maitrise de la consommation d'alcool : pas evident

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koulponk femme
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Bon, vendredi matin, suis au taf, pas de gueule de bois (ça c'était avant hier, une des rares soirée au bistrot avec une cops) mais merde !
Schéma classique :
- mon mec travaille exceptionnellement de nuit donc je suis seule
- les enfants sont en forme
- les conditions sont donc idéales pour que mon petit démon vienne me titiller ....
Conclusion : 5 bières et 2 joints

Les joints je m'en fiche, je n'ai pas de problèmes avec ça, mais alors la bière, l'alcool ça me gonfle ! Ca me gonfle parce que je peux ne pas en boire plusieurs jours sans problèmes et puis bim écart.

Du coup bien évidemment je suis furax après moi, pas vraiment dans la culpabilité mais juste en train de me dire "mais punaise, quand est-ce que tu te poses peinard sans ça, surtout que tu sais pertinement que même en petites quantités ça te vénère sévère le lendemain" !

Bref, suis de mauvais poil, pas contente surtout que je fais des efforts et que parfois je me décourage toute seule comme une grande sans l'aide de personne.

C'est dur quand on croit tenir le bon bout de se rendre compte que bah non, pas encore. Chier !

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Mister No homme
Pussy time
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Et oui, je sais bien que ma conso n'est pas délirante, c'est  3 ou 4  bières une ou deux fois par semaine quand je dérape... (hors week-end).

Mon objectif est d'arriver à  ne plus me cacher pour les boire et 1 ou 2 c'est mieux que 3 ou 4 à  mon avis.

Si tu me le permets cette question difficile et terriblement indiscrète, pourquoi te cacher ?
Ces dérapages, c'est pas du drift non plus...
Ton mari consomme de l'alcool ? Il pourrait t'aider à  boire de temps en temps, à  la condition que vous n'en souffriez pas. Vous vous organisez des petits "zapéros" ensemble ? Avec des amis ?

édith : je viens de voir que tu as posté, nos messages se sont croisés.

Bref, suis de mauvais poil, pas contente surtout que je fais des efforts et que parfois je me décourage toute seule comme une grande sans l'aide de personne.

Bin oui, et en plus on se sent comme une merde. Ton mari bosse de nuit, mais toi, tu dois ressentir aussi une certaine fatigue qui accentue ta déception. L'alcool est un produit aussi qui fait que nous dévalorisons facilement. On peut se sentir comme une merde un lendemain de cuite. Laisse passer du temps, non seulement ça passe mais la tendance s'inverse.
Continue à  travailler sur ta conso, la surveiller mais aussi la soigner. Soigne le set and setting. Sois patiente et accepte que cela prenne du temps. Accepte que tu puisses déraper, ça n’empêche pas de reprendre le contrôle. J'ai même envie de dire qu'il n'y a que comme cela que tu tires profit de la démarche que tu as engagée.

Dernière modification par Mister No (10 février 2015 à  10:23)


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koulponk femme
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Re-bonjour Mister No !

Euhhh je sais pas trop pourquoi je me cache, ou si trop bien peut-etre … sans doute parce qu’on m’a toujours appris que c’était pas beau de boire seule et que j’ai parfois envie de mon petit high avec 3 ou 4 bières (plus que une quoi !). Quand je n’en prends qu’une je n’ai pas besoin d’aller me planquer !

Et oui, mon mec consomme de l’alcool, c’est un bon vivant mais uniquement le week-end. Et si nous sommes sans copains un vendredi ou samedi soir (ce qui est rare) on se boit un apéro et on ouvre une bouteille sans problème.

Ce qui me fait vraiment suer ce sont mes marches avant marches arrière, une semaine c’est nickel et puis l’autre plus compliqué…

J’ai entamé un travail en thérapie brève sur ce sujet mais j’avais si bien avancé, enfin il me semblait, que la psy ne se concentre plus sur ce problème et pense qu’à  présent je peux me débrouiller sans elle.
Pour elle je peux gérer (ce qui est vrai) et je l’ai prouvé mais c’est dur à  maintenir dans le temps….

