Normalement j'aime la vie. Je suis intéressé par plein de choses, petit artisan à mon comte j'aime mon taf et j'ai des amis et une famille. Jusque là tout va bien...
Comme beaucoup de monde ici, j'ai une sensibilité exacerbée et une suranalyse des choses, personnes, situations... qui a tendance à être envahissante et je ralenti le flux par le biais des
opiacés,
tramadol,
codéine,
opium quand y'en a et des anxiolytiques.
C'est clair y'aurait d'autres moyens de gérer ça, mais quand on arrive a une délivrance si simple d'accès, comment mais comment résister et ne pas s'engouffrer, franchement.
Depuis 5 ans, j'apprécie particulièrement le
tramadol, les doses de 300mg / j ne me procurant plus ce que j'en attend, j'essaye d'arrêter là. bien sûr, quand on se rend compte qu'on est dans une addiction c'est qu'il est déjà "trop tard", non ? mes 2
xanax du soir m'aident bien aussi et je n'imagine plus faire sans à ce jour.
Toujours est il que j'ai l'intention de stopper le
tramadol pour ne pas continuer d'augmenter les doses pour si peu de résultats, ne pas bousiller mon foie et pour me réancrer, si possible. Je me suis finalement fait à un traitement de
seroplex que j'ai commencé y'a une semaine avec de la
codeine et toujours mon
xanax. youpi.
Mais le moral put*** de m**** quoi. Plus la force de rien faire, tout parait-être une montagne à gravir mais que faire ?! mouhahaha (rire nerveux)
Avec le
tramadol je ne me contrôle pas, je n'arrive pas à baisser les doses, mais manger de la
codeine au
paracetamol toute la journée c'est vraiment pas mieux. bref...
Dans 3 jours j'ai RV au
CSAPA pour la deuxième fois, la première fois (il y a 3 mois), elle m'avait proposé un ttt à la
buprénorphine. Je n'ai jamais osé le prendre.
Je ne sais pas quoi faire par rapport à cela, en ai-je vraiment besoin ? est-ce que cela ne va pas plus m'enfoncer ? je suis un voyageur, c'est mon plus gros "problème" par rapport à ce ttt réglementé.
Est-ce que ça peut faire arrêter le
xanax aussi ?
Depuis mon arrêt du
tramadol, je prends environ 3x 100 mg de codé / jour et je les sens quand même un peu, pas longtemps mais tout de même... c'est sympa.
Suis-je vraiment accro au point de prendre de la
bupré sur des années avec une visite chaque mois chez le
doc et finit les voyages ?
Puis je me sépare de mon copain, alcoolique... je suis perdu mais complètement.
Sorry, j'écris un pavé, y'a personne qui peut décider mieux que moi c'est sûr, mais je ne m'imagine pas vivre sans opiacé... la
bupré en vaut vraiment la chandelle ?
Merci de m'avoir lu