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Dernière modification par meumeuh (30 août 2025 à 03:38)
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Coucou :) Merci de ton message, honnêtement j'aimerai beaucoup en effet passer sur un tso qui, je l'espère, prendra le relais sur mes douleurs et sur ma dépendance aux opi. J'ai lu pas mal sur la methadone et la buprénorphine et effectivement la methadone semblerait plus adaptée à ma situation, à voir avec le csapa (j'ai hâte ) et en même temps j'ai lu aussi que c'était très fort donc pas forcément adapté pour sevrer du trama donc à voir avec le doc addicto, en espérant qu'il sera ouvert et compréhensif et pas arriéré et protocolaire stricte.
Je reviendrai aux nouvelles dès que ça avancera un peu, au moins dès que j'ai une date de rdv je viendrai le notifier. Si ça peut aider d'autres personnes comme moi qui se questionneraient.
Merci encore et belle soirée tout le monde <3
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Kindlyjoh a écrit
et en même temps j'ai lu aussi que c'était très fort donc pas forcément adapté pour sevrer du trama
C'est effectivement plus costaud que le tramadol - quoique ça dépende du dosage.
Par contre, je ne sais pas si tu en as pris conscience lors de tes recherches, la méthadone est également addictive. Dans certain cas, elle peut être utile pour stabiliser la personne et notamment ses consommations annexes. Un sevrage est ensuite envisageable mais il faut bien garder à l'esprit que c'est un processus lent qu'il ne faut pas prendre à la légère.
Il y a en ce moment même des threads passionnants à ce sujet dans la partie TSO du forum, qui sont une mine d'informations et de retour d'expérience.
Je ne cherche pas à t'alarmer, loin de là. Mais ce n'est pas une décision anodine que d'accepter ce traitement et je trouve qu'il y a encore beaucoup d'addicto qui effleure l'aspect dépendance de la méthadone. Alors que tout le monde devrait être informé en toute objectivité
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psyr a écrit
Mais ce n'est pas une décision anodine que d'accepter ce traitement et je trouve qu'il y a encore beaucoup d'addicto qui effleure l'aspect dépendance de la méthadone. Alors que tout le monde devrait être informé en toute objectivité
Coucou :) merci beaucoup pour ton message, il me rassure je l'avoue car on minimise souvent les tso, j'avais tendance à lire qu'ils sont un peu miraculeux pour se sevrer des opiacés, donc là un petit rappel fait du bien.
J'ai effectivement épluché les divers forums dont ceux traitant des différents tso, et j'ai pu y lire certains témoignages comme quoi le sevrage de cette molécule était à prévoir sur du très long terme, en tout cas pour les personnes voulant s'en sevrer car selon les situations garder son tso à vie est recommandé.
Au plus haut de ma conso j'étais à 1,2g de tramadol par 24h, je ne sais pas si ça y joue ou non mais du coup quand j'ai été hospitalisée pour péritonite ils m'ont mis sous un mélange morphine/ketamine car j'avais un seuil très élevé, c'était assez problématique là encore car pour me soulager ça avait été la croix et la bannière ? du coup à voir quel tso me conviendrait le mieux en prenant en compte cette donnée là, de toute façon je vais voir un°e infirmier°e ou as etc au 1er rdv csapa donc j'aurai l'occasion de tout leur expliquer.
Merci encore en tout cas, je préfère qu'on me parle franchement en incluant les risques possibles plutôt que de m'énoncer que les bienfaits, ça reste des substances surveillées et hautement addictives donc je devrai sûrement mesurer les pour et les contre, pas envie forcément de troquer une addiction pour une autre.. À voir donc :)
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Frontkickkk a écrit
C'est déjà qquechose a avoir en tête, que possiblement suite a ton premier rdv au csapa tu ne ressortirai pas forcément avec une ordonnance, aussi chiant que ça puisse être pour soi. Ça m'a souvent énervé ces fonctionnements. Surtout que parfois ils ne le disent pas, et le fait de ne pas le savoir, fait que tu ne t'arranges pas comme d'habitude. Je me suis déjà retrouvé en manque pensant que j'allais ressortir avec un TSO a mon premier rdv, parce qu'il ne m'avait pas prévenu et que j'avais pas en tête ce fonctionnement la. Si je l'avais su je m serais organisé différemment.
