sevrage subutex avec codeine

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Gribouille homme
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bonsoir
j'ai lu beaucoup de messages sur le forum et quand je lis certaine choses je me dois d'intervenir, non pas pour jouer à  superman, mais pour vous donner les meilleurs conseils possibles pour une décro au subutex, je connais le sujet malheureusement par cœur après 18 années de conso dont 12 en snif, de plus j'ai bossé bénévolement en étroite collaboration avec un centre spécialisé dans les addictions dans le sud ouest de la france pour être le plus qualifié possible sur le sujet et aider les gens comme nous à  s'en sortir avec le moins de dommages collatéraux.
Tout d'abord pour vous donner un maximum de chance de réussite dans votre démarche de sevrage, ne le faite pas seul, vous pouvez toujours essayer y a pas de soucis, mais je vais vous apprendre un truc que peu de gens savent. J'habite à  Berlin, j'ai un pote qui a été un "ponte" du labo allemand qui fabrique le sub et le suboxone et quand le médicament à  été mis sur le marché pendant les réunions du labo le mot d'ordre était très clair " quand un patient commence le traitement subutex il ne doit jamais plus l'arrêter, nous avons mis ce qu'il fallait pour que le sevrage soit si long que le tox ne tiendra pas et ira se faire re prescrire notre médicament miracle (et tout ça dans un éclat de rire de toute la salle de réunion)" "nous nous devons de faire un maximum de bénéfice avec ce médicament, la toxicomanie monte en flèche, je ne veux pas d'un médicament qui peut s'éliminer et sevrer en 5j" ... voilà  ... déjà  ya ça.
Je vous rassure on peut y arriver, mais croyez moi si vous penser que la première semaine a plutôt été cool et qu'il va être possible de le stopper facilement détrompez vous mes amis, car tout a été pensé dans se sens, le vrai sevrage commence dès la deuxième semaine et ne vous lâchera plus les deux suivantes (voir plus dans les cas les plus fragile psychologiquement) avec des effets yoyo à  vous faire péter les plombs, et donc retourner chez votre medecin favori pour vous en refaire prescrire (et là , imaginez le labo avec un rire sadique se dire, bon ben voilà  on y est arrivé à  notre résultat)
Je suis redescendu d'Allemagne pour me sevrer en france dans un établissement spécialisé dans les addictions de ce genre,car tout seul là  haut c'était ingérable et incompatible avec mes fonctions professionnelles, c'est très entouré par cette équipe formidable patiente et gentille disponible 24h24 que j'ai pu me sevrer, mais ... parce qu'il y a un mais j'en suis à  ma troisième semaine, il est 1h30 du matin je ne dors pas, j'ai mal aux jambes,  je suis plus dans cet hosto mais en famille pour finir tranquillement, mais je ressens toujours des effets désagréables de manque, surtout au niveau des jambes (vous savez, les impatiences) j'ai l'impression que ça ne s'arrêtera jamais (bah tu m'étonnes il doivent bien rire là  haut à  berlin si il voyaient mon post) mais surtout j'ai tenté un truc que vous ne devez surtout pas faire et qui pourtant est souvent mis en avant sur le forum, ne cherchez surtout pas, mais surtout pas à  vous sevrer avec de la codéine ou un autre dérivé morphinique, infusion de pavot ..etc c'est l'échec assuré.
fin de semaine dernière j'avais tellement mal mais tellement mal aux jambes que j'ai trouvé dans la pharmacie de ma mère de la codéine j'ai pris un seul comprimé effervescent codéine les douleurs ont certes été vite calmées, mais 24h plus tard j'avais l'impression que je devais tout recommencer, les symptômes de manques qui avaient disparu et qui m'avait permis de sortir de l'hosto avec la bénédiction du médecin chef sont revenu comme au début de la deuxième semaine du sevrage, j'étais en panique totale et très en colère contre moi même, ça a durée 48h c'était extrêmement douloureux et c'était largement assez pour que je craque et que j'aille me refaire prescrire du sub, mais j'ai tenu bon, j'ai pris sur moi et j'en encaissé une nouvelle fois des douleurs que je pensais disparu à  jamais.
Bref si vous voulez vraiment stopper cette saloperie y a pas de recette ou de médoc miracle ... le seul vrai médoc qui vous fera décrocher c'est votre mental, votre volonté à  accepter que cette fois ci c'est la dernière et que vous n'y reviendrais jamais et plus que tout l'envie ... de vivre sans ça, le seule medoc qui peut aider des moments d’anxiété c'est le seresta en le prenant avec modération, oublier le tercian et toutes les autres saloperie anxiolytique, antipsychotiques, antidépresseur ...etc c'est du vent ça ne servira à  rien si vous n'êtes pas dans un véritable esprit de combattant mentalement prêt à  en finir, et surtout cherchez un centre d'addictologie qui prennent les patients en chambres simples le temps de la durée de votre sevrage. car déjà  il faut du courage pour se sevrer dans un hosto, mais bien entouré vous avez 95% de chance de réussite, ensuite à  la sortie c'est comme pour l'alcool, soit vous tenez bon soit vous craquez et retourner chez votre médecin en inventant l'échec de votre sevrage, car un bon service d’addictologie ne vous laissera pas sortir tant qu'il ne sera pas sur de bien vous connaitre et ainsi juger que vous êtes assez sevrer pour vous laisser sortir et aller faire une post cure .... en famille par exemple., mais si vous craquez seulement après quelques heures voir quelques jours plus tard à  ce moment là  je vais être le plus clair possible ...cela ne s'arrêtera jamais ... jamais et le labo aura gagné sur toute la ligne....
ceci est juste mon expérience perso et ce que j'ai vu autour de moi durant mes études sur le sujet dans ce centre du sud ouest, je ne juge personne, certains on même du réussir à  se sevrer seul, mais vous devez pas être nombreux aujourd'hui à  vivre une vie normal sans penser à  cette merde.
après j'ai d'autres sujets que je pourrais développé mais commençons doucement si vous le voulez bien... je vous souhaite à  tous plein de courage face à  vos addictions et à  votre envie de vous en sortir, mais le sevrage subutex est loin d'être une partie de plaisir ça je peux vous le garantir (la faute à  ces labo sans scrupules prêt à  tous pour ce faire du pognon) j'espère un jour voir des post de gens qui me diront que je me suis trompé et qu'ils ont réussi à  décrocher seul...
P.S ah oui j'oubliais un truc important à  aussi, ne surtout pas faire, ne buvez pas d'alcool pendant le sevrage car si sur le moment cela vous calme, je vous garantie que le lendemain vous allez dérouiller sévère...

Dernière modification par Gribouille (06 janvier 2016 à  02:38)


J'entends partout à  chaque fois : "ouais moi la vie ne pas fait de cadeaux blablabla" bah moi j'le vois autrement, j'dirais plutôt que : "c'est moi qui n'est pas fait de cadeaux à  ma putain de vie"...

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prescripteur homme
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Bonjour,
En général nous (la plupart des CSAPA, je pense) ne conseillons pas en première intention le sevrage hospitalier parce qu'il est necessairement relativement rapide et donc trop brutal. Par contre, j'ai plusieurs exemples de personnes ayant réussi à  se sevrer en quelques mois, donc très progressivement. Et quand une hospitalisation est demandée nous la conseillons plutot en toute fin.
Bien sûr il peut y avoir des exceptions, notamment quand le sevrage est "urgent" pour certaines raisons. Mais il ne s'agit pas alors d'un sevrage "banal".
Sur la necessité de se faire aider et le risque de l'alcool, de la codéine etc.. d'accord bien sûr.
Reste, en cas de sevrage, la question du bien fondé. Nous voyons régulièrement des usagers qui ont réussi à  se sevrer des TSO et qui ont récidivé dans les semaines ou les mois suivants. (avec d'ailleurs un risque élevé de surmortalité).
http://www.infos-psychotropes.fr/pdf/bmjTSO.pdf

C'est pourquoi nous mettons en garde les postulants au sevrage et, notamment, quand leur "désir" de sevrage vient plutot de pressions externes (parents, etc..). Raison de plus pour etre très progressif, même en fin de dose.

Ce n'est pas pour garder des clients, lol  promis juré mais dans l'interet des mêmes clients.
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (06 janvier 2016 à  09:31)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Gribouille homme
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guygeorges a écrit

Théorie du complot sur les méchants labos qui veulent faire monter la toxicomanie en flèche. J'appelle ça de la désinformation.

venant de moi ???


