Suite du poste :
http://www.psychoactif.org/forum/t6224-p1-Premier-rendez-vous-premiere-fois-Juillet.html.
J'ai pour la première fois mis les pieds dans un CASPA le 9 juillet.
L'addicto m'a proposé la BHD a 8mg.
Je n'en ai fait qu'a ma tète, n'en prenant que 4mg, souvent en deux fois, puis, au bout de 9 jours, ne sentant aucun manque le lendemain, j'avais tout arrêté, persuadé que ca allait le faire facilement.
Le manque n'est vraiment apparu que 5 jours plus tard, mais comme j'étais lancé, hébergé par ma frangine, certains symptômes comme les frisson ou les jambes folles pour ainsi dire inexistants et plein d'espoir, j'ai tenté l'impossible. Le paroxysme du manque c'est déclaré au 7eme jour et cela a duré, avec une trop lente amélioration, qui fait qu'au 26eme jours, j'ai dérapé, comme beaucoup me l'avaient prédit, et j'ai ressorti ma paille pleine de culpabilisation et d'addiction.
Partant en vacances la semaine suivante avec le fiston, j'ai géré tant bien que mal.
Le stock était suffisant, et j'ai pu assurer le minimum paternel. C'était pas trop difficile, bien logé et nourri a Lacanau avec Surf pour la chair de ma chair, ne prenant du produit que le stricte nécessaire a mon ressenti.Pour éviter d´être trop défoncé, j'en prenais très peu, mais très souvent.
On ne peut pas dire que j'ai profité de cette reprise comme imaginé. Des que je dépassais le cap que je m'étais donné, je tombais dans une torpeur a piquer du nez que je devais tenter de dissimuler au fiston.
Est ce la manière de la prise, ou la tolérance qui s'impose désormais fortement ? mais c'est fini la pèche que le produit me procurait avant. On ne peut pas dire que j'en garderai un bon souvenir.
Heureusement, le fiston c'est fait des potes et une "copine" de plus et ces deux semaines lui on apparemment beaucoup plus
Les vacances sont fini.
Je suis rentré hier et ai appelé le CASPA pour avancer mon prochain rendez-vous.
La
doc m'a un peu rit au nez en me disant "Alors, qu'est ce que je vous avais dit ??".
Ce doit être l'habitude de voire des patients impatients qui l'a fait rire, mais je n'ai pas apprécié. Elle l'a senti et c'est rattrapé. Elle était toute seul, un peu débordé, surement stressé.
J'ai rendez-vous demain a 9h30 et c'est ce qui compte.
Me voila donc revenu a la case départ, comme le 2 Juillet, jour de mon premier poste.
Je suis dépité de cet échec, mais je me suis pris pour Superman sans peser la force de l'addiction et de sa dépendance. Il va falloir être plus modeste cette fois. Comme me disait un ancien amour qui a vécu avec moi mon premier épisode dans cette dépendance (26-30 ans) et qui est infirmière maintenant :
"cesse de te battre contre le produit, il est plus fort que toi et tu dois baisser les bras devant lui maintenant car tu n'as plus vingt ans, mais suit les protocoles a la lettre, ils sont réfléchis depuis longtemps et fonctionnent".
Mon rêve, et je signe tout de suite s'il se présente, c'est l´hospitalisation et un
sevrage accompagné.
Je doute que des places de ce type soient disponible immédiatement et j'imagine que l'inscription prends un certain temps, voir plus.
Le retour au
TSO semble d'avance prévisible, mais je garde un mauvais souvenir de la BHD. J'avais souvent la nausée et me suis trouvé parfois très angoissé. Maintenant, je ne me suis jamais vraiment laissé aller ni investi dans cette mise en maintenance. Je ne visais qu'a en prendre le minimum pour gagner du temps dans la
descente.....
Le Pshy me disait que la META était un peu plus anxiolytique et je suis tenté par ce coté.
De l'autre coté, et de ce que j'ai lu sur ce forum, il semblerait que le
sevrage soit plus difficile, et comme je pense déjà a ce coté, j'hésite, sachant que la
Doc m'avait proposé les deux.
Désolé DBL a qui je n'ai pas répondu dans mon premier poste.
RicoSon de retour en pleine dissolution.