Après une "bonne" nuit de sommeil, je reviens sur le sujet.
Bien évidement, dans l'absolu "si on veut on peut" est vrai, mais pour combien d'élus ?
J'ai passé ma vie à ça, endurer les sévices, endurer la peine, la souffrance, les manques affectifs, encaisser les échecs divers et j'en passe et donc tout ce temps j'ai pu parce que j'ai voulu. Alors maintenant est ce que c'est la fatigue accumulée à toujours forcer pour dépasser toute cette souffrance, que je raccroche les gants et que je ne peux plus ?
Ce n'est pas si simple, la vie c'est une série de circonstances. Thierry Casanova n'est pas devenu crudivore du jour au lendemain et effectivement il a du faire un effort par un effort, mais est ce que le
sevrage des
opiacés est comparable au régime de fruits et légumes crus ?
Le petit clin d'oeil dans la vidéo, c'est vers la fin, il fait un spitch sur le non sens de la consommation matériel et que au même moment on voit apparaitre en haut à gauche, un lien pour se connecter sur son site, qui vend des appareils ménagés. J'ai trouvé ça drôle est bien à l'image des paradoxes de cette société, dont il fait partie, puisqu'il existe uniquement par le terreau de celle-ci. Son combat prend vie à partir de cela. Si nous étions dans une société déjà crudivore, quel serait son combat ? Quel homme serait-il ?
Donc je réitère mes propos sur le fait qu'il ignore ce que veut dire être dépendant aux
opiacés et même si il faisait partie des anciens toxicomanes qui aurait réussi à ne plus consommer ce produit là , pour le remplacer par un autre ou par un autre fonctionnement, en l'occurrence celui du mec qui s'engage à fond dans ce domaine qu'il prêche, il ne peut pas fanfaronner tant qu'il n'aura pas épuisé son temps de vie.
Je suis resté abstinent des
opiacés pendant plus de quinze ans et même si les premières prises de médicaments quinze années plus tard, ne m'avaient pas avertis dans quoi je repartais, même si avant cela je restais en permanence dans une position intérieur de ne plus jamais consommer d'
opioïdes, la question est, est-ce que je serais resté abstinent le reste de ma vie ?
L'envie est toujours là , quelque part dans l'esprit, c'est comme un amour de jeunesse qui fut intense, il ne peut s'oublier car il suffit que le passé se ravive à la flamme du présent, pour que tout s'embrase à nouveau et nous fasse oublier toute chose, et recommencer.
Si la vie était une recette précise à suivre, serions nous toutes et tous de bons cuisiniers ? Je ne sais pas, mais nous ne sommes pas tous égaux devant les fourneaux, ça c'est sûr ! La personne qui nait sans bras aura du mal à touiller les plats !!! En plus oui je sais :"pas de bras, pas chocolat", donc pas de pâtisserie pour elle non plus.
Co112 quand tu parles de se cacher derrière la maladie ou je ne sais quoi, combien de personnes vont-elles faire cela ? C'est comme la toute petite petite poignée de personnes qui profitent du système des assedics, elles sont extrêmement peu nombreuses, ce qui ne donne pas la possibilité d'en faire un argumentaire pour justifier et dire que les gens sont des fainéants et ne veulent pas travailler.
Pour finir avec cette vidéo, tout n'est pas à rejeter, bien évidement, c'est juste qu'il est difficile pour moi, d'accepter la position d'une personne qui pense que c'est aussi simple qu'un régime alimentaire.
Je suis végétarien depuis plus de 20 ans et depuis quelques mois, j'entre dans le monde du Véganisme qui exclu absolument tout produits animaux (merde ma bagnole à des sièges en cuirs..). Cela demande une volonté de fer, surtout quant on à était élevé dans une famille "Pierre à Feu", avec barbecue matin midi et soir. Oui cela demande de faire des efforts renouvelé chaque jour, mais ce n'est en rien comparable avec le
sevrage des
opiacés.