Je n'arrive pas à  lui pardonner

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neutritude
Nouveau Psycho
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Bonjours,

Voilà , suite à  une psychose amphétaminique, ma mère est monté à  Paris là  ou j'avais ma vie mes amis, mon petit copain depuis deux ans, mon logement et un boulot d'ingénieur que j'adorai ; elle m'a fais interné en HP et m'a forcé à  redescendre dans le sud de la France où je n'avais rien.

Bref elle m'a volé ma vie, j'étais complètement chouté sous ZYPREXA donc je n'ai pas pu dire non et réagir en lui disant que je voulais rester à  Paris où j´avais ma vie.

Dans le sud, j'ai passé une année d'enfer à  aller de psychiatre en psychiatre et me faire tartiner de tous les neuroleptiques du monde. J"avais pris 25kg à  cause des traitement, je n'avais plus de vie affective, plus de libido et plus de boulot et je n'étais même pas capable d'en chercher parce que j'avais des problèmes d'élocution envie de rien si ce n'est de dormir pour oublier mon désespoir.

J'ai finalement fait une cure de désintoxication de tout ces médicaments et là  on m'a mis sous méthadone. Et là  ma vie à  repris, j'avais de nouveau des envies, j'ai perdu mes kg en trop, une libido et des projets. Ce médecin m'a sauvé la vie sinon je sauré certainement encore un zombie.

Mais je n'arrive pas à  pardonner à  ma mère qui est médecin qu'elle ai laissé faire ça.

« Ce n'est pas les médecins qui nous manquent, c'est la médecine. »
de Montesquieu

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filousky homme
Modérateur
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11530 messages
C'est terrible ce coup là  !
Garder de la rancoeur dans ce cas là  ne t'aidera pas. Ta mère est n'est pas une conne, excuses le mot. Elle est juste ignorante ! J'ai des enfants dont une fille de 14 ans qui vit avec sa mère qui n'a jamais touché un produit de sa vie (elle est vierge de joints). Lorsque ma fille a avoué qu'elle fumait depuis un an, sa mère m'a appelé au secours, incapable de prendre une décision et paniquée à  juste titre (ça fait peur quand on ne connait pas).

Dans ton histoire, le mieux qui te soit arrivé est d'être tombé(e) sur le toubib qui t'a mis sous méthadone. C'est quand même pas la même vie que les neuroleptiques.
Il m'est arrivé un truc similaire il y a 30 ans. Réveil de TS alors que je shootais de la blanche. Au réveil, ma soeur, pleine de bonnes intentions, m'arrache au psy qui me suivait et m'emmène avec elle à  Marseille où son maris était médecin. Au réveil de cette TS, je savais que j'avais gagné ma lutte avec la shooteuse. Arrivé à  Marseille, la mari plein de compassion m'a de suite filé tous ses échantillons de néo-codion disponibles. Résultat = + 10 ans de consommation pour Bibi.

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neutritude
Nouveau Psycho
Inscrit le 08 Dec 2011
111 messages
Bon c'est pas comparable un an de neuroleptiques en tout genre à  pas pouvoir aligner trois mots et à  grossir à  vu d´œil, en perdant du coup toute vie social et 10 ans de neo codion enfin mois j'aurai choisis la codéine.

Le problème c'est que c'est ma mère et elle est médecin et elle n'a jamais voulu m'écouter m'a rabaisser plus bas que terre pendant un an et elle a même pas cherché à  me trouver une solution, moi je suis ingénieur, et d'un coup ma vie c'est arrêté je n'étais plus bon qu'à  faire les courses, m'occuper de ma grand mère et écouter ma mère se plaindre sans arrêt.

Je n'ai plus envie de la voir pour l'instant ça me fait du bien j'ai repis le dessus grâce à  la métha et aux docteurs qui m'ont vu si mal alors du coup, je la révérai quand je serai prêt et c'est pas pour tout de suite.

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de Montesquieu

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IPU
Nouveau Psycho
Inscrit le 12 Dec 2011
90 messages

Bon c'est pas comparable un an de neuroleptiques en tout genre à  pas pouvoir aligner trois mots et à  grossir à  vu d´œil

A te lire je suis bien contant d'avoir envoyer chier l'addicto qui voulais me foutre sous neuro pour "pb d'humeur" (qui n'ont en faite rien a voire avec l'humeur ou le domaine psychiatrique mais bon...)

