[ Expériences ]
Arréter ou controler une addiction sans aide

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#1 
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pierre
Web-Administrateur
01 octobre 2015 à  20:50
80% des personnes arrêtent une addiction ou reprennent un consommation controlée de leur addiction,  sans appui de quelque sorte sur le plan médical, psychologique ou de l’auto-support y compris substitution…C'est ce que les chercheurs ont nommé l'auto-changement.

Et vous, avez vous (pour un produit particulier) vécu ce phénomène d'auto-changement ? Qu'est ce qui vous a aidé ?  Quels ont été les éléments déclencheurs ?

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Salut,
Moi j'avais arrêté le tramadol suite aux ennuis de santé qu'il m'avait causé. La peur avait pris le dessus.
J'ai repris mais je modère assez bien. Par contre pour l'héroïne c'est une obsession. J'y pense sans cesse et je sais que je vais reprendre. J'ai consommé quelques fois et il serait temps d'oublier mais non... Au lieu de ça je m'en obsède l'esprit tout les jours.
J'ai honte. Je me dégoûte.
Voilà  pour ta question et effectivement j'avais arrêté sans l'aide d'un médecin même si on m'avait prescrit de l'izalgi mais pour ce que ça fait ce truc là ...!

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#3 
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majama femme
Adhérent PsychoACTIF
02 octobre 2015 à  07:17
Yep,

Pour moi le cannabis c'est effacé de ma vie sans que j'ai eu l'impression d'entrer dans une lutte.
En analysant simplement que ce produit me m'était plus mal que bien et il devenait de fur et à  mesure de plus en plus anxiogène( 20ans de conso)..
Petit à  petit j'ai supprimé les joints du matin et pas longtemps après ceux des après midi.Le soir je consommais juste pour me détendre et ensuite pour dormir et petit à  petit ça c'est estompé ..
Sournoisement peut-être;puisque j'ai compensé avec de la bière de façon plus ou moins marqué selon les période alors est-ce régler le problème ou juste le déplacé ?
Enfin je n'ai plus d'addiction au cannabis et j'y suis arrivé toute seule alors que quelques années avant j'avais fait des pieds et des mains pour arrêter psy et tout le toutim sauf que c'était pas le bon moment je pense du coup j'ai replongé.
Éléments déclencheurs:Apathie,angoisse;parfois le goût me manque mais n'apprécie plus du tout les effets.

Peu importe le flacon pourvu qu'on aie l'ivresse..

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Et vous, avez vous (pour un produit particulier) vécu ce phénomène d'auto-changement ? Qu'est ce qui vous a aidé ?  Quels ont été les éléments déclencheurs ? - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/t1606 … .html#divx

Seul, je ne sais pas, mais certainement pas avec l'aide d'une structure ou d'un généraliste. Je pratiquais le nomadisme pour grignoter des trucs et j'ai été très mal accueilli par la seule structure où j'ai pu mettre les pieds.
Au début des années 90, j'ai commencé à  avoir des difficultés avec l'héro. Je n'ai pas eu envie de perdre ma liberté vis à  vis du produit,  je consommais déjà  pas mal d'alcool, cannabis et de manière plus ponctuelle des stims. Je construisais un projet de vie avec un emploi stable et une femme que j'aimais, qui allait devenir aussi la mère de mes enfants. Cela a été l'élément déclencheur. Cela a été assez facile ; j'ai demandé de nombreuses fois de l'aide quand j'en pouvais plus, rare étaient les généralistes qui complétaient l'ordo classique avec un peu d'élixir parégorique. Pour passer le cap, c'était rohip et benzos. Perso pour freiner la chute, je gobais des néocodions à  la chaîne avec de l'alcool.
Je suis allé une fois dans une structure, mais après une table ronde et un accueil de comico, je n'ai jamais refoutu les pieds.
Alors, j'ai continué à  faire seul... en compensant avec de l'alcool et en m'aidant de cannabis. J'ai des très mauvais souvenirs de ma conso de cannabis, juste quand il n'y en avait plus car je buvais encore plus ou je me remettais à  acheter de la coke.
Dès que j'ai eu du cannabis de qualité et en continue, j'ai pu laisser tomber l'alcool plus facilement. Quelques extras, je savais que l'on pouvait consommer sans être dépendant. Mais je n'avais plus de réseau et surtout, l'héro qui tournait n'avait plus rien à  voir avec la blanche que l'on trouvait. Me suis tourné vers la morphine pour les extras, sans tolérance le plaisir apporté me suffisait. Je contrôlais bien les doses, j'ai aussi appris grâce à  cela à  avoir un usage plus précis.
Finalement, je ne sais pas si j'ai vraiment refusé les soins à  cette époque. Je crois que l'offre de soins n'était pas adapté. J'ai attendu 15 ans pour mettre de l'ordre, me faire aider par des médecins, me suis sevré de tout et retrouvé sous AD/benzo/somnifères pendant deux ans. J'ai replongé avec l'alcool et les médocs, puis j'ai repris du cannabis, cette fois en continue, tous les jours et là , j'ai vraiment arrêté l'alcool. Disons que je l'ai ré-apprivoisé.
Aujourd'hui, je ne m'interdis pas grand chose mais je ne consomme presque plus rien à  part du cannabis du tabac et de l'alcool parfois le week-end mais surtout avec une certaine mesure. Des fois, je prévois un apéro, je me sers un verre, je ne le finis pas, je mange, fume un spliff et perd toute motivation pour boire sans me priver de quoi que ce soit.
Je ne prends plus d'opis ou de stims ou juste pour du thérapeutique très ponctuellement. Plus envie de monter dans les tours comme avant.

Dernière modification par Mister No (02 octobre 2015 à  09:47)


Just say no prohibition !

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#5 
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pierre
Web-Administrateur
02 octobre 2015 à  18:08
Merci à  vous trois, c'est tres interessant. Il y a des études qui montrent que 80% des arréts des addiction sont fait seul sans l'aide du système de soin.

Cela donne une autre vision du système de soin qui est développé dans certains CSAPA et auquel je crois  : les CSAPA sont des structures ressources pour les usagers, pour les aider dans leur auto-changement. Ces structures, contrairement à  ce que certains professionnels qui se donnent trop d'importance peuvent croire, ne sont pas la cause du changement.

D'autres témoignages ?

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#6 
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pjick homme
Adhérent PsychoACTIF
11 octobre 2015 à  12:13
Hello Pierre,

Personnellement, je n'ai jamais vraiment eu besoin d'aide médicale pour arrêter mes addictions, ça c'est fait plus ou moins tout seul suivant les cas.

Alcool : C'est la drogue que j'ai eu le plus de mal à  arrêter. J'ai été un consommateur assez important pendant environ 10 ans (avec 2/3 litres de bière forte par soir). J'ai essayé de réduire plusieurs fois ma consommation et y arrivait parfois pendant une semaine puis je recommençais. Le pire étant que je savais que l'alcool ne me rendrait pas heureux (j'ai plutôt le vin triste).

Je ne sais pas trop comment ça c'est fait, au fil des semaines, mais j'ai maintenant une consommation sociale normale (juste en soirée, c'est à  dire pas très souvent, et pas complètement déchiré). Entre le moment ou je me suis dis qu'il fallait vraiment arrêter et ou je suis arrivé à  cette consommation "normale".

