Salut,
Malheureusement, après une plus ou moins longue consommation quotidienne d'un opiacé quelconque dont la
codéine fait partie, lorsque l'usager cesse sa consommation, une déprime voir une dépression peut faire son apparition.
La médecine soigne ses signes par des ordonnances de benzos et d'antidépresseurs la plupart du temps.
Pour ma part, j'ai la " chance " d'avoir un état de santé en délabrement constant qui me donne " le ticket d'entrée " aux médicaments de palier 3 et c'est avec l'
oxycodone que je trouve un équilibre.
Certaines connaissances ont commencé par mentir à des médecins ( ils n'avaient pas encore déclaré de médecin traitant à la sécurité sociale ) qu'ils avaient des douleurs dorsales pour avoir des ordonnances d'
opiacés...
Puis quelques semaines plus tard, après avoir trouvé le généraliste qui convenait, ils étaient déclaré à la sécurité sociale ( un seul par personne
) et la vérité etait rétablie à plus ou moins long terme.
En ce qui te concerne, JE pense que le risque de rester sans rien faire ne se disant " Ça va passer " est d'aggraver la situation actuelle de déprime et qu'elle se transforme en dépression profonde.
8 ans de consommation quotidienne ou quasi quotidienne, c'est pas rien et l'arrêt devrait plutôt être fait progressivement.
Rassure toi, rien n'est perdu et de nombreuses solutions peuvent s'ouvrir à toi...
Raconter cette histoire à ton medecin compréhensif et préciser que tu as déjà eu affaire à des anxiolytiques et des AntiDepresseur et que tu ne les supportais apparemment pas spécialement bien.
Il pourra te proposer un traitement médical comme le
Dicodin qui pourra faire office de
TSO voir même de la
buprenorphine à un petit dosage afin de te stabiliser.
Une fois stabilisé, c'est une question de CHOIX de l'usager.
Jusqu'il y a peu, l'objectif était de baisser coûte que coûte le traitement pour que le patient soit abstinent.
En prison, jusqu'à il y a encore peu, il y avait des protocoles de baisse de dosage et le détenu n'avait pas son mot à dire et ces baisses ne tenaient pas compte de l'état physique et psychologique du détenu.
Actuellement, l'objectif final n'est plus systématiquement l'abstinence du toxicomane. Les
TSO peuvent être consommé à vie.
L'important est l'équilibre de l'usager pour qu'il affronte au mieux le quotidien et les baisses ne doivent provenir que d'un souhait de l'usager et non des medecins ou de l'entourage ( amis, familles,... ).
Tu peux également consulter dans un
CSAPA ( et un centre de la douleur si tu as des souffrances quotidiennes ) pour une prise en charge.
Voir t'orienter vers un sophrologue ou un hypnotiseur... Ce sont des " médecines parallèles " qui font leurs preuves sur certaines personnes.
En tout cas, il le parait important d'agir !!!
Courage, se sont souvent les premiers pas les plus compliqués.
Prends soin de toi,
Reck.