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La confusion mentale 



Voila plus d'une semaine que j'ai fais ma confusion mentale grâce au syndrome serotoninergique.
Je ne me souviens de pas grand chose des 3 jours qui ont suivis ce trauma.
La seule chose dont je me souvienne, c'est mes parents qui m'ont fait signer ce putain de contrat pour rentrer dans une clinique.
Ce qu'ils n'avaient pas précisé c'est que cette clinique c'est une clinique psychiatrique.

Comment puis-je reprendre gout à  la vie ici? Comment puis-je sortir de ma chambre sans me sentir oppresser par ces patients gonflés à  bloc de neuroleptiques, par des gens qui me parlent de choses incompréhensible parcequ'ils ont une case en moins ?

Non ça ne me fait pas du bien d'être ici, avec les "fou" car je me considère moi même folle dorénavant.

Je voudrais crever, je n'en peux plus de ces sautes d'humeur que je ressens toutes les heures. Je me sens asphyxiée.

Laissez moi juste crever, mais chez moi...

Catégorie : Témoignages - 18 janvier 2014 à  20:14



Commentaires
#1 Posté par : MissTrip 18 janvier 2014 à  21:07
salut stella

je me doute que d'être hospitalisé en psychiatrie doit être éprouvant, se retrouver avec des personnes atteintes de maladies mentales peut nous renvoyer des choses gênantes.
mais tu es la pour toi et non pour les autres
et qu'est ce qui définie la folie? ou se situe la limite?
ne te prends pas la tête sur les autres, profite de ton hospitalisation pour te concentrer sur toi, sur ton bien être et sur ta guérison..

dis toi que ce n'est que temporaire. parle de tout ça à  ton psychiatre, surout de tes idées noires..

courage !

MissTrip
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vrai

 
#2 Posté par : Ricoson 18 janvier 2014 à  21:18
Salut  Stella.

J'ai (c'était a la mort de Coluche) passé 5 semaines en HP a Villejuif, sur le conseil du médecin, la pression de mon père et de ma nana. J'ai signé et j'étais volontaire.
J'avais arrêté l’héroïne, mais je faisais de trucs de malade avec les benzodiazépines et les amphétamines (Fenproporex) avec des ordonnances falsifiées.

J'ai signé, et me suis retrouvé un peu comme dans "vol au dessus d'un nids de coucou".
Évidement, moi, je n'avais pas de traitement. wink ce qui ne m'a pas empêché de soudoyer un alcoolique sous tutelle pour qu'il me donne les cachets qu'il ne prenaient pas, et je me suis fait gauler. Ca avait fait bien sur tout une histoire, avec isolement.

Et pourtant, c'est la que j'ai repris gout a la vie. J'ai replongé encore quelques fois, plus tard, mais a Villejuif, j'ai repris le simple plaisir d'une douche.
Je chantais fort pour que les infirmiers m'entendent, et que je sorte plus vite, mais c'était sincère. Il faisait beau et on jouaient aux boules avec les infirmiers le soir.

Ce fut plein d'expériences, de remise en cause, de relativisation, et ma sortie fut joyeuse. Avec ma copine, on a fait le tour complet de Paris en Métro tellement j'avais soif de boire la vie. C'était pas encore fini, mais c'était parti pour.

Si tu peux surfer sur le net, c'est déjà  cela. Profite de tout pour capitaliser. Tu risques rien, et oublie la folie. Le vrai fou, c'est celui qui ne le sait pas.drapeau-blanc

Tu vas avoir tout un tas d'anecdote a nous conter....

 
#3 Posté par : mortfine 18 janvier 2014 à  23:21
salut stella

c'est le trou noir qui ma surpris quand je suis entré dans cette clinique,j'y étais aller volontairement pour tenter de me sevré d'un addiction a l’héroïne .
j’étais arriver en fin d'aprèm ,jusqu'au soir on ne m'a rien demander (ou je ne m'en rappel plus)
sauf de m'installer dans une chambre commune (trois lits).
le soir on me donne une bonne poignée des comprimés là  pareil je ne me souvient pas que l'on m'en ais parler
et la ,suis trois jours de coma...(mental,le trou noir)
c'est mon amie qui me l'a raconter le quatrième jours, je lui faisait peur a me voir déambuler comme un zombie,les bras ballants  dans les couloirs
je n'avais jamais pris d'anti-dépresseur avant ca et ca ma scotcher !
ensuite ca ete relativement plus calme ,il faut dire que l’année d'avant j’avais tenter de mettre fin a mes jours ,et je m'etais vraiment fais mal.
il étais temps que je me calme, en faite cette fois ci ca n'as pas vraiment marcher pour le sevrage , il avait un super marcher de l'autre coter du "fragile" grillage et j'avais déjà  une tendance forte a picoler mais c'etais la premières fois que j’éprouvais le besoin de me faire aider,et ca ,c'etais le debut d'une autre et longue histoire.