Salut :) Merci pour ces précisions, en effet au tout début quand j'ai commencé à me renseigner sur les centres spécialisés en addictologie je pensais naïvement que dès le 1er rdv on ressortait avec son tso sous le bras et pouf plus de soucis. Sauf qu'à force de témoignages j'ai bien compris que ce n'était pas le cas, dans un sens je comprends car ils doivent d'abord connaître notre parcours, les produits que l'on consomme, le pourquoi de cette prise etc.. Avant de nous proposer un substitut ou un sevrage dégressif. Et en même temps je trouve qu'ils devraient en effet le spécifier au téléphone quand on prend rdv, ça éviterait la situation dans laquelle tu t'es retrouvé, ça a dû être angoissant et très frustrant..
Frontkickkk a écrit
Pour ma part j'ai été sous subutex et actuellement sous méthadone gélule depuis 2 ans environ. Mon premier tso subutex a été y a 6-7 ans , suite a des conso d'héroïne pour ma part.
Depuis que je suis sous méthadone j'aime bcp cette molécule qui joue pas mal sur le côté angoisse et dépression. Le fait de passer a la metha m'a permis de ne plus prendre ou très rarement du moins des anxiolytiques, et d'avoir arrêter mon traitement d'antidépresseurs (sertraline) que j'avais depuis qques années. Ce n'est pas uniquement cela qui a permis d'arrêter ces molécules mais je sens que ça y a joué
Je trouve que la méthadone ait la molécule parfaite pour moi, hormis le fait que je l'assimile plus rapidement que d'autres, et je la prends donc en deux fois dans la journée voire plus si je bois de l'alcool.
Par rapport au subutex, pourquoi l'ont ils proposé en première intention dans ton cas ? Et qu'est-ce qui a fait que tu as changé de tso pour passer à la metha ? Je ne savais pas si c'était réellement possible de switcher de l'un à l'autre du coup ça m'intrigue, et je suis très heureuse pour toi de voir que tu es serein aujourd'hui avec ce tso et qu'il t'a permis d'arrêter l'AD. Si j'obtiens un effet comme celui-ci j'en serai ravie, je suis sous Cymbalta (avant j'étais sous paroxetine et ensuite brintellix) et j'en ai un peu ma claque de prendre ces cachetons ^^'
Je viens de rappeler le csapa et ils m'ont d'office donné 3 rdvs, le premier est dans trois semaines pile poil le 22 septembre, le second une semaine après le 29 et le troisième le 9 octobre soit 10 jours après. Du coup je stresse un peu car tout le monde m'a parlé de deux rendez-vous donc j'espère rencontrer le médecin addicto au second, a voir! Je reviendrai ici pour debriefer
Frontkickkk a écrit
Ps : de plus ils ont l'habitude de bosser avec les centre anti douleur, et pourront t'accompagner pour gérer cette question emminement centrale dans ton récit.
C'est valable pour la plupart des Csapa ? Si c'est le cas ça serait vraiment génial, ça me permettrait d'être orientée et prise en charge sans passer par mon médecin traitant qui est borné et refuse de me faire une lettre pour le parcours de soin.. J'espère en tout cas trouver dans ce centre ce que tu y as trouvé, une compréhension globale, une entraide etc.. Pas évident d'être accro, surtout mal compris et bien stigmatisé donc ça me ferait du bien de parler de vive voix avec d'autres personnes dans notre situation.