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Gribouille homme
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prescripteur a écrit

Bonjour,
En général nous (la plupart des CSAPA, je pense) ne conseillons pas en première intention le sevrage hospitalier parce qu'il est necessairement relativement rapide et donc trop brutal. Par contre, j'ai plusieurs exemples de personnes ayant réussi à  se sevrer en quelques mois, donc très progressivement. Et quand une hospitalisation est demandée nous la conseillons plutot en toute fin.
Bien sûr il peut y avoir des exceptions, notamment quand le sevrage est "urgent" pour certaines raisons. Mais il ne s'agit pas alors d'un sevrage "banal".
Sur la necessité de se faire aider et le risque de l'alcool, de la codéine etc.. d'accord bien sûr.
Reste, en cas de sevrage, la question du bien fondé. Nous voyons régulièrement des usagers qui ont réussi à  se sevrer des TSO et qui ont récidivé dans les semaines ou les mois suivants. (avec d'ailleurs un risque élevé de surmortalité).
http://www.infos-psychotropes.fr/pdf/bmjTSO.pdf

C'est pourquoi nous mettons en garde les postulants au sevrage et, notamment, quand leur "désir" de sevrage vient plutot de pressions externes (parents, etc..). Raison de plus pour etre très progressif, même en fin de dose.

Ce n'est pas pour garder des clients, lol  promis juré mais dans l'interet des mêmes clients.
Amicalement

je suis assez d'accord avec ton analyse qui tient la route, après comme je le disais je ne parlais que de mon expérience perso qui à  fait que j'ai du prendre des mesures brutales pour arrêter au plus vitre le traitement en allant me faire hospitaliser, mais ce qui m'énerve c'est que cela fait presque 3 semaines que je suis sevré et je ne me sens toujours pas bien, est-ce que mon erreur d'avoir pris de la codéine dimanche y est pour quelque chose, car si ces symptômes persistes encore plusieurs jours je vais pas tenir indéfiniment comme ça et vais aller craquer chez mon médecin pour , tu sais quoi  ... peux -tu m'aiguiller ?


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Caïn homme
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Gribouille,
J'avoue que moi aussi j'ai été un peu choqué par la violence de tes affirmations à  l'encontre des labos qui fabriquent le subu. A mon avis ce qui les a motivés c'est de trouver une alternative à  la conso illégale et pas tellement le fait de tenir captifs le plus longtemps possible les substitués. Il y a ici et ailleurs des témoignages de sevrage réussis sans trop de dommages.
Reputation de ce post
 
personnes n'est parfait, mais bon témoignage

La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

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tomastop homme
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7 messages
Bonjour Gribouille ,

beaucoup de choses dans ton texte me parlent :

1°) Pour la théorie du complot des labos , j'y ai pensé , beaucoup de gens avant toi aussi .
      Mais si on retourne le problème , on se demande alors : si il y avait un meilleur traitement
     que la bupré ou la métha , comment a-t-on pu nous le cacher ? Tant de gens ici et ailleurs
     et depuis que l'opium est utilisé  , ont tenté toutes sortes de palliatifs sans succés réel.
     En revanche beaucoup avouent avoir sauvé leur peau avec les TSO.

2°) Je viens moi -même de me sevrer à  l'hôpital dans le sud-ouest !  Entré à  l'hopital le 26 /10/15
      . Je suis sorti trop tôt (au bout de 10j.) et sans post-cure , à  part chez ma moooman durant
     10 jours de plus . J'ai aussi fais une incartade au bout de 3 semaines et 1/2 en prenant 8 neocodion .
      En effet , grave erreur , mais ça a eut  l'avantage de me faire comprendre que ça serait pas le bon moyen .
     J'ai repris le boulot au bout de  4 semaines : un véritable enfer . Incapable de me concentrer , et les      symptômes de sevrage qui reviennent au grand galop . Je ne sais pas si c'est le contexte , mais au bout d'une ou deux heures de travail , systématiquement les baillements, froid dans le pieds , mal au dos, diarrhée rappliquaient .Et une totale incapacité à  me concentrer plus de deux minutes.
Comme si j'étais à  1 semaine de sevrage. Bref , je n'ai eu aucune sensation de "mieux" avant... 51 jours !
C'est vraiment très long , d'autant que le temps à  tendance à  se dilater quand on est aussi mal. J'avais commencé à  réduire mon dosage depuis Mai ( suis passé de 4mg à   1.2 entre mai et fin octobre) . J'en étais épuisé . Donc l'arrivée à  l'hosto était comme une délivrance , enfin j'y étais , j'allais pouvoir m'en remettre à  l'
hosto , plus de quotidien à  gérer ... Ca aide beaucoup ... Ce 51 ième jour a été un grand moment , cela valait donc la peine ! C'était donc possible d'entrevoir une amélioration. Je l'avais tant attendu . Depuis, un peu plus de 3 semaines se sont écoulées , les progrés sont très lents , mais présents . Le problème c'est cet état  dépressif quasi permanent , mais hors de question de faire machine arrière. je ne prends qu'un seresta 50 le soir pour dormir , mais cela fonctionne de moins en moins bien . Je vais passer à  1/2seresta + 1 atharax , on verra . J'ai oublié de dire qu'ayant peur des benzo (de remplacer une addiction par une autre) j'ai pris 1/3 de ce que l'hopital me donnait (1 seresta et 1/2 au lieu de 4 / jours). Par peur du complot ? à  toi de voir ...
Donc je me suis donné une échelle de temps bien large , ayant compris que c'est une affaire de (très)longue haleine . J'attends les beaux jours , le moi de Mai , qui sera les un an du début de mon sevrage (dégressif d'abord) . Au début je me disais que se sevrer à  l'entrée de l'hiver était une connerie , mais vu le temps que cela demande , je me dit que j'ai bien fait . Comme cela , après 7 mois (de fin octobre à  début mai) sans cette  bupré dans les tuyaux , je saurai ce que c'est que passer un bel été sans pneu crevé. Ou au moins ,
j'aurai mis toutes les chances de mon côté (pour une fois ! lol ) .

Donc vraiment , te décourage pas , le temps est ton seul allié et ton pire ennemi à  la fois  , bien plus que le labo "allemand" . ( Allemand , complot, rire sadique, sont des mots souvent associés tu as remarqué ?...)
Bon courage .
T.

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prescripteur homme
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Bonjour,
avais tu lu ?
http://www.psychoactif.org/psychowiki/i … de_sevrage
Où l'on voit que "sevrage = 5 jours et basta" c'est du pipeau.
Comme le dit Tomastop il faut du temps et un soutien pour passer les moments difficiles mais non médicamenteux si possible. S'il faut des medocs c'est prudemment et le moins longtemps possible. Et il est necessaire que ce soit prescrit par ton medecin et bien suivi dans le temps. Donc n'hésite pas à  "aller craquer chez ton medecin" mais cela ne veut pas dire chercher une ordonnance mais chercher la meilleure aide possible.
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (06 janvier 2016 à  15:59)

