Dialogue de sourd-- Réflexions excessives ! Part 2 



Ces quelques lignes n'ont pas pour vocation à dire la vérité ou être un texte ordonné mais simplement de partager mon ressenti ou plutôt ma vision de ce que je ne saurais pas comment appeler.


Quesque je dois dire être ce que je pense ou penser ce que je dis, suis-je moi en faisant tout pour plaire, pourquoi plaire, être accepter, mais suis je accepter en ne m'acceptant pas moi même. Pourquoi je ne veux pas transmettre les tourbillons de mon âme, c'est moi contre moi, c'est moi avec moi. Souvent une impression que seul moi peut me comprendre, sans mots, en ressentant juste, trop sensible, trop triste, trop vite blessé, trop vite déçu, trop vite perdu, finalement trop tout . Les émotions s'installent, prennent la place dans les pensées, deviennent-elles réelles car je les fais vivre en moi, ne sont-elles pas vrais, seulement de passage et me mentent-elles pour me faire croire a quelque chose de defaillant, quelque chose que je veux bien vivre inconsciemment par mauvaise habitude, le changement est-il possible en le voulant, en acceptant. Alors quoi, comment comprendre quelqu un qui ne se comprend pas, enfin si je comprend que c est compliqué, que le combat est éternel, la découverte essentiel, le bien être temporaire, tout n'est que moment présent, le présent, n'y a t-il pas que ça qui compte vraiment,  oui on se ronge en culpabilisant sur le passé,  en craignant l'avenir,  mais pourquoi l'issu au bout sera la même quoi qu'on puisse dire ou penser..
Des réflexions plus destructrices qu'utiles, plus insignifiantes que prises en compte, par qui ? Moi? L'autre,  parce que tu comptes sur L'autre pour te comprendre, attends-tu d'être sauvé, je veux sauver L'autre, mais pourquoi, pour qu'on me sauve en retour, schémas tres installés depuis la naissance ? Est-ce mon âme qui est comme ca, suis-je egoiste de vouloir sauver pour etre sauver ?  Peut etre pas la bonne route, oui mais une bonne route pour l'autre,  et moi alors dois-je m'oublier pour me sentir exister ?

Catégorie : Carnet de bord - Aujourd'hui à  11:14



Commentaires
#1 Posté par : Nils1984 Aujourd'hui à  14:09
Hello... c'est loin d'être un dialogue de sourd, mes oreilles sont au taquet ^^

"La phrase suivante est vraie. La phrase précédente est fausse."

A mes yeux cernés, là, en ce b.a.-ba se trouve toute la condition de notre humanité. Comment résoudre les paradoxes ? Nous naviguons tous et toutes dans une boucle étrange... et les plus grands esprits de ce siècle et des siècles précédents ont vécus ce que nous avons vécus, ont ressentis ce que nous avons ressentis, et sont parvenus (en quelque sorte) à l'immortaliser. Mais le résultat reste le même : il n'y a pas d'issue dans ce combat, il n'y a pas d'issue dans ce labyrinthe. Et si LA réponse était simplement : "La réponse à votre question est que vous ne posez pas la bonne question" ?

"tout n'est que moment présent, le présent, n'y a t-il pas que ça qui compte vraiment"

La même XP, éternellement gravée quelque part, dans le marbre ou dans une infosphère... des souvenirs en pagailles, un véritable chaos d'images, de senteurs, de sons qui nous hantent jours et nuits, puis un matin on finit par se dire que : c'est comme si tout s'était passé/déroulé hier. Il ne reste qu'aujourd'hui et demain. Demain - pour moi - c'est la fin. Il ne reste que le temps présent qui nous ai donné : limiter la casse, entrevoir ses propres limites, se défaire du regard des autres, avancer doucement mais surement, "aimer cette vie mais détester ce monde" (cf : Norman Ajari), se battre pour nos naïves mais surpuissantes utopies, ne rien lâcher, on a un truc à faire ici-bas, certaines personnes y parviennent d'autres pas, hasard génétique peut-être... célébrer les différences, aimer à en crever l'altérité, le pouvoir immense de l'empathie (une loi universelle ?) sans quoi notre espèce n'aurait pas sur-vécue. Ne laissons pas nos réflexions stagner dans le néant, faisons les vivre : réflexions excessives, dis-tu ? Et bien ce sont déjà des armes puissantes et efficaces contre le fascisme qui vient.
" Le fascisme c'est l'absence de pensées " (Simone Weil) 

Sorry d'avance pour cette tirade de comptoir, mais comme me l'a dit un pote : "je préfère encore parler avec des mecs au bar qu'avec Enthoven, Onfray ou B.H.L"

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See you camarade :)

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