[ Clonazépam ]
Sevrage RIVOTRIL - C'était pas prévu !

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#121 
Alapz
Nouveau Psycho
26 mai 2015 à  19:42
J'ai eu 2 "crises de manque" en 48h
Je pense que c'est car je n'ai pas été aussi attentif dans la baisse du Valium
Je suis passé de 6mg à  5 mg trop rapidement, c'est ma seule conclusion
Quand je regarde mes relevés, dès que le total 'benzo' Rivotril+Valium était inférieur à  5mg, j'ai eu des soucis.

Dernière modification par Alapz (26 mai 2015 à  19:43)

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#122 
Alapz
Nouveau Psycho
12 juin 2015 à  08:21
.

Dernière modification par Alapz (13 juin 2015 à  19:42)

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#123 
orbi homme
Nouveau Psycho
28 juin 2015 à  00:55
Bonsoir,

   Je viens de tout lire, depuis le début.
Ma première pensée est un "bravo" car planifier et suivre un tel calendrier, tout en adaptant aux infos que tu as eu du centre de la douleur, c'est chaud.
Je prends très peu de benzo, principalement à  fin anxiolytique et à  très faible dose et de façon irrégulière et ton post rappelle bien les dangers d'une "consommation régulière" et surtout, si elle n'est pas justifiée.

   J'aurais du relever plusieurs propos mais cela aurait peut-être été, justement, hors propos quelques mois après.
Mais je vais te les formuler sous forme de questions.

  1. Où en es-tu aujourd'hui? A la fois psychologiquement et pharmacologiquement (que vas-tu faire avec le Lyrica)?

  2. As-tu continué la venlafaxine ou pas (enfin, plutôt, combien de temps en as-tu pris)? Niveau moral (puisqu'il en était le but de la prescription), as-tu "senti" un mieux? et physiquement, avait-il des effets (positifs/négatifs)?

  3. As-tu toujours l'effet "souvenirs négatifs" par rapport à  certaines périodes écoulées? Je peux te retrouver la formulation exacte que tu as employée si cela ne te dit rien, il me semble que c'était page 2? As-tu encore cet effet par rapport à  des périodes "actuelles" (par exemple, quand tu repenses à  une semaine récemment écoulée)? As-tu remarqué une fonction cyclique dans l'apparition de ce problème ou des éléments le favorisant? Même sur de très longues périodes (annuellement par exemple, j'ai envie de comparer cela à  une dépression saisonnière mais pas du tout aux mois classiques habituels de ce problème)
Je suis curieux car c'est la première fois que je rencontre quelqu'un d'autre qui souffre de cela.

  4. En quoi le diazepam (Valium) t'aide-t'il? Dans un concept de sevrage, peux-tu me dire en quoi il est meilleur que du prazepam (Lysanxia) ou alprazolam (Xanax)? Excuse-moi si c'est mentionné à  un moment; c'est que je l'ai zappé.

  5. Niveau douleur chronique, je suis migraineux. C'est différent de la fibromyalgie mais j'ai testé des traitements communs. As-tu essayé de la duloxetine (Cymbalta)? Parfois, cela donne de bons résultats, psychologiquement et physiquement (c'est juste à  titre de conseil, ça a été une catastrophe pour moi)

  6. Forcément... le tramadol. Il me semble avoir calculé que tu en as pris durant plus d'un mois 50mg avec des "blancs". Des problèmes, psychologiquement, quand tu l'as arrêté?

  7. Niveau travail, tu as pu continuer à  bosser "normalement" durant la période de sevrage?

   Bonne soirée  salut

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#124 
Alapz
Nouveau Psycho
28 juin 2015 à  09:04
Hello Orbi,