Reputation de ce post
 
merci prescripteur

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Gribouille homme
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bonjour à  tous, merci pour vos réponses
Bon voilà  où on en-est, cela fait 22j aujourd'hui que je n'ai pas eu un sub sous la langue, j'ai passé une semaine dernière difficile comme en deuil, pas en dépression, mais vraiment un sentiment de deuil, j'arrivais à  un peu dormir la journée, pas beaucoup mais juste pour récupérer des nuits blanches que je me tape où de petits moments de sommeils 1h pas plus donc pas du tout réparateur, j'ai vu que cela faisait partie du processus de sevrage sur des forums en général, dites par des médecins, universitaires et psychoactifs bien sur, donc je suis un peu rassuré. mais là  j'avoue que les effets de rebonds sont très pénibles car c'est l'impression qu'on a tous, on se dit "putain mais ça va jamais s'arrêter" maintenant j'en viens au but de mon message, vos conseils me seront très précieux.
Hier j'ai décidé de me bouger un peu et d'aller voir un pote, un vieil ami que j'ai eu plaisir à  revoir, il me propose une bière (je n'ai pas de soucis de dépendance à  l'alcool j'en ai jamais eu) puis on en boit trois chacun puis vient le moment de partir, donc apéro soft, mais juste avant de partir mon pote me dit "tu fumes toujours?" je lui réponds que depuis que j'habite à  Berlin (2ans) je n'ai pas tiré sur un seul joint, il me dit si tu veux je te dépanne d'un pet, comme j'en avais marre de ses effets rebonds et que mes nuits étaient assez terrifiantes, je me suis dit pourquoi pas, après tout je ne suis plus qu'un fumeur occasionnel je devrai donc plutôt l'apprécié (j'aurais pu même avoir des gélules de metha gratis ou autre choses par ce vieil ami qui n'en a pas fini avec ses démons, on se comprends je crois non ?, mais non, j'en suis à  21j de sevrage sans subutex je veux vraiment stopper les opiacés sub metha et compagnie stop, donc rien ne dit à  part prendre ce petit joint et rentrer auprès de ma famille), je rentre dans ma famille, je me sens plutôt bien, on mange, puis je monte dans ma chambre et avant de me coucher je me roule ce joint, je le fume et l'apprécie, je prend les deux seresta 10 prescrit et je me couche, tout vas bien je me sens détendu, musique dans les oreilles, mais j'ai toujours un gout désagréable des bières bu 3h plus tôt, je fini par m'endormir, je me souviens vois 21h45 pour la dernière fois sur le réveil, et vers 23h je suis réveillé par des impatiences dans les jambes extrêmement désagréables, et je me sens pas bien du tout, j'ai des sueurs froides, je me tourne et me retourne dans mon lit, je comprend que j'en chie mais je sais pas pourquoi, est-ce l'alcool, le joint ou les deux, je suis mal et je sais pas quoi faire ... à  part peu être ... ya juste un truc qui me vient et me revient sans cesse en tête ... la boite de dafalgan codéine juste à  côté de ma chambre, mon but n'étant pas de me défoncer avec, je voulais juste que tous ses symptômes s'arrête, je vais dans la pharmacie et ne prend qu'un seul comprimé de 500mg effervescent et le bois, au bout de 40mn je vais mieux niveau moral, mais les impatiences dans les jambes sont à  peine calmées, mais je me dis, non, je n'irais pas rechercher un nouveau dafalgan codé et j'ai réussi à  ma rendormir 2h plus tard, les impatiences s'étant subitement (3h quand même) stoppées à  un moment, j'ai plutôt bien dormi mais du coup, ma question : attention j'insiste, sans en prendre tous les jours et à  faible dose si ses symptômes revenaient est-ce que me prendre juste un peu de dalfalgan codé peut m'aider à  passer et combattre se genre  de moments difficiles, même si je n'arrive toujours pas à  comprendre ce qui a cloché, pour moi c'est l'effet de l'alcool qui m'a re déclenché ces impatiences, mais voilà  je suis dans le vague. Bien entendu il est toujours hors de question de penser un seul moment à  repartir vers le sub, se serait- vraiment trop con après 22j, et puis je dois rentrer en Allemagne le 28 prochain, reprendre mon taf sur Berlin, donc je dois tenir, mais j'avoue que ce peu de codé pris cette nuit viens d'empêcher une rechute vers le sub aujourd'hui, car je sais exactement  où en  trouver auprès d'un medecin vraiment pas regardant sur les prescriptions, mais c'est un autre débat.
voilà  ... à  bientôt peu être.

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Bonjour,
en principe la codeine peut etre prise plusieurs fois puis stop mais en général c'est plutot plusieurs fois puis de + en + et dependance. Donc je pense qu'il est plus prudent de ne poas en prendre. A moins que tu ne sois vraiment sûr de toi.
Amicalement

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Gribouille homme
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prescripteur a écrit

Bonjour,
en principe la codeine peut etre prise plusieurs fois puis stop mais en général c'est plutot plusieurs fois puis de + en + et dependance. Donc je pense qu'il est plus prudent de ne poas en prendre. A moins que tu ne sois vraiment sûr de toi.
Amicalement

ok compris, mais cette histoire de joint fumé et ses trois bières et se réveil très douloureux, j'ai du mal à  croire qu'un petard de shit puisse déclencher de telles impatiences ... as-tu des pistes ?.


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Bonjour,
Non je n'ai pas vraiment de piste, sauf que, d'après ce que tu décris, les problèmes surviennent quand tu mélanges les produits, notamment alcool et shit. Donc je pense qu'il faut se contenter des BZD et éviter les autres produits.
Les douleurs de jambe, jambes sans repos etc.. sont souvent de diagnostic et de traitement incertains et pas clairs. C'est pourquoi tu risques de ne pas avoir de réponse claire mais en principe ça devrait s'améliorer.
Penses aussi aux "petits moyens" = massages avec huile de massage "crampes", bains chauds etc..
Amicalement

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Gribouille homme
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prescripteur a écrit

Bonjour,
Non je n'ai pas vraiment de piste, sauf que, d'après ce que tu décris, les problèmes surviennent quand tu mélanges les produits, notamment alcool et shit. Donc je pense qu'il faut se contenter des BZD et éviter les autres produits.
Les douleurs de jambe, jambes sans repos etc.. sont souvent de diagnostic et de traitement incertains et pas clairs. C'est pourquoi tu risques de ne pas avoir de réponse claire mais en principe ça devrait s'améliorer.
Penses aussi aux "petits moyens" = massages avec huile de massage "crampes", bains chauds etc..
Amicalement

tous les conseils sont bon à  prendre dons merci cher prescripteur.

et puis cette histoire c'était hier, je me sens toujours en état de manque au moment où j'écris ce post mais je suis revenu au manque d'hier avant d'aller chez mon pote, c'est un état que j'estimerais supportable, au bout de 22j sans sub

mais je dois bien avouer que sur le moment, hier ce DEMI 500mg et pas 1 entier comme je l'ai dit au dessus de dafal codé à  quand permis d'éviter une catastrophe, après, je ne cherche aucune excuse pour reprendre de la codé . Mais perso je n'ai pas de remord à  avoir fait ça hier, je trouve même que ça m'a aidé.

de toutes manières le 28 prochain je n'aurai pas le choix que de prendre l'avion pour berlin, sevré ou pas, et j'ai rien là  haut, ni médecin prescripteur sub (de toute façon en Allemagne c'est un calvaire d'être en traitement sub, trop de rigueur, c'est une fois par semaine dans un centre spécial, analyse d'urine etc etc complètement incompatible avec mes responsabilités pro donc  ... hors de question) ni entourage toxique c'est tout le contraire même. Donc je vais pas jouer au sorcier, pour allez dans l'abus, si je ressens encore des manques comme hier soir, je préfère encore un demi dalfal codé que de me bourrer de benzo, valium seresta et compagnie qui me flingue le moral plus qu'autre chose, parce que moi ça ne m'a jamais mis bien les benzo, encore moins en sevrage, et ça aussi on pourrait en parler parce que du coup je suis accro aux benzo maintenant .. super l'hosto merci, je préfère encore une décro  à  la codé qu'au benzo .... voilà ,  c'est dit.

Voyons dans quelques jours si je regrette où pas ses paroles. Au moins c'est aussi un bon moyen pour moi de voir si je vais dans l'erreur ou pas

Dernière modification par Gribouille (11 janvier 2016 à  17:09)


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tomastop a écrit

Bonjour Gribouille ,

beaucoup de choses dans ton texte me parlent :

1°) Pour la théorie du complot des labos , j'y ai pensé , beaucoup de gens avant toi aussi .
      Mais si on retourne le problème , on se demande alors : si il y avait un meilleur traitement
     que la bupré ou la métha , comment a-t-on pu nous le cacher ? Tant de gens ici et ailleurs
     et depuis que l'opium est utilisé  , ont tenté toutes sortes de palliatifs sans succés réel.
     En revanche beaucoup avouent avoir sauvé leur peau avec les TSO.

