Catégorie : Carnet de bord - 08 juillet 2025 à 09:50
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Goutdupsyché a écrit
l me semble que l'issue est; dans le fait d'attendre quelque chose la même que sans attendre cette même chose, ( situation, bonheur possible en ayant tel ou tel bien ou telle ou telle personne à nos côtés...), et s'engendrer de la souffrance en ressassant cette attente et en la mettant au premier plan dans notre tête ne changera rien si ce n'est nous infliger en plus cette perte de temps d'attendre
Mais cette perte de temps n'est elle pas nécessaire pour apprendre à savoir attendre? Et peut être savoir quoi attendre...
Goutdupsyché a écrit
On peut vouloir quelque chose mais, mais l'être humain ne peut vouloir sans attendre, j'ai comme l'impression que l'attente constitue la force d'avancer malgré tou
Et là je mettrai un point personnellement
Goutdupsyché a écrit
Comment "vouloir" sans attendre, sans devenir dépendant de ce que l'on veut. Notre bien être dépendant du résultat de ce que l'on veut.
Là je m'interroge. Si notre bien être dépend de ce que l'on veut (plutôt de ce que l'on projette ou idéalise) on pourrait ne jamais être satisfait. C'est, selon moi, une équation impossible avec le réel.
Goutdupsyché a écrit
Comment la non faisabilité de notre projet peut ne pas nous affecter ? c'est parce qu'il est difficile " de "perdre" que l'on veut tant " gagner".
Pour moi accepter la perte c'est en quelque sorte et pour reprendre tes mots gagner. J'appelle ça le deuil en fait.
Goutdupsyché a écrit
Mais vivre sans "vouloir" pourrait éteindre un sens de la vie, enlever un pouvoir qui est de "faire".
Hihi ^^
Goutdupsyché a écrit
Finalement vouloir sans dépendre émotionnellement de ce que l'on veut est-il possible ?
Vouloir n'est peut être pas croire alors. ça serait plus simple non?
Goutdupsyché a écrit
car on peu avoir une certaine " emprise" sur nous même
Je dirais surtout car on apprend à se connaitre pour apprendre à savoir ce que l'on veut.
Goutdupsyché a écrit
Peut être voudrais-je personnellement ou plutôt je pensais atteindre ma paix intérieur en voulant ce qui est extérieur à moi, alors c'est une erreur, je ne serais jamais en paix en attendant des "autres" ou bien du monde extérieur.
Pourtant nous avons tous.tes besoin des autres non?
Goutdupsyché a écrit
Ayant chacun notre propre réalité en nous,
comment pourrais-je vouloir attendre d'un autre qu'il réagisse d'une manière correspondant à mon "monde" et mes " attentes"..
Mais oui clairement ne pas attendre des autres ce qu'on ne peut pas s'offrir à soi même et ce que eux ne pourront pas nous donner.
Goutdupsyché a écrit
mais tout cela devient une attente qui ne devrait pas en être une pour se sentir "libre".
C'est pour cela qu'il faut peut être se sentir libre pour savoir attendre ?
Pour finir je pense qu'il faut vraiment différencier "l'attente" des "attentes" pour que la première devienne source de guérison et non d'emprisonnement.
A+
Myozotis a écrit
Selon moi, attendre ce n'est pas dépendre mais plutôt se laisser surprendre! C'est en ce sens que je pense que c'est un savoir faire.
Goutdupsyché a écrit
l me semble que l'issue est; dans le fait d'attendre quelque chose la même que sans attendre cette même chose, ( situation, bonheur possible en ayant tel ou tel bien ou telle ou telle personne à nos côtés...), et s'engendrer de la souffrance en ressassant cette attente et en la mettant au premier plan dans notre tête ne changera rien si ce n'est nous infliger en plus cette perte de temps d'attendre
Mais cette perte de temps n'est elle pas nécessaire pour apprendre à savoir attendre? Et peut être savoir quoi attendre...
