Buspirone et automédication

#1 
subrap homme
Nouveau membre France
27 février 2019 à  22:24
Bonjour,

Ça fait quelques années que je souffre d'anxiété sociale (et d'anxiété tout court), ça m'empêche pas d'avoir des amis etc mais c'est quand même hyper pesant donc j'ai pensé à prendre du buspirone vu que ce médicament provoque pas d'accoutumance et qu'il n'a pas d'effet de sevrage quand on veut arrêter super

Avez-vous déjà testé ce médicament? Si oui a-t-il fonctionné?

un con ça ose tout c'est à ça que je me reconnais

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#2 
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Recklinghausen homme
Adhérent PsychoACTIF France
28 février 2019 à  12:39
Salut,

J'ai consommé cette molécule pendant 2 mois... Avant d'avoir des symptômes qui ont fait pensé à un surplus de sérotonine et... Le médicament a été stoppé dans le foulée.

La Buspirone ( le Buspar ) est une molécule qui tape sur la sérotonine et qui ne fait effet qu'à partir du moment où il est installé.

Et il s'installe à l'image d'un ISRS ou un autre antidépresseur, après environ 2 semaines de consommation.

J'ai trouvé son effet décevant.

À vrai dire, je n'ai pas trouvé d'amélioration des symptômes pour lesquels je le consommais ( syndrome post traumatique due à certains passages de ma vie qui refont surface, bref ).

Quand à " jouer avec " en l'utilisant en automédication, j'aurais tendance à penser que c'est plutôt dangereux, justement en raison du décalage entre la consommation et l'apparition des effets ( censés être ) positifs.

L'accompagnement médical me parait indispensable si tu souhaites essayer cette molécule ( en lieu et place d'une benzodiazépine si j'ai bien compris ).

Que ce médicament n'occasionne pas de dépendance à l'image des benzos ou du propanolol, je n'en suis pas persuadé pour ce qui est de la dépendance psychologique ( s'il fonctionne, il entraîne de fait une dépendance psychologique, à mon humble avis qui n'est pas celui d'un toubib ).

Et je ne l'ai pas consommé assez longtemps pour m'apercevoir d'une possible dépendance physique. Mais je pense qu'il n'y a pas lieu d'être inquiet quand à l'apparition de cette dépendance ( puisque cet " inconvénient " aurait été mentionné dans la notice, vu l'ancienneté du médicament ).

J'ai néanmoins augmenter puis baisser les doses de facon progressive ( premiere augmentation 2 semaines apres l'initiation de la molécule si je me rappelle bien mais je ne pourrais l'affirmer au vu de ma mémoire un peu approximative à ce sujet ).

Prends soin de toi,


Reck.

L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.

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#3 
Nico0 homme
Psycho junior France
28 février 2019 à  13:58
Salut,

Pour moi le buspirone a eu un effet catastrophique, mon addictologue me l’avait prescript pour me soulager de mes symptômes pour un sevrage de benzos ( toujours en cours d’ailleurs ..... )

Il m’a été introduit si je me souviens bien :

5 mg le premier soir.
10 mg le lendemain midi
15 mg le troisième jour.

Résultat : Chair de poule ( c’etais en Août, je portais une doudoune ), tremblement, insomnies, nausées, agressif, vertiges énormes.

Je l’ai stoppé immédiatement, je suis d’ailleurs traumatisé de cette réaction.

J’ai même fini au urgence de ma ville tellement j’étais mal, j’ai pensé immédiatement à un syndrome serotoninergique, arrivé sur place, aucune prise de tension, aucun egc, l’urgentiste a téléphoné à mon addicto, je suis sorti et sur le document il y avait noté : symptômes sevrage benzo.

Pour infos : 15 jours avant de le prendre, on m’avait donné simultanément du Zoloft 75 mg + tercian pendant 10 jours, nous avions attendu 15 jours après l’arret des 2 molécules pour commencer le buspirone .....
Perso ilne m’a pas aidé du tout bien au contraire

Dernière modification par Nico0 (28 février 2019 à  14:07)


Quand Dieu créa le monde, il devait fumer une clope.

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#4 
subrap homme
Nouveau membre France
28 février 2019 à  17:46

Recklinghausen a écrit

Salut,

J'ai consommé cette molécule pendant 2 mois... Avant d'avoir des symptômes qui ont fait pensé à un surplus de sérotonine et... Le médicament a été stoppé dans le foulée.

La Buspirone ( le Buspar ) est une molécule qui tape sur la sérotonine et qui ne fait effet qu'à partir du moment où il est installé.

Et il s'installe à l'image d'un ISRS ou un autre antidépresseur, après environ 2 semaines de consommation.

J'ai trouvé son effet décevant.

À vrai dire, je n'ai pas trouvé d'amélioration des symptômes pour lesquels je le consommais ( syndrome post traumatique due à certains passages de ma vie qui refont surface, bref ).

Quand à " jouer avec " en l'utilisant en automédication, j'aurais tendance à penser que c'est plutôt dangereux, justement en raison du décalage entre la consommation et l'apparition des effets ( censés être ) positifs.

L'accompagnement médical me parait indispensable si tu souhaites essayer cette molécule ( en lieu et place d'une benzodiazépine si j'ai bien compris ).

Que ce médicament n'occasionne pas de dépendance à l'image des benzos ou du propanolol, je n'en suis pas persuadé pour ce qui est de la dépendance psychologique ( s'il fonctionne, il entraîne de fait une dépendance psychologique, à mon humble avis qui n'est pas celui d'un toubib ).

Et je ne l'ai pas consommé assez longtemps pour m'apercevoir d'une possible dépendance physique. Mais je pense qu'il n'y a pas lieu d'être inquiet quand à l'apparition de cette dépendance ( puisque cet " inconvénient " aurait été mentionné dans la notice, vu l'ancienneté du médicament ).

J'ai néanmoins augmenter puis baisser les doses de facon progressive ( premiere augmentation 2 semaines apres l'initiation de la molécule si je me rappelle bien mais je ne pourrais l'affirmer au vu de ma mémoire un peu approximative à ce sujet ).

Prends soin de toi,


Reck.

Nico0 a écrit

Salut,

Pour moi le buspirone a eu un effet catastrophique, mon addictologue me l’avait prescript pour me soulager de mes symptômes pour un sevrage de benzos ( toujours en cours d’ailleurs ..... )

Il m’a été introduit si je me souviens bien :

5 mg le premier soir.
10 mg le lendemain midi
15 mg le troisième jour.

Résultat : Chair de poule ( c’etais en Août, je portais une doudoune ), tremblement, insomnies, nausées, agressif, vertiges énormes.

Je l’ai stoppé immédiatement, je suis d’ailleurs traumatisé de cette réaction.

J’ai même fini au urgence de ma ville tellement j’étais mal, j’ai pensé immédiatement à un syndrome serotoninergique, arrivé sur place, aucune prise de tension, aucun egc, l’urgentiste a téléphoné à mon addicto, je suis sorti et sur le document il y avait noté : symptômes sevrage benzo.

Pour infos : 15 jours avant de le prendre, on m’avait donné simultanément du Zoloft 75 mg + tercian pendant 10 jours, nous avions attendu 15 jours après l’arret des 2 molécules pour commencer le buspirone .....
Perso ilne m’a pas aidé du tout bien au contraire

Merci pour vos témoignages, j'avais lu beaucoup de bien sur ce médicament du coup je suis un peu déçu...
Pour de l'automédication que me conseilleriez-vous?


un con ça ose tout c'est à ça que je me reconnais

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