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D'un point de vue chimique, le sport modifie le fonctionnement du cerveau de manière établie, puisqu'il y a sécrétion d'endorphine
C'est une légende urbaine qui m'a longuement contenté et que j'ai du véhiculer, mais ces dernières années les concentrations avant et après effort intense ont été mesurées.
Les analyses montrent que ce sont surtout les concentrations d'endocannabinoides qui augmentent significativement, et perso, cette sensation d'apaisement particulière après une séance de sport me fait plus penser aux effets du cannabis qu'un effet opiacés.
Les concentrations d'endorphines n'augmentent pas après l'effort, du moins elles ne passent pas la barrière encephalique d'après ces études sur des souris.
https://www.science-et-vie.com/corps-et … etude-6309
Je ne pense pas que le sport puisse rendre chimiquement accro, en revanche on peut se demander si l'usage de sport intensif n'a pas une fonction thérapeutique chez certains, et le supprimer, supprimer ce gros morceau de vie qui en plus peut être une passion, peut créer pire qu'un vide, probablement un "déséquilibre".
Théorie du soir espoir.
Dernière modification par Mister No (15 juillet 2021 à 23:43)
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Dernière modification par Anaya (15 juillet 2021 à 23:42)
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Dernière modification par Mister No (16 juillet 2021 à 00:10)
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Mister No a écrit
Perso, mes plus grands trips en endurance qui n'est pas mon fort, c'est quand je reprenais le sport à la rentrée, école et club après avoir tapé 4 à 6 heures dans l'eau avec un minimum de deux heures avec palmes par jour pendant 4 à 6 semaines.
J'etais tellement affûté que je pouvais programmer les différents rythmes et surtout m'y tenir.
J'avais des sensations terrible pendant l'effort, ce deuxième souffle ou tout paraît facile et agréable, le côté douloureux de l effort disparaît et on est hight tout simplement.
J'ai ressenti ces sensations de hight uniquement sur des sports d'endurance, demi fond, nage avec palme ou sans, vélo.
Apres l'effort, l'induction sommeil ressemble je trouve à celle du cannabis.
Intéréssant, mais on est d'accord que le sport est apaisant ? Cannabis j'associe ça aux psychédélique et à une ivresse plus "farfelu", le sport quand j'ai fini de nager par exemple jai vraiment cette sensation de flottement et de bien être en même temps, comme ci ça chassait mes idée noirs ( pas complétement mais ça m'aide beaucoup en tout cas )
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Mister No a écrit
Rien de farfelu dans ce deuxième souffle en ce qui me concerne, juste une plénitude, rien de psychédélique pour ma part, mais une plénitude que certains retrouvent dans le yoga ou l'apnée. Un état méditatif durant l'effort type endurance ?
farfelu c'est peut-être pas le bon mot mais tu compares ça au cannabis. J'ai du en consommer 10 fois dans ma vie et c'est il y a vraiment longtemps, donc j'ai oublié la sensation on va dire. Du coup tu dirai que ça te fait penser au cannabis dans quelle type de sensation en faite et pourquoi plus le cannabis que les opis par ex ?
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Sertralino a écrit
D'un point de vue chimique, le sport modifie le fonctionnement du cerveau de manière établie, puisqu'il y a sécrétion d'endorphine et de dopamine directement sur le moment, selon le type d'effort et l'intensité
Sertralino a écrit
Selon certaines études, ça a également un impact sur la sérotonine mais ça serait sur de plus long thermes, et également sur la sécrétion de plusieurs hormones comme l'HGH et la testostérone, qui chez l'homme comme chez les femmes ont également un impact sur l'humeur, la motivation, le sentiment de bien-être et la libido.
Franchement je suis pas du tout expert mais je veux bien croire a ces 2 passages sans soucis.
J'ai des souvenirs quand je faisais du sport collectif rugby par exemple et quand telle saison on avait une bonne équipe et quand arrivé les phases finales on réussissaient à battre certaines grosses équipes.
Sur le moment mais aussi toute la soirée qui suivait (3eme mi-temps ^^) et bien l'humeur la motivation, le sentiment de bien-être voir la libido étaient décuplé après un gros dépassement de sois (si en plus on avait marqué c'était encore plus)
Même avant de boire "un" coup on tchatché sans s'arrêter on sautés comme des piles, etc...
