[ Gérer sa consommation ]
Gestion de l'alcoolo-dépendance

Au fait, c'est bon, j'ai même tenu 2 jours de plus. Bon c'est sûr que j'ai bu quelques bières durant la semaines...

Ce soir apéro à  la bière légère, et ca fait du bien. Seulement deuxième et je la sent.
Mes sensations quand je tape sur l'ordi sont modifié, le choc des touches vibre dans toute la main en longeant les os. Avec un sourir en coin.

Ca fait du bien.

Bon j'ai fait le compte ce matin, 5 bières. Ca vas carrément, sauf que le goûts des 2 dernières commençait à  être un peu degeu.

Faut dire qu'avant je switchais assez rapidement aux bières fortes en canettes, et elles ont légèrement plus de goûts. De toute façon toujours pas de fric, enfin pas suffisamment pour en acheter. Je préfère tout de même bien bouffer

Bon un p'tit pétard (il y a des trucs qui m'agacent grave aujourd'hui, et j'avoue être tenter de boire) que normalement j’attends la fin de journée et c'est partie.

Ben finalement, suite au décès d'un ami (cyriose hépatique), et par manque de tune, je boie très peu, genre 1 ou 2 bières légères. Pas trop envie, en plus j'attend un peu et je vais bientôt aller passer un fibroscan savoir où j'en suis.

Sinon pour en revenir au sujet initial, voici donc la méthode que je m'applique de temps en temps pour éviter d'être dépendant physiquement. Ce qui est une très bonne chose, surtout en ce moment où je pourrai très vite partir en vrille.

superbe micky, tu assures; bises

Non tu ne te trompes pas, j'ai bien été dépendant physiquement, mais je me suis débarrassé de celle-ci, mais jamais de ma dépendance psychologique. Et je doit avouer que je m'en fiche. Être dépendant à  ça ou autre chose, autant y trouver du plaisir vue que ca fait parti de la vie.

Sinon avec la dernière mort d'un très bon ami, j'ai pris un peu peur, et je ne me prend plus que des bonnes bières, donc plus cher, donc moins. En attendant début octobre car le CAARUD près de chez moi propose de passer un fibroscan en lien avec Gaia. Je verrai les résultats pour savoir ce que je fais par la suite.

Bonjour,

Et tout d'abord, bravo Miky pour le chemin parcouru !

En fait je me permets de renchérir sur ce poste car j'ai une question qui me taraude l'esprit et j'ai l'impression que tu étais toi meme dans ce cas.

Je remets tes phrases :

Comme beaucoup de personnes, je suis alcoolo-dépendant, mais je le vis très bien.
J'aime à  prendre mon apéro quotidien avec ma chérie, j'aime trinquer avec mes amiEs, j'aime rencontrer du monde autour d'un verre, j'aime me mettre à  l'envers de temps à  autre, j'aime faire la fête, j'aime les bières surtout, j'aime bien boire en mangeant, j'aime bien boire tout court.

Puis :

Par contre je ne suis pas alcoolique, je suis dépendant du bonheur. Mais la bonne norme veux que étant donné que je bois plus de 3 verres par jour tous les jours, je suis alcoolique.

Pour toi où se situe la frontière, la limite entre la dépendance psychologique et la dépendance physique ? C'est ce que j'ai du mal à  comprendre.

Je t'explique rapidement le pourquoi de ma question : je ne connais rien à  l'alcoolo dépendance (à  part avoir eu dans la famille des alcooliques fous qui sous l'emprise d'un fond de verre de rosé battait sa femme à  outrance...). Mais dans tes mots j'ai retrouvé un ami à  moi auquel je tiens comme à  unpetit frère, qui consomme tous les jours beaucoup d'alcool. Et qui ne se dit pas alcoolique. Ca fait 10 ans que ça dure, il a commencé jeune (15-16ans) à  boire comme ça, et au fil du temps il en est marqué, mais refuse d'admettre sa dépendance...

Alors quoi penser ? est il réellement alcoolique ou "alcolo-dépendant" ou dépendant psychologiquement ?

Je sais qu'on ne peut pas aider quelqu'un qui ne souhaite pas qu'on l'aide, je voudrais juste être un petit peu éclairée :)

[Désolée si je suis HS... ]

Oui je vois... Difficile à  définir en somme.

C'est comme s'il y avait des "degrés" d' "alcoolisme"... (un peu réducteur désolée.)

Merci pour la réponse Rico :)

En fait je suis entièrement d'accord avec toi, Rico, au niveau des addictions et des "ismes" ^^, donc je ne vais pas démanteler :)

C'est vrai qu'on réagit tous complètement différemment. Si à  la base le mental est vacillant, le physique et la partie du cerveau qui dit "allez... encore une ptite !" suivra dans cette voie face au produit.