A ma charge, je me suis aussi au kratom pour tenir le craving au moment de l'arrêt. Je consommais du kratom au bureau en faible dose et ça me donnais la motivation pour ne pas acheter le pack que je prenais toujours en sortant de mon taf. J'ai eu quelque raté en mélangeant kratom et alcool (ça ne réussi pas bien, tremblement de malade, sudation et nausée). Puis ça c'est peu à  peu calmé sur l'alcool jusqu'à  ce que je ne ressente même plus l'envie.

Je reprend parfois de l'alcool tout seul mais c'est vraiment rare, et c'est plutôt en guise de somnifère ou de potentialisant. C'est moins d'une fois par semaine en tout cas.

Benzo: j'adore l'effet des benzos, c'est une de mes substances préférées. Malheureusement comme chacun sais la tolérance grimpe vraiment vite, en un ou deux mois j'ai construit une grosse tolérance. Mon psy m'avais prescris des doses assez larges "en réserve" c'est à  dire que je pouvais les prendre si je le souhaitais. Je finissais en général en moins d'une semaine les réserves pour un mois (ex. 30 xanax retard 1mg + 75 valium 5mg) en potentialisant l'action avec du jus de pamplemousse. Après j'essayais de voir d'autres médecins en attendant le RDV suivant avec mon psy pour ne pas me retrouver en dèche de benzo.

Ça à  durer environ deux ans comme ça, puis je suis parti en vacance avec ma femme à  l'étranger pour 15 jours en emportant volontairement pas de benzo. Les vacances étaient superbes mais je mangeais un peu sévère, insomnie et angoisse assez fortes. Ça c'est quand même calmé au bout d'une semaine sans que j'ai de c/brise impossible à  gérer. J'ai donc décider de réduire beaucoup mes chères bzd.

Maintenant je continu à  en prendre mais à  un rythme différent. Mon psy m'en prescrit et je me fais plaisir avec la prescription pendant une semaine et puis j'attend un mois pour la prescription suivante. Je pense que je n'ai plus vraiment de dépendance physique du coup. J'ai toujours un pb avec les benzos mais c'est mieux gérable.

Stilnox, zopiclone : J'aime beaucoup l'effet du Stilnox aussi, chez moi en tout cas un comprimé va créer un état d'euphorie et des hallu pas violentes mais vraiment sympa. Forcément j'en ai abusé (une tablette par jour) et j'ai construit une forte tolérance. Pendant environ 2 ans je faisais tout pour avoir du stilnox, j'en piquais à  mon père (lui aussi accro sévère), je voyais plusieurs médecins, je faisais des fausses ordonnances (plus jamais, j'ai toujours peur que ça me retombe dessus).
Bref, j'étais bien dedans et je gérais de moins en moins mon comportement. Ça à  commencer à  faire peur à  ma copine, du coup je me suis dis que c'était quand même chaud, surtout que je ne me souvenais de rien après les orgies stilnox.
J'ai jeté tout ça sur un coup de tête et j'ai eu une prescription de benzo le temps que le craving passe, ça a été plutôt bien. Depuis je n'en ai pas repris, si j'avais l'occasion je le ferais surement mais je fais tout pour ne pas avoir cette occasion (j'ai parlé à  mon psy de ce problème donc aucun risque qu'il ne m'en prescrive).

Shit/Beuh Étonnamment c'est la drogue pour laquelle j'avais un problème un moment mais que j'ai eu le moins de mal à  arrêter. J'ai commencé comme beaucoup au lycée, puis j'ai augmenté jusqu'à  22/23 ans, j'en revendais un peu à  l'époque, le meilleur moyen d'avoir toujours de quoi consommer.
Un soir pendant une soirée LSA (morining glory), j'ai eu une "révélation", si je me faisais choper avec plein de bouts de shits prédécoupé (environ 100g découpé), même sans antécédent judiciaire, je risquais quand même gros. J'étais étudiant à  ce moment et je me suis dis que je ne voulais pas me ruiner la vie pour une connerie pareille. J'ai arrêté de dealer et je donnais des petits bouts de shits aux potes (ancien clients) qui en voulaient. C'est parti assez vite. Après j'ai changé de région et je n'avais plus de plan, je n'ai pas cherché. J'ai eu des insomnies et une bonne déprime pendant un mois mais ça c'est amélioré. Depuis je ne touche plus à  ça (ça doit faire au moins 5 ans depuis le dernier joint).

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Longtemps on nous a "vendu" le cannabis comme étant la porte d'entrée à  toutes les drogues (théorie de l'escalade) et on s'aperçoit finalement que bon nombre d'anciens junks ou d'anciens alcoolos s'en sont sortis avec l'aide de la fleur de chanvre…

Dernière modification par Arnaud Legrain (14 octobre 2015 à  10:51)

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#8 
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Snoop' femme
Modératrice à  la retraite
14 octobre 2015 à  11:26
puisqu'on parle de weed.....je viens apporter aussi mon petit temoignage,

j'ai arreté la coke avec l'aide de medocs psy et de plusieurs cures, mais là  où ca devient interessant, c'est a ma sortie de cure : je me suis mise a la beuh assez rapidement pour lutter co,ntre le craving de coke, et ca m'a permis de tenir et de ne plus y retoucher depuis maintenant 6 ans et des poussieres; ca me coupait l'envie de sniffer a l'epoque, alors qu'avant je consommais comme une tarée !

sinon, apres que tout cela soit derriere moi (car plus de plans, et plus de bonne coke de toute facon), j'ai continué la seule conso reguliere qu'a été la beuh; puis est venu le temps où je sais pas, j'ai du "aterrir", une prise de conscience que j'avais vraiment plus un rond a mettre là  dedans moi qui croulais sous les factures et loyers impayés, j'ai rallenti de moi meme, me restreignant a un ou deux bedos le soir pour dormir;
puis il y a eu une penurie de beuh chez moi et dans les environs, et je devais pour avoir autre chose que du shit, aller sur paris pour trouver de la beuh.....encore un frein.....qui m'a fait decrocher sans grande peine de la conso reguliere; a ce jour je ne fume que l'equivalent d'un 20e de beuh en debut de mois (quand les sous tombent) et que le soir (j'ai perdu ma tolerance, maintenant un bedo me mets paf direct, et ca fait du bien au porte feuille

sinon, pour les medocs psy, malgres le fait que j'en reprends un peu (mais quand meme c'est rien par rapport a avant), je me suis sevrée seule dans mon coin, a la dure, en deux/trois semaines, avec pour seule aide .....la beuh !! fume_une_joint

amicalement,

snoop'

Born by accident, Bastard by choice, just...Bad seed...

"Si chaque personne savait ce que les uns disaient sur les autres, il n'y aurait pas deux amis au monde"

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#9 
Baldozaure homme
Nouveau membre
18 octobre 2015 à  16:20
Bonjour,

J'ai arrêté la méthadone il y a maintenant deux ans et demi après être passé par la case susbtitution pendant plus de dix ans. Quand je voulais diminuer on me répondait systématiquement "vous n'êtes pas prêts, ce n'est pas le moment". Alors un jour (j'étais stabilisé à  20 mg en gélules) j'ai jeté ma réserve et je me suis sevré à  la dure, mais ça a été très très dur. Heureusement il y avait les joints que je n'arrive pas à  arrêter et aussi je ressens en ce moment le besoin de reprendre du codoliprane suite à  un état dépressif, une sorte de vide suite à  la rupture avec mon réseau dealeurs/fêtards etc. Maintenant je redoute la rechute parce que je n'ai pas d'activité et que je déprime. Bref Baldozaure et la défonce c'est une histoire qui a du mal a en finir et je n'en suis pas fier.