tu doit bien avoir de quoi rompre ton isolement en t'entrenant avec le personnel du centre?
il y a surement moyen d'en tirer parti,et je te le souhaite
courage a toi et continue de donner de tes nouvelles

M.

 
#4 Posté par : stella 19 janvier 2014 à  00:26
Oui j'avais commencé à  discuter avec 2 personnes sympa mais l'agitation m'a fait me ramener dans ma chambre.
En fait je prend tout au premier de la lettre. Je suis remontée par des trucs qui ne m'auraient pas autant agité avant.

 
#5 Posté par : mortfine 19 janvier 2014 à  01:21
c'est sur que c'est vraiment "traumatisant" ou "choquant" quand tu ne sais pas a quoi t'attendre,et que les chose semble être faite pour te déstabiliser

content que tu relativise déjà  la situation et j’espère sincèrement que tu trouveras sur ce site la même aide que j'ai pus y trouver

bon courage a toi et donne de tes nouvelles

M.

 
#6 Posté par : smack4fight 19 janvier 2014 à  08:02
Pense à  toi
Cette clinique ormis qu'elle soit psy est surtt un endroit où te reconstruire
Après je vais pas juger de la pertinence de t'envoyer en psy pr ce syndrome
Maintenant c'est fait t'y es...
Alors autant pas perdre ton tps
Prends ce qui peut être bon pr toi et laisse couler
Moi aussi g fait 1 tour en psy et...
Ben moi aussi je me suis révolté!
Mais au final qd g accepté la situation ct bcp plus facile
Et g fini par triper sur les patients!
Regarde bien tu vas finir par ressentir l'effet comique!
Tiens bon!
Et tu sais que sur ce site tu peux retrouver des gens qui vont te comprendre!

 
#7 Posté par : stella 19 janvier 2014 à  10:36
Ouais j'avais commencé à  m'interresser aux autres patients quand l'infirmière a commencé a me dire "Vous ne devez pas parler de maladie avec les patients"...
OK merci. Je leur parle de quoi alors du temps qu'il fait?

 
#8 Posté par : Ricoson 19 janvier 2014 à  11:04
Parle avec eux de "la vie".

 
#9 Posté par : stella 19 janvier 2014 à  11:18
Mais souvent la maladie fait partie de leur vie...

 
#10 Posté par : Ricoson 19 janvier 2014 à  12:42
C'est possible. Qu'en disent ils "eux" ?

 
#11 Posté par : stella 19 janvier 2014 à  13:51
Ben chaque patient veut parler de sa pathologie. Je l'ai remarqué. C'est normal, ils sont fatigués, epuisés moralement. Ils veulent juste qu'on les écoute. Un psychiatre écoute mais te donne seulement des médicaments, te fais une tape dans le dos et te dis "ça va aller mieux".

 
#12 Posté par : mortfine 19 janvier 2014 à  15:13
tu devrais te penché sur la tienne de (pathologie) en faite, c'est le sujet et le plus important pour toi,
c'est bien de s'intéresser aux autres mais il faut d’abords que tu pense a te remettre en forme ,profite de ce moment (désagréable) de ta vie pour bien recadré tous ce qui
t’empêche de poursuivre une vie agréable et bien remplie..
le psychiatre t’écoute et c'est bien heureux ,rien ne t’empêche de lui poser des question il te répondra sans aucun doute

bon courage

M.

 
#13 Posté par : stella 20 janvier 2014 à  15:06
j'ai vu une psychologue aujourd'hui. Bon je commence à  avoir l'habitude des psy. Mais j'aimerai bien m'en sortir alors je veux bien continuer avec elle.
Mais la je commence juste à  saturer de ces maux de tete qui ne me quitte plus. Je ne peux meme plus regarder un film, lire, aller sur internet sans avoir l'impression que ma tête va exploser.