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filousky homme
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Mister No a écrit

Continue à  travailler sur ta conso, la surveiller mais aussi la soigner. Soigne le set and setting. Sois patiente et accepte que cela prenne du temps. Accepte que tu puisses déraper, ça n’empêche pas de reprendre le contrôle. J'ai même envie de dire qu'il n'y a que comme cela que tu tires profit de la démarche que tu as engagée.

Ayant vécu une vraie dépendance physique à  l'alcool (pas possible de démarrer le petit matin sans 250 ml de whisky), je lis là  les meilleurs conseils qui soient et ce quelque soit la hauteur de la consommation qui te dérange. Et mon coucou est juste là  pour te dire que la vie sans existe, question de patience. Ne t'en fais pas, j'ai bien d'autres démons à  dompter ...

Aujourd'hui, l'alcool n'est plus une matière qui déclenche chez moi une quelconque réaction, je suis devenu neutre, aucune envie, le zéro absolu du désir en ce qui le concerne.

Bon courage à  toi

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koulponk femme
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Merci Mister No et FIl !

Ce que Fil a quoté de Miser No me parle vraiment.
Aller faut que je sois plus zen avec ça, que j'accepte mes allers et venues sur le chemin de la gestion avec bienveillance, et puis j'ai pas envie de lâcher l'affaire.

Je crois que j'ai beaucoup de cordes à  mon arc pour réussir mais c'est long.

Autre chose Mister No : tu te surveilles sans trop lutter ? Et buvais-tu seul avant de maitriser ?

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Mister No homme
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C'est une surveillance "passive", pas un truc génant. Le fait d'avoir changé ma manière de consommer m'évite de m'autofliquer ou de me censurer. ça se vit bien.
Je buvais seul avant de "maîtriser", parfois dès le matin. Cela m'arrive rarement de boire seul ; je suis parfois le seul à  boire l'apéro, disons je ne bois jamais tout seul "physiquement". (maintenant) Je préfère malgré tout l'alcoolisation à  plusieurs. Toujours soigner le set and setting... C'est la seule surveillance que je m'impose et c'est rien de grave ou contraignant car cela me permet de ne tirer que du plaisir de la boisson.
La gueule de bois ne passera plus par moi. Et si jamais, ça permet de réajuster le dosage en cas d'écart.
A contrario, il peut aussi m'arriver d'être le seul à  ne pas boire. Même souvent, car ça picole sec autour de moi.
Après, j'ai mes consignes de sécurité ; jamais le matin ou trop tôt dans la journée. Bien espacer ma conso afin de pouvoir kiffer des petites quantités. J'ai l'expérience du dosage qui permet de conserver le plaisir à  l'occase sans les effets merdiques. Je garde une grande précision malgré l'ivresse. C'est aussi un des trucs que je ne pensais pas possible et qui m'a convaincu d'aller en cure et d’adopter une démarche d'abstinence à  un moment donné.
Ces consignes de sécurité évoluent, s'adaptent au fil du temps, du parcours. Je n'achetais que de l'alcool pour une utilisation immédiate, cela a changé, je peux conserver de l'alcool sans tentation chez moi. J'ai même la possibilité de garder des bouteilles juste pour la pâtisserie. Avant, je créais des cocktails improbables pour les éliminer. Même l'alcool à  90 pouvait avoir sa place dans mes cocktails.

Je crois que j'ai beaucoup de cordes à  mon arc pour réussir mais c'est long.

C'est une réussite permanente et pas liée à  un objectif temporel précis. Tu ne t'en rends pas compte, mais tu as déjà  un contrôle, du recul sur ta conso, et ce que tu en fais. Je pense que de nombreuses personnes aimeraient déjà  avoir le recul, le rapport que tu vis avec l'alcool même si il ne te convient pas totalement pour l'instant.