Bon, je me dis que deux ans et demi de sevrage opi (avec trois extras) c'est pas trop mal, j'espère continuer comme ça mais je ne sais pas comment combler cette sensation de "vide".

Voilà ....

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#10 
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Bicicle
Rat de laboratoire
21 octobre 2015 à  19:20
Salut,

Alors me concernant, j'ai arrêté complètement de fumer du tabac (1 mois avant de commencer la méthadone) en janvier 2014, mais l'aide que j'ai reçu a été celle de la cigarette électronique qui est venue remplacer la gestuelle et la nicotine dans un premier temps, puis j'ai arrêté la nicotine et je vapotais de moins en moins car je m'étais sevrée de l'addiction au tabac complètement. Puis j'ai refumé un petit peu et re arrêté grâce à  la e-cig, désormais je reste à  6mg de nicotine, en conso très modérée.

Sans cette aide, je n'aurais JAMAIS pu arrêter l'addiction au tabac, car il y a toute une gestuelle et une vraie addiction "sociale" dont il faut se défaire...

Le cannabis : je l'ai arrêté quand je suis venue au bout de ma réserve de weed personnelle, je fumais tous les jours pendant des mois et des mois, joints sur joints, et ça n'était plus une conso récréative. Donc je l'ai arrêté progressivement quand je venais au bout de ma réserve, et puis finalement je n'y suis jamais revenue. C'était 1 an je crois avant que j'arrête la cigarette. On peut dire que là  pour le coup j'ai arrêté seule sans aide extérieure d'aucunes sorte !

Le subutex que je shootais : ça j'ai eu besoin de la méthadone, commencée en février 2014 pour pouvoir l'arrêter, ça m'a totalement coupé les envies de shoot et de conso. Au début, quand j'étais sous dosée, j'étais en super dépression par rapport à  d'habitude, la métha m'endormais et pourtant je sentais des symptomes de manque le soir (crampes etc). Et puis j'ai eu envie de boire à  cette période aussi. Mais une fois stabilisée à  la métha, là  plus aucun soucis de conso : zéro shoot ni envie. J'ai eu quelques extras à  des moments + pulsionnels qu'autre chose, mais qui n'ont jamais duré dans le temps max 2 ou 3 extras de 2 semaines max quoi, le tout sur un peu + d'1 an et demi.
Sans l'aide de ce médicament, je n'aurais jamais arrêté le shoot de sub ou d'héro.


Moi je ne crois pas à  l'arrêt sans aide extérieure : à  mon avis, l'aide extérieure, qu'elle vienne de médecin bienveillants et ouverts d'esprits, de psychologues, psychiatres, ou simplement d'amis ou d'autres personnes sans liens avec la drogue, c'est super important. Etre entouré, avoir des gens sur qui compter, si on a la chance d'avoir une famille aimante et qui soutient sans jugement c'est le top aussi.

Bref, selon moi, l’environnement social joue énormément : dans mon cas, le shoot de sub/opiacés m'a coupée de mes amis non consommateurs avec le temps car je m'isolais de plus en plus, jusqu'à  finalement ne plus voir personne et rester chez moi à  tomber dans la dépression au fil des ans. De même, le fait de ne pas/plus avoir de famille est un gros handicap supplémentaire. Donc l'aide du CSAPA est un vrai + qui peut permettre de nous donner l'élan nécessaire pour changer. Mais en effet le changement vient de NOUS même et non des autres.

Mais bien souvent, l'addiction est associée à  la dépression et la dépression est une vraie plaie à  dégager si je puis dire... Je pense que le jour où je sortirai de cette saleté de dépression là  je pourrai commencer à  diminuer la métha et aller de l'avant. J'ai commencé un AD il y a quelques jours, j'attends de voir ce que ça donne.
Les benzo, ma doc n'est pas du tout d'accord car selon elle c'est une addiction de + qui ne solutionne rien du tout à  la dépression (elle a raison, j'ai essayé le Xanax seule de mon côté ces jours ci et j'ai bien perçu le potentiel addictif pour une aide au niveau zéro niveau motivation à  faire les choses, c'est juste un "appaiseur d'angoisses" qui peut aider à  gérer des moments compliqués mais à  haut potentiel addictif...)

Le changement proviendra bien de moi, mais avec l'aide des gens qui je croise/croiserai sur mon chemin aussi... Amis, petit amis, psychologue, médecins, etc..

Dernière modification par Bicicle (21 octobre 2015 à  19:24)


"Quiconque fait deux cent mètres sans amour, va à  ses funérailles vêtu de son linceul." W.Whitman

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#11 
Ptiote731 femme
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31 octobre 2015 à  02:43
Coucou à  tous, alors voilà  moi aussi dépendante à  l'héroïne depuis 4 ans environ.mon ex en tapait kan on c'est connu et de le voir faire g voulu goûté puis petit à  petit,on c mi à  se mettre un zip (5gr) en 24h à  2, bref une longue desente ô enfer.ô début c'était génial on fesai l'amour tout le temps pendant des heures puis ensuite il nous fallait sa pour juste être bien et se supporté comme koi!! G déjà  suivi un traitement à  la methadone( car je ne supporte pas la bupré)mais jme disais jpe reprendre kelk gramm puisque g ma méta pour aller mieux après, puis un jour g loupé un rendez-vous kia du être repousser et vu que j'avais plus de traitement g repris ma conso j'ai essayé de diminuer mais à  2 c'est un peu l'engrenage.bref sa fait 2 jours ke jsui à  une petite cuillère de méta de 20 mg par jour et j'ai plus rien donc à  la dure.seulement je dors plus ou kan j'y arrive c 2 heure de cochmar et de trans ou de frissons je me retrouve bloqué dans mon lit car g des crampes au jambes et un mal de dos à  en pleurer de plus g comme des vagues de chaleur ki me monte à  la tête, je ne mange plus car pas faim mais même en me forçant, je vomi tout dans l'heure ki suis,idem pour les médocs rien ne passe à  part kelk petite gorgé do.combien de temps sa va durer ? Ke puis je faire pour améliorer ma situation ? Merci pour vos réponses et un conseil ne prenez jamais de cette merde

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salut ptiote

L'idéal pour moi ca serait de consulter au plus vite , aux urgences peut etre...SANS AIDE PERSO JE NE CONNAIS PAS. Ton corps encaisse en plus tu ne mange pas je ne sais pas si je suis de bon conseil mais peut etre qu'un medecin pourrait soulager tes douleurs et tes manques.. Moi j'ai un medecin addicto dans un csapa il m'aide vraiment meme si la situation est assez compliquée;;; je l'ai fais deux ou trois fois les urgences bon t'es catalogué comme tox mais bon t'es sur qu'il ne t'arrivera rien tu manges ( au piire goutte a goutte) tu te reposes et tu peux avoir des cachetons; ton traitement... pour t'aider.Te remettre d'aplomb. (( tu passes devant un psy en general))   Des bons potes ca peut aider aussi...