2°) Je viens moi -même de me sevrer à  l'hôpital dans le sud-ouest !  Entré à  l'hopital le 26 /10/15
      . Je suis sorti trop tôt (au bout de 10j.) et sans post-cure , à  part chez ma moooman durant
     10 jours de plus . J'ai aussi fais une incartade au bout de 3 semaines et 1/2 en prenant 8 neocodion .
      En effet , grave erreur , mais ça a eut  l'avantage de me faire comprendre que ça serait pas le bon moyen .
     J'ai repris le boulot au bout de  4 semaines : un véritable enfer . Incapable de me concentrer , et les      symptômes de sevrage qui reviennent au grand galop . Je ne sais pas si c'est le contexte , mais au bout d'une ou deux heures de travail , systématiquement les baillements, froid dans le pieds , mal au dos, diarrhée rappliquaient .Et une totale incapacité à  me concentrer plus de deux minutes.
Comme si j'étais à  1 semaine de sevrage. Bref , je n'ai eu aucune sensation de "mieux" avant... 51 jours !
C'est vraiment très long , d'autant que le temps à  tendance à  se dilater quand on est aussi mal. J'avais commencé à  réduire mon dosage depuis Mai ( suis passé de 4mg à   1.2 entre mai et fin octobre) . J'en étais épuisé . Donc l'arrivée à  l'hosto était comme une délivrance , enfin j'y étais , j'allais pouvoir m'en remettre à  l'
hosto , plus de quotidien à  gérer ... Ca aide beaucoup ... Ce 51 ième jour a été un grand moment , cela valait donc la peine ! C'était donc possible d'entrevoir une amélioration. Je l'avais tant attendu . Depuis, un peu plus de 3 semaines se sont écoulées , les progrés sont très lents , mais présents . Le problème c'est cet état  dépressif quasi permanent , mais hors de question de faire machine arrière. je ne prends qu'un seresta 50 le soir pour dormir , mais cela fonctionne de moins en moins bien . Je vais passer à  1/2seresta + 1 atharax , on verra . J'ai oublié de dire qu'ayant peur des benzo (de remplacer une addiction par une autre) j'ai pris 1/3 de ce que l'hopital me donnait (1 seresta et 1/2 au lieu de 4 / jours). Par peur du complot ? à  toi de voir ...
Donc je me suis donné une échelle de temps bien large , ayant compris que c'est une affaire de (très)longue haleine . J'attends les beaux jours , le moi de Mai , qui sera les un an du début de mon sevrage (dégressif d'abord) . Au début je me disais que se sevrer à  l'entrée de l'hiver était une connerie , mais vu le temps que cela demande , je me dit que j'ai bien fait . Comme cela , après 7 mois (de fin octobre à  début mai) sans cette  bupré dans les tuyaux , je saurai ce que c'est que passer un bel été sans pneu crevé. Ou au moins ,
j'aurai mis toutes les chances de mon côté (pour une fois ! lol ) .

Donc vraiment , te décourage pas , le temps est ton seul allié et ton pire ennemi à  la fois  , bien plus que le labo "allemand" . ( Allemand , complot, rire sadique, sont des mots souvent associés tu as remarqué ?...)
Bon courage .
T.

waouh purée 51j !!! j'en suis qu'au 22ème

comme je l'ai écris tout à  l’heure je t'invite d'ailleurs à  aller voir mes derniers post, car ton témoignage est vraiment super intéressant et terrifiant à  la fois, mais ton avis serait le bienvenu car je vois qu'on est dans le même bateau mais qu’on ne voit pas la même direction à  prendre pour arriver à  bon port.
Cdlt


J'entends partout à  chaque fois : "ouais moi la vie ne pas fait de cadeaux blablabla" bah moi j'le vois autrement, j'dirais plutôt que : "c'est moi qui n'est pas fait de cadeaux à  ma putain de vie"...

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Gribouille homme
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14 messages
bon allez fini les conneries et les excuses pour remettre en marche les récepteurs du plaisir liés à  la prise d'opiacés,

"ouais pourquoi pas un peu de codé, et pourquoi pas aussi du tramadol juste pour passer les moments difficiles du sevrage subutex et blablabla"

tout ça, on le sait tous en fait, c'est du flanc on se ment à  soit même pour trouver la bonne excuse, contourner le problème à  reprendre un dérivé opiacé quant on est en plein sevrage, et c'est la rechute assuré en fait car on habitue pas du tout les récepteurs du cerveau à  ce sevrer, on croit que ça soulage mais ça ne mènera jamais vers une guérison totale c'est aussi simple que ça

bizarrement c'est le petit message du prescripteur, qui m'a fait faire un virage à  180° sur le dernier post que j'ai mis hier ... hors de question que je réactive ses récepteurs, ni codé rien de dérivé opiacé, pas après 25j de sevrage au subutex, j'ai bien compris que c'est très long, mais il faut ce battre sans aucun dérivé opiacé, encore ce soir je me sens en état de manque mais rien à  voir avec hier, pourquoi ????

pour ma part j'ai pris mon dernier joker dans mon jeu aujourd'hui pour ne pas justement faire ce que je disais précédemment "ouais prendre un peu de codé pour me sevrer"

j'ai la chance d'être sportif (cardio/muscu) euh oui on peut être sous sub et faire de grosses séances de cardio et de muscu encore plus quand le produit n'a plus aucun effet sur soi, moi en trois ans de sport intense cela ne m'a absolument pas gêné de pratiquer à  haute dose la muscu et le cardio, ce qui au passage a complètement transformé ma vie, ma vision des choses sur les drogues, et le sens d'avoir une vie libre, car je suis à  ma grande surprise tombé accro au sport, voilà  aussi le pourquoi d'avoir décidé un sevrage à  l'hosto, puis ensuite dans ma famille en France, revivre sans artifice dans les tuyaux

Donc voilà  ce que j'ai fait aujourd'hui, je suis allez dans une salle de fitness de la ville dans le sud-ouest où je suis en ce moment, j'étais un peu pessimiste à  l'idée de refaire les grosses séances que j'aimais faire, en étant sous seresta, mais j'en prend à  faible dose et le soir, donc je me suis grave la motiv' et j'ai fait ma première séance de cardio sans sub dans le corps pour la première fois en 20ans, une bonne dose de gros metal dans les oreilles et j'ai fait une séance de ouf, pas trop de muscu, moi je voulais me crever sur un vélo elliptique, bon bien sur il faut être entrainé avant pour faire le genre de session que je fais, là  10mn d'échauffement, puis juste 25mn de muscu et finir par 50mn à  bonne allure sur vélo l'elliptique ... mais le résultat à  la fin.... indescriptible ou presque.

sans vouloir en rajouter ce n'est que mon ressentit perso ... c'est la meilleure drogue qui existe sur terre pour se sevrer ... ou pas, j'avais réactivé les endorphines et croyez moi quand je suis ressorti je ne ressentais plus aucun symptôme de manque, rien, nada, oualou, je me sentais en vie, j'étais envahie d'une fierté et d'une bonne humeur qu'aucun médicament ne pourra jamais vous procurer...

après deux heures bien sur l'effet redescend et le subutex te rappel qu'il encore là  et qu'il ne va pas ce barrer aussi facilement. Mais l'expérience fut tellement extraordinaire que je tenais à  la partager, ce soir j'ai des symptômes qui sont revenus, mais qui sont allègrement supportables car j'ai fatigué tous mes muscles et j'ai vidé ma tête l'histoire d'une 1h15 de sport intensif, ce soir ne sera pas un demi seresta 50 mais un de 10mg.

alors oui, je sais c'est facile à  dire, y a beaucoup de gueule cassés ici, et je comprends qu'il peu être difficilement concevable de se mettre à  pratiquer une activité sportive pour certain, car pour ça là  aussi faut une putain de motiv', mais cela ma donné la certitude que je ne rechuterais pas et que je continuerais quoiqu'il en soit le combat sans jamais aller chercher une nouvelle excuse pour un autre dérivé opiacé pour éloigné le problème sans jamais le régler, le meilleur substitut je l'ai trouvé.

Il me tarde juste demain pour recommencer car je veux plus que tout au monde ressentir encore et encore ce que j'ai vécu cet après midi. Pour se sevrer et gagné le combat il ne suffit pas d'être un guerrier il faut se comporter en jedi, et ne jamais renoncer quoiqu'il en soit.

J'espère que mon témoignage aidera certain à  ... au moins .. tenter cette manière de se battre contre nos addictions et ainsi vaincre le plus dur combat que l'on s'est donné de gagner, se sevrer dans de bonnes conditions de nos addictions, sans allez chercher des choses chimiques opioïdes qui ne règleront rien au final et ne feront qu’aggraver les choses, et qui au final ne vous fera jamais voir le bout du tunnel.

Musicalement.