Dernière modification par IPU (15 janvier 2012 à  16:10)

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melanie&frederic
Psycho junior
Inscrit le 28 Oct 2010
264 messages
Neutritude:Moi,je trouve que tu a raison d'en vouloir a ta mère,enfin,je trouve celà  plutot normal comme réaction.Certaine personne accepte tout de leurs parents (surtout leurs meres) sous pretexte d'amour et de respect.Mais certaines choses sont impardonnable ou difficilement pardonnable.Et nos parents n'ont pas a intervenir dans nos vies sans notre accord sur une si longue durée.Certains parents de toxico développe aussi des codépendances qui sont dramatique pour le soin du toxicomane
Je tiens a dire que ma mère est décédé quand j'avai 14ans et que pour faire le deuil d'une personne,il faut etre capable de reconnaitre les bonne comme les mauvaise chose que nousavons vecu avec cette personne.J'ai mis beaucoup de temps (trop) a faire se deuil car j'idolatrai ma mère et étais incapable de reconnaitre ses erreurs.Je trouve que ta reaction est normal,tu as le droit de lui en vouloir

Le passé a fui,
Ce que tu espères est absent, mais le présent est a toi...

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
Inscrit le 14 Oct 2008
9618 messages

neutritude a écrit

Bon c'est pas comparable un an de neuroleptiques [...]
Le problème c'est que c'est ma mère et elle est médecin [...] et d'un coup ma vie c'est arrêté je n'étais plus bon qu'à  faire les courses, m'occuper de ma grand mère et écouter ma mère se plaindre sans arrêt...

Pas "cool toussa"... neutritude... Vrai que lorsque les neuroleptiques en psychiatrie peuvent parfois (selon les dosages, etc .), transformer une personne "bien ou mal vivante" en vrai "légume".

Ce que je ne saisis pas très bien, même si un médecin, homme ou femme, est une personne comme tout le monde, de quoi se plaignait-elle sans cesse si ce n'est pas indiscret ? De ton état ?

Amicalement, Alain W.


Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade (Le marquis de)

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neutritude
Nouveau Psycho
Inscrit le 08 Dec 2011
111 messages
Je l'ai clairement jamais vu heureuse avec ses mecs ça aller jamais, son boulot ça la gonfle alors elle se plain et me voir ne pas réussir à  me rétablir alors que je suis gavé de neuro ça la gonfle donc rien ne va. Elle est de plus hyper nerveuse quand elle rentre dans la maison tout le monde devient tendu. Elle est insupportable.

« Ce n'est pas les médecins qui nous manquent, c'est la médecine. »
de Montesquieu

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estelle
Nouveau Psycho
Inscrit le 13 Mar 2007
54 messages
Quelque parent qu'il/elle soit, il n'en demeure pas moins que ce ne sont que des humains, qui réagissent avec leurs propres sensibilités, aussi différentes soient elles..Certains pensent "faire bien", parfois désarmés face à  des siutations qu'ils ne connaissent pas, qu'ils n'ont pas envie de connaitre mais que leur "propre progéniture" soit dépendant,
certains rentrent dans un univers totalement inconnu, mettent la "blouse blanche" en avant, persuadés que celle-ci va leur trouver la solution miracle face à  la situation de leurs enfants...
Et pour les parents qui connaissent, qui ont connu la dépendance, avec plaisir ou pas, ne sont pas toujours à  même de trouver la sérénité, les bons mots, les bonnes attitudes devant la dépendance de leurs descendants...
Aucun parent, aucun enfant, aucun humain n'est parfait, et il suffit juste parfois de le reconnaitre et de l'accepter au delà  de tous les maux que cela peut engendrer...Courage

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neutritude
Nouveau Psycho
Inscrit le 08 Dec 2011
111 messages
Oui mais pourquoi elle arrive pas à  être heureuse et elle m'a pollué pendant un an au lieu de me soutenir, je comprends je la comprendrai jamais. mais un jour viendra bien où je lui pardonnerai, ça c'est sûre.

« Ce n'est pas les médecins qui nous manquent, c'est la médecine. »
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neutritude
Nouveau Psycho
Inscrit le 08 Dec 2011
111 messages
Bon j'ai bien réfléchi et c'est pas moi ça suis pas rancunier du tout donc : c'est fait je lui pardonne. Par contre je compte pas la revoir c'est pour mon équilibre. je me sens mieux et tout ça parce qu'elle n'est plus là , c'est grave de penser ça de sa mère mais je l'aime quand même malgré ces défauts mais loin de moi.

Voilà  c'est bien d'avoir un site pour pouvoir pardonner et en parler.

Merci à  tous

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de Montesquieu

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