L'attente 



Il me semble que l'issue est; dans le fait d'attendre quelque chose la même que sans attendre cette même chose, ( situation, bonheur possible en ayant tel ou tel bien ou telle ou telle personne à nos côtés...), et s'engendrer de la souffrance en ressassant cette attente et en la mettant au premier plan dans notre tête ne changera rien si ce n'est nous infliger en plus cette perte de temps d'attendre, de souffrance d'attente d'un ideal idéalisé en plus qui n'est donc que dans notre imagination. Notre propre esprit nous joue des tours en nous faisant croire à un eventuel possible, et en se basant dessus on perd alors le sens de la vie en le mettant dans ce qui pourrait être mais plus dans ce qui "est". Ce qui est est, on ne peu pas inventer quoi que ce soit d'autre, ce qui sera sera, et le sera quoi qu'il arrive car en voulant quelque chose et en essayant de l'avoir en faisant l'action de..., la suite n'est plus de notre ressort, cette même chose choisira ensuite d'arriver ou non en fonction de différents paramètres incontrôlables. On peut vouloir quelque chose mais, mais l'être humain ne peut vouloir sans attendre, j'ai comme l'impression que l'attente constitue la force d'avancer malgré tout mais pour autant constitue l'enfermement dans une prison psychologique qui peut nous rendre dépendant de l'attente et du résultat.

Pourquoi attendre ? pour faire vivre le projet d'une manière mais ralentit aussi d'un autre côté la "raison", parfois le développement d'une diversité de projets, de centre d'interêts, finalement enferme aussi dans la non possibilité de savourer l'instant présent.

Comment "vouloir" sans attendre, sans devenir dépendant de ce que l'on veut. Notre bien être dépendant du résultat de ce que l'on veut.

L'acceptation de la réalisation de ce que l'on veut ou de la non réalisation est dépendant de nous, mais pas le résultat en lui même.  En tout cas pas ce sur quoi on ne peu contrôler l'issue, comme dans les réactions de "l'autre", les relations, ou la volonté de faire évoluer une personne par exemple. On ne peu remettre tout sur nos propres épaules sans prendre en compte cet "aléatoire" dont seul 'l'univers' détient les ficelles.

Comment la non faisabilité de notre projet peut ne pas nous affecter ?  c'est parce qu'il est difficile " de "perdre" que l'on veut tant " gagner". Mais vouloir contrôler l'incontrôlable amène à la souffrance car la déception sera forte en fonction de la hauteur de nos attentes, du pied d'estale sur lequel on a mi ce sur quoi sont fixées nos attentes; tant affectives que dans tout autre sphère, d'idéal de vie etc...

Mais vivre sans "vouloir" pourrait éteindre un sens de la vie, enlever un pouvoir qui est de "faire". Finalement vouloir sans dépendre émotionnellement de ce que l'on veut est-il possible ? Car ce que l'on devrait vouloir par dessus tout c'est notre paix intérieur mais qui est de notre ressort en quelque sorte, car on peu avoir une certaine " emprise" sur nous même, se contrôler, s'entraîner, se développer, réfléchir mais le reste n'est qu'illusion.

Peut être voudrais-je personnellement ou plutôt je pensais atteindre ma paix intérieur en voulant ce qui est extérieur à moi, alors c'est une erreur, je ne serais jamais en paix en attendant des "autres" ou bien du monde extérieur.

Ayant chacun notre propre réalité en nous,
comment pourrais-je vouloir attendre d'un autre qu'il réagisse d'une manière correspondant à mon "monde" et mes " attentes".. Tout cela est du ressort de l'aléatoire, prendre ce qu'il y a à prendre et laisser ce qui nous échappe. Mais l'attente qui se construit par des sentiments, des moments, qui du coup développent un idéal visé, contribue à cette attente interminable de " je voudrais que, j'aimerai que, et si .." mais tout cela devient une attente qui ne devrait pas en être une pour se sentir "libre".

L'attente serait-elle un booster de survie dans certains cas ? Par cette attente je veux voir si cela va se produire, est-ce essentiel ?