Dernière modification par Chemical Brother 1 (31 octobre 2015 à  03:06)

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#13 
Ptiote731 femme
Nouveau membre
31 octobre 2015 à  20:19
Merci mais après avoir passé une nuit de merde à  pas pouvoir fumée une clope sans vomir une bille hyper acide et des frissons alors ke j'étais très fiévreuse, je me suis écroulé ce matin, je me suis réveillé vers midi toujours dans le même état puis j'ai décidé après avoir attendu un peu de me faire une soupe et pour l'instant sa a l'air d'aller sa ma fait dubien au ventre et ma réhydrater.j'ai lu sur un forum ke le velouté de tomate aider à  diminuer les symptômes de mank j'ai peur de l'acidité.désolé mais pour kelk temps je préfère rester seule car mes potes sont tous dedans donc sa m'aiderait pas et pour l'hôpital j'hésite encore.je vous tiendrai ô courant.merci de votre soutien

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#14 
pims1987 femme
Nouveau membre
18 novembre 2015 à  08:36
slt Ptiote, saurait ete bien d'avoir de tes news parce que ca avait l'air detre vraiment dur pour toi.
Ten es où?

En ce qui me concerne cest la deuxieme fois que jessaie serieusement darreter la came, et pour ca je vais chez mes parents car a la campagne et pas de plan,

mais j suis arrivee mardi dernier, ya 8 jours quoi, et ca va tooujours pas. Alors a pas a dire, je mange bien et me repose, mais j y pense, je ne pense qu' ca....
quand je suis arrive chez eux mardi dernier ma derniere conso etait la veille je crois. Jai donc pris avec moi du sub  (mon ex tapant aussi mais ayant un traitement sub empilait les boites dans la pharmacie),
je n'ai pris que 3mg en tout je crois que jai etalé sur trois jours

donc en gros je nai plus pris ni dhero ni de sub depuis vendredi soir....
meme si la derniere prise de sub etait de 0,5mg, beaucoup mont dit que la prise de sub engendrait des crises de manques plus forte que lhero, uen pensez vous??

en tout cas c fait plus de 4ans ue je consomme de temps en temps, voilà  2 ns que cest plus regulier, et ca fait bien presque un an que cest tout les jours un g.

je ne dors plus depuis mardi dernier...
ou bien je mendors à  7h juskà  11h
aucune envie de sommeil la journée mais grooooossse fztigue et mal physique

idem, je peux pas dormir car mal partout et je me tortille dans tout les sens !

je ne veux pas prendre de substitut, ou plutot je ne veux plus....

Cela fait des mois que mon corps navait pas recu soit dla cam soit du sub

du coup je me demande quand le sommeil reviendra?

apres le pb cest que je nrrete pas dy penser, si jetais meilleure en internet je serai deja sur le dp web, je demande a des gens dans le bled où je suis, sans les connaitre, je demande a des potes de prevoir, etc
bref, nimporte quoi

je ne pense plus qu'a ca

samedi, et ce juskà  dimanch ou lundi, je retourne, avec mes parents (qui sont au courant donc qui me pistent omme une ado de 9ans), dans la ville où jhabitai.
Jai tres envie den rachter, je chercher  commen morganiser pour que mes parents me laisse mabsenter, mais ca semble compliqué, se sont de vrais chients de garde
en plus ils viennent pour maider a faire mes crtons donc je ne peux pas partir longtemps


bref, tout ca me fait zaper que ya encore des gens qui maident et qui tiennent à  moi et que ji grave dla chance, joublie ca, joublie cette chance que je pourrai perdre demain, juste parce que je pense à  cete putin de came que jai envie de taper la tout de suite mintenant

et tuout en parlant de ca, il est 8h30 du maat et je nai pas dormi...

Un medecin generaliste ma prescrit du Seresta, un antianxolitik
ca ne me fait rien du tout, au point quun soir jai du en prendre rois, qui bien sure ne mont rien fait, jai juste eu une abence de kelkes secones en descendant les escaliers dans le noir, ja failli me casser es gueule !

et depuis 3 jours je prends du millepertuis, de l'aggri.. (jai zapé le nom mais aparament ca reconstitue de l'endorphnine a travers les plantes), et des ampoules de eau de mer, un truc dans le genre
c cené camer la douleur

bref, un ptit ide ou conseil serait le benvenu, mon manque de sommeil coomence a me taper sur le moral, t jen ai marre de me sentir comme un tznguy chez mes parents..

La vie est une question ddinterpretatios et dobservation, et unn choix a long ou court terme

avec la came je suis passée au court terme

et je veux en reprendre le plus vite possible, meme si je sais que je vas re etre mal apres...
c affreux hmm

et mes parents qui sont j derriere mon dos, ca me deprme pluss encor, bref jarrete de parler de came car ca me donne  des "impatiences" ans le corps, ca recommence a me faire mal

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#15 
Ptiote731 femme
Nouveau membre
19 novembre 2015 à  08:07
Bon bah pour moi les nouvelles sont pas terribles j'étais dans le mm ka ke toi en symptômes je veux dire mais je ne pouvais + rien manger,bref je me vidait par en ho et en bas avec des douleurs et crampes dans tous le corps et soit des frisson horrible soit à  transpirer tellement ke j'en ai tout trempé; serviette de bain,  drap, alaize et le matelas (ki est foutu car détrempé et odeur forte ) j'ai cru pouvoir tenir jusqu'à  ce ke je fasse un malaise à  coz de la déshydratation ducou j'ai été emmener ô urgence par les pompiers ils m'ont donné un dosage très bas de morphine pour calmer la crise et mon prescrit de la buprénorphine pour le quotidien, donc bref retour à  la case départ, perso jsui dégoûter.les criz de mank avec le sub c kil fo bien le prendre au moins plus de 24H après la dernière prise car ce traitement et lhero ne son pas compatible et s'annule ducou sa te met en keum alors que avec la méta sa s'additionne, donc + supportable certains mm diz ke la priz des 2 les defonce plus.sinon moi aussi j'ai pas dormi ou très peu et très mal pendant ô moins 5 jours se kil fo c occuper ton esprit moi je fais des jeux sur mon pc par exemple et j'ai trouvé un truc pour dormir un peu plus et mieux c le sport je m'explique je ne fais jamais de sport mais j'ai trouvé une corde à  sauter et mm si lors de mes sessions je transpire comme une vache sa me fait du bien, après chacun réagit de façon différente donc je dis pas ke sa marchera pour tous.par contre mm si j'ai arrêté la came depuis 15 jours,je n'ai aucune joie de vivre et chaque jour et un combat de + j'ai du aller voir un autre médecin qui m'a donné à  tok de décontractant musculaire,miorel et des anti-inflamatoire du skenan, ke je prends comme des bonbons car comme toi sa ne me fait pas grand chose.le seresta c skon donne ô vieux car sa aide à  dormir et sa apaiz.après tu dis ke tu vas sur le dip web donc si tu veux une bonne solution pour décrocher avec la keta c efficace (1 pote en a pris pendant une semaine et à  galéré une journée après et c'était bon il avait décrocher) ou sinon il y a l'iboga (renseigne toi sur le net et c + difficile à  trouver, mais efficace aussi car en une prise, cette plante blok les récepteurs comme si t'en avait jamais pris, d'autre on besoin de plusieurs prise mais il fo kelkun pour te surveiller ô cas ou, par contre après il ne fo + jamais en reprendre car si sa a fonctionné alors sa sera comme si t'en avait jamais pris et donc dangereux sa peux te rendre très très malade, voir te conduire à  l'overdose.j'espère avoir répondu à  tes questions et avoir pu t'aider, tiens moi au courant, ok ? Merci

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#16 
Donnot homme
Nouveau membre
30 novembre 2015 à  04:30
Je en sais pas si vous vous souvenez mais il y a 1 mois je m'étais inscrit sur le fofo suite à  un abus de 3-mmc et j’avais expliqué la relation que j'avais avec la drogue et la place énorme que elle prenait dans ma vie.