Nulle doute que du côté du cerveau y avait de l'endorphine et de la dopamine et autre a gogo ^^
My 2 cents
Dernière modification par LLoigor (16 juillet 2021 à 08:51)
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Nulle doute que du côté du cerveau y avait de l'endorphine
Permets moi de douter et même d'avoir des certitudes désormais, il s'agit bien d'une légende urbaine. Toutes les études depuis 2013 démontrent que le système zndocannabinoide est impliqué par ce ressenti.
Tous les coureurs (et sportifs en général) vous le diront : courir apporte un véritable sentiment de bien-être. Connu sous le nom de “runner's high”, cette sensation ressentie après un effort physique régulier et intense, est comparable selon une nouvelle étude repérée par Inside Hook à celle d'un orgasme ou d'un “high” après avoir fumé du cannabis. Jusqu'à maintenant les scientifiques s'accordaient à dire que ce sentiment était produit de l'endorphine agissant sur les récepteurs opiacés du corps. Selon une étude allemande parue en février dernier dans la revue Psychoneuroendocrinology, ce serait plutôt la liaison entre les endocannabinoïdes et les récepteurs cannabinoïdes du corps qui provoquerait une telle sensation. Comme l'écrit Inside Hook, les endocannabinoïdes sont un “composé naturellement induit qui est biochimiquement similaire à la marijuana” qui font aussi “une apparition dans le cerveau au moment des orgasmes”.
La découverte s'est faite via une expérience où 60 coureurs expérimentés ont été suivis, certains d'entre eux ayant reçu un médicament bloquant l'effet produit par l'endorphine. Après avoir couru pendant 45 minutes, pour atteindre le point culminant du “runner's high", les scientifiques se sont rendus compte que quasiment tous les coureurs, y compris ceux ayant reçu le médicament, jouissaient des effets de bien-être propres à la course. Les scientifiques en ont conclu que ces effets étaient plutôt à créditer aux endocannabinoïdes plutôt qu'à l'endorphine.
https://www.sciencedirect.com/science/a … 3021000470
Dernière modification par Mister No (16 juillet 2021 à 09:37)
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Mister No a écrit
Nulle doute que du côté du cerveau y avait de l'endorphine
Permets moi de douter et même d'avoir des certitudes désormais, il s'agit bien d'une légende urbaine. Toutes les études depuis 2013 démontrent que le système zndocannabinoide est impliqué par ce ressenti.
Tous les coureurs (et sportifs en général) vous le diront : courir apporte un véritable sentiment de bien-être. Connu sous le nom de “runner's high”, cette sensation ressentie après un effort physique régulier et intense, est comparable selon une nouvelle étude repérée par Inside Hook à celle d'un orgasme ou d'un “high” après avoir fumé du cannabis. Jusqu'à maintenant les scientifiques s'accordaient à dire que ce sentiment était produit de l'endorphine agissant sur les récepteurs opiacés du corps. Selon une étude allemande parue en février dernier dans la revue Psychoneuroendocrinology, ce serait plutôt la liaison entre les endocannabinoïdes et les récepteurs cannabinoïdes du corps qui provoquerait une telle sensation. Comme l'écrit Inside Hook, les endocannabinoïdes sont un “composé naturellement induit qui est biochimiquement similaire à la marijuana” qui font aussi “une apparition dans le cerveau au moment des orgasmes”.
La découverte s'est faite via une expérience où 60 coureurs expérimentés ont été suivis, certains d'entre eux ayant reçu un médicament bloquant l'effet produit par l'endorphine. Après avoir couru pendant 45 minutes, pour atteindre le point culminant du “runner's high", les scientifiques se sont rendus compte que quasiment tous les coureurs, y compris ceux ayant reçu le médicament, jouissaient des effets de bien-être propres à la course. Les scientifiques en ont conclu que ces effets étaient plutôt à créditer aux endocannabinoïdes plutôt qu'à l'endorphine.
Le médicament était peut être périmé, non?...
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Le médicament était peut être périmé, non?
C'est l'argument le plus trolleybus pour mettre en doute une étude.
Tu peux bien entendu chercher des biais possibles, mais des médicaments périmés est un biais à exclure.
