communauté thérapeutique dans le GARD
Publié par bighorsse,
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- bighorsse
- Banni
- Inscrit le 19 Mar 2007
- 8506 messages
http://www.interdependances.org/article … rspectives
La communauté thérapeutique en France, dans sa définition actuelle, offre une voie originale à la réinsertion des usagers de drogues, et le dispositif se développe, depuis la création en 1994 de la première structure, le Mas Saint-Gilles dans le Gard. Ces séjours de longue durée permettent aux personnes accueillies de s'affranchir de leur ancien mode de vie et de réinvestir leur existence.
« L'intégration de la communauté thérapeutique est vécue comme une dernière chance. » Nicolas Spiegel dirige le Mas Saint-Gilles depuis 13 ans. A quelques kilomètres de Nîmes, la communauté thérapeutique accueille 35 résidants. « Ce sont des personnes au lourd passé, usées, énormément marquées par de longues années de consommation et d'addiction à plusieurs produits. » En amont, ces usagers – dont la moyenne d'âge est de 39 ans – ont connu les structures dites « de bas seuil », des post-cures et autres centres de moyen séjour.
A l'arrivée, la moitié d'entre eux est sous traitement de substitution, dont ils seront sevrés progressivement. Ils viennent pour une longue durée, une année, renouvelable une fois. Un temps nécessaire pour reprendre pied. Se libérer de longues années de dépendance, où tous les repères ont été détruits dans la recherche constante pour se procurer « le produit ». Intervenants sociaux et résidants partagent la même conviction : ce n'est pas en six mois que cela peut se régler. « Cette population a une revendication importante de dépendance et de précarité sociale. C'est un atout majeur pour elle que de pouvoir accéder aux soins », martèle Sylvie Justin, directrice de SOS Drogue International, dont dépend la structure gardoise, la première du genre [lire encadré page suivante]. « J'ai passé 15 ans dans la dope, je me dis que deux ans pour me construire un avenir, ça n'est pas trop, reconnaît Philippe, 46 ans, résidant au Mas Saint-Gilles depuis 18 mois. J'ai l'espoir de faire autre chose de ma vie maintenant. »
cette structure est gérée par SOS drogue...ce qui est une garantie de qualité ..et de non exploitation!
La communauté thérapeutique en France, dans sa définition actuelle, offre une voie originale à la réinsertion des usagers de drogues, et le dispositif se développe, depuis la création en 1994 de la première structure, le Mas Saint-Gilles dans le Gard. Ces séjours de longue durée permettent aux personnes accueillies de s'affranchir de leur ancien mode de vie et de réinvestir leur existence.
« L'intégration de la communauté thérapeutique est vécue comme une dernière chance. » Nicolas Spiegel dirige le Mas Saint-Gilles depuis 13 ans. A quelques kilomètres de Nîmes, la communauté thérapeutique accueille 35 résidants. « Ce sont des personnes au lourd passé, usées, énormément marquées par de longues années de consommation et d'addiction à plusieurs produits. » En amont, ces usagers – dont la moyenne d'âge est de 39 ans – ont connu les structures dites « de bas seuil », des post-cures et autres centres de moyen séjour.
A l'arrivée, la moitié d'entre eux est sous traitement de substitution, dont ils seront sevrés progressivement. Ils viennent pour une longue durée, une année, renouvelable une fois. Un temps nécessaire pour reprendre pied. Se libérer de longues années de dépendance, où tous les repères ont été détruits dans la recherche constante pour se procurer « le produit ». Intervenants sociaux et résidants partagent la même conviction : ce n'est pas en six mois que cela peut se régler. « Cette population a une revendication importante de dépendance et de précarité sociale. C'est un atout majeur pour elle que de pouvoir accéder aux soins », martèle Sylvie Justin, directrice de SOS Drogue International, dont dépend la structure gardoise, la première du genre [lire encadré page suivante]. « J'ai passé 15 ans dans la dope, je me dis que deux ans pour me construire un avenir, ça n'est pas trop, reconnaît Philippe, 46 ans, résidant au Mas Saint-Gilles depuis 18 mois. J'ai l'espoir de faire autre chose de ma vie maintenant. »
cette structure est gérée par SOS drogue...ce qui est une garantie de qualité ..et de non exploitation!