Dernière modification par Mister No (10 février 2015 à  11:51)

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Merci de ton témoignage qui en aidera surement d'autres ! Koulponk

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koulponk femme
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Bonjour bonjour,

Juste un petit mot en passant pour donner des news sur la maitrise de ma conso d'alcool qui évolue dans le bon sens je pense.
Tout d'abord depuis 2 mois maintenant à  peu près je ne me fais plus de plans en loosdé ou presque (peut-etre 2 ou 3 dérapages pour une bière, mais pas plus, je crois pas).
Ca fait beaucoup de bien de se "reposer", je ne cherche plus à  tenir les comptes, mon esprit est concentré sur autre chose et l'alcool ne fait plus partie de mes préoccupations. Je continue d'en boire le week-end mais de manière "normale", comme je le souhaite.
Ensuite là  où je pense que ça avance c'est qu'hier j'étais seule à  la maison (conjoint parti 3 jours pour le taff) et que je me suis dit : aller je fais comme je le sens, no limit, voir ce que ça donne, quels en seront les bénéfices.
Ben j'ai bu 8 bières (pété les scores quoi), pris 2 efferalgan, bu un litre d'eau et remangé avant d'aller me coucher vers minuit pour pas être trop dans le paté ce matin et voilà  ma conclusion : pas de culpabilité pour ma soirée mais pas envie de recommencer non plus, du tout. Et je le dis ou plutot l'écrit avec un certain détachement, franchement je ne suis pas en lutte, j'accepte mes démons, je les apprivoise presque. Moins je m'interesse à  eux moins ils m'empoisonnent. Je suis assez sereine pour la suite, j'avance tranquillement mais surement. Je crois que ce à  quoi je suis vraiment accro c'est la vie !

Bonne journée à  tous

PS : petit tête dans le c** quand même, mais c'est bien ça confirme que l'excés ne me convient pas

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isabelle femme
Nouveau Psycho
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J'ai tout à  fait le même comportement que toi ....
Par contre hier, j'ai pêté mon orteil! LOL, mais pas tant que ça lol
J'ai le même rapport à  la culpabilité vis-à -vis de moi et de mon ami ...

Ca m'a fait plaisir de te lire!

koulponk a écrit

bon bah , pas glop ce matin ...
Hier j'ai passé une supère journée au taff et du coup j'ai voulu me récompenser "a l'ancienne", c'est à  dire en planque dans le garage.sad
Conclusion : 2 despés et 1 shot de rhum. C'est nimp ....
Bon je vais pas refaire de laius sur ma culpabilité, ma lucidité, le fait que j'ai bu beaucoup d'eau après et tout et tout, mais bon suis bien dèg quand même. Un pas en avant 2 pas en arrière.
Bon ne pas dramatiser mais c'est parfois dur de se relever pour reprendre sa route, surtout quand on aime bien se balader sur les sentiers de la modération et du respect de soi.

K


La créativité est l'intelligence qui s'amuse :)
Creativity is intelligence having fun :)

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isabelle femme
Nouveau Psycho
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Comment vas-tu?

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koulponk femme
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Salut Salut !

pour donner quelques news : il y a de plus en plus de haut dans ma conso : pendants les vacances on a pas mal bu mais toujours zen, pas de gueule de bois, pas d'excès à  la con SAUF samedi soir....

J'étais chez mes parents et il y avait un festoche dans leur ville et j"avais bien envie de faire la fête. Mon mec était en mode soft.

Et là  j'ai braiment fait nimp; un truc qui ne m'étias arrivé depuis des mois voire des années je pense... en préparent le repas des enfants je suis allée chiquer en loosdé 2 énormes lampées de wisky, un alcool que je ne bois jamais. Résultat j'étais en vrac. Je n'ai pas fais de conneries mais j'étais en décalage avec mon mec et bien sur il s'en ai rendu compte.

Le lendemain gueule de bois culpabilité et tristesse.

Aujourd'hui encore j'ai pas le moral j'ai le sentiment d'avoir régressé, de refaire des trucs de jeunesse (boire du sky chez mes parents en cachette).

