Des chercheurs ont séquencé le génome de la marijuanaPour la première fois, des chercheurs d'une société basée dans le  Massachusetts aux Etats-Unis, ont séquencé intégralement le génome de  deux variétés de 
marijuana. Des travaux qui pourraient permettre de  développer de nouveaux traitements basés sur les propriétés de la plante. *
Si lecannabis <http://www.maxisciences.com/cannabis/>a déjà  fait l'objet  de nombreuses études, la plante recèle encore aujourd'hui bon nombre de  mystères. Mais les récents travaux des chercheurs de Medicinal Genomics,  une société basée dans le Massachusetts, pourraient bien permettre d'en  élucider quelques-uns. En effet, Kevin McKernan, fondateur de  l'entreprise, vient tout juste d'annoncer qu'ils étaient parvenus à   séquencer le génome du plant de 
cannabis, et plus précisément, celui de 
deux sous-espèces :/Cannabis sativa/et/Cannabis indica/. Selon leurs  résultats, la séquence décryptée serait composée de plus de 131  milliards de paires de 
base, mais celle-ci n'a pour l'instant été publiée dans aucune revue.
Malgré des preuves concluantes sur les bénéfices thérapeutiques du  
cannabis, très peu de recherches centrées sur la génomique ont été  réalisées dans ce domaine/", a expliqué Kevin McKernan dans une  interview accordée à National Public Radio 
<http://www.npr.org/blogs/health/2011/08/19/139762352/cracking-the-marijuana-genome-in-search-of-therapeutic-highs>. 
Justement, c'est précisément dans le but d'étudier les effets bénéfiques  du 
cannabis et d'identifier ses composés que les chercheurs ont réalisé ce séquençage. Ainsi, ils ont isolé 84 molécules qui pourraient être  capables de combattre la douleur voire agir sur des tumeurs, parmi  lesquelles le tétrahydrocannabinol (THC) déjà  bien connu.
Nous savons quels gènes gouvernent le 
THC et le 
CBD (un autre  cannabinoïde), mais pas ceux des 83 autres composés. Maintenant que  nous avons séquencé le génome, nous pouvons aussi séquencer d'autres variétés, et ainsi lier les différences dans l'ADN aux différentes  caractéristiques/" a indiqué le patron de Medicinal Genomics toujours à /NPR/. Une fois identifiés, les autres composés pourraient alors être 
utilisés pour concevoir de nouveaux traitements. Ou à  l'inverse, ces nouvelles connaissances pourraient également permettre de créer du 
cannabis aux effets psycho actifs réduits comparé à  ceux du plant originel.
Un grand pas en avant pour les scientifiquesToutefois, les recherches s'avèrent difficiles dans le domaine alors que  de nombreux pays restreignent sévèrement la culture et la détention de 
marijuana. Kevin McKernan précise ainsi : "De nombreuses personnes qui souhaitent contribuer à  ce type de travaux ne le peuvent pas, mais désormais que cette information/(le génome)/est disponible, de nombreuses recherches peuvent être faites sans avoir à  cultiver la plante".
Source : 
http://www.maxisciences.com/marijuana/d … 16433.html