1/

Où en suis-je ? psychologiquement et pharmacologiquement

http://img11.hostingpics.net/pics/280136Snap3.jpg
- Objectif 1 validé : Toujours 0 Rivotril, c'est un sujet réglé depuis le 16 mai, il l'est définitivement.
Objectif 2 en cours : Je suis donc à  2.6mg de Valium (Objectif 0, je réduis d'1mg tous les 15 jours, très progressivement). J'avais incorporé le Valiumle plus tard possible soit 150 jours avant l'arrêt total.
La venue du Lyrica n'était pas prévue, j'ai pour le moment des effets secondaires et j'ai peur de rencontrer les mêmes problèmes qu'avec le Rivotril, je prends donc le minimum vital 50mg le soir, la tolérance devrait me rattraper, je ne compte pas monter mais plutôt reste ainsi, voire stopper. Je ne le fais pas pour le moment car cela me fait du bien de ne plus sentir mes douleurs. Je ne m'attendais pas du tout à  des effets aussi positifs pour moi, ni à  avoir la même fatigue; Dans la balance risque / efficacité, je pense à  moi en acceptant ce risque; Je ne veux pas non plus souffrir pour rien.
Mais quoiqu'il en soit, ce sera 0 benzo pour moi très bientôt, dans 45 jours, j'aurais terminé le sevrage de la benzo de substitution (le valium).
Si j'ai la preuve que le Lyrica va m'apporter les mêmes problèmes qu'un benzo, je veux le savoir. A cette heure, j'exclus cette réflexion afin de valider l'étape 2 de mon plan (0 benzo).
- Moralement, je vais bien; J'ai toujours bien conscience de ce que je vis, ma mémoire revient.
Je suis toujours en train de reconstituer les événements dont je ne me souvenais plus (amnésie antérograde suite au long traitement benzo). Mon sevrage m'a rendu fort, je fais beaucoup plus de choses qu'avant, j'ai pris confiance en moi. C'est un + car je pensais sorti à  4 pattes, mais bon, j'ai donné ces derniers mois.

2-

Venlafaxine

Non, je n'ai pas continué, je n'ai même pas laissé la chance au traitement.
Car j'ai lu et compris, qu’incorporer une antidépresseur de ce type n'aidait pas pour un sevrage.
De ce côté là , la seule chose que j'ai prise pendant ce sevrage, c'est 50mg de Clomipramine le soir (Anafranil).

3-

Souvenirs négatifs

Je pense que tu fais référence aux "regrets", aux "excuses" qu'on a envie de présenter.
Si c'est cela, oui je me sentis "obligé" de justifier mes nombreuses absences auprès de ma famille et de mes proches que je ne voyais plus car je m'isolais. Je ne vivais plus, je vivais par procuration.
J'ai finalement bien vécu la chose car mes proches m'ont vu revivre et m'aident encore car ils savent ou ont compris progressivement cette impasse logique dans laquelle je me suis trouvé.

4-

Aide du Valium

Très fatiguant pour moi intellectuellement (concentration, mémoire, ordre des mots, des pensées) mais super utile pour les tremblements, l'agitation excessive. C'est simple, mon manque s'exprimait par des petites convulsions, cela tapait fort dans mon dos, comme une force qui me poussait dans le dos et qui voulait me pousser. Si c'était à  refaire, je le referais avec le Valium, de plus il peut être super bien dosé. Il faut bien tenir compte de l’équivalence benzo du Pr Ashton afin de veiller à  ne pas trop bousculer le système nerveux. Sans valium, je n'y étais jamais arrivé et je ne sais pas comment j'aurais pu tout gerer pour tenir le cap. Comme tu l'as lu et vu ci-dessus, je suis dans l'étape 2 donc je baisse en tendant vers 0. (Je veux retrouver ma tête et concentration et supprimer tout benzo)
Le Valium m'a beaucoup aidé sur un autre sujet, je m'en suis rendu compte après, c'est qu'il casse l'envie de boire de l'alcool, j'avais logiquement envie de boire pour calmer le manque du Rivotril. Le Valium limite cette envie et tant mieux car l'alcool n'aide pas du tout pendant le sevrage, au contraire. J'ai très peu bu pendant le sevrage, cela aide incontestablement.
Le Valium m'a également attiré vers la musique, je me suis aidé de la musique classique ou douce pour passer mes douleurs et rester zen pour affronter les douleurs, je m'en sers encore pour rester calme.

5-

Cymbalta

Je connais mais n'ai jamais essayé, ce n'est pas au programme.

6-

Tramadol

J'en ai pris entre le 20 fevrier et aujourd'hui, précisément 71 fois dans la limite de 50mg/jour en LP, sans jamais en prendre plus de 5 jours consécutifs. Mon tableau me permet d'être très précis. Il m'a permis d'arrêter également sans trop de problème. Je ne voulais pas être dépendant, je l'ai peut-être été mais lorsque j'ai arrêté, je ne savais pas si la gêne était liée au Tramadol ou au sevrage global donc je ne me suis pas posé de question. Psychologiquement, j'ai eu une grosse 'déprime' pendant tout le sevrage, ce qui m'a permis de tenir, c'est le défi de me séparer du Rivotril, cela m'a rendu libre, j'avais oublié que cette liberté était bon pour le moral.