 
#14 Posté par : Fabrice 21 janvier 2014 à  20:34
Je tenais à  être présent sur ton blog Stella pour témoigner de mon soutien durant l'épreuve que tu vis actuellement en institut psychiatrique.

Prend bien soin de toi, et profite de cette pause pour bien te reposer, te soigner, faire le point avec le psychiatre, fait de ce séjour une chose utile pour reprendre ensuite le travail et le train train quotidien sous les meilleures hospices.

Bonne soirée.

 
#15 Posté par : stella 22 janvier 2014 à  21:02
Merci à  tous pour vos réponses. Je remarque en ces temps difficiles que mes amis, vous ici sont là  pour me soutenir. Ca fait chaud au coeur. J'ai des visites tous les jours (même si ça ne dure que 40 minutes parce que j'ai énormément besoin de dormir).

Je vous avoue ne pas avoir pris beaucoup de temps pour me "reposer" l'esprit et comme vous dites essayer de faire le point sur ma vie.
J'ai l'impression d'être une boule de feu, qui ne demande qu'à  être éteinte. Je souffre tellement depuis que je suis ici que ma seule obsession est la rage, la tristesse, la musique, internet et la solitude.

Je ne sors de ma chambre que pour aller voir le psychologue (une fois par semaine). Les gens me terrorisent ici :

Il y avait un gars avec qui j'avais sympathisé et à  qui j'ai eu le malheur de donner mon numéro de chambre et de téléphone (je pensais qu'il voulait qu'on se revoit après la clinique). le jour même de sa rencontre il a frappé 4 fois à  ma porte. Il ne m'a laissé aucun répit malgré mon insistance à  lui dire que je voulais dormir. Le lendemain rebelotte, il m'appelle 2 fois, m'envoie 5 textos, et frappe à  ma porte une dizaine de fois. Je suis sortie en catiminie de ma chambre pour voir l'infirmière et lui dire qu'un mec me harcelait et que je commençais à  péter un cable. Malheureusement pour moi je ne me souvenais plus de son prénom. En gros ça a continué comme ça jusqu'à  ce que mon mec me rende visite, qu'il entende le mec frapper à  la porte et qu'il lui dise, "désolé mec mais tu la fatigues, elle a besoin de repos" et il a refermé la porte sur sa tronche.
A ce moment la je me suis sentie tellement minable. Oui MINABLE. Déjà  parce que je n'avais pas été capable d'ouvrir cette putain de porte pour lui gueuler dessus et  lui dire de se casser alors que je n'en pouvais plus et ensuite parce que ce mec je savais pertinemment qu'il n'était pas méchant et qu'il avait seulement eu un trauma cranien à  l'age de 16 ans et je culpabilisais d'avance de l'envoyer chier. Je me suis sentie mauvaise/ridicule alors que je sais que c'est totalement débile.

Je voudrais comprendre pourquoi j'ai autant d'empathie pour les gens. Je voudrais comprendre pourquoi je pleure quand je vois un hérisson écrasé sur le bord de la route (rigolez pas, je sais c'est pitoyable). Putain mais merde je dois faire quoi pour me sentir normal???? Je voudrais juste être comme tout le monde!!!

 
#16 Posté par : mortfine 23 janvier 2014 à  05:10
salut  stella

Je voudrais comprendre pourquoi j'ai autant d'empathie pour les gens. Je voudrais comprendre pourquoi je pleure quand je vois un hérisson écrasé sur le bord de la route (rigolez pas, je sais c'est pitoyable). Putain mais merde je dois faire quoi pour me sentir normal???? Je voudrais juste être comme tout le monde!!!

ca me donne pas du tous envie de me marré et je vais tenté de  t'apporter quelque début de réponses

<<-je voudrais être comme tous le monde>>
nous sommes tous des être humains (hormis les légions de dictateur mais ca c'est un autre sujet)
mais avons tous une sensibilité différente, du a nos situation géographique ,social,et culturel,c'est ca la diversité et de nos différentes  vient l’enrichissent des  peuples
j'aime a dire celui qui serais tout serais seul



