Je ne vais que répéter ce qui a déjà été minutieusement dit ici, mais c’est dans la répétition que l’échange et le savoir se font aussi.
2C-B nasa reçus, achetés sur le DM, fixés à 20mg. A force de lorgner sur différents sites que je réduis l’objet à entre du 12 à 15 max mg. De toute façon impossible de mesurer.
Je teste le tout dans une éprouvette de chez test….fr et ça vire au noir très vert puis noir intense. Normalement réservé à l’exta, mais après mail échangé avec le labo, c’est normal, le test
mdma 2C-B doit virer au noir, celui des
amphet ou metamphet à l’orange.
Je passe un week end à l’eau pure avec des ami(e)s, sport, repas, même pas un verre de pif. J’adore ces moments aussi sans
alcool, sans rien, sinon du sexe mais c’est autre chose.
Et je rentre chez moi dans l’optique de bien tester ces nasa et la journée finnissante, pas envie de rentrer dans un trip nocturne où je vais peut-être angoisser de ne pas assurer le lendemain au tafe.
J’ai eu quelques jours avant du très bon
LSD. Ca sera ma comparaison.
Puisque le
2C-B tourne autour des 12mg, je ne vais pas lésiner et j’en prends un et demi, puis finalement 2. Avec une connaissance que 2mg impliquent une différence parfois énorme pour ce type de produit, et qu’une expérience de son propre dosage nécessite de l'expérience. Après je me connais, pas novice et je sais que je peux, en général passer la dose modérée, sauf pour la
weed qui ne me parle pas et ne me plaît pas de toute façon.
Au bout de 45 minutes vient la chaleur, pas de nouveauté sinon un truc assez lancinant et agréable, mais accompagner d’une sensation de rhume, d’ailleurs déboule une quinte de toux comme-ci j’avais fumé., puis sensation de petit rhume merdique un peu pourri. Ca picotte, ça vient déranger le corps, pas très friendly.
Ca monte et ça monte. Chaleur intense de plus en plus triomphante, et des relents au bide qui heureusement cessent. Rien à voir avec une montée de
md, pas d’effet
empathogène, on est beaucoup plus sur du constructif qui d’ailleurs me pousse à mettre de la zique comme ci c’était vital. Je choisis du simple sans encore trouver ce qui pourrait accompagner ce délire, donc un mix house, puis techno, puis soul. Sous
LSD c’était évident qu’il fallait du space. Là non, il faut du son et basta.
La claque apparaît au bout d’une heure et 10 minutes, d’ailleurs je perds le temps qui défile assez vite.
Je reste encore dans le doute avec cette substance car je ne sais pas où je vais. Avec de la
mdma vous être pris en main et c’est partie pour un délire assez simple, là, certes c’est ma première fois, je ne sais pas trop ça se dirige.
L’aspect
empathogène est peu bavard sans être non plus absent, ça reste un effet joyeux et bienveillant, mais pas ouvert sur les autres. On conserve une regard sur soi, et moins compassionel.
Il est encore tôt pour aborder la partie sensuelle et sexuelle qui selon les
TR arrive plus tard, alors qu’avec le
LSD je deviens un personnage hyper lubrique mais dans le sens libidineux et érotique et surtout ludique, pas du tout pervers ou dépassé, le corps (féminin ici) devenait un joyau de l’univers.
Pour le moment ça reste à ce niveau souple, très chaud, confortable (enfin) et reposant sur un voyage solide et prometteur. Car il faut le savoir, ce “prometteur” semble te diriger vers une confiance en soi et au produit, chose pas forcément présente avec du
LSD ou des
champis.
D’ailleurs, tu peux écrire avec le
2C-B, avec les autres ça devient anarchique et difficile. Là, tu peux poser des mots.
Toujours ce fond de petite allergie au fond de la gorge.
L’esprit reste clair et évidemment porté - de plus en plus - par une joie très, mais très délicate, solaire tout en refusant d’être extravertie de façon “bruyante”, on est dans une forme d’intelligence émotive où ton “je”, ton “moi” sont mis en valeur, c’est assez noble que je trouve comme drogue, subtile et consciencieusement portée à te mettre en valeur.
Et non juste de désinhiber.
là, nous sommes à 1H30/40. La chaleur s’est stabilisée, et ça travaille au niveau du cerveau, et les premiers effets visuels, quoique timides, semblent se manifester.
Si j’enlève les petits désagréments gastriques (mais je les avaient avant faute d’avoir bouffer deux jours de suite de chili con carne sa mère), donc accentués par le prod, s’installe un décors, parfois résolu, accueillante et très joyeux, limite drôle, et surviennent encore des montées, qui te disent, “je n’ai pas encore installé toute la tapisserie”.
Ce que j’attends d’une substance aujourd’hui, c’est un rapport coût/bénéfice équitable. Terminé de triper 2 heures et lutter 48 heures derrière certes à différents degrés.
Un trip
LSD ça me coûte un peu de fatigue et c’est tout, et même cette fatigue est presque jouissive, une vraie fatigue physique. Alors que la
coke pour moi restera une fatigue de réparation conflictuelle, dure, de sortie de crise. Parce que je ne sais pas aussi m’amuser avec quelques petits traits. C’est une soirée à 1,5 gramme minimum (du DM et fortement dosée), ou rien.
Étonnamment je n’arrive pas à me caler sur un style de musique en particulier.
Le question immédiate est : dois-je en sniffer pour monter encore plus haut ou attendre que le second drop rejoigne le premier ?
Je pense que les prochains seront plus adaptés parce que selon les
TR lus, il y a une meilleure connaissance du produit et peut-être que le corps saura mieux gérer ce coté “grippal” et les accentuations gastriques. Une drogue qui demande de la connaissance.
Ca reste un psyché, donc de là vouloir tout comprendre d’un psyché, faut savoir lâcher prise et faire preuve de modestie.
De toute façon, tout le soucis du dosage suppose un gros relatif. Tu auras tes
buvards vendus à 220 par exemple. Seul un test scientifique saura en juger, sinon, c’est de l'expérience, et c’est à travers une souche de x
buvard que tu vas baser ton expérience.
j’ai eu récemment des toncar à 220… pas mal, puis j’ai reçu d’une autres dealer des 180 (micro) et bien j’ai eu un trip hyper fluide et merveilleux avec les seconds, des sensations de pureté incroyable. Donc moins dosés, mais est-ce que les premiers étaient vraiment du
LSD ?
Il y avait une très nette évidence, c’’était du psyché, hyper sexualisant et même effets de
base, mais pas du tout dans la même “pureté”. Puis est-ce que ton corps réagit aussi de la même façon sur un même produit à chaque fois ?
Un peu obsessionnelle comme réflexion, mais si on se respecte on veut de la bonne
came, c’est tout.
Chose que je n'ai pas dite, mais mon contexte perso, hormis la
coke avec un pote, tout le reste c'est en solo. Je vis dans un univers où, sauf la
weed, il y a une méconnaissance et une vision presque tragique des substances qui est installée.
Vous pourrez voir des gens se tuer à l'ethanol, se mettre en danger, mais si vous dîtes que vous avez pris un
buvard (sauf des ami(e)s bien specifiques) de
LSD... vous êtes dans le paranormal.
Bon, j'approche les 2H.
Dernière modification par Zarathoustra (16 avril 2023 à 18:09)