Catégorie : Carnet de bord - 08 juillet 2025 à  09:50



Commentaires
#1 Posté par : Myozotis 08 juillet 2025 à  19:34
Selon moi, attendre ce n'est pas dépendre mais plutôt se laisser surprendre! C'est en ce sens que je pense que c'est un savoir faire.

Goutdupsyché a écrit

l me semble que l'issue est; dans le fait d'attendre quelque chose la même que sans attendre cette même chose, ( situation, bonheur possible en ayant tel ou tel bien ou telle ou telle personne à nos côtés...), et s'engendrer de la souffrance en ressassant cette attente et en la mettant au premier plan dans notre tête ne changera rien si ce n'est nous infliger en plus cette perte de temps d'attendre

Mais cette perte de temps n'est elle pas nécessaire pour apprendre à savoir attendre? Et peut être savoir quoi attendre...

Goutdupsyché a écrit

On peut vouloir quelque chose mais, mais l'être humain ne peut vouloir sans attendre, j'ai comme l'impression que l'attente constitue la force d'avancer malgré tou

Et là je mettrai un point personnellement wink

Goutdupsyché a écrit

Comment "vouloir" sans attendre, sans devenir dépendant de ce que l'on veut. Notre bien être dépendant du résultat de ce que l'on veut.

Là je m'interroge. Si notre bien être dépend de ce que l'on veut (plutôt de ce que l'on projette ou idéalise) on pourrait ne jamais être satisfait. C'est, selon moi, une équation impossible avec le réel.

Goutdupsyché a écrit

Comment la non faisabilité de notre projet peut ne pas nous affecter ?  c'est parce qu'il est difficile " de "perdre" que l'on veut tant " gagner".

Pour moi accepter la perte c'est en quelque sorte et pour reprendre tes mots gagner. J'appelle ça le deuil en fait.

Goutdupsyché a écrit

Mais vivre sans "vouloir" pourrait éteindre un sens de la vie, enlever un pouvoir qui est de "faire".

Hihi ^^

Goutdupsyché a écrit

Finalement vouloir sans dépendre émotionnellement de ce que l'on veut est-il possible ?

Vouloir n'est peut être pas croire alors. ça serait plus simple non?

Goutdupsyché a écrit

car on peu avoir une certaine " emprise" sur nous même

Je dirais surtout car on apprend à se connaitre pour apprendre à savoir ce que l'on veut.

Goutdupsyché a écrit

Peut être voudrais-je personnellement ou plutôt je pensais atteindre ma paix intérieur en voulant ce qui est extérieur à moi, alors c'est une erreur, je ne serais jamais en paix en attendant des "autres" ou bien du monde extérieur.

Pourtant nous avons tous.tes besoin des autres non?

Goutdupsyché a écrit

Ayant chacun notre propre réalité en nous,
comment pourrais-je vouloir attendre d'un autre qu'il réagisse d'une manière correspondant à mon "monde" et mes " attentes"..

Mais oui clairement ne pas attendre des autres ce qu'on ne peut pas s'offrir à soi même et ce que eux ne pourront pas nous donner.

Goutdupsyché a écrit

mais tout cela devient une attente qui ne devrait pas en être une pour se sentir "libre".

C'est pour cela qu'il faut peut être se sentir libre pour savoir attendre ?

Pour finir je pense qu'il faut vraiment différencier "l'attente" des "attentes" pour que la première devienne source de guérison et non d'emprisonnement.

A+


 
#2 Posté par : Goutdupsyché 08 juillet 2025 à  20:10

Myozotis a écrit

Selon moi, attendre ce n'est pas dépendre mais plutôt se laisser surprendre! C'est en ce sens que je pense que c'est un savoir faire.

Goutdupsyché a écrit

l me semble que l'issue est; dans le fait d'attendre quelque chose la même que sans attendre cette même chose, ( situation, bonheur possible en ayant tel ou tel bien ou telle ou telle personne à nos côtés...), et s'engendrer de la souffrance en ressassant cette attente et en la mettant au premier plan dans notre tête ne changera rien si ce n'est nous infliger en plus cette perte de temps d'attendre

Mais cette perte de temps n'est elle pas nécessaire pour apprendre à savoir attendre? Et peut être savoir quoi attendre...