Je demandé quelques conseils pour avancer dans une démarche de reprise en main et voulait prendre rendez vous en CSAPA.

1 mois plus tard, après un magnifique week end (la pluie et la gadoue n'ont pas affecté mon humeur hehe big_smile) je me décide à  donner un peu de nouvelle et je trouve que ce sujet était assez propice.

Je n'ai finalement pas pris de rendez vous aux CSAPA car ils m'ont juste dit de me présenté et pis on oublie hein roll Mais le shcmilbick a beaucoup évolué.
Je me suis pris une sacrée perche au lsd (MA-MA-MIIIAAAH !) lors d'un superbe week end entre amis qui ma fais beaucoup réfléchir et prendre conscience de la chance que j'ai de part l'occasion qui se présente à  moi. La suite en dessous :
J'ai pu mettre en place mon entreprise en micro ce qui me donne des responsabilités auquel je ne peux/dois/veux pas y faire entorse. La préparation a un"démarchage" pour essayer de se constituer une petite clientèle me prend beaucoup de temps (je voulais y aller au mégaphone en me tenant au milieu d'une place quelconque mais on m'aurait pris pour un irréductible manifestant vis a vis de la COP21.. Cheveux longs, chemise en côton. Cliché ? Qui a dit cliché ? boulet)
La paperasse d'ouverture d'entreprise quand à  elle, passe comme une lettre à  la poste ! Empoisonnée la lettre >.<
Mais ça occupe, et le fait d'entreprendre un projet aussi conséquent à  améliorer l'estime de moi même. Ca peut ne pas être grand chose mais l'enchainement : voyage de 1 mois + création d'entreprise (et un peu de Lsd aussi).. Pas de mots réellement : Juste Wahou... Mais wahou quoi.
De ce fait, je ne consomme plus quotidiennement, frénétiquement même si la fréquence est toujours beaucoup trop élevé à  mon goût à  la différence que : Je ne le fais plus par dépit. J'aime clairement la drogue. Elle à  une part importante dans ma vie et je ne peux pas le nier mais on peux arriver à  faire vivre conjointement une vie "sociale" en cours de progression et une consommation de drogue.
Après, j'ai peur que ça ne dure que un temps, le temps de redescendre du petit nuage de la nouveauté mais j'ai suis plus que motivé, réellement et je pense que c'est ça aussi la clefs..
-Une confiance en soi (J'ai pas dis des mollets de la taille de la cuisse de Scwarzi hein !)
-De la motivation
-Du soutien d'amis ou de la famille
-De la volonté et de la force pour arriver à  passer le cap de certaines envies mais aussi de se dire le lendemain de chouille : Bon allez je ferais tout demain.. NON ! Bouges ton boule et allume le dancefloor ! A non, zut. Bouges ton boule, tu te sentira moins inutile plutôt que de rester scotché dans le canap'!!! T'en chie mais c'est le prix à  payer pour avoir profiter la veille. C'est aussi une partie de la clefs "du bien être" Tu prend un raccourci tout droit pour le paradis mais au lieu de te retrouver en enfer à  la fin, tu t’arrêtes juste aux purgatoires.

Voilà  voilà . C'est à  peu près tout (j'en oublie surement mais les grandes lignes sont là ).
J’espère que ça ne vas s'atténuer, que ma petite "dépression" ne va pas repointer le bout de son nez (coup de poignard ouai !).. On va faire tout pour ! J'ai toutes les cartes en mains, faut juste pas que je bluffe et que je "retourne ma veste, retourne ma veste mais toujours du bon mauvais côté !"

En tout cas, je suis désolé de ne pas participer plus à  la vie du forum que ça mais j'ai la tête remplie de choses et je n'ai pas vraiment l'envie ni la foi de zoner sur internet.. Je me suis remis à  la lecture tout doucement au passage, ce qui occupe différemment.
Mais je vous suis quand même bien avec mon portable : ascenseur, file d'attente d'administrations de mes ****** etc etc

Bisous bisous et merci d'avoir pris le temps lire ce texte drogue-peace

Donnot (en pleine forme purée ! Et pas car je suis drogué. Une vraie forme..)

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#17 
marvin23 homme
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02 décembre 2015 à  10:36
Bonjour,

Perso j'ai du passer par presque tout le spectre des psycho-actifs et je les ai tous arrêté seul, les rares fois ou je me suis fait accompagner, j'ai rechuté.
Non, je m'égare, bien sur l'arrêt de l'héroïne n'a été possible que grâce à  la méthadone et un suivi psy.

Pour le cannabis 16/26 ans c'est des bad trip de plus en plus rapprochés et le ras le bol du produit qui m'a fait arrêter du jour au lendemain...sans aucun stress.

L'alcool, 30/40 ans, le produit un matin m'a dégouté, ainsi que le regard des gens et de mes proches, plein de pitié, la encore en 24h arrêt total de la bouteille...non sans de forts désagréments physiques mais après 3 jours plus de tremblements ni de nausées alors que 2 post-cure n'ont eu AUCUN effet.

Enfin 2 ans de consommation intensive de crack viennent récemment de se terminer; la encore un réveil brutal et le dégoût de ces 2 années PERDUES m'ont fait l'effet d'un électrochoc.
La en revanche pas d'arrêt brutal mais un decrescendo de la consommation sur plusieurs semaines...indolore, puis l'arrêt ...ENFIN


Je n'ai pas prétention d'être un surhomme ni d'une volonté de fer (c'est même tout le contraire) mais dans mon cas, lorsque je m'abandonne à  une puissance extérieure pour décrocher, je n'arrive à  rien , un peu comme si le fait d'avoir  une attitude passive et attentiste, attendant tout du personnel soignant me confortait dans mon addiction et mon indolence.

Voila, c'est mon premier post, merci de votre indulgence
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Entièrement d'accord, y a pas meilleure aide que le ras le bol du produit. Noyer
 
Pour l'avoir vécu je valide

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#18 
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clem homme
Nouveau membre
02 décembre 2015 à  11:58
Salut,

Alors moi le seul prod que j'ai réussi à  stopper sans aide extérieure c'est la clope.
J'ai toujours été un gros fumeur (une trentaine de cigarettes par jour ou plus selon les périodes) et j'ai réussi à  arréter 2 fois du jour au lendemain, sans aide ext.,  dans unincroyable élan de motivation (d'ailleurs c'etait plus l'argent qui me posait un pb que ma santé)... un peu comme un déclic.
La première fois j'ai stoppé pendant un an et demi et la deuxième fois pendant 5 ans.
Dans les 2 cas, les 15 premiers jours ont été cauchemardesques avec des pulsions de fumer incrontrollables qui me bouffaient toute mon energie mentale. A chaque fois il m'a fallu presque 2 semaines avant que les obsessions se calment un peu (tu vois genre je cherchais mon briquet dans ma poche toutes les 5min, par automatisme, avant de me rappeler que j'avais arréter de fumer, je me reveillais meme parfois la nuit.)

Pour les autres prod, à  chaque fois j'ai eu de l'aide :

- Alcool : aide médicamenteuse + seuvrage à  l'hosto (Après ma deuxième hospitalisation j'ai réussi à  tenir pendant 4-5 ans sans reboire une goutte).

- Opiacées : aide médicamenteuse sub puis metha. J'ai aussi testé plusieurs fois des arrets "à -la-dur" mais echec systématique sur le long terme.