Quand bien même une erreur de cette nature était possible, cela prend des décennies pour que les opis perdent significativement en substances actives.
En principe l'étude est reproductible et ses résultats également tant que l'on ne fait pas de cherry picking jusqu'à obtenir des résultats qui tendent dans le sens souhaité.
Ces études n'ont jamais à ma connaissance été mises en doute et ne paraissent pas financées par des labo pour développer des molécules.
Cela permet de comprendre aussi pourquoi les tri athlètes ou les adeptes de courses extrême utilisent le cannabis durant les entraînements ou parfois en compétition. Cannabis censé couper la motivation ou la possibilité de pratiquer du sport y compris à haut niveau.
Pour en revenir aux endomorphines, toutes les études depuis 2013 vont dans le même sens, elles n'augmentent pas ni pendant, ni après l'effort.
Si tu lis les résultats de l'étude en lien tu remarqueras que les auteurs restent pondérés et ouverts à la possibilité de biais.
Endocannabinoids are better candidates than endorphins to explain a runner's high in humans.
Depuis environ 2010 les chercheurs ont acquis de nouvelle pistes de recherche :
https://www.google.com/amp/s/presse.ins … /6003/amp/
Dernière modification par Mister No (16 juillet 2021 à 13:19)
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Mister No a écrit
Le médicament était peut être périmé, non?
C'est l'argument le plus trolleybus pour mettre en doute une étude.
Tu peux bien entendu chercher des biais possibles, mais des médicaments périmés est un biais à exclure.
Quand bien même une erreur de cette nature était possible, cela prend des décennies pour que les opis perdent significativement en substances actives.
En principe l'étude est reproductible et ses résultats également tant que l'on ne fait pas de cherry picking jusqu'à obtenir des résultats qui tendent dans le sens souhaité.
Ces études n'ont jamais à ma connaissance été mises en doute et ne paraissent pas financées par des labo pour développer des molécules.
Cela permet de comprendre aussi pourquoi les tri athlètes ou les adeptes de courses extrême utilisent le cannabis durant les entraînements ou parfois en compétition. Cannabis censé couper la motivation ou la possibilité de pratiquer du sport y compris à haut niveau.
Pour en revenir aux endomorphines, toutes les études depuis 2013 vont dans le même sens, elles n'augmentent pas ni pendant, ni après l'effort.
Si tu lis les résultats de l'étude en lien tu remarqueras que les auteurs restent pondérés et ouverts à la possibilité de biais.Endocannabinoids are better candidates than endorphins to explain a runner's high in humans.
Depuis environ 2010 les chercheurs ont acquis de nouvelle pistes de recherche :
https://www.google.com/amp/s/presse.ins … /6003/amp/
I was joking, of course.
C'était juste une manière de me moquer gentiment de cette étude; en tant que coureur de fond, alpiniste ET consommateur régulier d'opiacés, je constate une forte proximité entre l'un et l'autre niveau ressenti, et ce depuis toujours (étude ou pas). Le mélange des deux, notamment, est particulièrement détonnant, ce qui je pense s'explique davantage par le coté dopaminergique de la dope que par les fameuses endo(mo)rphines, en effet.
En revanche la Weed ben pas du tout, ce n'est pas du tout le même genre de détente pour moi, QUAND détente il y a avec. et surtout ce n'est pas sport-compatible (cf. également un article récent de Libé sur la conso de trama pendant le tour de France, en passe d'être interdite).
Enfin, si légende il y a, elle est davantage scientifique qu'urbaine, comme en témoigne le terme même d'endorphines, simple abréviation d'endo-morphines.
Amicalement,
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trolalol a écrit
Mister No a écrit
Le médicament était peut être périmé, non?
C'est l'argument le plus trolleybus pour mettre en doute une étude.
Tu peux bien entendu chercher des biais possibles, mais des médicaments périmés est un biais à exclure.
Quand bien même une erreur de cette nature était possible, cela prend des décennies pour que les opis perdent significativement en substances actives.
En principe l'étude est reproductible et ses résultats également tant que l'on ne fait pas de cherry picking jusqu'à obtenir des résultats qui tendent dans le sens souhaité.