7-

travail

C'était très très dur de travailler pendant cette période (mémoire, concentration, douleur, sommeil).
Néanmoins je ne pouvais pas m'arrêter et devais même le cacher, je ne regrette pas car si je n'avais pas eu une occasion de penser à  autre chose, j'aurais davantage cogité.

Le bilan est positif, comme je l'ai écris au fur et à  mesure de ce sevrage, je suis content d'avoir atterris, d'avoir toute ma tête, j'ai eu très peur et même si cela peut paraître ridicule, j'ai eu peur de mourir, je me sens donc vivant et maintenant je me connais mieux donc je peux essayer de trouver quelque chose d'autres pour calmer mes douleurs. Je fais attention à  moi, à  mon corps, à  ma tête.
C'est possible !

Dernière modification par Alapz (28 juin 2015 à  09:18)

Reputation de ce post
 
Pour toutes les infos, sur ce post comme sur les miens.

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#125 
orbi homme
Nouveau Psycho
29 juin 2015 à  20:40
Salut,
 
   En relisant le premier point ("pharmacologique") et les effets secondaires que tu as ressenti tout du long, je ne me sens pas trop concerné car les miens sont différents et surtout, la molécule dont je veux me séparer à  une action différente. D'où, j'ai essayé hier une prise "unique" de venlafaxine (car ses effets sont sensés être semblables), j'ai été dans les choux tout l'après-midi sans avoir un effet positif sur le morale.

   Pour les souvenirs négatifs:

Alapz, le 13/01/2015 @ 15h36 a écrit

Niveau cognitif, c'est long... Sentiment de redécouvrir son corps, ses sens, ses souvenirs (les mauvais remontent).
...

J'aurais du te le mentionner dans mon précédent message.
Par contre, oui, j'ai expliqué à  certaines personnes (peut importe qu'il s'agisse de l'entourage familiale ou professionnel: celles qui en valaient la peine): le pourquoi de mon état. Pas plus tard que demain, j'irai retrouver 2 personnes qui m'ont soutenu au début du burn-out (je leur ai déjà  expliqué par e-mail, c'était plus facile mais j'irai leur dire "au revoir" car je change de boulot; qui dans mon cas, a mis le feu au poudre).

   Cymbalta: je peux te donner un conseil (même si les réactions d'un être humain par rapport à  un autre vis-à -vis d'une molécule sont différentes): laisse ça aux autres... Sauf si tu n'as pas le choix.

   Au plaisir de te (re)lire.

Dernière modification par orbi (29 juin 2015 à  20:41)

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#126 
Alapz
Nouveau Psycho
30 juin 2015 à  17:35
Effectivement, j'ai été bien ennuyé au tout début du sevrage avec des petits trucs gênant niveau cognitif.
Par exemple, je n'arrivais pas à  me raser correctement ou faire mes lacets... Tu ne sais plus toucher ton nez avec ta main, bref t'es un peu secoué; Idem pour l’élocution, la concentration...
Il ne faut pas que cela fasse peur, cela ne dure pas (intérêt de faire un sevrage lent pour éviter d'avoir des syndromes post-sevrages).
Côté souvenir, comme le système nerveux passe du mode désinhibition à  inhibition et que la mémoire revient (amnésie antérograde), tu ne vois effectivement que les mauvais souvenirs qui resurgissent, ceux que tu n'as pas voulu ou pu régler, ce qui explique qu'il faut bien s'entourer pendant cette période afin de vérifier avec tes proches que tout n'était pas erreur.
Une fois de plus, il s'agissait d'un tout premier sevrage de benzodiazépine que j'ai pris très très longtemps ; Rien ne prouve que tu vas avoir les mêmes complications avec une autre molécule.