Je sais bien que je peux me passer d'alcool et je ne comprends pas que j'ai agi comme ça surtout que les relations avec mon conjoint se se sont nettement améliorées ces derniers temps.

Il ne m'a pas engueulé pas posé trop de questions mais bien sur il était vert... et moi aussi !

C'était mon point d'étape...

K

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Mister No homme
Pussy time
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Bah, ça drift des fois... Quand aux hauts dans ta conso, bin, c'est l'été, les vacances et ce type de set and setting rend attrayante l'envie de s'en coller une... régression ? bah, agir de temps en temps comme un ado, c'est pas forcément dramatique, le tout c'est que ça te fasse aussi du bien malgré la culpabilité.
Bonne gueule de bois.

Dernière modification par Mister No (17 août 2015 à  10:04)


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koulponk femme
en cheminement
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bah en fait non, ça ne m'a rien apporté du tout...

Quand je bois en loosdé ça n'a aucun intéret, surtout comme ça en mode ado attardée !

Et je le sais, espérons que c'est une nouvelle étape vers la modération dans de telles circonstances (envie de pister alors que les autres non et aller se planquer pour le faire).

Ce qui me fais vraiment chier c'est que je croyais ça derrière moi puisque ça ne m'étais pas arrivé depuis très très longtemps.

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Vadim homme
Nouveau membre
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36 messages
Salut koulponk
La régression ça arrive souvent avec l alcool étant donné que c socialement accepté. On voit tout le monde picoler autour de soi forcément ça attise le craving. Faut pas trop te culpabiliser plutôt te concentrer sur ce que tu en a tiré "quand je bois en loosdé ça n a aucun intérêt" . Si j ai bien compris c est une petite perte de contrôle noyée dans de gros progrès. Voilà  c est arrivé, ça arrivera peut-être encore mais tant que c est toi qui commande le navire ça n est pas si grave.
Amicalement
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bien dit Mr no

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isabelle femme
Nouveau Psycho
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91 messages
Contente d'avoir de tes news et AlexM59 a bien résumé: "une petite perte de contrôle noyée dans de gros progrès"

Ne sois pas trop dure avec toi :)

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majama femme
Adhérent PsychoACTIF
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635 messages
Yep Koulponk,

Alex,:une petite perte de contrôle.... (ça arrive à  tout le monde)..
Isa,:ne sois pas trop dur avec toi....(c'est important pour la suite) ..
Je peux rien dire de mieux..
Amicalement .
Majama  ..

Peu importe le flacon pourvu qu'on aie l'ivresse..

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Mister No homme
Pussy time
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Pareil que les autres... dérapage contrôlé en plus, tu sais où tu vas... Donc ne vas pas te flageller pour si peu finalement avec le recul.

Dernière modification par Mister No (18 août 2015 à  10:35)


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koulponk femme
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Bonjour,

Un grand merci pour vos réponses à  tous !

Et oui vous avez parfaitement raison.

Suite à  mon post d'hier j'ai tâcher de ne pas trop me prendre la tête sur mon dérapage. Je me suis concentrée sur mes enfants nous avons été à  la plage, j'ai vu une amie et je me suis mise en condition pour ne pas trop déprimée en ce sens ou je ne veux pas que la démarche que j'ai entamée se trouve mise en cause par cette connerie, parce que perso je juge ça comme une connerie.

Je souhaite repartir du bon pied et pour ça j'ai besoin d'énergie positive. Du coup je tâche de transformer cet épisode en pas en avant, de ne pas trop focaliser pour ne pas m'engluer dans la déprime.

De plus je ne sais pas si mon homme a voulu m'aider en ne me faisant pas le gueule mais il ne semble pas trop emmerdé par mon écart. C'est important pour moi.

Enfin voilà , ce dérapage confirme ma volonté de maitriser d'avantage ma conso. Et c'est plus facile pour moi de controler que de me laisser aller, j'ai cette chance....

Hier un pote est passé à  l'apéro et j'en ai profité pour prendre un coca, j'ai un peu envie de "laver la barrique" comme on dit par chez moi.

