Bonjour à tous. Voila j'ai un petit soucis mais qui m'inquiète de plus en plus. J'ai consommé de la md en soiré + alcool, surement en excès bien que ce sont des doses que j'ai déjà prises aux cours d'une soirée. Je n'ai pas fais de bad ni rien. Les deux jours suivants j'étais grave à l'ouest, la vision comme enfumée. Du mal à rester debout parce que j'avais des vertiges, la visions trouble, sensation de flottements, par contre pas de ptite dépression comme ca peut souvent le faire les lendemains. Ca m'étais déjà arrivé suite à des prises de md plusieurs jours de suites mais ça partais au bout de quelques minutes.
Actuellement, j'ai cette sensation de flottement en permanence. Au début je me disais que ça allé passer au bout de 3 - 4 jours, mais ça fais 1 semaine et demi, et je commence sérieusement à angoisser. Si je vais mieux que les 1ers jours, là j'ai l'impression que mon état stagne, j'ai du mal au niveau spatio temporel. Depuis je touche plus rien, par peur que ça empire.
Je voulais savoir si ça vous avez déjà fait ça aussi et comment vous êtes actuellement, si cet effet est parti. Je tiens à préciser que je ne prends pas d'antidépresseur ni traitement médical. Je ne sais pas trop vers qui me tourner pour trouver de l'aide, mes amis n'ont jamais eu ça.
quel est ta qualité de vie ??? niveau repas ?? tu as peu etre juste un manque de magnésium de fer ou autre enfin j'sais pas trop mais chelou ouai au bout d'une semaine .... au pire va voir un spécialiste faire une prise de sang
un pied sur terre l'autre sur la lune et ma pensé dans l'univers ^^
ou une trmumation de la langue. Dans les formes mineures on conseille la periactine qui a un effet antiserotoninergique. Si c'est autre chose, la consultation medicale pourra le deceler. Amicalement
S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)
D’après le New England Journal of Medicine (4), en 2005, 85 % des médecins ne connaissent pas l'existence du syndrome sérotoninergique. Pourtant de nombreux médicaments et surtout associations de médicaments peuvent entraîner un syndrome sérotoninergique. Voici une liste publiée par PHARMAFLASH.
On remarquera particulièrement la présence des Triptans, du Tramadol, du Buspar, du Primperan, de l'acide valproique etc.. tous produits relativement « banaux » et qui n'attirent pas l'attention en cas de symptomatologie « bizarre » (les symptômes initiaux du Syndrome Sérotoninergique sont souvent peu spécifiques = angoisse, agitation, tremblements). Ainsi une personne sous IRS peut prendre du Tramadol ou des Triptans pour une migraine banale et déclencher un syndrome sérotoninergique.
Mais il faut aussi noter la présence de substances illicites mais de consommation assez répandue, spécialement en milieu festif = Ectasy, LSD, Amphetamines, Cocaine. A signaler aussi la DXM (antitussif, parfois détournée, type ERGIX Toux Sèche), les champignons hallucinogènes et les RC (Research Chemical) type tryptamine ou cathinone (mephedrone). Voir l'adresse 5 en annexe. L'adresse 6 est une bonne revue des différents produits.
A signaler que le syndrome sérotoninergique survient dans 60 % des cas dans les 6 heures qui suivent la consommation mais peut encore survenir jusqu'à 48 heures après.
Epidémiologie
L'incidence du Syndrome sérotoninergique fait débat. En effet, le syndrome est mal connu du corps médical et donc manifestement sous diagnostiqué, même dans ses formes graves. Quelques études font état d'une incidence d'environ 0,4 % pour les traitements en monotherapie par IRS et de 15 % environ en cas de surdosage. Une publication américaine (http://www.medscape.com/viewarticle/776124) fait état de 43 % de syndromes frustres, dépistés par la recherche du clonus de la cheville chez des patients sous Suboxone. Elle me paraît assez étonnante, par rapport à l'expérience clinique avec le Subutex et la Suboxone, mais elle mérite d'être citée, au moins pour attirer l'attention. L'incidence paraît très élevée avec les IMAO non selectifs, qui sont très peu prescrits (le danger de l'association IMAO, avec les autres antidepresseurs, le Dolosal, les aliments contenant de la tryptamine etc.. sont connus depuis très longtemps) mais la multiplication actuelle des substances sérotoninergiques impose au moins la prudence.
