Buprenorphine : à partir de quel dosage est-on vraiment dépendant physiquement ?

#1 
VO2MaX homme
Nouveau Psycho
12 février 2022 à  23:38
Bonjour a tous
Avant, je consommais de la codéine (5 Dafalgan par jour pendant plusieurs décennies), j'étais physiquement dépendant mais c'était pas trop dur d'arrêter quelques jours, je ressentais principalement de la nervosité, un peu de diarrhée des difficultés à dormir mais rien de trop fort et ça passait en moins d'une semaine.
 
Maintenant je suis sous Buprenorphine (0.8 mg/j), qu'en est-il de la dépendance physique ?

Il y a beaucoup de retours d'expérience sur le forum mais on a l'impression qu'avec des consommations pas trop importantes l'aspect psychologique est la principale difficulté.

A partir de quelle consommation est-on vraiment dépendant physiquement ?
Je suppose que ça dépend des gens, l'addicto ne sait pas trop répondre, une chose semble certaine, il est pas toujours facile de séparer l'aspect physique de l'aspect psychologique

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Salut

Je ne serais te répondre sur quel dosage on est pris physiquement.

Mais là au dosage que tu es c'est psychologique tu pourrais presque arrêter.

J'avais arrêter a 0.4 et aucun symptôme physique ou psychologique.

Bien sur ce n'est que mon expérience.

Mais j'ai un pote qui est accro physiquement a 2 ou 4 mg/j

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VO2MaX a écrit

Maintenant je suis sous Buprenorphine (0.8 mg/j), qu'en est-il de la dépendance physique ?

Salut, si tu ne prends pas ta Buprenorphine pendant 48h que se passe t-il ? Tu as des symptômes de sevrage ?

VO2MaX a écrit

Il y a beaucoup de retours d'expérience sur le forum mais on a l'impression qu'avec des consommations pas trop importantes l'aspect psychologique est la principale difficulté.

Ce n'ai pas ce que j'ai ressenti, j'ai essayé d'arrêter la buprenorphine à bas dosage et je n'ai pas réussi. Chez moi le manque physique était bien présent. Un manque très dur d'ailleurs.

VO2MaX a écrit

A partir de quelle consommation est-on vraiment dépendant physiquement ?

Je pense que ca dépend de beaucoup de facteurs, durée de la conso, durée du traitement, antécédents d'adiction, etc...
Comme tu dis, ça dépend des gens.

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Il n’y a pas de dosage requis …

Tu peux être en manque si ton organisme est habitué à 0.2mg sur 24h tout comme 8mg.

Au delà du physique est ce que tu ressens un inconfort au bout de 12 à 24h de la dernière prise.

Si oui c’est qu’il manque qlq chose à ton organisme et qu’il faudra sans doute diminuer de façon progressive pour ne pas ressentir cet inconfort.

La dose n’est pas un indicateur mais ton état physique et psychologique oui.

SINTES: Analyse de produits :
https://www.psychoactif.org/sintes

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#5 
VO2MaX homme
Nouveau Psycho
14 février 2022 à  22:05
Merci pour vos réponses, personnellement j'ai pas vraiment de symptôme de manque après 36 ou 48h à part de la nervosité, un peu de diarrhée, sommeil plus léger ..  je pense que c'est normal, la Buprenorphine met visiblement beaucoup de temps à s'éliminer.

Avec la codéine aux doses de 150mg la dépendance était principalement psychologique, les symptômes physiques comme je l'ai dit étaient certes présents mais assez modérés.  J'imagine que c'est pareil avec mes 0.8 quotidiens (souvent en sniff, ça monte plus vite et c'est tout de même un peu plus fort), en pratique j'en prend le plus souvent 3 jours sur 4, c'est bien ça me fait une pose de temps en temps (je pouvais pas faire ça avec la codé, trop dur psychologiquement) et les soirs ou je  prend pas de Brupre, je me sent un peu fatigué mais globalement le plus dur est l'absence de stimulation

Bon après la Buprenorphine c'est nouveau pour moi, ça fait 2 mois maintenant, ma préoccupation est de continuer à consommer des opiacés (ça fait 30 ans que je consomme), maximiser les côtés positifs mais sans être trop à cro !   La régularité au niveau des doses quotidiennes est évidemment le secret pour gérer la tolérence, on paye toujours très cher les extra type "dose x2", redrop ... (facile  à dire plus dur en pratique !!)