Ces études n'ont jamais à ma connaissance été mises en doute et ne paraissent pas financées par des labo pour développer des molécules.
Cela permet de comprendre aussi pourquoi les tri athlètes ou les adeptes de courses extrême utilisent le cannabis durant les entraînements ou parfois en compétition. Cannabis censé couper la motivation ou la possibilité de pratiquer du sport y compris à haut niveau.
Pour en revenir aux endomorphines, toutes les études depuis 2013 vont dans le même sens, elles n'augmentent pas ni pendant, ni après l'effort.
Si tu lis les résultats de l'étude en lien tu remarqueras que les auteurs restent pondérés et ouverts à la possibilité de biais.
Depuis environ 2010 les chercheurs ont acquis de nouvelle pistes de recherche :
https://www.google.com/amp/s/presse.ins … /6003/amp/I was joking, of course.
C'était juste une manière de me moquer gentiment de cette étude; en tant que coureur de fond, alpiniste ET consommateur régulier d'opiacés, je constate une forte proximité entre l'un et l'autre niveau ressenti, et ce depuis toujours (étude ou pas). Le mélange des deux, notamment, est particulièrement détonnant, ce qui je pense s'explique davantage par le coté dopaminergique de la dope que par les fameuses endo(mo)rphines, en effet.
En revanche la Weed ben pas du tout, ce n'est pas du tout le même genre de détente pour moi, QUAND détente il y a avec. et surtout ce n'est pas sport-compatible (cf. également un article récent de Libé sur la conso de trama pendant le tour de France, en passe d'être interdite).
Enfin, si légende il y a, elle est davantage scientifique qu'urbaine, comme en témoigne le terme même d'endorphines, simple abréviation d'endo-morphines.
Amicalement,
Je suis d'accord avec l'effet du mélange opiacés et cardio. Une fois c'était le lendemain d'une conso d'héro, j'étais à la piscine et d'un coup j'ai vraiment eu l'impression que je remontais en therme d'effet, pas de la même manière, dans le sens ou j'avais pas envie de m'allonger ni rien, mais c'était quand même assez puissant pour que je le sente, j'en était même assez surpris
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Je suis d'accord avec l'effet du mélange opiacés et cardio. Une fois c'était le lendemain d'une conso d'héro, j'étais à la piscine et d'un coup j'ai vraiment eu l'impression que je remontais en therme d'effet, pas de la même manière, dans le sens ou j'avais pas envie de m'allonger ni rien, mais c'était quand même assez puissant pour que je le sente, j'en était même assez surpris
Exact.
De la même manière que tu sens une remontée d'héroïne en claquant un joint.
Fumer un joint envoie un bon petit up sur le ressenti de l'héroïne sans toutefois vraiment potentialiser cette dernière en terme de dépression respiratoire par exemple. Le mécanisme biochimiqie est connu depuis 15 20 ans.
Le système endocannabinoide a aussi des répercussions sur les récepteurs opiacés en modifiant certains réglages pour faire court.
Cb2 est aussi un récepteur allosterique au moins d'un récepteur opiacés.
Je ne parle pas de CB3, le jour où on en parlera avec quelques certitudes, la science et la médecine auront franchi un palier important.
Tu stimules ton système endocannabinoide par la natation et tu provoques une affinité plus grande pour ce qui te reste d'héro dans le sang et que tu ne percevais plus.
Cela étaye totalement les études depuis maintenant 10 ans qui démontrent l'implication du système endocannabinoide durant et après l'effort d'endurance.