Dernière modification par bighorsse (01 février 2011 à 21:19)
l angoisse est le vertige de la liberté
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- Alain Will
- ancien Vice-Président
- Inscrit le 14 Oct 2008
- 9618 messages
Et ils sont à combien de km du centre de Nîmes ? 15. C'est juste une question sans intérêt... Sauf à y réfléchir de près (mauvais témoignages régionaux obligent = ne pas désocialiser les personnes...) Ce centre-ci me semble moins isolé que d'autres... (?)
http://www.groupe-sos.org/structures/34 … int_Gilles
http://www.groupe-sos.org/structures/34 … int_Gilles
Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.
Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade (Le marquis de)
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- bighorsse
- Banni
- Inscrit le 19 Mar 2007
- 8506 messages
la question de l'isolement est en effet importante! cela me fait penser à une émission choppée en passant sur la TV il y a deux soirs je crois...des jeunes allemands délinquants, drogués etc...qui etaient envoyé en..Nanubie , pays encore très branché "apartheid" où les fermiers allemands se replient sur leur terre..bref, on leur envoie donc des très jeunes personnes pour un ou deux ans afin de les ..isoler de leur pair , de les reformater....!!! pas tjs une réussite!!
l angoisse est le vertige de la liberté
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- Alain Will
- ancien Vice-Président
- Inscrit le 14 Oct 2008
- 9618 messages
Pas besoin d'aller jusqu'en Nanubie pour isoler des personnes. Mais je suis d'accord avec toi... L'isolement, le mur dressé entre les usagers et "le reste du monde" est bien souvent néfaste. Lorsqu'on dresse un mur, le réflexe est de vouloir passer de l'autre côté et de le franchir. A mon sens, c'est une mauvaise chose. Je n'ai pas connu les centres du Patriarche mais j'en ai lu pas mal dessus. Ca plus ça... me font cogiter quant au bénéfice escompté sur l'isolement en question...
Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.
Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade (Le marquis de)
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- misskull
- Nouveau membre
- Inscrit le 19 Oct 2010
- 8 messages
j'ai dix ans de consommation dans le zen et je pense de plus en plus faire une demande pour intégrer une communauté. Je continue de taffer et heureusement. Mais répondre au téléphone, les couriers d'huissiers qui s'accumulent, faire les papiers sont des choses que je ne sait pas faire ou je ne sais de quel bout commencer. ma recherche d'héro est ma seule sortie, promenade.
Avez_vous déjà vêcus dans un de ces centres.
Le seul ou je peux aller, est celui d'Aubervilliers (nouveau, association aurore). Peut t'on continuer de travailler et vivre avec son conjoint?
je n'ai pas encore contacté le centre et je dois aussi motivé mon copain et lui faire comprendre que seul, on ne s'en sortira pas. je devais prendre un arrêt à kaîros post cure, mais j'ai changer subitement de lieu de taf, je ne veux pas me mettre aussi tôt en arrêt de 6 semaines. Et je n'ai pas refait mes papier.
pour moi le mot communauté, représente un groupe autour d'une activités, un lieu de vie partagé. la socialisation se fera à l'initiative des occupants, un projet, un désir.Qu'un centre soit loin d'une ville ou pas ne pose pas de problème. en tous cas en ce qui me concerne je crois en avoir besoin... Des autres, usagers et professionnels. Je vis en région parisienne et je suis si seule...
A bientôt et courage à tous
Avez_vous déjà vêcus dans un de ces centres.
Le seul ou je peux aller, est celui d'Aubervilliers (nouveau, association aurore). Peut t'on continuer de travailler et vivre avec son conjoint?
je n'ai pas encore contacté le centre et je dois aussi motivé mon copain et lui faire comprendre que seul, on ne s'en sortira pas. je devais prendre un arrêt à kaîros post cure, mais j'ai changer subitement de lieu de taf, je ne veux pas me mettre aussi tôt en arrêt de 6 semaines. Et je n'ai pas refait mes papier.
pour moi le mot communauté, représente un groupe autour d'une activités, un lieu de vie partagé. la socialisation se fera à l'initiative des occupants, un projet, un désir.Qu'un centre soit loin d'une ville ou pas ne pose pas de problème. en tous cas en ce qui me concerne je crois en avoir besoin... Des autres, usagers et professionnels. Je vis en région parisienne et je suis si seule...
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