Merci encore à  vous qui m'avez bien aidé à  reprendre confiance.

K

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Mister No homme
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En ce moment, moi-même, j'aurais tendance au laisser aller... mais, faut dire que les congés, le beau temps, les jours encore assez longs, ça donne envie d'en profiter.

Hier un pote est passé à  l'apéro et j'en ai profité pour prendre un coca, j'ai un peu envie de "laver la barrique" comme on dit par chez moi. - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/p1935 … ml#p193585

Un moment aussi exquis de se confirmer que l'on peut se dire "non". Quand c'est comme cela, je verrouille, cesse de consommer un bon moment, mais je conserve le plaisir de me dire que je vais m'autoriser une arsouille bientôt et prendre du plaisir à  planifier, programmer pour trouver une sorte de point de jonction avec la vie que je souhaite.

Merci encore à  vous qui m'avez bien aidé à  reprendre confiance. - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/viewt … 60#p193660

Faut relativiser, même si tu sens du soutien et tant mieux, tu sembles avoir acquis une bonne autonomie avec l'alcool. Puis surtout, le soutien, je pense que tu l'as à  la maison. C'est normal que ton pote ne te juge pas, mais c'est pas toujours le cas et c'est cool pour vous.
Bon rinçage !
Perso, en programme rinçage, je fais aussi impasse sur les sodas et je me concentre sur les eaux pétillantes pas trop salées. Mais bon, c'est la faute à  mon cardiologue.

Dernière modification par Mister No (19 août 2015 à  09:13)


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koulponk femme
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Bonjour,

Trois mois après mon dernier message, je reviens faire le point sur ma maitrise de consommation d'alcool qui évolue toujours dans le bon sens  malgré quelques imperfections "résiduelles".
Je ne bois plus du tout en semaine en loosdé, ça fait un moment déjà , mais je n'y trouve que du bénéfice pour l'instant. Ce n'est ni une contrainte ni une victoire mais un autre sentiment tiré du plaisir à  pouvoir se faire confiance.
Hier (et pour la première fois depuis bien longtemps) je me suis acheté une canette de despé que je pensais boire tranquillement avant que mon conjoint ne rentre vers 21h. C'est donc ce que j'ai fait, je voulais retrouver le bien-être que cela m'apportait bien que j'avais déjà  quelques doutes sur cette issue. Parce qu'au fond ce mode de consommation n'est pas pour moi. Les expériences aidant, je crois savoir où j'en suis avec l'alcool : je ne peux en tirer de réels bénéfices qu'avec un set&setting adéquat avec ma petite personne. Et boire en loosdé en semaine n'en fait pas partie... Du coup, tranquille, en douceur, avec un feu dans la cheminée je n'ai pourtant pas vraiment apprécié le moment. Et tant mieux pour moi, je n'ai pas à  lutter pour penser que je passe à  côté de quelque chose en ne buvant pas. Voilà   où mon parcours m'amène. Il n'y a ni lutte, ni tristesse, ni mal-être, ni fierté, c'est juste que je délimite ma conso, je l'équilibre avec ma vie.
Le truc qu'il me reste à  changer maintenant et je serai pleinement en accord avec moi même, ce serait de supprimer cette "autre" canette en loosdé que je prends  le vendredi ou samedi soir avant l'apéro. Nous avons souvent du monde à  la maison ces jours là  et même s'il n'y a personne on bois toujours un peu avec mon mec ( 1 ou 2 apéros et une bouteille à  2 en gros). Je sais très bien que j'aurai mon petit high mais j'en veux un peu plus sans doute, alors je me fais mon petit extra en solo histoire d'être "bien". Et je le suis ! Je voudrais modifier ce dernier paramètre mais je n'en ai pas encore suffisamment envie.
Parallèlement je dois avouer que l'électrochoc survenu dans mon couple en mai dernier m'a permis de reposer les choses et de déterminer de nouvelles priorités ou plutot réajustements, je pense que cela m'a tellement bouleversé que j'ai voulu changer des choses et revenir à  l'essentiel en étant pleinement consciente et pas, ne serait-ce qu'un peu "high", hors cadre du week-end.
Autre chose encore : la weed. J'ai fait une belle récolte cette année et je suis un peu trop gourmande en ce moment (3,4 sticks/jour) d'autant que je suis au chomage et les enfants à  l'école. Je ne déprime pas du tout mais je deviens un peu "démotivée", je fais toujours les choses avec entrain mais il me faut du temps au démarrage !
Et dernier point mais pas des moindres pour ceux qui ont suivi mon parcours, nous avons retrouvé un équilibre avec mon mec, les tensions se sont apaisés et il s'est remis à  fumer un peu, un stick le soir. J'avais quasiment arrêté lorsqu'il m'avais fait part de son propre besoin de cesser tout ça mais je suis bien contente qu'il ait changé son fusil d'épaule. Je ne l'ai jamais incité à  refumer, je ne lui ai fait aucune remarque quand il a recommencé. J'espère que cette situation durera même s'il me semble que nous pourrions parfois faire quelques petits breaks pour apprécier la vie quotidienne sous toutes ses formes.