J'entends partout à  chaque fois : "ouais moi la vie ne pas fait de cadeaux blablabla" bah moi j'le vois autrement, j'dirais plutôt que : "c'est moi qui n'est pas fait de cadeaux à  ma putain de vie"...

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FamillyCat femme
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1 message
bonjour gribouille
bravo pour ton sevrage, tu tien le bon bout il faut juste etre patient et garder espoir meme si ces pas facile. pour ma part sa feras 7 mois le 21 janvier que j'aurais pris mon dernier sub et franchement sa en vaut la peine! j'imagine bien tout se qui te passe par la tete mais avec le temps sa ira mieux meme si je sais que le sevrage et la pire des épreuve! ( pour ma part ces la chose la plus dur que j'ai eu a faire dans ma vie! ) mais aujourd'hui je peu dire que la vie est belle, et je te sens bien motiver, il faut juste ne pas craquer ( je sais ces facile a dire!! )
pour ma part j'ai du changer tout mon rythme de vie, sommeil surtout, au debut ces vraiment pas facile mais avec le temps on s'habitue comme je disais il faut etre patient. je me sens moi meme depuis pas si longtemps que sa sans vouloir te faire peur mais sa en vaut la peine, imagine pouvoir partir en vacance sans a avoir a pensé a ton traitement, pareil pour le taf et tout le reste d'ailleur !ces le kiff !!
j'ai lu ton poste sur les joints et alcool et oui je pense que sa fait pas tjs du bien pendant le sevrage, moi j'ai bcp fumer et je continu les joints, 2 le soir max! par contre je buvais bcp avant ( quand j'ai arreter les teuf j'ai compensé avec l'alcool ) et depuis le 1er octobre plus une goutte d'alcool sauf en soirée je m'autorise 2, 3 verres mais pas plus.
sinon je prend bcp de tisane au plantes ( nuit tranquille, camomille, anti stresse... ) et a mon étonnement sa marche pas mal et pour tes jambes moi je prenais du gel en pharmacie qui refroidie.
enfin bref tout sa pour dire courage!!! ne lache pas!

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tomastop homme
Nouveau membre
Inscrit le 02 Nov 2015
7 messages
Bonjour Gribouille, à  ton stade (22j.) le pus dur est fait pour les symptomes physiques.
Les symptomes psychologiques risquent de te gener encore . C'a a été mon cas  , dans certaines situations :
( travail , ou trop de choses à  faire ...) je me sentais vraiment abattu , et les syptomes physiques rappliquent.
le sport suivit de bains chauds ont été des aides précieuses. Tu le ressens aussi déjà  je croix.
Comme tu le dis , à  22 J. c'est vraiment trop tard pour faire machine arrière, garde bien ça à  l'esprit.

"Aussi étroit soit le chemin,
Nombreux les châtiments infâmes,
Je suis le maître de mon destin,
Je suis le capitaine de mon âme."

W.E.Henley

Ce strophe m'a beaucoup aidé, je l'avais sur mon téléphone et la relisais plusieurs fois par jours.
A mon avis tu es à  la moitié avant de te sentir "vraiment" mieux et ce sera un peu moins dur que ces 3
premières semaines, surtout si tu fait du sport.
Bravo , ça en vaut la peine , tiens nous au courant .
T
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merci beaucoup

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majama femme
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 12 Nov 2014
635 messages
Yep,

Salut Gribouille ..

Merci pour ton post ça me fait grave plaisir de te lire !!
Le sport ça a été ma came pendant des années Footing et surtout beaucoup de boxe..Je sais ce que tu as ressenti et c'est vrai que c'est un truc de dingue ..
Je suis en train de diminuer mes doses de métha j'en suis a un peu moins de 10 mg aujourd'hui j'en suis arrivée là  en peu de temps mais sans problèmes et depuis deux jours j'ai envie d'enfiler mes gants!!!J'en aurais presque pleuré avant hier ..J'ai tâté la corde mais 18 mois sans sport j'ai mon cœur et tout mon corps a rééduquer ..
Mais les endorphines et dopamines je sais a quel point ça peut être magique..
Merci bonne continuation..

Que la force soit avec toi !!
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merci, mais attend, la suite va te plaire

Peu importe le flacon pourvu qu'on aie l'ivresse..

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Gribouille homme
Survivant
Inscrit le 14 Nov 2012
14 messages
bon allez je me lance.

bonsoir à  tous,
Je pensais vraiment en irriter certains avec mes histoires de sports, mais c'est le contraire, et ça fait vraiment chaud au cœur car, loin de moi l'envie de faire d'aller dans la prétention, ou un genre de "tu m'as vu" c'est pas ça du tout et vous l'avez compris.

J'ai attendu un peu pour revenir vous parler de ce ... 27ème jours sans sub pour voir comment allait ce passer les prochains jours.
En fait depuis mon dernier post je suis retourné tous les aprem' à  la salle de fitness jusqu'à  aujourd'hui, demain c'est fermé, donc repos.

Et le résultat est sans appel ... formidable, indescriptible sensation de bien être, je me sens vivant et ému de réussir quand j'en sors, le corps et la tête endolori par les endorphines.

J'ai du me mettre un sacré motiv chaque jours pour y aller, mais j'y suis retourné encore et encore tous les jours, car voilà  ce que je vis en ce moment, et c'est bien ça qui fait toute la différence, même si je dors peu la nuit je dors quand même suffisamment (un demi zopiclone que je re casse en deux pour le plus dur = l'endormissement), mais les soirs sont un paradis niveau symptômes de manque psychologique car ils sont très très lège par rapport à  la semaine dernière où cela devenait franchement insupportable à  force, pouvoir ce coucher sans anxiété, bien allonger dans le lit sans bouger avec de la musique tranquille dans les oreilles est un kiff total

Pour info, et là  je ne le conseille à  personnes, j'ai stoppé le subutex de 8 en temps normal à , 4, 3, 2, 1, 0,04 à  l'hosto en accord entre le doc du service d'addicto et moi en 5j puis plus rien, il y aura 4 semaines demain que je n'ai rien eu sous la langue, là  par contre je ne conseille à  personnes d'utiliser cette méthode très brutale d'arrêt car c'est ultra violent niveau manque, vraiment violent.

Mais j'avais des raisons professionnel (je co dirige un hôtel à  Berlin) qui m'ont obligé à  au moins essayer cette méthode ultra brutale de sevrage pour pleins de raisons X, je conseille cependant fortement la diminution progressive du traitement et ne surtout pas tenter ce que j'ai fait, nous ne sommes pas pareil, nous ne réagissons pas pareil tous face au manque, ce n'est absolument pas un bon exemple à  suivre ou alors .... vous vous comportez en jedi, il faut ne faut pas avoir que le mental prêt pour ce genre de procédé très agressif il faut une motivation de ouf et une préparation psychologique hors normes car sinon stopper à  ce dosage pas grand monde va vivre la même expérience qui pourtant a été très très pénible et sans fin mais qui trouve enfin une issue positive.

Les réveilles sont encore dur, quoique ... mais dès que je suis réveillé le matin je me sens toujours en manque, avec de petites anxiétés mais qui ne s'arrête plus dès le moment où je suis réveillé, la flemme d'aller à  la salle de fitness est vraiment très présente ... mais rien à  faire, je veux gagner mon pari, mais surtout je sais à  quoi m'attendre en sortant de la salle, et c'est bien ça qui me motiv à  m'habiller et foncer pousser fonte et galoper sur un tapis ....

Les 5 derniers jours j'y suis donc retourné chaque aprem en allant même jusqu'à  me faire 2h de grosse séance (je rappelle que je suis entrainé) cardio/muscu/cardio et le résultat à  été à  chaque fois spectaculaire ...

je rentre le soir chez ma mère chez qui je fais cette post cure, et c'est à  chaque fois pareil, je vis l'inverse du matin après le réveil, je rentre et ... je suis ultra bien, détendu, je suis crevé mais vraiment bien, aucun symptôme de quoique ce soit je peux rester assis dans le canapé prêt de ma mère en lui parlant tout en regardant la télé sans bouger toutes les 2mn de positions, sans sentir la moindre anxiété, j'ai pourtant stoppé à  un très haut dosage, mais mon envie de me battre jusqu'au bout gagne à  chaque fois, mais surtout ... ce qui me sauve dans cette histoire ...