Le Griffonia Simplicifolia est une source de 5-HTP, vendue comme complément alimentaire.
Des symptômes surtout neuropsychiques, neurovégétatifs et musculaires Il n'existe pas de définition consensuelle précise, ni de description typique du syndrome sérotoninergique, mais une série de symptômes diversement associés d'un patient à un autre. Plusieurs synthèses des cas publiés ont été réalisées. Parmi les plus intéressantes, une analyse de 38 observations date de 1991. Ces données ont conduit l'auteur de cette synthèse à proposer des critères diagnostiques du syndrome sérotoninergique : présence d'au moins 3 des symptômes suivants : confusion ou hypomanie, agitation, myoclonies, hyperréflexie, sudation, frissons, tremblements, diarrhée, incoordination, hyperthermie ; coïncidant avec le début d'un traitement ou une augmentation récente des doses d'un médicament sérotoninergique ; en l'absence d'une autre cause expliquant l'apparition de ces symptômes ; et dans la mesure où il n'y a pas eu adjonction ou augmentation des doses d'un neuroleptique. Cette définition a souvent été reprise depuis. Les précautions dont elle s'entoure soulignent sa fragilité. En particulier, il est parfois difficile de distinguer le syndrome sérotoninergique du syndrome malin des neuroleptiques, dont la définition est, elle aussi, imprécise. En 1997, une nouvelle synthèse, à partir de 127 cas de syndrome sérotoninergique, a rapporté la fréquence des symptômes observés. Plus de la moitié des cas présentaient au moins un des symptômes suivants : myoclonies, hyperréflexie, confusion, hyperthermie ou sudation. Les autres symptômes les plus fréquents étaient : tachycardie, rigidité musculaire, tremblements des extrémités, agitation. En 1998, des auteurs ont proposé une échelle pour évaluer la présence et la sévérité d'un syndrome sérotoninergique. Cette échelle, non validée, est basée sur la cotation de 9 symptômes : agitation, désorientation, hyperréflexie, tremblements, sensations vertigineuses, hyperthermie, sudation, diarrhée. Une définition française pragmatique Une définition française du groupe de travail interactions médicamenteuses de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé figure dans le supplément "Interactions médicamenteuses" du dictionnaire Vidal 2003 : « (…) apparition (éventuellement brutale, simultanée ou séquentielle d'un ensemble de symptômes pouvant nécessiter l'hospitalisation, voire entraîner le décès. Ces symptômes peuvent être d'ordre psychique (agitation, confusion, hypomanie, voire coma), végétatifs (hypotension ou hypertension, tachycardie, frissons, hyperthermie, sudation), moteurs (myoclonies, tremblements, hyperréflexie, rigidité, hyperactivité), digestifs (diarrhée) ». Un article fait état de la recherche systématique du clonus de la cheville, qui aurait révélé un nombre important de syndromes frustes (A vérifier) http://www.medscape.com/viewarticle/776124 La recherche des trémulations de la langue et de mouvements oculaires anormaux est aussi préconisée. La recherche du clonus provoqué de la cheville est décrite dans les videos suivantes https://www.youtube-nocookie.com/watch?v=0WsK8sXJwb4
Evolution et Traitement La mortalité du Syndrome Sérotoninergique est proche de 10 % pour les cas où le diagnostic est fait mais beaucoup de formes frustres ne sont pas diagnostiquées. Le traitement comporte des Benzodiazepines et, bien sûr, l'arrêt des médicaments en cause, dans les formes mineures. L'Hyperthermie sera traitée par des bains tièdes. La cyproheptadine (Periactine) est un inhibiteur de la sérotonine qui peut etre prescrit dans les formes légères. Les formes majeures peuvent imposer la réanimation avec ventilation et parfois curarisation.
Annexe Serotonine et cerveau (pour ceux qui voudraient des détails techniques ) 1) Rappel sur les neurotransmetteurs et Neuromédiateurs
Neurotransmetteurs Les neurotransmetteurs sont divisés en plusieurs catégories :
les monoamines : sont synthétisées à partir d'un acide aminé : les catécholamines sont dérivées de la tyrosine : dopamine, noradrénaline, adrénaline (épinephrine et norépinephrine sont des francisations des termes anglais). la sérotonine (5-HT) qui dérive du tryptophane le GABA dérivé de l'acide glutamique l'histamine dérivée de l'histidine les endorphines, molécules similaires aux opiacés les acides aminés : acide glutamique, acide aspartique, glycine substances chimiques diverses : acétylcholine, adénosine, anandamide
Neuromédiateur Un neuromédiateur est libéré dans l'environnement neuronal et crée une « ambiance » chimique influant sur le fonctionnement du neurone.