- Benzo : diminution progressive des medoc puis arret (incroyable comment ça m'avait accroché, presque pire que la came)

- Toutes les autres drogues : usage par périodes avec à  chaque fois des pics de conso où les bénéfices disparaissent rapidement au profit des inconvénients. Du coup, la motivation vient toute seule, soit parceque j'ai plus d'argent, soit parceque je sens que mon cerveau fatigue trop du coup je stoppe/diminue de moi-même (sachant que j'ai tjrs des tso en fond).

Sinon j'ai aussi trouvé une méthode qui marche pas mal pour m'aider à  gérer le craving quand je repars dans des cercles de conso relou. C'est une technique de méditation qui s'appelle "méditation pleine conscience". Si ça t'intéresses tu peux chercher sur les internets ya plein d'info (par ex ici un petit pdf explicatif : http://christopheandre.com/meditation_C … o_2010.pdf
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Merci pour les conseils et liens sur la méditation WD

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clem a écrit

Sinon j'ai aussi trouvé une méthode qui marche pas mal pour m'aider à  gérer le craving quand je repars dans des cercles de conso relou. C'est une technique de méditation qui s'appelle "méditation pleine conscience". Si ça t'intéresses tu peux chercher sur les internets ya plein d'info (par ex ici un petit pdf explicatif : http://christopheandre.com/meditation_C … o_2010.pdf

Thème paticulièrement développé sur notre forum par "Prescripteur":
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Super merci !

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#20 
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Charli420 homme
Nouveau membre
03 décembre 2015 à  01:03
Bonsoir,

Pour ma part je suis passé du tout au tout :
Il y a un an j'étais consommateur de cannabis (5 par jour en moyenne) - J'allais en teuf le week end (en général ; lsd - speed - md/coke)
Mais je n'étais vraiment pas accro à  ses substances (en dehors des teufs je ne consommais rien à  part le cannabis)

Mais il s'en est suivi une dépression (déception amoureuse, problèmes familiaux, et la drogue)
J'ai donc réellement pété un câble dans ma tête à  ce moment là , j'ai fait plusieurs tentatives de suicides, j'ai donc fait un long séjour en HP et en clinique.
En tous j'ai du y passé 6 mois.
Enfin bref, une fois sorti, ma dépression allait mieux j'étais juste sous antidépresseur (les bonbons préféré des Français paraît-il).
J'ai continué à  consommer après tout ca -  j'ai petit à  petit arrêter d'aller à  mes consultations, en quelques semaines j'étais débarrassé de mes AD.
J'ai donc prit beaucoup de recule par rapport à  mon année et au mois de Septembre j'ai été au CIRFA pour voir pour un éventuel engagement dans l'armée de terre. Il se trouve que le mois dernier j'ai réussi mes tests de sélections (j'ai fini premier de mon groupe).
Depuis 2 mois je suis clean : j'ai même arrêté la clope, je suis motivé, j'ai reprit goût à  la vie plus que jamais, je fais même de la gonflette (qui l'aurait cru lol).
Une réelle radicalisation, et je retrouve le plaisir de vivre sans addiction.

Ps : en aucun cas la psychologue/ le psychiatre / l'addictologue m'ont aidé à  quoi que ce soit au niveau drogue, pour certain ca aide mais moi non
D'ailleurs pour la petite anecdote la dernière fois que j'ai été voir ma psy je lui ai dit que j'allais tout arrêté elle ne m'a même pas cru.

Ce que je retiens de mon expérience, pour arrêter une consommation/addiction il faut une motivation, avoir 100% confiance en sois, avoir un but et ne pas re-songer au passé - maintenant c'est un nouveau chemin de la vie qui s'ouvre et c'est plus qu'agréable.
Je souhaite à  tout ceux souffrant d addiction de réussir à  y mettre fin.

Voilà  mon témoignage
Cordialement

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#21 
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wastedreamor2 femme
coz I've Wasted a Dream or 2
03 décembre 2015 à  20:03
J'ai complètement arrêté l'alcool du jour au lendemain il y a dix ans,
et je buvais énormément, et je suis d'une famille d'alcooliques du côté de mon père.

Mon copain ne buvait pas, j'ai vite abandonné l'idée de me mettre des mines toute seule. Mais j'ai commencé les shoots de coke à  la même époque. Pas sûre d'avoir gagné au change. Quoique si, j'ai le VHC, ça aurait été pire avec de l'alcool.

Ce qui me dérange le plus c'est que ça coupe d'une certaine dimension sociale, mais me connaissant je m'interdis le moindre verre, je ne sais pas m'arrêter je suis juste abstinente (pour l'alcool du moins).

"We obey people we don't trust, to buy things we don't need, to impress people we don't like, using money we don't have, for gratifications that don't last, killing animals we don't hate, for pleasure

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#22 
amla femme
Nouveau membre
24 décembre 2015 à  06:29
J'ai commencer a consommer des benzo a l'age de 13 ans puis ça été le cannabis puis le skenan l'hero et la coke au fil du temps. j'ai essayer plusieurs sevrages qui on échouer et je me voyait déjà  finir ma vie comme ça jusqua ce que je rencontre mon compagnon qui ma fait prendre conscience qu'il pouvait y avoir une autre vie sans drogue une vie ou on se marrirai et ou on aurait des enfant. ils m'a demander de faire un choix entre lui et la drogue et j'ai choisis lui.
le sevrage a été vraiment très dur je l'ai fait a la maison sans aucune aide médicale ni traitement de substitution et j'ai enormement souffert mais ce qui ma fait tenir c'est l'amour que j'avais pour lui et la volonté de voir mes rêves de famille se réaliser.

aujourd’hui je suis clean depuis 6 mois et je reprend gout a la vie petit a petit c'est encore dur parfois j'y repense mais j'ai la volonté de tenir car je m'en rend compte que je soufrait bien plus en me droguant avec les crise de manque, le stress de trouver le produit, le manque d'argent...

je sais que ce n'est pas encore gagner c'est un combat de tout les jours et les risques de rechute existe mais j’espère pouvoir y arriver.

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#23 
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Yeswecan homme
Nouveau Psycho
07 janvier 2016 à  22:53
J'ai fumé du shit et de la beuh de 20 à  35 ans de façon quotidienne et sur les dernières années, j'ai également consommé de l'alcool tous les jours; ma tolérance au cannabis ne m'apportant plus la défonce recherchée...

Je gérais plus ou moins mon addiction, en consommant cannabis et alcool le soir apres la journee de travail et le weekend.

L'année dernière, j'ai goûté a la cocaine et de fil en aiguille, j'y suis resté accro pendant 6 mois. J'ai pris conscience que je devenais toxico dépendant obsédé par la c et ça m'a fait un électrochoc, d'autant qu'en périodes de descentes, je buvais et fumais 2 à  3 fois plus qu'avant.

A l'arrêt de la cocaine, j'ai eu 3 semaines difficiles entre anxiété, déprime, angoisse le soir, sueurs nocturnes, perte de gout et d appétit.

Au final, j ai completement arrêté la c mais ma conso de beuh et d alcool était bcp plus importante qu'avant. 1 ou 2 g par jour de weed plus 2 litres de biere ou une bouteille de vin le soir.

C est comme ça que j ai calmé le craving et l'anxiété a l arret de la c.

6 mois plus tard. J ai arrêté la weed. D abord un jour sur 2 puis toutes les semaines, tous les 15 jours jusqu a l arret total, tout en continuant à  picoler le soir pour dormir entre une demi a une bouteille de vin rouge pour lutter contre les insomnies pendant 2 mois.

