[ Etude ]
augmentation des tentatives de suicide chez les fumeurs

C'est ce que "montre" un article récent.
http://journals.plos.org/plosone/articl … 607#sec005

Augmentation de 50% du risque de TS chez les fumeurs.
Mais, l'article ne montre pas de façon convaincante, à  mon avis, si la tabac est simplement plus fréquent chez les "suicidaires" ou si le tabac favorise le comportement suicidaire par son effet pharmacologique.

Dans le premier cas, encourager l'arret du tabac pourrait augmenter le risque suicidaire (le sevrage tabagique étant en lui même un stress non négligeable) , alors que dans le deuxième cas, il pourrait  le diminuer.

Toutefois, la technique statistique est assez complexe et permet dans une certaine mesure d'apprecier le rôle du tabac, en tenant compte des maladies psychiatriques et de nombreux autres paramètres. Mais les "événements de vie" ne sont pas pris en compte et sur certains paramètres (les traitements psychotropes entre autres) les bases de données sont incomplètes, tout ceci d'après les auteurs eux mêmes.
Les explications données font appel à  un effet enzymatique cérébral du tabac "pro dépressif" et à  la possibilité d'un effet de la baisse d'apport d'oxygène.
Au total, cet article ne me parait pas "définitif" mais il attire l'attention sur le fait que le tabac est un facteur de risque de suicide et tentative de suicide, qu'il reflète simplement une détérioration de l'humeur ou qu'il la crée par son effet propre.
Par contre, il ne me parait pas, actuellement,  "autoriser" des actions "musclées" voire des  pressions "médicales" vers l'arret du tabac chez des personnes en difficulté psychologique, à  moins bien sûr que ces personnes n'en fassent la demande.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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J'imagie que ce post reste d'actualité vu qu'il n'a que deux mois !
Ouais !
Je suis un peu sceptique vu le nombre de gens qui fument depuis des siecles, si c'était vraiment un des plus importants facteurs de suicide On le saurait depuis longtemps je pense !
Je verrais plutot la question dans l'autre sens en effet !
Combien de gens ayant des troubles psychologiques fument ?
À mon avis beaucoup, vu le nombre de personnes qui fument et celles qui ont des troubles !
La cigarette est à  double tranchant , c'est un anti stress d'un coté et d'une autre ce n'est pas ce qu'il y a de mieux pour etre en bonne santé vu les effets secondaires !
Mais en quoi les nombreux adjuvants y participent ils par rapport au tabac lui meme ?

Dernière modification par pleasurepulse (06 juillet 2015 à  12:49)

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#3 
bazukero homme
Psycho junior
04 mai 2018 à  16:24
normal vue le prix du paquet....

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#4 
Anonyme1756
Invité
04 mai 2018 à  20:20

guygeorges a écrit

Les explications données font appel à  un effet enzymatique cérébral du tabac "pro dépressif" et à  la possibilité d'un effet de la baisse d'apport d'oxygène. - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/t1417 … ml#p188669

C'est bizzare, justement par un effet enzymatique inhibiteur sur les monoamines oxydases, des substances du tabac ont un effet antidépresseur! (et pourraient théoriquement avoir un impact bénéfique sur alzheimer par la même occasion) Pas le temps de lire l'étude maintenant mais je vais y jeter un coup d'oeuil :)

Cela ne me paraît pas aberrant, d'expérience je dirais qu'au-delà d'une certaine dose, et au final d'un certain taux de CO dans le sang, on est moins bien, les céphalées débarquent, et c'est plutôt déprimant.

De là à induire le suicide, c'est autre chose... qu'il y ait une certaine continuité de l'humeur qui puisse décliner avec un certain niveau de tabagisme, d'accord, mais pour passer à la TS il faut passer un seuil ou changer d'état, non?

 

#5 
avatar
sky56253
Psycho junior
09 juin 2018 à  17:27
Bonjour,

Pour l'avoir vécu je suis plutôt d'avis que le tabac empire potentiellement un état dépressif.

Dans mon cas, lors de "crises", j'avais tendance à enchaîner les cigarettes, ce qui augmentait mon stress et m'affaiblissait considérablement.

J'ai maintenant un effet inverse lors de sessions de course à pied : je sens les dégâts faits aux poumons pendant des années, mais l'apport en oxygène est salvateur niveau humeur.

Il m'arrive d'ailleurs souvent de penser , en pleine course, que ma pire erreur fut de me mettre à fumer ; tant pour les dégâts que pour la difficulté d'arrêt  (ecig actuellement).

Ce n'est bien entendu que mon avis.

Sky.

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