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#127 
orbi homme
Nouveau Psycho
01 juillet 2015 à  21:41
Salut,

   J'ai donc pu joindre mon psychiatre par téléphone (c'est assez rare que pour être souligné, il m'a fixé un rendez-vous "téléphonique" où j'ai pu lui expliquer la situation): je reprends un sevrage beaucoup plus "lent" (par mois et par diminution progressive et différée; par différée j'entends: 150/deux jours, 100/ un jour, puis repasser à  150 un jour, 100 sur 2 jours...) et il m'a fixé un planning où je le revois en consultation quand j'aurai théoriquement une semaine à  0 (tout du moins, si c'est supportable).
   C'est rassurant d'avoir pu être écouté et conseillé. Il a balayé mes craintes d'une rechute (dépression) éventuelle car, au vue de l'anamnèse, mon problème est purement "chimique"le tramadol me convenant très (voire trop) bien, il m'a aidé comme un antidépresseur aurait pu le faire chez d'autres (il existe d'ailleurs plusieurs études où le tramadol pourrait être envisagé comme antidépresseur sur des de dépressions liées à  des accidents avec douleurs physiques associées à  un choc traumatique; si ça interesse quelqu'un, je peux poster les liens vers les abstracts).

   Je lui ai posé la question sur le protocole Ashton. Il était étonné que je lui en parle et il m'a dit bien le connaitre car lui-même l'emploie (comme quoi, la profession n'est pas forcément réfractaire).
Mais dans mon cas, il m'a bien confirmé qu'un passage aux benzo n'allait pas être efficace sur les actions du tramadol. Et comme la dose que je "dois" prendre n'est pas énorme, il préfère se cantonner à  cette molécule sur un plus long terme et quit même à  devoir par finir par des doses infimes (comme toi quand tu diluais les gouttes dans du physio).

   Les mauvais souvenirs récurants sont ceux qui se sont déroulés quand j'étais mal, en sevrage "brutal" et en mal-être chimique. Ils sont purement de l'ordre du ressenti et sont fortement atténués lorsque j'ai pris ma dose quotidienne.

   Désolé d'avoir un peu pollué le post avec ma propre expérience, j'ai envie de dire que le lien réside dans la méthode Ashton, valable dans certains cas mais pas pour tous les "autres" médocs (hors benzo).

   Bonne soirée.

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#128 
Alapz
Nouveau Psycho
02 juillet 2015 à  08:18
Intéressant ce retour sur la méthode Ashton.
Effectivement aucun intérêt de faire un sevrage rapide, doucement mais sûrement

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#129 
Alapz
Nouveau Psycho
18 juillet 2015 à  08:35
J'aborde le dernier virage pour supprimer la molécule de substitution, le valium.
Il reste 1,25mg / jour à  oublier. Après, je serais 100% sans benzo avec l'espoir d'une stabilisation de mes douleurs, une mémoire qui ne peut être que meilleure et peut-être une concentration plus acceptable.
Malgré la baisse graduelle et à  ma grande surprise, j'ai les mêmes douleurs (de manque) que lors des grandes étapes ;
Je reviens l'écrire ici pour me donner un peu de forces, je ne sais pas combien de temps va durer cette crise, 2 jours ou 2 semaines.
Cette douleur qui revient en force disparaîtra avec le temps, je m'en persuade.
Il me reste donc 20 jours pour gagner ce pari de vie, et je pourrais respirer, vivre, j'aurais peut-être encore mal mais pas plus qu'aujourd'hui.
J'ai fait un grand pas cette année avec tout cela, je ne regrette rien.
http://img11.hostingpics.net/pics/965307snap002.jpg

Dernière modification par Alapz (18 juillet 2015 à  08:37)

Reputation de ce post
 
courage, tu arrives au bout! Bravo pour le suivi du post.

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#130 
orbi homme
Nouveau Psycho
18 juillet 2015 à  09:01
Hello,

Comme je l'ai indiqué: courage, tu arrives au bout.
Tu n'as rien qui pourrait calmer un peu les douleurs temporairement (et sans risque d'accoutumance)? Même un peu de paracetamol (enfin, si cela a une action...)?

Tu ne prends "plus que" du Valium?

Bon W-E et encore: courage!

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#131 
Alapz
Nouveau Psycho
18 juillet 2015 à  10:13
Merci Orbi pour tes encouragements.

Pour le Paracétamol, cela ne donne pas grand chose, je commence à  me connaître, il faut que je sois encore un peu patient, cela va se calmer. J'ai eu des crises comme cela, assez violentes, tous les 10-15 jours donc je ne panique pas, c'est clairement mon corps qui sent le Valium partir.

Mon moral est très bon, je suis bien réveillé, j'ai conscience de tout, cela me donne des forces.