Le monoxyde d'azote est un neuromédiateur unique en son genre puisqu'il s'agit d'un gaz soluble, toxique lorsqu'il est inhalé en excès. Il a la particularité de pouvoir parcourir le neurone à la fois de façon antérograde mais aussi rétrograde (de post-synaptique à pré-synaptique). Au niveau synaptique, il est produit par l'activation de la NO synthase (NOS).
Les neuropeptides ne sont pas des neurotransmetteurs. Par définition, un neurotransmetteur est une substance synthétisée et libérée dans la fente synaptique. Les neuropeptides, comme leur nom l'indique, sont synthétisés, comme les protéines dans le soma et ensuite transmises par les flux neuronaux à travers le neurone. Une forte libération d'une neuropeptide provoquera une déplétion. Le soma ne resynthétisera que lorsqu'il sera informé de cette dépletion. Il se passera beaucoup de temps ainsi entre une déplétion et le remplissage des stocks. VIP, substance P, neuropeptide Y, somatostatine, vasopressine, angiotensine II, ocytocine, gastrine, cholécystokinine, thyrotropine, insuline, glucagon, calcitonine, neurotensine et bradykinine sont des neuropeptides. (tiré de wikipedia)
De plus chaque neurotransmetteur a plusieurs types de recepteur (7 familles pour la sérotonine) avec des actions différentes voire même parfois antagonistes. De façon très (très, très) grossière on peut dire que la Noradrenaline est le NeuroTransmetteur de l'énergie , la dopamine du plaisir et la sérotonine de la « zenitude » . Les usagers de substances psychotropes agissent donc, de façon prédominante, sur leurs neurotransmetteurs et neuromediateurs. Ainsi la cocaine augmente l'effet de la dopamine et de la sérotonine, le LSD ou l'Ectasy sont de puissants stimulants de certains recepteurs sérotoninergiques etc.. Mais la grande variété des substances aisément disponibles, ainsi que la présence de nombreuses substances légales qui ont aussi un effet sur les neurotransmetteurs, rend de plus en plus dangereuse cette « cuisine cérébrale». Le syndrome sérotoninergique en est l'un des exemples.
L'effet des neurotransmetteurs peut être augmenté par des agonistes ou diminué par des antagonistes. L'effet agoniste peut être par un effet direct de stimulation sur le recepteur(LSD, Ectasy) ou indirect , par diminution de la dégradation des agonistes naturels par exemple (Cocaine pour la Dopamine, IRS (Prozac, Deroxat) pour la sérotonine, IMAO selectifs ou non selectifs pour un peu tous) ou par un apport alimentaire excedentaire. Si les agonistes directs sont souvent relativement selectifs, les agonistes indirects sont souvent mixtes, par exemple la Cocaine qui inhible la recapture de la Dopamine et de la Sérotonine. Pour les IRS (Inhibiteurs de la re-capture de la sérotonine on distingue les « purs » specifiques à la sérotonine (Prozac, Deroxat) et ceux qui inhibent la recapture de la serotonine et de la noradrenaline (Effexor, Ixel). L'effet antagoniste peut être lui aussi direct, par action sur le récepteur ou indirect par action sur le métabolisme du neurotransmetteur. Toutefois, les modifications des neurotransmetteurs peuvent entrainer une régulation (en plus ou en moins) des recepteurs , qui entraine une modification de l'effet à moyen et long terme. L'interaction est donc toujours très complexe.
Il existe donc 7 recepteurs distincts de la Sérotonine, certains associés uniquement à la circulation (expliquant par exemple le risque vasculaire du Mediator) ou à la sphère gastroentérologique (des antivomitifs utilisés en chimiothérapie sont des antagonistes du recepteur 5-HT 3). Les agonistes 5-HT 1A sont anxiolytiques (Buspar), et anti-migraineux (Triptans) pour le 5-HT 1D. L'Ectasy, Le LSD, la Cocaine (mais avec bien d'autres effets) notamment sont des agonistes directs des recepteurs 5-HT 2, alors que les antidepresseurs sont des agonistes indirects.