<< pourquoi j'ai autant d'empathie pour les gens>>
tu est curieuse,et avoir de l'empathie et une forme de partage,il est aussi un moyen de ce "mesurer"par rapport aux nombre (dans le sens affectif)
et tu n'est surement pas quelqu'un d’égoïste pour te préoccuper des autres
(j'ai l'impression de te lire ton horoscope smile)



<< pourquoi je pleure quand je vois un hérisson écrasé sur le bord de la route (rigolez pas, je sais c'est pitoyable)>>
c'est sans doute du au faite que tu est sensible,pour moi c'est une qualité,je ne crois pas qu'un golden boy te dirais la même chose ,mais il est sur que dans certain cas vos mieux peut être ne pas trop le montrer

n'oublie pas non plus que tu est actuellement en repos et que ta fatigue passagère peut décupler tes émotions
profite de cette pause pour mètre a plat tous ce dont tu as besoin avec le psy
porte toi bien et ne lâche pas l'affaire

M.


 
#17 Posté par : stella 23 janvier 2014 à  09:19
J'ai toujours été hypersensible mais c'est vrai qu'en ce moment c'est le ponpon. Je vois un truc à  la TV (aux info souvent) que je trouve injuste, je vais me mettre dans état de colère/angoisse incroyable.
Mon père quand j'étais petite m'appelait sont petit manga. Car quand on me posait une question (à  ce qu'il me disait même pas forcément méchant ou quoi) j'avais les yeux qui se remplissait de larme.
On me dit très souvent que c'est une qualité. Ouais super ben j'échange quand vous voulez ma super qualité! Comme je disais à  la psychologue, je voudrai être une psychopathe et ne plus avoir AUCUNE empathie, parce que j'en ai marre de souffrir pour tout le monde.

ps : "j'ai l'impression de te lire ton horoscope" ça m'a bien fait marrer, merci!

 
#18 Posté par : cristaline 24 janvier 2014 à  09:21
Il faut que tu utilises cette hypersensibilité comme une force! Dis toi que c'est un don et une chance de pouvoir ressentir les choses comme tu le fais.

C'est très difficile d'apprivoiser tout ça et c'est souvent cela qui nous mène à  nous défoncer mais je suis certaine qu'une fois comprise cette sensibilité est un cadeau de la vie..une énergie énorme et positive..

Cristaline en plein apprivoisement elle-même...

 
#19 Posté par : cristaline 24 janvier 2014 à  09:27
j'ai passé 2 mois en clinique psy il y a 2 ans et demi. Ca m'a fait un bien fou et je n'ai plus eu de passage dépressif comme j'ai pu en avoir dans le passé.

J'ai  même arrêté les anti-dépresseur et régulateur d'humeur (prescrit à  l'époque) il y a quelques semaines.

Profite de ce temps, comme te disent les autres, pour penser à  toi et à  toi seul.

Courage

 
#20 Posté par : stella 24 janvier 2014 à  10:42
Je sors normalement mardi. J'ai une perm pour ce week end, si tout se passe bien je vais pouvoir rentrer chez moiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii.

Putain ça fait du bien!!! Enfin une bonne nouvelle!!!

 
#21 Posté par : Fabrice 24 janvier 2014 à  19:57
La fin du séjour est toute proche.
Stella, tu sors mardi, mais as-tu constaté un changement par rapport à  ton entrée, est-ce que tu as réglé des soucis?
As-tu progressé, compris des choses, penses-tu aller mieux?

Moi aussi je suis un émotif et c'est mieux qu'être pervers narcissique ou psychopathe,
on peut apprendre à  canaliser ses émotions et ne pas se laisser débordé.
En sevrage j'ai remarqué que j'avais une hyper-sensibilité, une émotivité accrue qui diminue et se tasse avec le temps.

Ca fait plaisir de te voir manifester plus d'enthousiasme et de joie, j'espère que tu vas retrouver le plaisir de vivre, la niac et une stabilité émotive.

Bonne perm ce weekend Stella wink

 
#22 Posté par : mortfine 25 janvier 2014 à  00:46
bonne nouvel stella
continue de donné de tes nouvel ,good yèp!!

bravo

Manu.