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#6 
VO2MaX homme
Nouveau Psycho
19 février 2022 à  23:18
Bonjour

Bon difficile d'évaluer l'importance de la dépendance physique avec une consommation de sub raisonnable (0.8 pour ce qui me concerne), il faut donc tester, 3 jours sans sub et je devrais être fixé.

Avec l'héro c'est plus facile, le manque viens très vite, au moins on sait à quoi s'en tenir.

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#7 
VO2MaX homme
Nouveau Psycho
20 mars 2022 à  22:13
La dépendance existe même à 0.8 jours (ou 0.6 quand je sniff), après 2 jours et 2 nuits sans rien je peux le constater bien que ce ne soit pas trop violent. C'est principalement physique car psychologiquement j'ai pas trop de problème et je prend rien d'autre que du sub.

Concernant le mode d'administration je me demande si mon équivalence est bonne (0.6 sniff= 0.8 en subliminal), en sniff ça monte beaucoup plus rapidement et l'effet est sensiblement plus fort, c'est incontestable. Sur les forum beaucoup de gens disent le contraire, peut être que sur des dosage plus important la différence est moindre du fait d'un effet plafond, je sais pas, par le pif pour moi c'est mieux d'un point de vue récréatif même si j'apprécie pas trop le geste et surtout j'aimerais pas me faire chopper par ma femme.

Si quelqu'un est inspiré pour répondre, qu'elle serait la bonne équivalence entre les 2 modes d'administration ?    Meme si le produit a été conçus pour être pris en subliminal, les muqueuses nasales sont tout de même beaucoup plus importante, je serait pas étonné que la différence soit encore plus importante ! Evidemment aucune étude sur le sujet

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Bonjour, pour l'absorption par voie nasale elle est en effet superieure à la voie sublinguale mais le pb est que l'absorption sublinguale est très dépendante des conditions de la prise (de 15 à 30%). Donc l'equivalence est très "usager dépendante".

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3776483/

Lorsqu'elle est administrée sous forme de comprimé sublingual, la biodisponibilité de la buprénorphine peut être aussi faible que 15 % [ 30 ], tandis qu'une étude d'une solution de buprénorphine intranasale a rapporté une biodisponibilité de 48 % [ 42 ]. Dans la présente étude, la biodisponibilité de la buprénorphine intranasale à partir de comprimés écrasés variait entre 38 et 44 %.

Pour la dependance tu peux, comme ça a été dit, le tester. Si des symptomes insupportables arrivent tu peux prendre 0,2mg   0,4 voire 0,8 mg et attendre à nouveau pour une prise de plus en plus espacée.
Pour 0,2 mg  tu peux avec l'accord du médecin te procurer un peu de temgesic ou couper le 0,8 mg , un peu au pif, la precision n'est pas absolument indispensable.(ou vaporiseur nasal).

https://www.psychoactif.org/forum/t2092 … .html#divx

Donc baisser les doses et/ou  augmenter les intervalles. Amicalement

Dernière modification par prescripteur (22 mars 2022 à  11:34)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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J'ai été sous sub puis bupré

de mon point de vue prendre la bupré en sniff rend plus difficile la baisse.
Je trouve que ce mode détourné de conso entretien l'idée que l'on prend une drogue j'en ai vu certain redrop dans la même journée et ressentir un manque physique et psychologique avant la fin de leur journée.
En sublingual y a pas ce manque physique et psychologique on tient jusqu'à la prise du lendemain.