De façon générale on peut dire que le « manque de sérotonine » est associé à la dépression, mais aussi (en fonction des autres neurotransmetteurs), à certains syndromes douloureux (fibromyalgie), à l'impulsivité voire à la violence ou au suicide. Le stress serait « antisérotoninergique », notamment par l'intermédiaire du cortisol cérébral. Les IRS (Inhibiteurs de la Recapture de la Sérotonine) augmentent indirectement la sérotonine cérébrale, d'où très probablement leur action thérapeutique sur la dépression. L'Ectasy active directement des recepteurs de la sérotonine. Enfin le taux de sérotonine cérébrale peut etre modifié par l'alimentation (apport des precurseurs de la serotonine = tryptophane etc..) , mais si l'effet du manque (provoqué) a été prouvé dans des expériences animales et en clinique , l'effet positif éventuel de l'apport alimentaire est actuellement déconseillé en raison de complications mal expliquées (syndrome eosinophilie/myalgie). Toutefois, l'obésité serait associé à une diminution de la sérotonine cérébrale et l'avis actuel est qu'un régime équilibré et sain (si possible de type « méditerranéen) peut etre associé à une sensation de bien être. Il semble que l'apport de sucre rapide (surtout en l'absence de prise de proteines) « augmente la sérotonine cérébrale » , ce qui pourrait expliquer l'addiction au sucre. Mais heureusement il existe des techniques plus physiologiques d'augmentation de la sérotonine cérébrale, en premier lieu l'exercice physique, l'alimentation saine comme nous l'avons dit, mais aussi un sommeil de bonne qualité, la méditation et beaucoup d'autres « techniques » psychologiques et spirituelles, une vie exempte de stress etc.. J'aime croire qu'il est préférable de gérer nous même notre sérotonine cérébrale (et tous les facteurs qui la modifient) plutot que de la laisser gérer notre vie.....
Etant donné la grande étendue d'action de la sérotonine il n'est pas étonnant que de nombreux médicaments très différents soient des agonistes sérotoninergiques = antalgiques (y compris Methadone mais surtout Tramadol) , antitussifs, antimigraineux, anorexigènes, thymoregulateurs (lithium ), anxiolytiques (Buspar) , en plus des classiques anti-depresseurs. De plus certains aliments riches en précurseurs (fromages fermentés, chianti) ont été incriminés dans des syndromes serotoninergiques en association avec les IMAO.
Il est donc de plus en plus facile d'associer deux ou plusieurs facteurs d'augmentation de la sérotonine et de se trouver en risque potentiel (par exemple à la merci d'une prise de tramadol) , en syndrome frustre (tremblements) voire en syndrome majeur avec un risque mortel.
Les usagers de psychotropes recréatifs (pour utiliser le terme américain) sont évidemment particulièrement à risque. Le syndrome hyperthermique de l'Ectasy a été largement décrit dans les médias, Il est dù presque exclusivement au syndrome serotoninergique avec hyperthermie , associé à des conditions d'environnement.(activité physique, chaleur) . Le conseil de boire abondamment doit être pris avec prudence, on a décrit des cas d'hyponatrémie de dilution dùs à une prise excessive d'eau pure. De façon générale beaucoup de RC (Research Chemical= drogues de synthese) sont des sérotoninergiques puissants. Mais le LSD, les amphetamines , la cocaine, ont des effets sérotoninergiques puissants et peuvent faire basculer vers un syndrome grave , en association avec d'autres facteurs de risque. Malheureusement la quantification a priori du risque est difficile. Il est donc difficile de définir une zone de sécurité chez les usagers de psychotropes illégaux qui prennent des médicaments à risque (IRS, Tramadol, DXM notamment) . On peut néanmoins conseiller : * De s'en tenir à des doses « habituelles » ou, à défaut, d'augmenter très progressivement les doses. * De se méfier en cas de prise inhabituelle de médicaments à risque (Tramadol, Triptan) et d'en connaître la liste. * D'être vigilant à l'apparition de signes nouveaux, notamment tremblements ou autres mouvements involontaires anormaux , diarrhée, crise anxieuse ou confusion Quelques adresses
D'accord, merci pour tes renseignements. Je pense pas que ce soit lié à l'alimentation, c'est vrai que je me nourri pas spécialement bien mais il en a toujours été ainsi et les symptômes sont apparus juste après une grosse prise de md la veille. Si mon état s'améliore pas j'irais voir un médecin, même si j'aurais préféré éviter. J'ai pas moyen de réguler moi même niveau sérotonine par l'alimentation? Pourtant j'ai pas de baisse niveau moral donc c'est étrange si c'est ça. Et non je prends aucuns médoc du style en parallèle.