Sinon un des liens entre les deux classes de récepteurs. 2005 et 2000
Opioid and cannabinoid receptors share a common pool of GTP-binding proteins in cotransfected cells, but not in cells which endogenously coexpress the receptors
Abstract
CB(2) cannabinoid receptor-selective agonists are promising candidates for the treatment of pain. CB(2) receptor activation inhibits acute, inflammatory, and neuropathic pain responses but does not cause central nervous system (CNS) effects, consistent with the lack of CB(2) receptors in the normal CNS. To date, there has been virtually no information regarding the mechanism of CB(2) receptor-mediated inhibition of pain responses. Here, we test the hypothesis that CB(2) receptor activation stimulates release from keratinocytes of the endogenous opioid beta-endorphin, which then acts at opioid receptors on primary afferent neurons to inhibit nociception. The antinociceptive effects of the CB(2) receptor-selective agonist AM1241 were prevented in rats when naloxone or antiserum to beta-endorphin was injected in the hindpaw where the noxious thermal stimulus was applied, suggesting that beta-endorphin is necessary for CB(2) receptor-mediated antinociception. Further, AM1241 did not inhibit nociception in mu-opioid receptor-deficient mice. Hindpaw injection of beta-endorphin was sufficient to produce antinociception. AM1241 stimulated beta-endorphin release from rat skin tissue and from cultured human keratinocytes. This stimulation was prevented by AM630, a CB(2) cannabinoid receptor-selective antagonist and was not observed in skin from CB(2) cannabinoid receptor-deficient mice. These data suggest that CB(2) receptor activation stimulates release from keratinocytes of beta-endorphin, which acts at local neuronal mu-opioid receptors to inhibit nociception. Supporting this possibility, CB(2) immunolabeling was detected on beta-endorphin-containing keratinocytes in stratum granulosum throughout the epidermis of the hindpaw. This mechanism allows for the local release of beta-endorphin, where CB(2) receptors are present, leading to anatomical specificity of opioid effects.
Sources :
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/10789829/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/15705714/
Dernière modification par Mister No (17 juillet 2021 à 08:12)
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Mister No a écrit
Je suis d'accord avec l'effet du mélange opiacés et cardio. Une fois c'était le lendemain d'une conso d'héro, j'étais à la piscine et d'un coup j'ai vraiment eu l'impression que je remontais en therme d'effet, pas de la même manière, dans le sens ou j'avais pas envie de m'allonger ni rien, mais c'était quand même assez puissant pour que je le sente, j'en était même assez surpris
Exact.
Cela étaye totalement les études depuis maintenant 10 ans qui démontrent l'implication du système endocannabinoide durant et après l'effort d'endurance.
Oui bien sûr... à ceci près que du coup on est au moins deux à manifester un ressenti diamétralement opposé aux résultats de cette fameuse étude; à dire qu'autant les résultats qui établissent une proximité de fonctionnement opiacés/activité physique corroborent l'expérience de chacun, autant celle-là...
Mais bon puisque la science l'a décrété, nous n'avons plus qu'à nous incliner bien bas et oublier notre expérience vécue. Un peu de bonne volonté, que diable! Et qui sait, peut être qu'à force de méthode Couet parviendrons-nous à troquer notre came contre un ou deux joints... Fini le keke!
Bon allez j'arrête, un courageux inconnu va encore venir me demander des comptes via champi interposé - et notre cher mister no (que je remercie au passage pour la transmission d'infos, toujours intéressante) va finir par y voir quelque chose de personnel
Bonne fumette à tou(te)s les cop(a)ines
Dernière modification par trolalol (17 juillet 2021 à 09:09)
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à ceci près que du coup on est au moins deux à manifester un ressenti diamétralement opposé
Tu n'as pas lu ou correctement interprété.
La légende urbaine, c'est la production d'endorphine qui serait augmentée. C'est une contre-vérité biochimique.
Pour le reste, les études que je cite montrent que ce sont les endocannabinoides produits qui créent la réaction en chaîne.
Je ne me permets pas de remettre en doute le ressenti, mais pas de production d'endorphines à l'origine du truc. Pour cela il faut prendre le temps de lire et nuancer ce qui est écrit.
La science c'est plus complexe que notre ressenti et parfois le contraire du ressenti malgré les apparences.
Agir sur les récepteur endocannabinoides durant l'effort modifie la géométrie des récepteurs opiacés, mais ne produit pas plus d'endorphines capables de passer la barrière encéphalique, ce que démontre l'usage d'un agoniste opiacés chez les coureurs sauf si le médicament était périmé.
La synergie cannabis opiacés illustre bien le truc, un up sans ajout d'opioids endo ou exo, ce qui explique le ressenti du lendemain d'une prise d'héro à la piscine par exemple.
Désolé si la science t'apprend que ton ressenti n'est pas du au process biochimique qui semblait s'imposer par ton ressenti. C'est même cela l'essence de la science, ne pas se fier au ressenti ou aux apparences qui a pris un coup à la rondelles dernièrement.
