J'essaye d'y repenser... Qu'est ce que j'ai vécu toutes ces années ?
Qu'est ce que j'ai fais, comment étais-je... Selon moi? Ou les autres.Dabors les autres?
Aujourd'hui, après, maintenant, demain j'ai l'impression que je vis pour vivre quelque chose. Mais qu'elle n'appartient pas à moi.
Que certainement, beaucoup de gens ont partagé, réalisé, fantasmé, raisonné, détruit, sauvé, écrit, ressenti pleuré, aimé, et voulu croire que c'est unique.
Mais c'est unique, tu es unique, met toi ça dans le crâne...
Justement, ça a toujours été toi/moi.
Putain voilà que je suis deux. Je me parle à moi même, et je l'écris en plus ... Qu'est ce que jai a gagner.
Bon. Stop. Deux secondes... Ça, c'est pas nouveau : se parler à soi-même, c'est presque normal.
Je dis presque parce que j'en ai marre de la "normalité"(je ne m'étendrai pas dessus)
Rappelle toi, un premier souvenir, un premier objet, une première personne... Un premier lieu?!
J'arrive pas.
Ok alors peut être une chose qui m'a marqué ? Je vais y venir à ça. Je pense même que c'est ce qui me pousse à entamer une réflexion égocentrique dans l'espoir avare d' un qui? Quoi? Qui comprenne...peine perdue.
Ya que moi qui peut comprendre. Tout comme on ne peut comprendre ne serai ce que soi même ... Alors les autres.
Les autres...
Les autres, je ne peux pas les comprendre.
On peut s'entendre, sur un mot, un ressenti, une expérience, mais une symbiose empathique...ça n'existe pas. J'y ai cru, mais cela reste dans la limite du temps, du lieu, des vies complexes inhérentes et synergiques des humeurs des autres. (Et tout ça à jumeler avec ma complexité, et de tous facteurs inter et intra-personnels)...
Je me rappelle quand même quelques choses...