Sur Psychonaut il y a des témoignages dans ce genre, en fait t'es peut être "encore" "perché", ce que je veux dire c'est que certains considèrent que c'est une légende urbaine, d'autres non, ce que certains considèrent comme rester perché, c'est des trucs style, déréalisation, dépersonnalisation qui dure bien après la prise du produit ( mais pas à vie, ce qui relève dans ce cas de la psychiatrie) Après la prise d'un produit à moyen, ou long terme ( ou même après une première fois) peut provoquer dépressions, ou révéler des troubles psychologiques jusque là insoupçonnés. Ce n'est pas pour te faire peur, mais vu que tu dis avoir la vue comme enfumée, que tu flottes, je pense qu'il faut juste que tu reprennes pied, que tu t'ancres à nouveau dans la réalité. J’espère avoir été claire et pas trop flippante; sinon à toi les fruits, le repos, no stress le temps que ça passe
Ouai j'ai lu ça aussi. Ce qui me fais le plus flipper c'est de pas savoir comment faire pour reprendre pieds comme tu dis. Je sais pas si je dois attendre en espérant que ça passe en essayant de pas y penser ( ce qui est dur parce que c'est omniprésent) ou alors si je dois faire des démarches, et lesquels. Surtout que depuis je prends plus rien, je sors donc moins et ça commence vraiment à me peser. En tout cas merci pour ton message , ça fais du bien d'avoir des conseils et des renseignements.
J'ai jamais consommé de MD mais comme je sors en free, si jamais des connaissance se retrouvent dans de sales états, je préfère savoir quoi faire . Il y a plein de techniques pour faire passer un malaise passager, moi perso je te conseille le repos, ce qui ne t'empêche pas de sortir la journée, de bouger un peu. Mais prescripteur à raison, si ça ne passe pas, va consulter ton médecin, ou même un autre, d'ailleurs le mieux c'est que tu te sentes à l'aise, que l'on ne te juges pas...peut être mettra t-il en place un traitement, vu que tu as l'air angoissé, ça peut être une solution!:) COURAGE!
Je complète mes messages précédents en précisant que le pb, comme souvent avec l'Xta est d'etre sûr que c'en etait vraiment et pas un RC approchant. Mais je pense que cela devrait s'arranger rapidement, maintenant. Amicalement
S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)
On m'a peut refilé de la merde parce que c'était en teuf et que d'habitude j'ai jamais d'effets secondaires persistants quand j'en prends avec des connaissances, ni de descende difficile. J'en est tapé deux différents dans la soiré, parce que le 1er faisait aucuns effets, c'était de la merde, je sais pas ski pouvait bien avoir dedans, déjà il tirait vers le jaune... Je pense attendre encore une semaine ou deux, j'ai pas vraiment envi d'aller voir un médecin donc si ça passe tout seul ça serait l'idéal.
Et bien, ça va mieux, mais je ne suis pas encore "normal", et j'ai l'impression que les effets reviennent comme au premier jour quand je bois. Pourtant j'ai été voir un médecin qui n'a rien signalé de particulier...
Merci de donner de tes nouvelles. La prochaine fois, si tu réessaie, je te conseille de ne prendre qu'une petite dose, et d'attendre quelques jours. Pierre
Si ca peut te rassurer j'ai deja eu des descente de md ou d'apb qui m'engendrai une bonne semaine de déréalisation et de déprime. Et quand je dis une semaine je suis gentil;le w.e suivant c'etait dodo/repos/cocooning. C'est frequend si il y a eu abus(sur la longevite du trip/ou sur le surdosage) Bon repos
Tout est poison,rien n'est poison,seule la dose fait le poison...
Oui, maintenant j'en prendrais pas plusieurs jours d'affiler et je prendrais de plus petites doses, ça c'est sur. Heisenberg, je pensais aussi que ça aller durer que une semaine mais là ça fait plus d'un mois donc ca commence vraiment à être dérangeant.