Le sport ne fait pas plus produire d'endorphines pouvant passer la barrière pour satisfaire notre cerveau, il adapte par le biais des endocannabinoides notre système opi, le reconfigure pour l'adapter. La surface des récepteurs ne peut s'étendre que dans une certaine limite par l'abus de sport, limite fixée par les valeurs standard que dame nature nous a attribué.
En revanche, si pas de production d'endorphines franchissant la barrière, le sport et le cannabis peuvent modifier la biochimie de nos récepteurs opioids.
Encore une fois, avant de savoir cela, bin je ne savais pas.
Cela ne m'a pas frustré me rendre compte que moi aussi j'avais pu véhiculer une légende urbaine sur la soit disant production d'endorphines dues à l'effort.
Je me suis remis en cause à ce moment là et je.n'ai pas tenté de remettre enbcause les fondements de la science.
Dernière modification par Mister No (17 juillet 2021 à 10:08)
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Régular Psyché a écrit
Hey les gars, mangé et respiré aussi sa provoque des réactions chimique dans le ciboulot .. Même que si t'arrête l'un des deux tu peux mourir.
Et même que quand tu manges, et que sa faisait longtemps que t'avais faim, après tu te sent bien..
Et même aussi que si tu manges trop tu peux faire une overdose qui peut se traduire par une belle crise de foie ..
Tout comme LA drogue koi ... Eh mais en faite.. tout ce qui nous entoure est potentiellement de la drogue du coup nan ?
Bon plus sérieusement, faudrait se mettre d'abord d'accord sur votre définition de psychoactif nan ? Parce que si le sport est psychoactif pour vous, alors dans ce cas comme jdisais au dessus, manger et respirer c'est psychoactif... Même regardé le cul d'une femme dans la rue provoque un bien être chez l'homme. Du coup la vue d'un cul c'est psychoactif aussi ..
mouais, manger boire respirer cest des truc "vital" tu satisfais un besoin, tu en es peut-être "addict" si on veut jouer avec les mots mais est-ce que hormis le soulagement de ta faim ou le plaisir sur le moment de manger un truc bon tu déclenche une modification des neurotransmetteurs. Tu vas me dire que oui, et je suis d'accord, comme passer un bon moment te rend heureux donc cercle vertueux tu secrète plus de dopamine, mais à la différence que le sport fait l'inverse, t'as pas besoin de courir une heure par jour pour vivre, tu vas pas mourir si tu le fais pas et là plus part des gens ont même une aversion à faire des efforts physiques. Et pourtant là c'est le systeme inverse qui se produit c'est à dire que tu es de bon humeur parce que ton corps a secreté de la dopamine par exemple, et non pas secrété de la dopamine parce que tu as été de bonne humeur grâce à un bon moment.
Je pense que personne va rien comprendre à mon charabia mais jarrive pas à mexpliquer autrement :)
un petit exemple : quand t'es pas bien dans ta tête tu perd l'appetit et c'est pas en te forçant à manger que tu vas te sentir mieux. Par contre dans mon cas si je me force à aller nager une heure par exemple, même si au début j'ai la flemme et je met mon corps en étant de stress physique, au bout de quelques longueurs ya un espece de "declic" chimique qui fait que je me sens mieux, et parfois c'est assez puissant pour avoir un soulagement qui va durer plusieurs heures. Un bon repas je pense pas que ça peut être aussi puissant. Maintenant pour quelquun qui est DEJA dans un bon jour, peut-être qu'un bon plat va renforcer son sentiment de bien-être c'est vrais. ( et encore c'est peut-être le verre de vin )
Dernière modification par Sertralino (18 juillet 2021 à 04:23)
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Dernière modification par Sertralino (18 juillet 2021 à 04:38)
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Dernière modification par prescripteur (18 juillet 2021 à 16:13)
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Dernière modification par Mychkine (18 juillet 2021 à 11:44)
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Mychkine a écrit
Donc pour moi, une drogue, c'est simplement une substance chimique ayant des propriétés directement psychoactives (i. e. créant une différence mesurable au niveau du ressenti mental par rapport à un placebo pris dans les mêmes conditions). (**)
Le sport n'est pas une drogue selon cette définition. (***)
Je suis plutôt d'accord avec toi sur la définition, mais si tu enlève le mot "substance" reconnait que ça colle. Le problème cest qu'on peut pas faire d'etude placebo avec le sport ...