Je prends uniquement 25mg de Lyrica /jour. Cela fonctionne pas mal, je ne veux pas en prendre davantage, je pense pouvoir fonctionner sans dépasser 75mg/jour. C'est le maximum que je m'autorise à  terme. Aussi bizarre que cela puisse paraître, mon corps est réceptif avec 25mg/jour; Je n'exclus pas de l'arrêter plus tard un moment, si ma tolérance fausse l'effet. J'ai désormais compris qu'aucune molécule ne pourra gommer mes douleurs lombaires donc j'essaye de trouver l’équilibre le plus sain.

Je vais y arriver, j'en ai trop fait pour arriver jusque là , mais je suis épuisé, éreinté mais beaucoup moins effrayé.

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#132 
Alapz
Nouveau Psycho
25 juillet 2015 à  09:46
Mais quelle année !
Je suis en train de gagner mon combat, cela fait plus de 200 jours...

Bientôt 0 benzodiazépine !
Le Clonazepam, c'est bien fini et je sais que je n'en prendrai plus jamais.
La substitution avec le Valium, c'est presque fini, il me reste 0.7mg / jour à  évacuer.

Les douleurs se stabilisent, elles ne sont pas plus violentes qu'au début.
Je les ressens différemment, j'en ai conscience.
J'ai également toute ma tête, je suis en train d'accepter l'idée que je vais devoir passer toute ma vie avec ces douleurs lombaires inexpliquées.
Il va falloir vivre avec et avec le moins de béquilles possible.

Je suis en train de découvrir à  quoi ressemble la vie, sans benzo.
Je ne sais pas si j'aime, je ne sais pas si c'est mieux, je sais que c'est moins dangereux.
J'ai l'impression de me retrouver, j'avais effectivement fait une grosse parenthèse dans ma vie.
Ce comportement de fuite perpétuelle devant la mort que l'on ose se donner.
Ce masque posé, ce regard hagard pour rester présent sans vivre.

Car il ne faut pas souffrir bêtement... On m'a proposé le Lyrica
Il marche chez moi, j'ai donc accepté 25mg/jour. Je culpabilise évidemment.
D'après ce que j'ai appris, lu, cette posologie est très convenable.
Mais je caresse l'idée de ne prendre plus rien du tout.

Ah, c'est compliqué :)

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salu alpaz,

Ca me fait très plaisir de lire cela.

Les mots qui me viennent à  l'esprit sont sagesse et tenacité.

voila, je voulais, juste te le dire.

Pleins de bonnes vibrations je t'envoie big_smile

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Bravo,
Prends ton temps pour le Lyrica. Connais tu une profession qui s'appelle APA Activité Physique Adaptée ? Ce sont le plus souvent d'anciens profs de sport qui savent comment encourager l'activité physique en tenant compte des maladies.  Ils sont souvent dans les équipes d'éducation thérapeutique. Renseigne toi sur ce qui existe autour de chez toi, tu auras peut etre de bonnes surprises.
Amicalement
http://www.sfp-apa.fr/cms/l-activite-ph … aptee.html

Dernière modification par prescripteur (25 juillet 2015 à  10:26)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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#135 
avatar
isabelle femme
Nouveau Psycho
25 juillet 2015 à  10:50
Coucou, as-tu déjà  songé à  aller voir un Ostéopathe chiropracteur? Bravo pour ton avancée en tout cas!

La créativité est l'intelligence qui s'amuse :)
Creativity is intelligence having fun :)

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#136 
Alapz
Nouveau Psycho
26 juillet 2015 à  06:58
Merci Nrockandrolls, ton mot me fait très plaisir, merci pour ton soutien.
Merci Prescripteur, je ne connaissais pas ces profs d'APA, Activité Physique Adaptée. Je note
Merci Isabelle, J'ai déjà  été voir un ostéopathe, cela s'était mal passé.
Effectivement, je pense qu'une approche par la 'gymnastique' ou quelque chose comme ça, peut m'aider.

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#137 
Alapz
Nouveau Psycho
31 juillet 2015 à  17:45
220° jour, en principe J-4 avant la fin

Je suis en train de me prendre une claque dans la gueule !!!
Excusez la vulgarité mais c'est incroyable :
4 jours que je suis à  0.5mg de Valium
- Nuit 3h max
- Moral sérieusement négatif
- Je m'ennuie comme je ne me suis jamais ennuyé
Par contre, les douleurs sont gérables.
Franchement, j'espère que c'est la dernière passe et que mon corps a bien pigé que 0.5mg de Valium, c'était la dernière étape avant le saut final.
Là  c'est mon moral qui me tue, alors que c'était ma force...