Ben apres ca rentre dans un cercle vicieux,l'esprit(deprime) entraine le corp(fatigue) et vice versa. 1mois c'est beaucoup quand meme mais pas improbable,il faut que tu t'aeres la tete et que tu n'y pense plus,et surtout que tu te reposes et ne prenne plus rien pendant encore un mois au moins. Soit positif ca ne peux que t'aider....
Tout est poison,rien n'est poison,seule la dose fait le poison...
ce n'est pas marrant et on croit que ca va jamais s’arrêter. pour infos ça m'est arrivé de rester plusieurs semaines voir plusieurs mois "perchée" . exces de md/speed/coke, mais j'avoue c'est l'effet md qui mettait le plus de temps à partir même en faisant une pause ! dans du coton en permanence, acouphène, fatigue, déphasée, un peu déprimée surtout à me demander si ça allait s’arrêter!... bizarre comme sensation mais un jour c'est parti comme ça, j'ai atterrit pendant ma post cure. j'ai mis 1 mois et demi a récupérer un sommeil "normal" mais la sensation de perche est restée plus longtemps! bon courage ya peut-etre des "trucs" pour que ça aille plus vite mais je n'en sais rien perso. à part cure de fruit alimentation vitaminée, correcte. faut se requinquer quoi...
Dernière modification par Grande76 (25 mars 2013 à 20:41)
Merci pour ton témoignage, ça me fais du bien de savoir que ça n'arrive pas que à moi, parce que en général ça ne dur que 1 semaines pour la plupart des gens. Je prends plus rien depuis du coup par peur que ça s'aggrave. Est-ce que toi aussi quand tu buvais de l'alcool ça accentué les effets les jours suivants? Et combien de temps à durée ta sensation de perche?
je te rassure ça arrive plus que tu le crois!! enfin je sais pas si c'est tres rassurant ^^ Mais j'avais quand même une consommation excessive, très excessive. je prenais les taz par 5 en injection dans des grosses shooteuse, en 24h je pourrais pas dire combien çà faisait mais au bout du 10e tu sens plus rien! t'es juste perché et t'entretiens la perche. le md me servait à descendre de la coke ça me posait tout en me gardant perchée. l'alcool c’était très très rare! c'est pas compatible avec la md ca me rendais nauséeuse et je vomissais mes prod et j'aime pas ca de toute façon ! (j'ai payé, je garde! je disais toujours lol!) bref ça a durer pas mal de temps et il a bien fallu s’arrêter un jour!! vu que je redescendais jamais c'est quand j'ai arrêter d'en prendre que ça m'a fait ça. l'effet n'était pas le même mais je sentais bien que j’étais pas au sol!! te dire combien de temps ça a durer exactement j'en sais rien mais cetait une éternité ! et ça ne me dérangeais pas plus que ça j'avais pas d'obligation a part taper la manche lol et nourrir mon chien ! disons que c'etait "économique"! pas besoin de payer j’étais perchée naturellement!!
bon en gros ça ne m'a jamais effrayé plus que ça, ça faisait parti des risques et j'avais pas l'impression que je finirai en psychiatrie! fallait juste attendre, mais plus ta perche à été intense et longue plus ça mettra de temps a partir! (légende urbaine??) la md c'est bon mais faut pas en abusé c'est a double tranchant!! l'atarax ça m'a aidé à pas peter les plombs.
Dernière modification par Grande76 (26 mars 2013 à 00:29)
Non ce n'est pas normal. Mais , comme te le disent la plupart des messages, ce n'est pas inquitetant parce que même si cela demande du temps, cela finira par s'arranger. Par contre, essaie vraiment de ne pas recommencer une conso à problème, au moins attends que ça s'arrange franchement. Amicalement
S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)
Je reviens d'un weekend dans un autre pays (je suis aller voir un pote) et j'ai pris du MD deux soirs de suite. Le premier soir c'était trop bien comme d'habitude etc. (je suis un usager très occasionnel): Le second soir moi et mon pote, on était ivre mort et on a chopper un truc en boîte (1G de MD d'après ce que le type nous as dis) donc je ne sais pas si c'était un RC ou autre. Par-contre on a pris une surdose (500mg chacun) et j'arrivais casi plus à marcher, je parlais lentement (ça n'a duré que 15-20minutes) après MD normal.