nonobstant il y a des etudes qui montrent que une pratique sportive allié à un antidépresseur est plus efficace chez la majorité des patients qu'un antidépresseur seul, ça pourrait être un début de preuve scientifique
Dernière modification par Sertralino (18 juillet 2021 à 17:51)
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Moi32 a écrit
Bonjour, je suis en train de faire du sport, et j’avoue que cela procure une sensation de légèreté qu’on peut retrouver dans une prise de substances mais avec des limites car c’est notre corps qui fabrique cette endorphine naturelle comparé aux substances chimiques.
donc il y a production de substance, c'est moins puissant car endogène et pas exo mais selon ton ressenti c'est psychoactif ?
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guygeorges a écrit
Sobre de toute substance, si tu va faire une retraite méditative à 10h par jour, tu risque fort de tomber 2 ou 3 fois dans un état de conscience modifié assez intense. Je pense que la limite est plus floue que tu ne le crois. L'humain a trouvé des milliers de façon de déstabiliser temporairement sa conscience même sans prendre de produits psychoactifs.
Salut,
J'ai pas vraiment d'éléments de réponse, mais je suis assez d'accord avec ce que tu dis.
Il y a peut-être, et même certainement, des processus biologiques et chimiques qui rentrent en jeu, dans les sensations que l'on peut éprouver à travers la pratique d'une activité physique.
Mais en ce qui me concerne, je sais également, que ce qui joue beaucoup pour moi est la gymnastique du cerveau : je pratique des activités physiques qui me demandent (ou me permettent) un degré de "concentration" très élevé. Après quelques années, j'en suis arrivé à la conclusion que cela s'apparentait effectivement à une forme d'auto-hypnose, de méditation, appelons-le comme on veut. Et, quelque part, ça me "shoote" un peu, du moins ça m'apporte une grande détente et décontraction pendant et après l'activité.
Je suis comme "hyper-connecté" avec l'instant présent. Et je sais que cela me procure un bien fou.
D'ailleurs, il y a de plus en plus de préparateurs physiques, de sportifs, qui mettent en avant la préparation mentale (encore une fois, "hypnose", etc, on l'appelle comme on veut, et ça peut prendre différentes formes), et qui expliquent que c'est au moins aussi important que la préparation physique.
Je pense perso que les deux rentrent en jeu, autant les mécanismes biologiques que l'état d'esprit
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Sertralino a écrit
Mychkine a écrit
Donc pour moi, une drogue, c'est simplement une substance chimique ayant des propriétés directement psychoactives (i. e. créant une différence mesurable au niveau du ressenti mental par rapport à un placebo pris dans les mêmes conditions). (**)
Le sport n'est pas une drogue selon cette définition. (***)Je suis plutôt d'accord avec toi sur la définition, mais si tu enlève le mot "substance" reconnait que ça colle. Le problème cest qu'on peut pas faire d'etude placebo avec le sport ...
C'est vrai ! Mais comme je l'ai dit je pense que dans un sens "tout" est psychoactif...
Ceci dit il est vrai que tout ne tombe pas dans la catégorie "psychoactive" selon la majorité des gens.
C'est pour lever cette confusion que j'ai rajouté la contrainte "substance" (chimique) pour définir une drogue.
nonobstant il y a des etudes qui montrent que une pratique sportive allié à un antidépresseur est plus efficace chez la majorité des patients qu'un antidépresseur seul, ça pourrait être un début de preuve scientifique
Pour moi les vertus du sport ne sont plus à démontrer, c'est évident que je me sens inifiniment mieux quand je fais du sport - cardio ou muscu, particulièrement le cardio - que ce résultat soit la conséquence des endorphines, des endocannabinoïdes, de la sensation méditative, du fait que je me concentre sur autre chose que mes problèmes pendant un court moment, ou que je me sente simplement mieux dans ma peau car j'entretiens mes capacités physiques...
Et je ne suis pas le seul à professer cela.
Il y a une différence d'état psychologique très nette entre avant/après la séance de sport.