Je suis d'accord que en sniff y a une petite montée et que l'effet est plus fort mais cette recherche d'effet entretien l'addiction

Bref pour l'arrêt de la bupré ou la diminution  faut tester pour voir comment le corps réagit. Mais tu écrit que tu souhaite continuer les opiacés donc quel  est ton objectif avec la bupré ? parce que sinon t'arrête la bupré et tu passe direct à un opiacés (c'est pas un conseil, on est d'accord).

Perso je prenais en sublingual et j'ai stop à 0.4 et pas de manque physique et/ou psychologique. Comme sa été dis sa dépend  des gens, de leur histoire avec les addiction etc. Et comme je le pense et dis si tu sniff pour sentir une effet récréatif l'arrêt sera plus difficile.

En tous cas t'as tester et tu sais que t'es accrocher donc faut baissser petit à petit au besoin t'achète un coupe médicament pour couper ton comprimé.

tu baisse de 0.2 a chaque fois en espaçant la prochaine baisse et sa passera, mais tu peux bloquer à 0.2 et avoir des difficultés a t'en passer j'ai vu une personne bloquer  à 0.2 je pense que le psychologique jouait beaucoup sur sa, difficulté a arrêter.

Dernière modification par Anonyme25 (23 mars 2022 à  04:20)

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#10 
avatar
meumeuh homme
Modérateur Jolly Roger
23 mars 2022 à  04:42

Anonyme25 a écrit

J'ai été sous sub puis bupré

Subutex =:buprenorphine


Et sur le mode de prise, moi je dis chacun fait comme il veut, d'ailleurs ce qu'il manque en France ce sont des tso prevus pour d'autres ROA que  per-os, sublingual, orodispersible.


Amicalement,

MM

Dernière modification par meumeuh (23 mars 2022 à  04:46)

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#11 
Anonyme25
Psycho junior France
23 mars 2022 à  06:15
Oui chacun est libre on est d'accord, je donnait mon point de vue sur ce mode de consommation en fonction de mon expérience et de ce que j'ai pus voir autour  de moi.

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#12 
VO2MaX homme
Nouveau Psycho
25 mars 2022 à  22:07
Vos retours confirme bien qu'en sniff c'est plus fort, plus additif et que ce n'est pas la bonne façon de consommer si on souhaite baisser la dose. Bon je m'en doutais un peu, après c'est le seul moyen pour moi de garder un effet récréatif ou tout au moins stimulant. Sans cela a quoi bon
consommer, à 0.8 on doit pouvoir arrêter assez rapidement avec 1 ou 2 paliers.

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#13 
avatar
kaneda homme
speedball
26 mars 2022 à  11:37

VO2MaX a écrit

... à 0.8 on doit pouvoir arrêter assez rapidement avec 1 ou 2 paliers.

Salut, ça dépend des gens, comme je l'ai déjà dis, je n'ai jamais réussi à arrêter le sub, même  en baissant de 0,2mg (TEMGESIC)

Et ce qu’il ne faut toujours garder à l'esprit, et je parle d'expériences, c'est qu'il est plus facile de ce sevrer que de ne pas reconsommer.

kaneda

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#14 
VO2MaX homme
Nouveau Psycho
26 mars 2022 à  23:04
Salut, quand on arrête totalement, si on est sur de faible dosage, le coté psychologique prend souvent le dessus et il est difficile de faire la part des choses entre le manque physique et les changements physiologiques que ça engendre .

Pour ma part, pendant mes décennies codéine, à part au debut, j'étais également sur des doses pas trop importante avec 1 prise par jour. Chaque année je parvenais à arrêter 1 ou 2 semaines, c'était toujours à l'occasion de voyage, vacances ou je changeais totalement d'environnement. J'avais bien des symptômes physiques, principalement de la nervosité, insomnie, diarré mais contrebalancer par une situation cool. A la maison sans rien changer, j'ai souvent essayé mais  impossible d'arrêter plus de 2 jours ! Je me demande bien pourquoi ?  avec de faible dosage on récent tout de même pas grand chose, c'est un peu un mystère pour moi, je me sent mieux quand j'ai rien pris mais je peux pas m'empêcher de consommer !

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