Goutdupsyché a écrit

On peut vouloir quelque chose mais, mais l'être humain ne peut vouloir sans attendre, j'ai comme l'impression que l'attente constitue la force d'avancer malgré tou

Et là je mettrai un point personnellement wink

Goutdupsyché a écrit

Comment "vouloir" sans attendre, sans devenir dépendant de ce que l'on veut. Notre bien être dépendant du résultat de ce que l'on veut.

Là je m'interroge. Si notre bien être dépend de ce que l'on veut (plutôt de ce que l'on projette ou idéalise) on pourrait ne jamais être satisfait. C'est, selon moi, une équation impossible avec le réel.

Goutdupsyché a écrit

Comment la non faisabilité de notre projet peut ne pas nous affecter ?  c'est parce qu'il est difficile " de "perdre" que l'on veut tant " gagner".

Pour moi accepter la perte c'est en quelque sorte et pour reprendre tes mots gagner. J'appelle ça le deuil en fait.

Goutdupsyché a écrit

Mais vivre sans "vouloir" pourrait éteindre un sens de la vie, enlever un pouvoir qui est de "faire".

Hihi ^^

Goutdupsyché a écrit

Finalement vouloir sans dépendre émotionnellement de ce que l'on veut est-il possible ?

Vouloir n'est peut être pas croire alors. ça serait plus simple non?

Goutdupsyché a écrit

car on peu avoir une certaine " emprise" sur nous même

Je dirais surtout car on apprend à se connaitre pour apprendre à savoir ce que l'on veut.

Goutdupsyché a écrit

Peut être voudrais-je personnellement ou plutôt je pensais atteindre ma paix intérieur en voulant ce qui est extérieur à moi, alors c'est une erreur, je ne serais jamais en paix en attendant des "autres" ou bien du monde extérieur.

Pourtant nous avons tous.tes besoin des autres non?

Goutdupsyché a écrit

Ayant chacun notre propre réalité en nous,
comment pourrais-je vouloir attendre d'un autre qu'il réagisse d'une manière correspondant à mon "monde" et mes " attentes"..

Mais oui clairement ne pas attendre des autres ce qu'on ne peut pas s'offrir à soi même et ce que eux ne pourront pas nous donner.

Goutdupsyché a écrit

mais tout cela devient une attente qui ne devrait pas en être une pour se sentir "libre".

C'est pour cela qu'il faut peut être se sentir libre pour savoir attendre ?

Pour finir je pense qu'il faut vraiment différencier "l'attente" des "attentes" pour que la première devienne source de guérison et non d'emprisonnement.

A+

Je trouve très intéressant ce que tu apportes comme réflexion sur les différents points abordés. C'est une vision que tu évoques qui tend justement à me faire évoluer là ou je stagne. En effet en prenant l'attente comme tu le dis, elle a des facettes positives et en même temps on peu apprendre d'elle pour en être moins dépendant et l'utiliser de la bonne manière pour notre bien être. "Vouloir n'est pas croire" comme tu dis, c'est vrai il ne faut pas s'attacher de la mauvaise manière et surtout pas à la "mauvaise attente" si on veut. La différence entre vouloir complètement et se projeter effectivement est à prendre en compte. Les attentes fondées sur ce qui est impossible mèneront en effet à une impasse. Ces attentes pourraient dans ce cas être misent en place inconsciemment dans certains cas pour se conforter dans une "souffrance" que notre cerveau" évalue comme une sécurité, en ayant connu que des déceptions par exemple. Du coup Il faudrait parfois "rediriger " ses attentes pour qu'elles soient bénéfiques et donc se déconstruire des schémas négatifs qui ne permettent pas d'attendre librement. C'est tout à fait ça comme tu dis " se sentir libre pour savoir attendre". Mettre l'attente sur un point accessible et en même temps savoir être distant d'elle.

Savoir aimer, sans être dépendant, avoir besoin des autres sans en être dépendant, savoir attendre sans être emprisonné.


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