Puis j ai arrêté l alcool au quotidien et j ai repris le sport 2 à  3 fois par semaine. Je mange plus le soir et j ai repris du poids mais je ne bois plus le soir tout seul et en excès.

J ai conservé une consommation d alcool sociale modérée mais je ne ressens plus le besoin de boire tout seul.

Je prends autant de plaisir à  etre clean et sobre maintenant que pendant toutes ces années passees a me défoncer tout seul le soir a l alcool et au bedo.

Le corps et le cerveau mettent du temps à  récupérer et à  réapprendre a vivre sans substances mais chaque jour sans consommer donne bcp de confiance en soi, de fierté et surtout de bien etre.

J ai encore de temps à  autre des mauvais moments de déprime où j ai envie de me défoncer comme avant mais je tiens bon et en 1 à  2 jours ça passe.

Il y a un an je n aurais jamais cru etre capable de dormir sans bedo et sans alcool.
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Super... je t'encourage a poursuivre dans ce sens - INB

Soyez amoureux. Crevez-vous à écrire. Ne perdez pas votre temps. Écoutez la musique. Regardez la peinture. Lisez sans cesse. Ne cherchez pas à vous expliquer.
Écoutez votre bon plaisir.

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#24 
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Anarchiste homme
Nouveau Psycho
03 février 2016 à  15:15
Bonjoir a tout le monde. Je suis nouveau sur ce forum,mais je le lis depuis 3 4 mois. Je suis un toxico, mon truc preferé c'est les opiodes. J'ai commencé il y a un an a Strasbourg avec la came. Je sniffait et fumait jamais shooté. Je prenneais aussi la metha et le sub des fois pour arreter la manque qd javais pas assez de largent. Qd je me suis plongé trop dans cette merde jai decidè de rentrer dans mon pays, chez ma famille, donc jai laissé tomber les etudes et tout en France. Ds mon pays jai reussi a arreter surtout a laide de ma femme qui ma bcp supporté. Malheuresement en Septembre jai du quitté mon pays (cetait "facile" d'arreter la bas car il n'y a pas de hero, c tres difficile d'en trouver et il y a un grand risque de se faire arreter et aller en prison). Donc je suis revenu en France a Nice cette fois. Ici on n'a pas de cam mais je me drogue avec le sub.Mon addiction est surtout de nature psychologique la raison essentiel c'est la manque de ma famille qd je suis avec ma femme et mon fils tout va bien g pas besoin de la drogue, sauf le cannabis que jaime bcp et je ne le considere pas comme la drogue. A cause des raisons materielles je peux pas remmenr ma famille vivre avec moi pour le moment. Je continue mes etudes et jai un petit boulot mais je n'arrive pas a fonctionner sans le sub, heureusement qu'il n'y a pas de hero ici, y a de la coke mais c pas mon trip. Je comprend que ca me bloque et ca ne va pas finir bien, mon but c'est de remennr ma famille ici apres jarreterai c sur, mais entre temps donnez moi un conseil svp. Je veux pouvoir vivre sans cette merde. Comme jai dit c'est surtout un problème psychologique. Je crois pas qu'un psychologue pourrait maider pk je connais la raison de cette depression. Je voudrais avoir un conseil svp, j'aime la drogue j'aime l'hero et c'est pour cette raison que je prends le sub, que peut je faire?
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Ce n'est pas de la "merde" l'héro - Away

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#25 
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Syam homme
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
03 février 2016 à  15:21
Bonjour Anarchiste et bienvenue.
Ce doit être vraiment dur d'être ici sans ta famille. Nous comprenons ta douleur psychologique et espérons que cela trouvera une conclusion favorable rapidement. Il est certain que l'addiction ne va pas aider, si on pense à  tous les imprévus qu'elle peut causer (problèmes légaux, médicaux, psychologiques, financiers...)

Tu es dans un cercle contreproductif de culpabilité. Tu n'en sortiras pas juste avec quelques bonnes résolutions, même si je te dis de laisser tomber cette culpabilité, quels que soient mes efforts pour bien le formuler, dès que ta conso causera des problèmes tu replongera dans ces cycles. Considère les choses autrement : ta situation actuelle est le résultat de diverses nécessités. Je ne dis pas ça pour légitimer la conso, mais parce que c'est ainsi, elle répond à  des besoins que tu ne sais pas résoudre autrement. Pour sortir de là  il faut en parler. Fais-toi suivre auprès de professionnels au CSAPA avec si possible un rendez-vous en addicto et un suivi psychologique. Là  tu pourras sortir vraiment de ce cycle vicieux d'une culpabilité inutile qui ne fait que te maintenir dans la conso, et tu pourras prendre les meilleures décisions pour stabiliser ta situation et celle de ta famille et apprendre à  contrôler ta consommation, à  obtenir les produits de substitution légalement, et si tu le veux à  réduire ou mettre fin à  la conso grâce à  un suivi régulier et des décisions tranquilles, qui ne sont plus dictée par la peur, la culpabilité et tous ces sentiments contreproductifs. L'aide d'un suivi psy est vraiment considérable, tu as besoin de parler de ton expérience pour démêler les fils qui ont cousu la situation actuelle. Et tu peux avoir cette précieuse aide de manière gratuite, alors fais-en bon usage.
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Tu m'ôtes les mots de la bouche Amicalement Prescripteur

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#26 
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Anarchiste homme
Nouveau Psycho
04 février 2016 à  15:01
Syam, un grand merci pour ton conseil. Je ne savais pas que je pouvais obtenir cet aide de manière gratuite. Je vais me renseigner aupres de CSAPA a Nice pour savoir que-ce qu'il faut pour s'inscrire. Comme j'ai dis ma manque est surtout psychologique, au niveau physique je peux arreter en diminuant et puis a sec. Je l'ai fait deja. J'ai doit remplacer la drogue par qlq chose autre dans ma vie, je suis de nature depressif ce qui me fait retourner a chaque fois vers la drogue qui annule mes sentiment ma tristesse et me rend actif et productif. J'ai vraiment besoin de qlqun avec je puisse parler de cet etat. Je vais suivre ton conseil.
Merci dzmao [dzma c'est frere en Georgien]

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#27 
JeRe homme
bugcore life
08 février 2016 à  13:24
interessant je l'avais pas vu ce post.
Mon experience perso : premiere decro a la dure  5ans puis je suis retombé mais en essayant de gerer ma conso et t'y arrives un moment mais la bete est plus forte que toi et finalement tu reprends de plus belle. Donc pour la 2eme decro je suis allé dans csapa et metha et finalement je me sens bien comme ça. Je me fais des extras a raison de 5 6 fois dans l'année. J'ai commencé a 80mg et la je suis a 70mg ( sirop ). Et je me dis c'est mieux comme ça . Je vois un medecin et je peux voir un psy si je le veux et ça fait du bien.
Alors je cranais d'avoir arreté à  la dure devant mes potes qui etait au sub ou metha ( qui maintenant eux sont cleans et se font des extras sans tombé dans l'excè) mais finalement je me dis si je m'etais fais aidé comme eux peut etre que je serais comme eux.

Je suis uniquement maitre de ma vie mais domestique de ce qui reste.
quand on sait pas ou l'on va  il faut y'aller et le plus vite possible !! proverbe shadok !

