Catégorie : Tranche de vie - 21 octobre 2020 à 20:16
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Posté par : Azerbarit | 21 octobre 2020 à 20:54
Posté par : J75004 | 21 octobre 2020 à 23:26
Posté par : PsychoAspie | 22 octobre 2020 à 00:05
Posté par : Akaion | 22 octobre 2020 à 06:13
Posté par : Drim | 22 octobre 2020 à 08:46
Posté par : PsychoAspie | 23 octobre 2020 à 02:37
Posté par : PsychoAspie | 23 octobre 2020 à 09:45
Drim a écrit
Salut,
A bien des égards ton histoire m'a toucher. Les courts-circuits des drogues sur le cerveau mise en substitution du plaisir réglé que nous apporte la réalité.
Un moment malheureux, la fausse croyance que ce le bien-être apporté par les drogues est une fin en soi. Je pense que beaucoup ici l'ont vécu.
Une choses est sûr les expériences qu'on affronte et surplombe nous renforcent, le cerveau est une machinerie incroyable de finesse, de brutalité et d'implacabilité, mais si certains chemins ne sont plus a emprunter comme tu sembles le souhaiter, tu peux toujours en trouver d'autres qui mènes dans d'autres endroits et dans d'autres réalités qui sont tout autant sinon plus merveilleuse que celle des drogues.
ton amour pour la science et la bio a l'air d'être une bonne porte de sortie. La phrase de ce psy "et votre jeunesse elle est où dans tout ça ?" elle est juste, c'est ton interprétation et les gens que tu as choisit pour te découvrir qui n'était peut être pas les bons. Pas qu'ils soit mauvais par nature, mais.
Une amie cher m'a dit un jours qu'il y a une différence entre quelqu'un de cool et sympa et un vrai ami, même si les trois peuvent être compatibles. Les vrais amis qu'on doit suivre et dont on doit s'inspirer il n'y en a pas des centaines. Les autres ne sont que des acteurs qui jouent un rôle et essaye d'y coller bien souvent avec brio.
Pour moi la qualité première d'un ami c'est son entièreté. Les gens a géométrie variable je les évites.
Les gens se perdent entre eux et dans un effet de groupe c'est rarement l'effort et l'abnégation qui prime c'est souvent la teuf et l'aberration.
Tout ça pour dire que c'est a toi de te fixer des frontières et de fixer ce qui est acceptable ou non, c'est pas la coolitude des gens autour de toi qui dois te dicter un chemin. Se découvrir ce n'est pas se perdre. Même si parfois se perdre ça permet de se retrouver.
La question quand on a conscience de tout ça c'est comment prévenir, accompagner et réduire les risques dans le respect des histoires de chacun.
Merci pour ta compassion. Effectivement je vais essayer d'emprunter d'autres voies qui le seront plus favorables. Avant tout je veux passer par un sevrage qui me permettra de me rendre compte que le corps est capable de passer au-dessus du craving. Ce dernier est si horrible qu'il empoisonne la vie. A chaque shoot je me dis "que c'est bon mais que c'est mal", aujourd'hui je me sens comme piégé. Des amis parisiens qui me connaissent quand je ne consommais rien m'ont dit que j'étais "une épave". Il n'y a rien de pire que de lire cela quand on sait exactement là où l'on en est et le travail sui reste à accomplir...
PsychoAspie a écrit
Akaion, tu parles de tes diagnostiques psyquiatriques et je me pose la question... As-tu déjà fait de tests d'evaluation du syndrome Asperger ?
Le diagnostic officiel pour le moment est "schizo-affectif (ou schizophrénie dysthimique) avec commorbité toxicomanique et TAG (trouble anxieux généralisé". Cela ne m'empêche pas d'avancer, à petits pas aujourd'hui, car je suis insomniaque et je ne peux dormir sans sédatif qu'ils soient benzodiazépines, antihistaminiques ou neuroleptiques. Le problème c'est que le corps s'y adapte vite. Le manque de sommeil alimente les psychoses, parfois les BDA (bouffées délirantes aiguës), qui elles-mêmes alimentent les insomnies et c'est un cercle vicieux. Pour le moment le psychologue m'a dit que je comblais des failles par les addictions, qu'il fallait qu'on remonte aux origines des addictions mais que lui-même avait du mal à tout comprendre.
Posté par : Akaion | 27 octobre 2020 à 23:21