Goutdupsyché a écrit
On peut vouloir quelque chose mais, mais l'être humain ne peut vouloir sans attendre, j'ai comme l'impression que l'attente constitue la force d'avancer malgré tou
Et là je mettrai un point personnellement
Goutdupsyché a écrit
Comment "vouloir" sans attendre, sans devenir dépendant de ce que l'on veut. Notre bien être dépendant du résultat de ce que l'on veut.
Là je m'interroge. Si notre bien être dépend de ce que l'on veut (plutôt de ce que l'on projette ou idéalise) on pourrait ne jamais être satisfait. C'est, selon moi, une équation impossible avec le réel.
Goutdupsyché a écrit
Comment la non faisabilité de notre projet peut ne pas nous affecter ? c'est parce qu'il est difficile " de "perdre" que l'on veut tant " gagner".
Pour moi accepter la perte c'est en quelque sorte et pour reprendre tes mots gagner. J'appelle ça le deuil en fait.
Goutdupsyché a écrit
Mais vivre sans "vouloir" pourrait éteindre un sens de la vie, enlever un pouvoir qui est de "faire".
Hihi ^^
Goutdupsyché a écrit
Finalement vouloir sans dépendre émotionnellement de ce que l'on veut est-il possible ?
Vouloir n'est peut être pas croire alors. ça serait plus simple non?
Goutdupsyché a écrit
car on peu avoir une certaine " emprise" sur nous même
Je dirais surtout car on apprend à se connaitre pour apprendre à savoir ce que l'on veut.
Goutdupsyché a écrit
Peut être voudrais-je personnellement ou plutôt je pensais atteindre ma paix intérieur en voulant ce qui est extérieur à moi, alors c'est une erreur, je ne serais jamais en paix en attendant des "autres" ou bien du monde extérieur.
Pourtant nous avons tous.tes besoin des autres non?
Goutdupsyché a écrit
Ayant chacun notre propre réalité en nous,
comment pourrais-je vouloir attendre d'un autre qu'il réagisse d'une manière correspondant à mon "monde" et mes " attentes"..Mais oui clairement ne pas attendre des autres ce qu'on ne peut pas s'offrir à soi même et ce que eux ne pourront pas nous donner.
Goutdupsyché a écrit
mais tout cela devient une attente qui ne devrait pas en être une pour se sentir "libre".
C'est pour cela qu'il faut peut être se sentir libre pour savoir attendre ?
Pour finir je pense qu'il faut vraiment différencier "l'attente" des "attentes" pour que la première devienne source de guérison et non d'emprisonnement.
A+
Je trouve très intéressant ce que tu apportes comme réflexion sur les différents points abordés. C'est une vision que tu évoques qui tend justement à me faire évoluer là ou je stagne. En effet en prenant l'attente comme tu le dis, elle a des facettes positives et en même temps on peu apprendre d'elle pour en être moins dépendant et l'utiliser de la bonne manière pour notre bien être. "Vouloir n'est pas croire" comme tu dis, c'est vrai il ne faut pas s'attacher de la mauvaise manière et surtout pas à la "mauvaise attente" si on veut. La différence entre vouloir complètement et se projeter effectivement est à prendre en compte. Les attentes fondées sur ce qui est impossible mèneront en effet à une impasse. Ces attentes pourraient dans ce cas être misent en place inconsciemment dans certains cas pour se conforter dans une "souffrance" que notre cerveau" évalue comme une sécurité, en ayant connu que des déceptions par exemple. Du coup Il faudrait parfois "rediriger " ses attentes pour qu'elles soient bénéfiques et donc se déconstruire des schémas négatifs qui ne permettent pas d'attendre librement. C'est tout à fait ça comme tu dis " se sentir libre pour savoir attendre". Mettre l'attente sur un point accessible et en même temps savoir être distant d'elle.
Savoir aimer, sans être dépendant, avoir besoin des autres sans en être dépendant, savoir attendre sans être emprisonné.