En tout cas merci encore de ton intervention, et je te souhaite une belle journée :)
Dernière modification par Kindlyjoh (Hier à 12:11)
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Kindlyjoh a écrit
Sauf qu'à force de témoignages j'ai bien compris que ce n'était pas le cas, dans un sens je comprends car ils doivent d'abord connaître notre parcours, les produits que l'on consomme, le pourquoi de cette prise etc.. Avant de nous proposer un substitut ou un sevrage dégressif
Kikou
Alors certes, c'est le parcours classique et officiel, c'est du moins ce que j'en ai aussi déduit au fil de mes lectures de témoignages, ici même. Tout comme le fait que la buprénorphine (subutex) est le TSO qui est d'abord proposé, avant d'envisager la méthadone ou un TSO plus particulier (skenan, oxycodone ..)
Mais tout ça n'est pas complètement figé, heureusement.
Je vais utiliser mon propre exemple pour me justifier, en essayant d'être bref et factuel.
J'ai d'abord eu un traitement tramadol + oxycodone pendant une petite année, pour m'aider à supporter des douleurs chroniques au dos. Je connaissais un peu ces molécules en récréatif, et lorsque mon traitant a commencé à me les prescrire officiellement, dans ma tête ça a fait "tilt, youpi, jackpot !".
Avec le temps, j'ai réussi à négocier des doses plus importante mais j'ai senti que je jouais un peu trop avec la méfiance du doc.
Alors, pour éviter de me griller, je me suis mis à l'héroïne, pour éviter de continuer à augmenter mes dosages de tram' et d'oxy. Ça a duré quelques mois avec ces 3 molécules, jusqu'à un espèce de ras-le-bol.
J'ai stoppé ma conso d'héroïne et diminué les 2 autres, au prix d'une période pas supersuper d'environ quinze jours. Suite à quoi, j'ai envoyé mon premier mail à un CSAPA (à une heure de route, couvrant un territoire assez vaste et un seul médecin addicto. Qui n'est présent .... qu'un lundi sur deux !)
Le lendemain de cet e-mail, j'ai reçu un appel d'une infirmière, qui souhaitait en savoir plus afin de décider la date du premier rencard.
Ça tombait bien, je sortais d'une nuit blanche bien foldingue ! Copieusement agrémentée de kétamine, 3 mmc, méthampétamine, alcool et peut-être une ou deux autres bricoles. J'étais encore bien fonfon, avec la parole bien débridée. Je lui ai raconté la nuit que je venais de passer, qui était loin d'être erratique, puisque j'ai fait mon sevrage en utilisant plein d'autre stups, et à outrance.
Je pense que ça activé quelques redflags de son côté, je l'ai senti inquiète.
Résultat, un RDV avec la médecin addicto dans les prochains jours !
Je ne sais pas à quoi elle s'attendait, mais elle a eu l'air surprise de voir un type lambda arriver avec le sourire, fraîchement douché, avec une élocution normale, sans véritable stigmate visible. On a tout de même papoté une bonne heure et demie (au lieu des 45 annoncées en amont) et je suis sorti de ce premier rendez-vous avec une ordo pour de la bupré pour une semaine, afin de trouver la posologie; ainsi que la promesse d'un partenariat avec mon médecin traitant, pour refaire une ordo dans les 7 jours avec cette fois, un dosage déterminé.
Bon déso, je me suis un peu étalé, le but étant simplement de mettre en avant le fait que entre l'envoi de mon email et ma première prescription de bupré, il ne s'est pas passé plus de 5 jours, je pense.
Et pourtant, je n'ai jamais cherché à être prioritaire, en feignant d'être alarmiste. Je n'avais pas d'attente particulière de ce rendez-vous si ce n'est de pouvoir parler librement et de peut-être bénéficier de conseils novateurs.
Certes, j'étais un peu excité d'avoir mon ordo sécurisée, mais ça n'a pas duré longtemps, ne me retrouvant pas dans la buprénorphine.
En relisant un peu tes messages, selon le feeling à ton premier RDV, essaie de glisser quelques mots sur l'attitude abjecte de ton traitant, en faisant bien gaffe à ne pas bafouer leur lien confraternel..
Parce que là, c'est pas limite, c'est complètement au delà des limites. Le fait d'avoir ton sésame au bout de son stylo ne l'oblige en rien à se comporter comme tel
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