Ben ce sont ses séances de cardio/fitness qui sont une véritable bénédiction, un défouloir pour les nerfs, et les symptômes de manques psychologiques  absolument extraordinaire, magique et inégalable pour retrouver le moral, aucun médicament quelle qu'il soit ne vous procurera jamais une telle sensation de bien être, cela vous fait en plus reprendre des forces et retrouver chaque jours la rage d'affronter la journée du lendemain ...bref

je conseille cette méthode à  tous, même en sachant que pour beaucoup, faire du sport est quelque chose de plus facile à  dire qu'à  faire, mais ce n'est pas le but de ce message, mon but et de vous dire ceci, pas de sport ok .. y a pas de soucis, mais pour pallier au plus dur il faut créer des endorphines dans le corps et ne surtout pas aller chercher un quelconque dérivé opiacé pour espérer passer ce cap sans rechute , vous devez vous dépenser peu importe la méthode choisi, le but étant de vous crever la journée, de fatiguer vos muscles et votre tête...

les endorphines feront le reste croyez moi c'est vraiment magique et la meilleure des solutions que j'ai trouvé et c'est ça qui va faire que je vais gagner ce dur combat, en plus pour moi, ya encore 5semaines j'étais encore à  8mg/j donc pour ceux qui arriveront à  stopper à  0,04mg ou à  même 1mg ce sera en plus moins dur que moi, tenter, faites l'expérience de la dépense physique, même si vous vous le sentez pas, forcez vous juste une fois pour voir le résultat je vous garantit que vous ne serez pas déçu ....

J'ai trop lu de sevrage raté sur le site, ou de bonnes excuses pour aller chercher quelques dérivés opiacés pour palier au symptômes de manques, surtout ne faites pas ça si vous voulez que ça marche, éviter si possible l’alcool, qui prolonge les effets physique de manque et retarde considérablement le sevrage psychologique...

Si vous voulez vraiment stopper le subutex il ne faut pas se comporter en guerrier mais en véritable Jedi discipliné ...

je vous souhaite à  tous bon courage et bonne chance dans vos démarches pour vous sevrer de la buprénorphine, car c'est vraiment très très dur à  s'en défaire, perso, 2 rechutes en 2002 et 2004 j'ai craqué au bout de 14j à  chaque fois, donc vous voyez je ne suis pas plus fort que n'importe qui sur le site, j'ai simplement changé ma façon de voir et de comprendre les choses ...

je reviendrais donner des nouvelles bientôt car beaucoup de posts de sevrage subutex bien commencé par de nouveaux membres se sont arrêté du jour au lendemain ce qui ne présage rien de bon, et il y en a beaucoup.

Je reviendrais donner des nouvelles dès que je peux ... mais je ne lâcherais pas l'affaire.

musicalement.
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Bien vu, je pense aussi que le sport c'est salvateur .... Majama

J'entends partout à  chaque fois : "ouais moi la vie ne pas fait de cadeaux blablabla" bah moi j'le vois autrement, j'dirais plutôt que : "c'est moi qui n'est pas fait de cadeaux à  ma putain de vie"...

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majama femme
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Quand le sport reprend ses droits !!

Un clin d'oeil pour te dire merci ..

Ton post m'a aidé à  franchir le cap,je suis allée nager ce midi (1800) mètres,bon certes tranquille mais j'ai trouvé ça bien pour une reprise !!

J'ai repris conscience de chaque centimètre de mon corps j'étais vraiment trop trop bien dans cette foutu piscine !
Pour le coup j'ai repris contact avec ma sale de boxe ce soir tellement ça m'a motivé j'y vais demain big_smile !!
Les yeux (de chinois) en sortant de la piscine plein d'endorphine,j'ai pensé à  toi ..


A moi de me comporter en Jedi maintenant,de la rigueur ...
merci-1

Dernière modification par majama (18 janvier 2016 à  18:39)


Peu importe le flacon pourvu qu'on aie l'ivresse..

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Gribouille homme
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majama a écrit

Quand le sport reprend ses droits !!

Un clin d'oeil pour te dire merci ..

Ton post m'a aidé à  franchir le cap,je suis allée nager ce midi (1800) mètres,bon certes tranquille mais j'ai trouvé ça bien pour une reprise !!

J'ai repris conscience de chaque centimètre de mon corps j'étais vraiment trop trop bien dans cette foutu piscine !
Pour le coup j'ai repris contact avec ma sale de boxe ce soir tellement ça m'a motivé j'y vais demain big_smile !!
Les yeux (de chinois) en sortant de la piscine plein d'endorphine,j'ai pensé à  toi ..


A moi de me comporter en Jedi maintenant,de la rigueur ...
merci-1

au top Majama,
ça m'fait grave plaiz de voir que ça a redonné l'envie à  quelqu'un de .. tenter l'coup, je n'ai pas la prétention d'avoir LA solution miracle, mais celle là  marche quand même bien mieux que tout ce que j'ai pu lire comme témoignages sur le site, où tous au bout d'un moment reviennent pour dire "non ça ne marche pas, je ne trouve pas non plus LA solution qui empêcherais une rechute"

et moi, ç'me fait mal de lire ça, car je me vois il y a quelques années, complètement paumé à  essayer tout et n'importe quoi pour tenter un sevrage (soi-disant) en douceur, et je n'ai fait qu'enchainer échec sur échec ... à  chaque fois.

Aujourd'hui est mon 30ème jour de décro hier salle fermé, sale temps pour sortir dehors, j'ai cru devenir fou car en plus les anxiétés reviennent, mais là  !!! je comprends un truc direct .... CQFD il manque quelque chose pour arrêter ça que j'ai pas eu aujourd'hui, bien entendu nous savons à  quoi je fais allusion, mais c'est dimanche je dois faire avec...bref passons

aujourd'hui réveille bizarre, gorges serré, sensation de poitrine comprimé, je reprends souvent mon souffle car il est court et niveau gastrique c'est toujours la cata, bref je comprends que je suis toujours en mode sevrage et en pleine anxiété...
mais rien à  foutre à  15h je me mets une motiv de ouf, me met sous la douche, m'habille prends mes affaires et je fonce, je retourne dans cette salle, sauf que là , je vais faire une bonne grosse séance comme je les aimes : 10mn elliptique (échauffement), 45mn musculation, triceps, biceps, développé couché (60kg pas plus) et finir par 60mn d'elliptique ... résultat ... encore une fois magique, plus de symptômes, même au moment où j'écris ce com je me sens super détendu ...

je continuerais quoiqu'il arrive, un message d'asud disait ceci à  ceux qui stoppent de 8mg à  0
"nous ne connaissons personne à  avoir réussi un sevrage brutal de 8 a 0 sans rechute c'est beaucoup trop haut, vos chances sont de une sur milles, surtout ne le faites pas, faite un sevrage progressif"

alors je suis tout à  fait d'accord là  dessus, ce que j'ai fait est vraiment à  ne pas essayer, pour ça il faut être préparé mentalement, psychiquement et physiquement, que j'ai fait pendant un an avant de sauter le pas, de plus, je l'ai fait pour des raisons personnelles extrêmement importantes qui concerne mon avenir à  Berlin, sinon j'aurai surement choisi cette méthode d'arrêt progressif je ne suis surtout pas un exemple à  suivre. Mais je suis tout de même un fier de leur avoir dit que j'avais surement tiré le bon numéro sur 1000 car je commençais à  en voir le bout, mais que surtout pour moi le mot "rechute" n'était pas du tout une option, surtout pas après 30j d'enfer sur terre, mais que j'étais d'accord sur le principe.

Tu tiens le bon bout Majama, tu as compris la mécanique, ça va te faire sortir la tête de l'eau te faire gagner ton combat (et d'autres) et te rendre fier comme jamais tu aurais pu imaginé re sentir un jour
par contre maintenant ... un seul conseille pour toi ... surtout ne lâche rien, même quant l'envie n'y est pas, mets toi la motiv' de ta vie, chaque jours et rappelle toi encore et encore du résultat final ... endorphines, dopamine = fierté, bien être et ... émotion (oui moi aussi j'ai eu envie de chialer à  la sortie tellement c'était tout ce que je demandais pour tenir le coup)

on se tient au jus, si tu veux.

Musicalement.

Dernière modification par Gribouille (18 janvier 2016 à  22:28)


J'entends partout à  chaque fois : "ouais moi la vie ne pas fait de cadeaux blablabla" bah moi j'le vois autrement, j'dirais plutôt que : "c'est moi qui n'est pas fait de cadeaux à  ma putain de vie"...