Mini HS : Je consomme pas mal de trucs et je me suis bien calmée, ça m'a trop fatiguée. Et depuis quelques temps je suis de plus en plus attirée par les opiacés, surtout l'héroïne. Mais je me connais, je suis trop instable, j'ai trop de comportements addictifs à  tout (clope, nourriture, autres..) donc je ne préfère pas commencer. Il en va différemment pour les personnes bien dans leurs têtes qui commencent et gèrent facilement... (m'enfin j'en reparlerais dans un post + approprié )

Le plaisir le plaisir... On pourrait en faire des thèses entières, et on en revient a l alcool et autres : le degré de "isme" dépend peut être de ca finalement : si tu ne le fais plus par plaisir mais juste par nécessité, c la que commence la vraie dépendance et donc la "maladie" ?

C bien compliqué comme frontière...

Zut. Je croyais avoir posté.
Le clavier a du m'échapper. On dirait qu'il a des petites pattes qui lui poussent.
Zarbi....

Donc, oui, ZombieWoof, tu ne peux pas grand chose pour ton frérot.

Le réchauffer ne suffira plus.

Dernière modification par Ricoson (24 septembre 2013 à 19:12)

MogwaI: Le terme loisir pour mon frère, n'existe pas!
Je te donne un vieil exemple; En 1991, je l'emmène en biplace parapente; Sa cops qui "tenait le chandelier", le bourre de question du genre "Alors"? , espérant voler, et il lui répond que ça ne lui plairait pas", parce qu'il en était persuadé
Maintenant, avec l'âge, il ferait "poupoune", mais moi j'ai arrêté, et, il va y avoir juste un an, sa nana est morte d'un cancer "tabagique", à  45 ans!
Alors, nos épreuves nous soudent, d'autant que le reste de la famille, c'est tout auf sympa!
Pour te dire? J'alais a un truc de dégustation, sans rien à  gagner, bénévole, mais on voit du monde, et il y avait celle que je suis obligé d'appeler ma soeur, qui a tenté une approche, et je lui ai dit: "Demandes moi pardon"!
Hé ouais, a un moment ou elle avait 2 gamins, elle a prétendu que je l'avais violée, ce tas de bouse!

Comme disait Choron: "plus je connais les femmes plus j'aime ma main"!

(Excuses aux copines que je ne connais pas

Pour répondre aux questions, c'est vrai que j'étais un peu ambigu.
En fait, je suis déclaré buveur à  risque. L'alcoologue m'a expliqué que la personne dépendante physiquement devait pour ainsi dire commencer sa journée par boire de l'alcool (je l'ai été avant ma première cure), pour mon cas je peux m'en passer très bien, mais quand je commence je ne peux m'arrêter qu'une fois KO ou que le stock soit vide.

Donc pour éviter la dépendance physique - celle psychologique est bien là  mais je l'aime - qui est super chiante, je me fait des petits sevrages de temps à  autre comme j'ai tenté de l'expliquer.

Par contre là  où j'ai un soucis, c'est pour trouver un psy qui accepte de me recevoir sans tout remettre sur le dos de l'alcool.
Car avec mes nombreux mini-sevrages, je me suis aperçut que je suis bien plus calme en buvant un peu chaque jour qu'en me serrant la ceinture. J'arrive plus facilement à  réfléchir sur mes problèmes sans tout de suite voir "noire les horreurs" et vouloir tout brûler.

Pour raison financière j'arrive à  boire peu. Pour mes problèmes de santé c'est surtout mon ulcère que je panse par période. Enfin surtout avec des verres de bicarbonate.

Par exemple hier soir avec un ami nous nous sommes buent une bouteille de vin d'1,5L plus chacun 1 bière. Aujourd'hui pas d'argent, pas d'alcool, c'est sûr que j'aimerai bien, mais je n'ai pas envie de me remettre à  voler.

Pour le psy il y a un caarud qui essaie de me trouver un bon psy dans le coin, mais ils n'en ont pas trouver dans mon secteur, il vas falloir me déplacer, mais pas aussi loin que me la proposé filousky.

Je viens de passer une semaine à  vraiment bien boire, genre minimum 2 bouteilles de vin/jour plus quelques bières, et hier barbecue avec des litres d'alcool en tout genre. Au moins 10L de bières à  3 y sont passé, plus des bouteilles de rosé, de l'alcool de cerise maison et une bouteille d'alcool de rose.

Aujourd'hui les nerfs tirent un peu, donc je vais m'allonger devant un film avec des pétards, boire beaucoup d'eau et attendre 2-3 jours avant de reboire.

Dernière modification par mikykeupon (14 octobre 2013 à 15:14)

Coucou Miky,
J'espère que tu vas arriver à  te calmer les nerfs ! fais du Yoga, mange du tofu, écoute un CD de bruits de vent

Par contre ça me fait trop bizarre quand tu dis que tu bois "peu" mais pour moi c'est énorme 2 bouteilles de vin + quelques bières !
Comme quoi tout est relatif à  chaque individu..