Sauf que maintenant depuis 3 jours je me sens comme toi, exactement la même chose et j'espère sincèrement que ça va passer, de nature anxieuse j'ai peur que ça parte pas, je sais pas trop quoi faire, j'ai peur d'avoir fichu en l'air ma vie à cause de ça.
Enfin bref, c'est rassurant de voir que d'autres vivent la même chose...
Voici ce qui m'est arrivé au début des années 2000, période pendant laquelle trouver des extas était plus facile que trouver du shit et où j'en consommais très régulièrement (au moins une fois par semaine).
J'étais allé faire des courses pour un week end entre potes. Vendus par 10, ça coûtait moins cher... C'était lors d'une soirée entre pote au bord d'un étang et j'étais alors le seul à connaître ce produit. Pour montrer aux copains que ce n'était pas dangereux, j'en ai mangé un entier puis une autre moitié un peu plus tard (1/2 heure environ). Ayant rassuré mes potes, ils en ont pris aussi, mais par moitié. Et à chaque fois qu'un d'entre eux prenait une moitié, je prenais l'autre... Au final, je ne sais pas combien j'en ai avalé mais il ne restait plus rien le lendemain matin.
Résultat : il m'a fallu une bonne semaine pour remettre un pied dans la réalité, malgré le taf et des obligations. Il m'est aussi arrivé quelques semaines plus tard en pleine réunion de travail, de sentir mes pupilles se dilater à l'extrême, d'avoir envie de bouger comme pas permit... bref, un peu comme un retour d'acide (même si je n'ai jamais pris d'acide). Et le pire était avec l'alcool : dès que je buvais plus de deux bières, mes mâchoires se bloquaient comme sous l'effet des taz et ça durait jusqu'au lendemain. Pas cool du tout et super désagréable. J'ai fini par complètement stopper l'alcool pendant un moment et puis c'est passé. Un jour, j'ai pris une cuite et c'était comme avant, normal, pas de mâchoires serrées. C'était il y a maintenant longtemps et pourtant je ne suis pas prêt de l'oublier.
Courage à vous et si ça ne passe pas, n'hésitez pas trop longtemps, allez voir le médecin.
A+
Si on mettait tous les cons dans un placard, il n'y aurait plus grand monde pour en fermer les portes.
Effectivement, ce n'est pas un effet secondaire PERMANENT...
C'était juste pour répondre à la question de ffmmmm : "Je voulais savoir si ça vous avez déjà fait ça aussi et comment vous êtes actuellement, si cet effet est parti."
Donc oui, cet effet est parti et je te souhaite qu'il disparaisse aussi.
Si on mettait tous les cons dans un placard, il n'y aurait plus grand monde pour en fermer les portes.
on était ivre mort et on a chopper un truc en boîte (1G de MDd'après ce que le type nous as dis) donc je ne sais pas si c'était un RC ou autre.
Petit rappel : Attention quand même a la consommation d'extasy/MDMA quand on est complètement torché.
Outre le fait que quand on est "ivre mort" on peu se faire refiler n'importe quoi, par n'importe qui (faculté de discernement pas au top en plus)
Même complètement bourré prendre de l'exta/mdma, ça amène souvent a de gros "black out" ou au mieux on ne se rappelle de rien de ce qu'on a fait dans la soirée.
Au pire ... Et bien cela peut être n'importe quoi ...
Allant du "visage/nez défoncé", parce que pendant le "black out" on a fait chier une ou plusieurs personnes, qui l'as/l'ont visiblement mal pris, (je l'ai vu je ne sais combien de fois en soirée), ou pire l'accident... De voiture ou autre ... la aussi ça arrive. (et idem je l'ai déjà vu ..)
Ou pour les filles, desfois on se réveille chez "je sais pas qui" et on ne sais pas toujours comment on est arrivé la, et qu'est ce qui c'est réellement passé.
(beaucoup de viol en freeparty par exemple sont imputable au fait que la personne (outre le fait d'être tombé sur une pourriture) du fait de son alcoolisation+exta/mdma n'avais aucun souvenir, et était totalement incapable de se défendre/rendre compte de la situation.)
Fin de HS
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manolo33, moi aussi lorsque je consomme de l'alcool, j'ai des effets de MD qui reviennent , et après une grosse cuite, je me sent encore plus à l'ouest que d'habitue les 3 jours qui suivent, je met du temps à m'en remettre. Maintenant tout est redevenu normal pour toi?