Bref, ça va plutôt dans le bon sens tout ça, mais il faut du temps.

Bises
K

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Mister No homme
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Autre chose encore : la weed. J'ai fait une belle récolte cette année et je suis un peu trop gourmande en ce moment (3,4 sticks/jour) d'autant que je suis au chomage et les enfants à  l'école. - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/p2036 … =d#p203652

bah, pour la weed, cela devrait être plus facile de marquer son territoire d'action. Quand je vois les règles que tu as su placer avec l'alcool... c'est bien que tu en parles en début de récolte.
Perso pour éviter d'être englué, je limite ma conso le soir... sauf le week-end ou des fois quand je ne travaille pas. Essaie de trouver des activités si tu ne bosses pas, surtout les moments où dans la journée tu es seule. Sport, bénévolat, art, voisines qui ont du temps mais pas d'herbe... et tout ce qui peut se transposer dans ta vie pour faire diversion, juste pour éviter d'avoir à  négocier avec tes envies. ça fait pas tout, mais ça peut marcher sans y trouver du "négatif" ou une forme de contrainte.
Ensuite, si tu sens que malgré tout tu as vraiment envie/besoin de fumer dans la journée, programmer un joint le matin et un autre le midi peut aider à  limiter l'inflation de la conso de la récolte en attendant le soir.
Bref, pas de problème finalement, que des solutions.
Culpabilise pas trop pour tes binoozes solo, tant que tu n'es pas dans le déni et que tu cadres même si tu préfères un autre set and setting... rien de grave. Je crois que tu as compris qu'il ne faut pas t'en vouloir, même si tu tassais sévèrement.
Bon courage à  toi, vous... quoique même pas besoin, j'ai l'impression vraiment que le plus dur est passé et que finalement malgré le côté désagréable de la situation passée, vous avez appris à  mieux vous connaitre et forcément, ça joue dans les événements positifs que vous retrouvez.
Bonne journée, mollo sur la récolte, comme pour l'alcool, différer le moment, le préparer,  ça peut être bon aussi comme des "préliminaires" si tu ne trouves pas l'analogie trop capillotractée.

Dernière modification par Mister No (18 novembre 2015 à  12:06)

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tout à  fait d'accord pour les "préliminaires" ! Koulponk

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koulponk femme
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Bonjour à  vous !

Besoin de faire le point ces temps ci. alors voilà  je plante le cadre.
Mon homme est parti pour 2x2 mois à  l'étranger et de fait je dois gérer seule la maison les enfants et mes démons. Niveau weed c'est cool, j'ai retrouvé une conso qui me va bien (1 ou 2 sticks le soir) sans efforts. Niveau alcool c'est pas trop mal mais je pense que je mériterai la mention "peut mieux faire".