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majama femme
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J'en suis pas encore comme toi à  ne rien prendre," 8mg de méthadone" par jour ce qui correspond à  approximatif à  0.4 de buprénorphine je pense...
Après être descendu assez vite à  ce dosage,je vais m'accorder une pause à  ce pallier et amorcer une descente en douceur ...
J'ai lu et relus sur beaucoup de sevrage et même si je pensais stopper à  5 mg je revois mon jugement et je pense que je vais baisser de 1 mg en mg jusqu'à  la fin ...
J'ai des responsabilités et cette méthode même si c'est vrai qu'elle est longue c'est celle qui correspond le mieux à  ma vie(enfants boulot animaux ectect)..
Sinon j'optais pour un sevrage à  5mg à  l’hôpital,T'as beaucoup de courage d'avoir stopper a un aussi haut dosages,perso j'aurais pas pu  ..
30 jours c'est énorme !!! Reste l'aspect psycho du sevrage qu'il ne faudra pas négliger mais avec le sport je pense qu'effectivement pour compenser il n'y a pas mieux et que c'est en effet un très bon moyen pour s'en sortir ..
Quand je faisais beaucoup de sport (10 heures par semaine) j'étais aussi dans un comportement addictif mais la différence c'est la satisfaction et le bien être ..
Je pense que tout ça c'est étroitement lié de toute façon ..
Là  ou tu sens que c'est addictif c'est le jour ou tu px pas y aller,comme toi dimanche et que ça rend fou !!
Moi les quelques fois ou je pouvais pas aller à  la salle de boxe parce-que je bossais,le matin j'étais obliger de courir sinon ça n'allait pas,c'est là  qu'un truc cloche chez moi ..
Je suis une thérapie et mes comportements addictif je travail dessus parce-que l'air de rien y a du boulot !!
Mais je reste aussi convaincu que le sport est un super moyen !!!
Bonne continuation sportive ..
On se tiens au courant !!
Bye

Peu importe le flacon pourvu qu'on aie l'ivresse..

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ziggy homme
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majama a écrit

J'en suis pas encore comme toi à  ne rien prendre," 8mg de méthadone" par jour ce qui correspond à  approximatif à  0.4 de buprénorphine je pense...
Après être descendu assez vite à  ce dosage,je vais m'accorder une pause à  ce pallier et amorcer une descente en douceur ...
J'ai lu et relus sur beaucoup de sevrage et même si je pensais stopper à  5 mg je revois mon jugement et je pense que je vais baisser de 1 mg en mg jusqu'à  la fin ...
J'ai des responsabilités et cette méthode même si c'est vrai qu'elle est longue c'est celle qui correspond le mieux à  ma vie(enfants boulot animaux ectect)..
Sinon j'optais pour un sevrage à  5mg à  l’hôpital,T'as beaucoup de courage d'avoir stopper a un aussi haut dosages,perso j'aurais pas pu  ..
30 jours c'est énorme !!! Reste l'aspect psycho du sevrage qu'il ne faudra pas négliger mais avec le sport je pense qu'effectivement pour compenser il n'y a pas mieux et que c'est en effet un très bon moyen pour s'en sortir ..
Quand je faisais beaucoup de sport (10 heures par semaine) j'étais aussi dans un comportement addictif mais la différence c'est la satisfaction et le bien être ..
Je pense que tout ça c'est étroitement lié de toute façon ..
Là  ou tu sens que c'est addictif c'est le jour ou tu px pas y aller,comme toi dimanche et que ça rend fou !!
Moi les quelques fois ou je pouvais pas aller à  la salle de boxe parce-que je bossais,le matin j'étais obliger de courir sinon ça n'allait pas,c'est là  qu'un truc cloche chez moi ..
Je suis une thérapie et mes comportements addictif je travail dessus parce-que l'air de rien y a du boulot !!
Mais je reste aussi convaincu que le sport est un super moyen !!!
Bonne continuation sportive ..
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Bye

Putain ben c'est déjà  pas mal cette affaire même si passé de 8 mg de sub à  0.4 mg en 5 jours semble quand meme etre de l'ordre de la folie - car le problème est de tenir le cap sur le long, et tres long terme. Or le mieux pour ça reste encore de ne pas se savonner la planche avec une décro trop brutale, qui sera épuisante et dont le retour de baton pourrait survenir méchamment dans les semaines qui suivent...

Bien sur j'applaudis le succès et les efforts investis tel que raconté ici - et j'encourage la série d'efforts à  continuer - mais il faut etre franc - 1 mois sans opiacés à  l'échelle d'une vie d'addiction c'est à  la fois énorme et finalement si peu dans l'absolu, surtout quand on sait comment le jeu de l'oie fonctionne et comment un rien, le moindre faux pas, a la possibilité de te ramener à  la case départ (ou sinon pire). Alors oui : pour le sport, mille fois oui, car "subsituez" d'une maniere ou d'une autre semble vital pour tenir ca au long cours...

sur l'expérience du sport, il y avait eu une expérience intéressante aux pays bas sur des détenus qui voulaient décrocher d'un substitut, qui avait été accompagnés par un programme sportif (vélo de salle) et avait obtenu un tres bon résultat... il semble qu'il y ait une carte à  jouer de ce coté la pour se remettre bien;

mais en réalité et tout ceux qui ont traversé ces épreuves plusieurs fois le savent bien, l'épreuve la plus difficile est celle qui suit, une fois que le corps s'est rétabli pleinement, c'esst à  dire ce point d'inacessbilité ou l'on revait d'aller, et voila que nous y voila enfin mais que ca ne ressemble pas tant que ça à  l'image que l'on s'en faisait... et cette sensation de vide sidéral si particuliere à  la fin de la décroche - ou plus rien ne bouge - qui donne meme la nostalgie du manque physique circonscrit dans le corps et quantifiable;....

un long chemin a suivre merci pour le partage a+


Life on Mars ..........................................

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majama femme
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Yep Ziggy,


Je sais bien de quoi tu parles pour avoir lu tes posts de long en large,en particulier sur le Blog de Ricosson ..
La pertinence de tes récits à  fait se calmer mes ardeurs de vouloir tout balancer par la fenêtre ..
Je prend de la métha que depuis 3 mois après une année de copinage avec le Sub(défonce) sans jamais avoir été accro à  l'héro donc c'est effectivement dans l'absolu seulement 18 mois de substitution .
Je m’interroge effectivement sur mon côté "Maso"(je suis passée de20 mg de métha à  8mg en 20 jours) et sur ce qui va se passer après,surtout que c'est vrai que j'en fait une sorte de combat ..
Une fois descendu du ring souvent tu rêves d'une chose c'est d'y remonter..
C'est la première fois pour moi cette decro et je tire mon chapeau vraiment à  ceux qui ont entrepris plusieurs fois un truc pareil !!
J'ai vraiment l'impression et peut-être seulement l’impression que la boucle est bouclée,c'est peut-être qu'une impression mais si je m'accroche pas à  elle aujourd'hui,si je pense déjà  que j'ai perdu impossible de trouver l’énergie pour continuer ..
Alors même si ça reste dans un coin de ma tête je suis obligée en quelques sortes d'occulter l'idée d'un éventuel échec .. Une envie irrépressible de rêver Rhhhhaaaaaaa ...
En mode guerrière cet état me ferais déplacer des montagnes..Alors oui je vais devoirs trouver les ressources pour gérer l'après et honnêtement j'y pense dans sa globalité depuis le début ..

Merci pour les encouragements et pour la richesse de ce que j'ai pu apprendre à  travers tes connaissances en matières de sevrage..

Bye

Peu importe le flacon pourvu qu'on aie l'ivresse..