(Pour enfoncer un peu plus le clou d'une porte ouverte, je suis en pleine montée d'oxycodone, et j'ai vraiment une sensation très proche de celle que j'ai après une heure de course ou de vélo, qui n'a rien à voir avec celle très psychédélique que le cannabis me donne.)
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Mister No a écrit
D'un point de vue chimique, le sport modifie le fonctionnement du cerveau de manière établie, puisqu'il y a sécrétion d'endorphine
C'est une légende urbaine qui m'a longuement contenté et que j'ai du véhiculer, mais ces dernières années les concentrations avant et après effort intense ont été mesurées.
Les analyses montrent que ce sont surtout les concentrations d'endocannabinoides qui augmentent significativement, et perso, cette sensation d'apaisement particulière après une séance de sport me fait plus penser aux effets du cannabis qu'un effet opiacés.
Les concentrations d'endorphines n'augmentent pas après l'effort, du moins elles ne passent pas la barrière encephalique d'après ces études sur des souris.
https://www.science-et-vie.com/corps-et … etude-6309
Je ne pense pas que le sport puisse rendre chimiquement accro, en revanche on peut se demander si l'usage de sport intensif n'a pas une fonction thérapeutique chez certains, et le supprimer, supprimer ce gros morceau de vie qui en plus peut être une passion, peut créer pire qu'un vide, probablement un "déséquilibre".
Théorie du soir espoir.
Peut-être y a-t-il une différence entre l'activité sportive pratiquée ? Perso je trouve le sentiment de bien-être entre cardio et muscu largement différent, je donne pour hypothèse que peut-être qu'au niveau musucu avec la déchirure des myofibrilles dans le muscle, le cerveau atténue justement la douleur avec des endorphines alors que le cardio, moins violent pour la structure musculaire n'en aurait pas besoin ?
Pour finir j'ai eut des phases cocaïne puis des phases sport, et il se trouve que mon envie de sport dans les semaines qui précèdent ma consommation de C est quasi nulle, et inversement quand je pratique le sport je suis beaucoup moins sensible à l'envie irrépressible de consommer quand je vais en soirée. (Pas le cas pour l'alcool, troisième mi-temps oblige)
En tout cas pour conclure à mon avis oui le sport est une drogue et surement la meilleure qui puisse exister !
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Régular Psyché a écrit
guygeorges a écrit
Sobre de toute substance, si tu va faire une retraite méditative à 10h par jour, tu risque fort de tomber 2 ou 3 fois dans un état de conscience modifié assez intense. Je pense que la limite est plus floue que tu ne le crois. L'humain a trouvé des milliers de façon de déstabiliser temporairement sa conscience même sans prendre de produits psychoactifs.
C'est pas sa le soucis.. Je suis bien conscient que l'on peut arrivé à un énorme bien être autre qu'en consommant directement des substances. Hors si on détache le mot substance à psychoactif, alors dans ce cas absolument tout deviens psychoactif.
Et pour le coup le mot perd un peu de sa substance je trouve.
Bon après c'est énormément de question de sémantique pour pas grand choses.
Puisque de toute façon dans le dico la def de psychoactif est bien liée à la prise de substance. Et c'est pas demain que notre commu va réussir à faire changer la définition du dictionnaire ^^'..
Je vois ce que tu veux dire quand tu dis que on pourrait si on suit cette logique considerer tout comme psychoactif. Rien que la lumière du soleil par exemple, elle a un impact sur l'humeur. Mais pour le sport je trouve que cest une sensation différente, la lumière même en restant devant une lampe de luminothérapie, ou une bonne bouffe ou autre ça va pas te faire planer, le sport franchement j'ai l'impression que si mais bref le but de mon topic c'était pas de redefinir le mot psychoactif.
et justement le fait que je considère ça comme une drogue c'est parce que j'ai l'impression que ça secrete des substances ( endogene ) et en grande quantité, pas juste une secretion de dopamine parce que ta soif et que t'as bu de l'eau, je parle vraiment d'une sensation intense que tas au bout de 30 minute de cardio quand t'es habitué à courir et que tu ressens plus le stress physique du débutant
Dernière modification par Sertralino (21 juillet 2021 à 08:09)
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