Bonjour à tous, je viens ici car il m'arrive exactement là même chose et je commence gravement à m'inquiéter.
tout commence ce week end, grosse soirée avec des amis, première fois pour moi que je prend de la md, je connais quelqu'un dans le milieu qui lui s'y connait très bien et me fourni une bonne qualité (aucuns doutes là dessus). 1ère prise de 0.18g, puis une reprise de 0.1g 3h plus tard.
La meilleure soirée de ma vie tout simplement, et ce, malgré le fait que 30mins avant la fin du festival je sois malade, grosse sensation de nausée, je pense lié à la bière que j'ai bu dans la nuit. Le lendemain soir, on remet ça, je reprend 0.1g. Je regrette énormément d'en avoir repris cette fois là , même si la soirée était super, j'en avais pas besoin pour m'amuser à ce moment là . Je suis conscient pour une première fois j'en ai pris trop. J'ai un bon rythme de vie, beaucoup de sport, je mange bien etc ...
Bref, très bonne expérience. Seulement voilà , on est donc 5 jours plus tard et je ne me sent toujours pas moi même. Outre la colique et une sensation de battement de cœur régulière dans le bras droit que ça m'a foutu, j'ai une altération de conscience qui est plus ou moins forte selon les jours.
J'ai l'impression d'être dans un nuage, d'être complètement déconnecté, à l'ouest, dans du coton comme dit plus haut. Je commence vraiment à m'inquiéter. J'ai en plus de ça l'impression d'avoir un trouble du sommeil, je ne dors plus comme avant c'est sur. J'ai bu quelques bières avant hier, hier j'étais dans cet état aussi mais légèrement moins. Aujourd'hui c'est beaucoup plus fort.
Dernière modification par Yuff013 (24 mai 2013 à 13:04)
Salut ffmmmm, je te rassure, aujourd'hui, tout est redevenu normal pour moi. Par contre, comme je le disais dans mon premier post, ça a duré longtemps. A peu près un an je dirai. Pour éviter de me sentir tout con à me bouffer les dents en soirée, ben, j'ai stoppé l'alcool pendant un moment. Du coup, je passais mes soirées à fumer des gros pétards... avant de passer malheureusement à plus fort. L'inconvénient de ces jolis petits cachets, c'est qu'on ne sait pas ce qu'il y a dedans. Dans mon cas, une fois que le premier commençait à faire effet, je n'avais plus beaucoup de limites et j'avais tendance à en abuser quand j'avais décidé de me la mettre correctement.
Yuff013 : en deux soirées, tu as vidé ton stock de sérotonine (je crois que c'est cette hormone là ) et il faut un peu de temps avant de pouvoir le reconstituer. Je ne peux pas dire combien exactement mais 5 jours seulement, c'est cours. L'après MD n'est pas drôle du tout, j'en garde d'assez mauvais souvenirs, et dure bien plus longtemps qu'une gueule de bois. Théoriquement, tu devrais aller de mieux en mieux dans les prochains jours. Si ce n'est pas le cas, tu pourras toujours aller voir un médecin. Attention quand même à ne pas tomber dans le cercle vicieux du cachet pour faire la teuf puis des cachets (légaux) pour aller mieux après. Nombre d'inscrits sur ce forum sont addict au cachetons (moi le premier, buprénorphine tous les jours et stilnox régulièrement) et ce n'est pas facile d'en sortir.
Courage à vous, serrez les dents... euh non, accrochez vous et tenez nous au courant.
Manolo
Si on mettait tous les cons dans un placard, il n'y aurait plus grand monde pour en fermer les portes.
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Bonjour, il y a un mois j’ai eu une première prise raisonnable d’ecstasy. C’etait la première fois mais j’ai beaucoup angoissée après et j’ai ressenti beaucoup de culpabilité. Depuis je n’arrête pas d’y penser, je ne pense qu’à ça, j’ai peur que mon cerveau ait été modifié à vie.. ce n’est pas facile à vivre parce que je me sens différente d’avant,...lire la suite
Salut à tous, pour introduire brièvement le sujet : C'est un bordel phénoménal dans ma tête.
Je vais surement faire un bon petit pavé pour résumer ma situation, car j'ai beau chercher je ne comprend absolument pas ce qui m'arrive, merci à ceux qui auront le courage.
J'ai, en avril de cette année, découvert l'ecstasy: Grosse révélation de l'extrêm...lire la suite
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