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ziggy homme
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majama a écrit

Yep Ziggy,


Je sais bien de quoi tu parles pour avoir lu tes posts de long en large,en particulier sur le Blog de Ricosson ..
La pertinence de tes récits à  fait se calmer mes ardeurs de vouloir tout balancer par la fenêtre ..
Je prend de la métha que depuis 3 mois après une année de copinage avec le Sub(défonce) sans jamais avoir été accro à  l'héro donc c'est effectivement dans l'absolu seulement 18 mois de substitution .
Je m’interroge effectivement sur mon côté "Maso"(je suis passée de20 mg de métha à  8mg en 20 jours) et sur ce qui va se passer après,surtout que c'est vrai que j'en fait une sorte de combat ..
Une fois descendu du ring souvent tu rêves d'une chose c'est d'y remonter..
C'est la première fois pour moi cette decro et je tire mon chapeau vraiment à  ceux qui ont entrepris plusieurs fois un truc pareil !!
J'ai vraiment l'impression et peut-être seulement l’impression que la boucle est bouclée,c'est peut-être qu'une impression mais si je m'accroche pas à  elle aujourd'hui,si je pense déjà  que j'ai perdu impossible de trouver l’énergie pour continuer ..
Alors même si ça reste dans un coin de ma tête je suis obligée en quelques sortes d'occulter l'idée d'un éventuel échec .. Une envie irrépressible de rêver Rhhhhaaaaaaa ...
En mode guerrière cet état me ferais déplacer des montagnes..Alors oui je vais devoirs trouver les ressources pour gérer l'après et honnêtement j'y pense dans sa globalité depuis le début ..

Merci pour les encouragements et pour la richesse de ce que j'ai pu apprendre à  travers tes connaissances en matières de sevrage..

Bye

avec le temps, j'ai découvert que le meilleur sevrage c'est celui qui n'est pas dans le combat et se vit de maniere la plus transparente possible, sans dérèglements. Plus long certes puisqu'il faut respecter les palliers mais de cet investissement dans le temps, j'ai pu m'apercevoir que mon corps et esprit me le rendait au centuple par rapport à  la violence LT des sevrages brutaux que l'on mesure souvent assez mal en début d'aventure et qui deux mois - nous revient comme un boomerang... et c'est la qu'on redémarre comme en 14 apres avoir souffert des milliers d'heures pour rien avec un double sentiment de culpabilité et de fatalité etc... bref le cercle vicieux du surinvestissement de la décroche seche et de son terrible pronostic de 99% de rechutes à  moyen terme... moi j'ai vite compris que meme malgré les plus grands efforts, je ne faisais pas parti de ce 1% de héros capable de tenir apres une décro. Décro et souffrir en mordant les draps, j'ai appris à  traverser ca tant bien que mal, mais ensuite par contre...

tiens nous au courant de comment ca se passe, Zigg


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Caïn homme
PsychoAddict
Inscrit le 04 Oct 2013
2003 messages
Dans l'idée, c'est évidemment incontestable. Il faut des activités qui soient des sources de plaisir et de bien-être pour décrocher. Le problème pour moi, c'est que ces activités (sexe, sport, moments de convivialité) je les apprécie surtout avec un opiacé (en dosage bas) qui circule dans mon corps.

La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

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ziggy homme
Michel HAmBurger avec nous
Inscrit le 21 Jul 2008
1935 messages

Caïn a écrit

Dans l'idée, c'est évidemment incontestable. Il faut des activités qui soient des sources de plaisir et de bien-être pour décrocher. Le problème pour moi, c'est que ces activités (sexe, sport, moments de convivialité) je les apprécie surtout avec un opiacé (en dosage bas) qui circule dans mon corps.

et en quoi est ce un probleme en fait ? rien n'oblige a devoir forcément s'abstenir. des milliers de personnes témoignent dans le monde de leur mieux etre au long cours à  vivre sous méthadone ou subutex - confort de vie amélioré , et c'est pas du luxe vu les conditions dans lesquelles se déroule la vie sur terre :)


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Caïn homme
PsychoAddict
Inscrit le 04 Oct 2013
2003 messages
Chacun sa complexité Ziggy,
ça t'est sûrement arrivé dans ta vie en général et dans ta vie d'ud en particulier, d'avoir eux tendances qui s'affrontent. Celle qui te donne toutes les bonnes raisons de te défoncer (on a qu'une vie, profite, vas-y à  fond, il sera trop tard sur ton lit de mort pour regretter). Et celle qui correspond à  ce que l'on acoutume d'appeler la voix de la raison (vas-y mollo, essaie d'être clean, tu verras il y a aussi des bons moments possible sans dope etc.). Donc oui c'est un problème par rapport à  cette deuxième voix mais pas par rapport à  la première.

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ziggy homme
Michel HAmBurger avec nous
Inscrit le 21 Jul 2008
1935 messages

Caïn a écrit

Chacun sa complexité Ziggy,
ça t'est sûrement arrivé dans ta vie en général et dans ta vie d'ud en particulier, d'avoir eux tendances qui s'affrontent. Celle qui te donne toutes les bonnes raisons de te défoncer (on a qu'une vie, profite, vas-y à  fond, il sera trop tard sur ton lit de mort pour regretter). Et celle qui correspond à  ce que l'on acoutume d'appeler la voix de la raison (vas-y mollo, essaie d'être clean, tu verras il y a aussi des bons moments possible sans dope etc.). Donc oui c'est un problème par rapport à  cette deuxième voix mais pas par rapport à  la première.

la voix de la raison comme tu l'appelles, est aussi et surtout il me semble la voix de la culpabilité. Si elle est valable et nous permet de trouver des limites quand on prend des risques, le probleme est quand cette voix continue de façon paranoiaque quand quelqu'un se soigne, notemment avec un substitut. Ca n'a rien à  voir et le plus grand travail d'un début de TSO est justement d'apprendre à  faire taire cette voix morale qui pousse certains UDs a vouloir absolument baisser leur traitement n'importe comment, et c'est ceux la meme qui s'éternisent contre leur désir dans un traitement pendant des années qu'ils souhaiteraient arreter sans y parvenir...


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Caïn homme
PsychoAddict
Inscrit le 04 Oct 2013
2003 messages
Oui, je disais sur l'autre fil (on s'y perd) que la voix de la raison peut aussi être celle de la déraison. Pas facile de faire le tri dans toutes les injonctions que l'on se donne à  soi-même, sans compter celles venues de l'extérieur. Le résultat de nos actes peut être une indication. Il est sur que se culpabiliser quand on prend de la came ou même lorsque l'on suit un TSO ne présente aucune utilité. En revanche, comme tu le dis, si l'aboutissement est de se fixer des limites claires et adaptées, pourquoi pas.

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Gribouille homme
Survivant
Inscrit le 14 Nov 2012
14 messages
bonjour à  tous,
je vois que ça discute pas mal depuis mon dernier post, tous les coms sont très instructifs. Me voilà  à  mon 38ème jour et... soyons franc, c'est pas encore ça (en même temps 8mg à  0 j'imagine bien que j'allais pas passer un séjour à  Disneyland) ...

J'ai continué chaque jours à  retourner dans cette salle, et toujours le même résultat, mais ces foutus symptômes d'anxiété reviennent, encore et encore, je dors mieux même si c'est pas ça, mais hier soir, j'ai carrément eu des impatiences dans les jambes qui sont revenu au moment du coucher ... gros coup au moral, car j'ai pas compris le pourquoi d'un retour physique de manque.

Je dois repartir en Allemagne après demain et je suis en plein doute car comment reprendre mon poste où j'ai de grosses responsabilités dans un état d'anxiété pareil ...
il y a une salle là  bas, mais je n'aurais pas autant de liberté d'y aller... et les effets rebonds d'anxiété peuvent être extrêmement violents...

le chef psychiatre du centre d'addicto de la ville où je suis qui me connait depuis 17ans me recommande carrément sans me forcer à  quoique ce soit de me remettre non plus à  8mg mais à  1 puis faire ça en douceur sur un an 0,04 puis 0,02mg puis stop en douceur ...
je culpabilise beaucoup à  écrire ce message, car le stress en plus de repartir toujours en état de manque là  haut n'arrange rien ...

je suis perdu, et revenir en arrière après tous ces jours à  en chier me fait vraiment flipper. Ici en France c'était plus "facile" à  gérer (famille, sport, soutiens de potes) mais là  haut à  Berlin, j'ai que mon boulot.

Connaissez vous sur le forum des gens qui ont réussi à  stopper le subutex lentement à  de très petites doses, qui ont réussi à  stopper et qui n'ont pas connu ce que je vis ???

J'entends partout à  chaque fois : "ouais moi la vie ne pas fait de cadeaux blablabla" bah moi j'le vois autrement, j'dirais plutôt que : "c'est moi qui n'est pas fait de cadeaux à  ma putain de vie"...

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