 
#23 Posté par : stella 26 janvier 2014 à  20:56
Sincèrement je ne sais pas si la clinique m'a permis de faire le point mais la privation de liberté "forcée" oui. Quand je suis rentrée chez moi ce week end j'avais l'impression de sortir de plusieurs mois de taule. Je me suis tellement sentie heureuse de sortir, de me sentir libre!
Bon par contre je vous dis pas la tête que j'ai fais quand aujourd'hui ma perm a pris fin. Je ne voulais pas y retourner. D'ailleurs j'y suis mais je n'ai qu'une envie c'est de fuir cet endroit.

Peut être que cela aide de nombreuses personnes et j'en suis ravie pour elles mais moi je n'ai pas eu le choix... On m'a fait signer un contrat sans vraiment comprendre de quoi ça parlait. Je me suis retrouvée ici dans mon pire cauchemar.

 
#24 Posté par : bighorsse 26 janvier 2014 à  23:32
salut
as tu parler avec tes parents de ce contrat signé? des circonstances dans lesquelles tu te trouvais pour accepter ce papier? car si parfois l'hospit est necessaire (cas de delires) pour les autres cas c fort discutable ; l'alliance therapeutique est le moteur d'une cure reussie ; parfois cette alliance nait même dans des cas forçé; une rencontre avec un psy peut faire naitre cette alliance
je lis que tu sors bientot; tant mieux; sais tu où aller, dans quel milieu tu vas evolué ensuite, ce que tu vas faire pour toi etc...
c fou de constater le manque de progrès dans la prise en charge psychiatrique !

bon courage pur l'avenir

 
#25 Posté par : stella 27 janvier 2014 à  01:11
En fait selon le psychiatre qui m'a envoyé a la clinique de repos, j'ai fais une bouffé délirante aux urgences même (Il me l'a dit hier, car je l'ai croisé dans la clinique). Et que donc les urgentistes l'ont appelé lui et non un médecin.

J'ai essayé de lui expliquer que j'avais sûrement fait un SS avec convulsion mentale qui m'empêchait de parler calmement et de réfléchir. Mais il me dit que le SS c'est l'inverse de ce que je lui dis. Alors bon j'ai laissé tomber le débat, je lui avais pourtant préparer les revues médicales de prescipteur, mais à  quoi bon !!!!

Il parait que j'ai foutu un bordel monstre aux urgences, j'ai envoyé chier le personnel en disant "Bon je vais mourir, j'ai pas que ça a foutre". Mais je n'ai aucun souvenir de rien/nothing!

Alors pour moi les urgences n'ont pas bien fait leur boulot. Ils auraient peut etre du prendre le temps (2 min en tout c'est pas énorme) pour voir mes pupilles (parce que j'en avais une myosis importante du côté gauche) et de faire quelques tests neuro avant de vouloir m'embarquer en psychiatrie.

Bon enfin bref j'ai eu les nerfs durant tout mon séjour contre le milieu médical, et je les ai toujours (surtout celui qui m'a filé du tramadol avec le seroplex).

Tout ça pour en revenir au fait que non on n'a pas vraiment parlé avec mes parents pour signer le contrat. J'étais a moitié comateuse pendant 3 jours suite à  toute cette merde et je souffrais chez moi en silence. J'arrivais deja pas a marcher et a tenir une conversation de plus de 3 min alors les explications de mes parents ont été très confuse pour moi. Je pensais qu'on m'envoyait dans une clinique pour me faire traiter et qu"on sache ce qui s'est passé.

Au lieu de ça j'ai passé 15 jours dans une clinique ou je ne sais toujours pas réellement ce qui m'est arrivée (interaction médicamenteuse? et/ou problème neuro?) et le pire c'est qu'aucun généraliste n'est venu m'osculter/demander des analyses. Non rien! J'avais juste le droit à  mon xanax et mon somnifere.

Le seul qui ai bien compris ma détresse ici c'est mon psychiatre référent. C'est lui qui a demandé un rdv neuro pour moi (bon que j'attend toujours d'ailleurs).

 
#26 Posté par : stella 27 janvier 2014 à  01:16
Là  ce que je vais faire, ben prendre rendez vous avec mon généraliste qu'il me mette en arret encore une semaine ou 2 le temps que je fasse mes analyses, examens tranquillement. J'aimerai bien qu'il me refasse faire une IRM cérébral et medullaire avant de voir le neurologue. Ca me permettrait de me dire si oui ou non je peux retourner bosser correctement.

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