Je suis bien plus tranquille qu'il y a qu'il y a deux ans lorsque je m'étais retrouvée sans conjoint mais j'ai toujours du mal à  gérer mes binouses en loosdé. La différence est que je ne bois plus seule le soir de temps en temps mais que lorsque j'invite du monde bah j'ai toujours un ou deux verres d'avance sur les autres, verres que je planque dans ma chambre et que je consomme au fil de la soirée rapidement. Une goulée par ci une goulée par là , comme si je n'en avais pas assez avec les invités. Une fois qu'ils partent j'arrete, je passe à  l'eau j'écoute de la zik mais le lendemain... hello ma vieille cops la culpabilité.

Je ne crois pas que les autres se rendent compte de ces une ou deux bières solos, ça ne me déglingue pas, mais une fois la nuit passée et le réveil amorcé c'est autre chose, d'autant que je suis moins cool avec mes enfants parce que moins fraiche et ça me fais bien suer pour eux et pour moi.

Alors oui, je pense continuer d'avancer mais punaise y a toujours un moment ou je me trouve une excuse pour boire "un peu plus". Maintenant que ce n'est plus seule c'est un peu en loosdé.

C'est longggg tout ce parcours !

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Jokie3 femme
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Bonjour,
J’ai essayé de me maitriser mais au bout de quelques mois, mon envie d’alcool est plus forte que ma volonté alors je me suis décidée à  ne plus passer au rayon des boissons ni sortir avec mes amis. J’ai même entamé une thérapie de groupe actuellement.

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prescripteur homme
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11142 messages
A Jokie,
Bravo tu fais vraiment ce qu'il faut. Tiens nous au courant.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Mister No homme
Pussy time
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8406 messages

J’ai essayé de me maitriser mais au bout de quelques mois, mon envie d’alcool est plus forte que ma volonté - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/p2141 … ml#p214196

Tu parviens à  ne pas boire pendant plusieurs mois ou tu limites ta conso dans un cadre raisonnable ?


J’ai même entamé une thérapie de groupe actuellement. - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/p2141 … ml#p214196

C'est la première fois que tu demandes une aide pour ta conso d'alcool ?

mon envie d’alcool est plus forte que ma volonté alors je me suis décidée à  ne plus passer au rayon des boissons ni sortir avec mes amis - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/p2141 … ml#p214196

C'est bien d'éviter le rayon alcool, par contre, tu vas difficilement pouvoir te "terrer" à  chaque fois que de l'alcool est présent.
C'est dommage aussi de te priver de sorties ou de la présence de tes amis.
Tu peux prendre du plaisir en soirée ou en situation d'apéro avec du soda, des jus de fruits frais ou de l'eau pétillante.
Il te faut peut-être dans un premier temps suivre ceux de tes amis qui ne consomment pas ou peu d'alcool afin d'éviter de te retrouver en situation de t'arsouiller avec les plus arsouilles... et certains ne comprennent pas forcément la nécessité pour toi d’arrêter de boire et peuvent te pousser à  consommer.
Bon courage !

La différence est que je ne bois plus seule le soir de temps en temps mais que lorsque j'invite du monde bah j'ai toujours un ou deux verres d'avance sur les autres, verres que je planque dans ma chambre et que je consomme au fil de la soirée rapidement. Une goulée par ci une goulée par là , comme si je n'en avais pas assez avec les invités. Une fois qu'ils partent j'arrete, je passe à  l'eau j'écoute de la zik mais le lendemain... hello ma vieille cops la culpabilité.
- See more at: https://www.psychoactif.org/forum/viewt … 47#p214247

Tu as peut-être besoin d'une dose plus grosse que tes amis. Je ne me rends pas compte, combien tu bois de bières dans une soirée ? Tu as vraiment le sentiment qu'il te faut plus d'alcool que les autres ?
Si tu restes dans des quantités raisonnables, ne te cache pas, tu ne culpabiliseras plus. wink

Dernière modification par Mister No (17 mars 2016 à  16:35)


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par arkhan, dernier post 09 janvier 2017 par stef69
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