Si parmi vous, certains ont arrêté le Valium, avez-vous fait un seuil supplémentaire entre 0.5mg et 0 ?

Dernière modification par Alapz (01 août 2015 à  07:40)

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Alapz a écrit

Car il ne faut pas souffrir bêtement... On m'a proposé le Lyrica

bonsoir et bravo pour ton sevrage !!

Cependant, je ne comprend pas que sur un forum aussi spécialisé, on ne t'informe pas que le lyrica (ou le neurontin) agissent comme des benzos :

https://neurontinlyrica.wordpress.com

Dernière modification par benzoman (31 juillet 2015 à  21:07)

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#139 
Alapz
Nouveau Psycho
31 juillet 2015 à  21:45
Merci, mais tu ne m'apprends rien...
J'ai déjà  évoqué et partagé la lecture de ces informations, ici-même et dans les sujets liés au Lyrica.

Dernière modification par Alapz (01 août 2015 à  17:51)

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#140 
Alapz
Nouveau Psycho
04 août 2015 à  18:59
Je comptais sauter ce soir...
Un dernier zoom sur le graphique, initié le 26 décembre dernier.
http://img15.hostingpics.net/pics/463967Snap1.jpg

Fatigué, épuisé, nerveux, plus qu'agité, je ne tiens pas en place, j'ai des démangeaisons partout en permanence. De mauvaise humeur, irritable, susceptible, je canalise intérieurement mon agressivité.
Bref, j'ai très mal.

Oui, j'ai beaucoup de mal à  terminer ce sevrage, j'ai besoin de l'écrire même si cela me fait (du) mal.
Je ne m'attendais pas à  rencontrer à  cette étape, les mêmes douleurs physiques comme psychologiques pour supprimer la substitution en valium.
J'ai encore plus peur de découvrir les douleurs post-sevrage, j'imagine le pire, et si je n'avais plus de forces...
Comment et quand pourrais-je distinguer les périodes de manque aux douleurs classiques sachant que je suis sous benzodiazépines depuis si longtemps ?
Des questions, j'en ai beaucoup...

Maintenant, un dernier effort, plus de 7 mois que j'ai démarré, le dernier jour c'est aujourd'hui !

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Je dirais que le traitement de la douleur est prioritaire et que  classer la douleur comme  "légitime" ou "illégitime" est plutot contre productif. Au prix de consommations chroniques d'opiacés, de BZD etc... c'est le prix à  payer mais c'est un prix "légitime". Mais beaucoup de personnes prennent des traitements simplement pour survivre... au diabète, à  la tension, à  la douleur etc..
Qu'en penses ton centre de la douleur ??
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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#142 
Alapz
Nouveau Psycho
04 août 2015 à  19:42
Je veux savoir ce que seront les douleurs, après 0 médicament.
J'ai besoin de savoir, c'est en moi.
0 médicament, 0 benzodiazépine, c'est très loin, ça date du début du diagnostic de fibromyalgie y a presque 20ans.
Donc finalement je ne sais pas ou plus.
Je crois que c'est ce qui résume le plus ma pensée et mes actions ces derniers mois, je veux savoir.
Je pense que c'est uniquement comme cela que j'arriverais à  mesurer l’intérêt "légitime" ou "illégitime" d'un médicament.
Le centre de la douleur, et notamment le rhumatologue en qui j'ai confiance, pense que c'est jouable sans médicament, on va voir...

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Excuse moi, je ne l'avais pas compris. Mais en effet ça a du sens.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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#144 
Alapz
Nouveau Psycho
05 août 2015 à  10:39
Voilà , j'ai terminé !

OBJECTIF 1 : Clonazepam = 0  :) 16 mai 2015
OBJECTIF 2 : Diazepam = 0  smile5 aout 2015

J'ai remplis mon contrat moral.
Comme je l'ai écris hier, je ne parviens à  profiter de ce succès.
Car il reste 25mg de Lyrica / jour
Cela a beau être la petite prise possible, je ne suis pas à  l'aise avec le Lyrica qui a très mauvaise presse.
Dans une semaine et pas avant, j'essayerai d'espacer cette prise.