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#28 
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Xen homme
Explorateur
09 février 2016 à  16:05

pierre a écrit

Merci à  vous trois, c'est tres interessant. Il y a des études qui montrent que 80% des arréts des addiction sont fait seul sans l'aide du système de soin.

Cela donne une autre vision du système de soin qui est développé dans certains CSAPA et auquel je crois  : les CSAPA sont des structures ressources pour les usagers, pour les aider dans leur auto-changement. Ces structures, contrairement à  ce que certains professionnels qui se donnent trop d'importance peuvent croire, ne sont pas la cause du changement.

D'autres témoignages ?

Hello Pierre !

100% d'accord avec toi !

Au final, même si on décide de se faire aider par un centre, toubib, psy... cela viendra quand même de nous ! En d’autres termes, je compte pas sur mon psy ou addicto pour me sevrer ! OK, pour un "contrat d'aide"  mais je n’attends pas non plus qu’il fasse le boulot à  ma place !!!

Dans ce sens le métier d'addcito est un métier d'équilibriste : Aider sans trop interféré...

Au départ on entend des trucs comme "on vous forcera à  rien" puis en cours de route, un addicto vous fais la leçon parce que vous avez pris l'initiative de baisser d'un mg à  la pipette, avec une espère de nombrilisme style "c'est moi qui sait mieux que vous".... Je parle de vécu !

Pour revenir à  la sortie des addictions :

J’imagine aussi que cela dépend de l’addiction elle-même !

Il est probablement plus facile d’arrêter une addiction au chocolat qu’a un OPI. Pendant un moment, j’étais accro à  mes 8 carrés de chocolat tous les soirs, devant la télé, vraiment ! J’ai décidé d’arrêté du jour au lendemain, sans aide !

Sans plaisanter, dans tous les cas, je pense que cela est vient de l'usager, et l'idée d'un Centre qui aide à  trouver les ressources de l’auto-changement me plait vraiment ! wink

Pour ce qui est de mon vécu :

Moi le cannabis est partie comme ça, parce que j'y trouvais plus de bénéfices...

Il y a eu les acides et autres hallucinogènes, le rendez-vous du WE, voir VSD. Jamais je ne me suis senti accro, un moment, j'ai changé de voie c’est tout. Peut-être aussi ai-je compris que c’était 100% safe !

Les X : Là  par contre, je pu faire jusque 200km AR le samedi soir, avant de partir en soirée, pour m'en plafonner un !  J'ai eu plus de mal à  arrêter.... je pense qu'à  la longue ça a déclenché mes premiers symptômes dépressifs même si à  l'époque je ne savais pas mettre de mots sur cette sensation…

Ensuite, ma première décor de l'héro (et oui, pour les symptômes dépressifs, l’héro ça marche super bien !) Décidé 100% moi-même, à  la dur smiley-gen013

Une fois sevré de l’héro, le coup classique : Échouage dans l'alcool + BZD....  Là  aussi, je suis passé un par centre de cure, mais ça m'a pas aidé, je me suis sevré seul avec mon père sur le dos tout de même ! 3 mois pour retrouver un semblant de vie normal, mais encore plus dépressif…

Au final, rechute dans l'héro ! Pas trop longtemps et surtout je pensais en sortir très vite grâce au sub ! Passer de l’héro au sub à  pas été plus compliqué que de pousser la porte du cabinet. Puis, hop, 17 ans de sub, massivement sniffé !  Mais bon, j'y ai trouvé mon compte : Plus de déprime. Au contraire, je suis redevenu ultra volontaire !

La sortie finale, après un switch à  la métha : C’est ce que j’essaie de faire en ce moment, mais ça c'est un autre fil salut;-)

Au final, c’est bien l’usager qui fait le taf, même si IL décide de se faire aider.
Il n’y a d’ailleurs pas une solution mais X solutions (sujet apparemment épineux pour un addcito !).
Je pense qu'une fois que l’usager a trouvé sa voie, il devrait appartenir au centre de le soutenir dans celle-ci et de l’aider à  rentrer dans le cercle vertueux de la réussite tout en reprenant confiance et estime de soi.

A vous lire, et de ma propre expérience, il me semble que beaucoup de CSAPA ont encore beaucoup de taf devant eux !

@+

Dernière modification par Xen (09 février 2016 à  16:10)

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sympa le clin d'oeil/ Fil

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#29 
gogollum homme
Nouveau membre
01 mai 2017 à  15:12
En général, je pense que les personnes qui réussissent a arrêter ( ou a consommer de manière contrôlée, sans retomber dans l'addition journalière pure et dure ), le font suite à  un élément déclencheur, un problème de santé, sentimental, social... ou on une bonne raison très précise.

Pour arrêter une drogue qui rend accro, il faut énormément de courage, déjà  le premier conseil que je donnerais, c'est de s'éloigner des personnes qui sont dans le même cas que vous ( cà d a fond dans la défonce ). Remplacer les journées défonce par une autre activité ( plus constructive... ).

Ensuite il est quand même préférable de demander un peu d'aide sur le plan médical, par contre, dans certains centre spécialisés, il est parfois facile de discuter avec d'autre patients, et de retrouver une folle envie de consommer après en avoir parlé.

Mais après avoir passé des années a prendre une substance psychoactive parfois coupée a tout un tas de merdes, se faire aider par d'autre substance n'est pas une si mauvaise idée que ça, je pense à  ceux qui veulent arreter les opiacés à  la dure... prkoi pas, si vous êtes super motiv, mais n'hésitez pas à  demander un anxio, voire un léger antidépresseur ( genre un ISRS ) pendant un ou deux mois, le temps que les idées noires accompagnant le sevrage s'estompent ( d'ailleurs il est possible aussi que ce genre de traitement puisse aider ceux qui essayent de sortir des "stimulants").
Et je pense aussi ( très personnellement) que le mieux durant cette période, c'est de ne pas prendre ces "remplaçants" régulièrement, mais irrégulièrement, pour ne pas réhabituer l'organisme avec une autre habitude, pour les AD, je sais que pour moi, un comprimé ( le plus bas dosage possible ) tout les 2 ou 3 jours, est mieux sur mon ressenti interne ( c'est un peu abstrait ).
Je ne vois pas le problème a ce faire aider par la médecine, pendant des années vous vous êtes enfilé des prod dans le citron, et vous ne saviez même pas la composition exacte de ceux-ci, donc au moins à  la pharmacie, vous savez ce que vous ingérer.

Dernière modification par gogollum (01 mai 2017 à  21:14)

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#30 
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Caïn homme
PsychoAddict
02 mai 2017 à  15:05
J'ai arrêté le cannabis sans aucune aide. Si un joint circule en soirée, je peux tirer deux/trois lattes. Mais ça ne me tente pas plus que ça. Pour l'héro, étant resté de longues périodes consommateur occasionnel, je m'arrêtais parfois plusieurs mois, voire quelques années, et ça ne m'a pas posé de problèmes. J'avais même un peu d'appréhension à  aller voir un toubib. Mais après avoir repris l'héro et cette fois d'une façon régulière qui s'est installée au bout de quelques années, je n'avais plus vraiment le choix. Tout seul j'aurais pu mais ça n'aurait été que momentané, dès la première occase j'aurais replongé. Là  avec on TSO, ça va, le seul soucis c'est que je ne vois pas arrêter même sans douleur ultra progressivement. L'idée de ne pas avoir ma petite amélioration quotidienne due au sub, je ne l'envisage même pas. Du moins pour l'instant.

La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

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Psychoactif
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