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#145 
Alapz
Nouveau Psycho
12 août 2015 à  11:42
Je crois que j'ai bien mené mon sevrage car le passage à  0 valium n'a pas été plus dur que le reste.

Par contre, depuis que j'ai arrêté tout ce qui était benzodiazépines, je suis très très fatigué... Je suis étonné.
Tout le temps, partout, j'ai envie et besoin de dormir.
Je me sens beaucoup plus réceptif au Lyrica, qui me détend bien, même avec moins de 25mg.
J'ouvre les gélules depuis 3 jours pour jeter la moitié des 25mg (dose minimale disponible)

Bref, je prends plus rien du tout depuis la nuit dernière.
Les douleurs reviennent mais sont différentes, elles sont moins aiguà«s, plus pesantes, lourdes...
C'est une tension lombaire qui me pousse vers le sol, comme si j'étais tiraillé.
J'ai le moral à  0 depuis 8 jours pourtant je vois des gens et bouge pour essayer de me faire plaisir naturellement mais je sens que cela va être long.
J'ai par contre bien toute ma tête, il y a incontestablement un effet antidépresseur avec les benzos.

Je suis un peu en train de faire ma tête de c*n avec cette histoire de 0 medoc mais j'ai besoin de voir à  quoi cela ressemble.

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#146 
avatar
baily femme
Nouveau Psycho
14 août 2015 à  11:20

Alapz a écrit

Je crois que j'ai bien mené mon sevrage car le passage à  0 valium n'a pas été plus dur que le reste.

Par contre, depuis que j'ai arrêté tout ce qui était benzodiazépines, je suis très très fatigué... Je suis étonné.
Tout le temps, partout, j'ai envie et besoin de dormir.
Je me sens beaucoup plus réceptif au Lyrica, qui me détend bien, même avec moins de 25mg.
J'ouvre les gélules depuis 3 jours pour jeter la moitié des 25mg (dose minimale disponible)

Bref, je prends plus rien du tout depuis la nuit dernière.
Les douleurs reviennent mais sont différentes, elles sont moins aiguà«s, plus pesantes, lourdes...
C'est une tension lombaire qui me pousse vers le sol, comme si j'étais tiraillé.
J'ai le moral à  0 depuis 8 jours pourtant je vois des gens et bouge pour essayer de me faire plaisir naturellement mais je sens que cela va être long.
J'ai par contre bien toute ma tête, il y a incontestablement un effet antidépresseur avec les benzos.

Je suis un peu en train de faire ma tête de c*n avec cette histoire de 0 medoc mais j'ai besoin de voir à  quoi cela ressemble.

Salut à  toi! J'ai suivis ton post et souhaite te féliciter, la motivation, le courage ont payé.
Je comprends ton envie d'arrêter tout médicaments, mais fait attention de ne pas faire un grand pas en avant pour en faire 3 en arrière après :)

En espérant que ton moral revienne vite :)

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#147 
Alapz
Nouveau Psycho
14 août 2015 à  13:38
Merci Baily,
Doucement mais sûrement, cela va dans le bon sens.

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#148 
Alapz
Nouveau Psycho
15 août 2015 à  09:47
J+3 sans aucun médicament
J'ai une envie terrible de danser donc je danse...
Mais j'ai mal et je me fais mal en tentant de chercher à  évacuer cette tension musculaire.
Il faut que j'arrive à  apprendre à  vivre cela autrement.

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#149 
Alapz
Nouveau Psycho
19 août 2015 à  08:35
J+7 sans aucun médicament
C'était donc possible !

J'en reviens donc logiquement à  l’éventualité de reprendre des médicaments de manière ponctuelles car j'ai bien mal.
Je veux tout de même insister sans.
Les douleurs ne sont pas visibles, les médecins sont cartésiens (et moi aussi), ils ont donc bien inventé le terme de syndrome fibromyalgique, suffisamment fourretout pour tenter de répondre à  des gens comme moi.
Maintenant il faut oublier la maladie (ou les syndromes) et vivre.
Ce qui est difficile c'est la comparaison avec autrui et la gestion des plaintes.
J'aimerai être récompensé avec une amélioration de ma concentration, voire de ma mémoire.

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#150 
Alapz
Nouveau Psycho
21 août 2015 à  10:26
Vertige, vertige, vertige thinking...

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