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Monde de merde, la faute aux humains imparfaits ? 



On se croit tous plus intelligent que la moyenne. Moi aussi bien sûr, mais pour moi c’est vrai, je vous demande de me croire sur parole ! ^^

Je suis retombé sur cette liste il y a peu de temps. Je la trouve assez complète. Surtout je trouve que c’est pas mal de la relire de temps en temps afin d’éviter ces pièges, afin de remettre parfois en cause ses propres jugements. Afin de ne pas s’enfermer dans une pseudo-réalité propre qu’on se crée au fil du temps.

Des personnes ici se sont-elles parfois rendu compte qu’une chose qu’elle tenait pour vrai depuis plusieurs années était finalement fausse ? Ont-elles été capable de reconnaître et d’accepter d’avoir pu être dans l’erreur si longtemps ? Ça m’est arrivé, ça arrive à plein de gens. Malheureusement je vois quelques personnes autour de moi qui semblent en être incapables. C’est aussi pour ça que j’écris ce blog. Je trouve que c’est un sujet important.

Ce qui suit est un copié/collé d’un site tierce, que je ne cite même pas, tel un gros con. Facile à retrouver à l’aide de Google de toute manière…

30 biais cognitifs fréquents

Raisonnement et jugement

    Le biais de confirmation
        Le biais de confirmation est la tendance, très commune, à ne rechercher et ne prendre en considération que les informations qui confirment les croyances et à ignorer ou discréditer celles qui les contredisent.
    Le biais de croyance

        Le biais de croyance se produit quand le jugement sur la logique d'un argument est biaisé par la croyance en la vérité ou la fausseté de la conclusion. Ainsi, des erreurs de logique seront ignorées si la conclusion correspond aux croyances.

        (Maintenir certaines croyances peut représenter une motivation très forte : lorsque des croyances sont menacées, le recours à des arguments non vérifiables augmente; la désinformation, par exemple, mise sur la puissance des croyances : Pourquoi la désinformation fonctionne?)
    Le biais de représentativité
        Le biais de représentativité est un raccourci mental qui consiste à porter un jugement à partir de quelques éléments qui ne sont pas nécessairement représentatifs.
    Le biais du survivant
        Le biais du survivant est une forme de biais de sélection consistant à surévaluer les chances de succès d'une initiative en concentrant l'attention sur les cas ayant réussi (les «survivants») plutôt que des cas représentatifs. Par exemple, les gens qui ont réussi ont une visibilité plus importante, ce qui pousse les autres à surestimer leurs propres chances de succès.
    L'illusion de corrélation
        L'illusion de corrélation consiste à percevoir une relation entre deux événements non reliés ou encore à exagérer une relation qui est faible en réalité. Par exemple, l'association d'une caractéristique particulière chez une personne au fait qu'elle appartienne à un groupe particulier alors que la caractéristique n'a rien à voir avec le fait qu'elle appartienne à ce groupe.
    L'illusion de savoir
        L'illusion de savoir consiste à se fier à des croyances erronées pour appréhender une réalité et à ne pas chercher à recueillir d'autres informations. La situation est jugée à tort comme étant similaire à d'autres situations connues et la personne réagit de la façon habituelle. Ainsi, une personne pourra sous-exploiter les possibilités d'un nouvel appareil.
    L'effet de vérité illusoire
        L'effet de vérité illusoire (ou effet d'illusion de vérité) est la tendance à croire qu'une information est vraie après une exposition répétée.
    Le biais de la disponibilité en mémoire
        Le biais de la disponibilité en mémoire consiste à porter un jugement sur une probabilité selon la facilité avec laquelle des exemples viennent à l'esprit. Ce biais peut, par exemple, amener à prendre pour fréquent un événement récent.

Jugements sur soi et sur les autres

    L'illusion positive
        L'illusion positive est un optimisme irréaliste lié à une évaluation exagérée de ses capacités. Les études ont montré que la majorité des gens ont tendance à se considérer meilleurs que la moyenne sur une diversité de capacités, ce qui est nécessairement erroné. Un exemple d'illusion positive très répandue est l'illusion de supériorité morale.
    L'erreur fondamentale d'attribution
        L'erreur fondamentale d'attribution est la tendance à surestimer les facteurs personnels (tels que la personnalité) pour expliquer le comportement d'autres personnes et à sous-estimer les facteurs conjoncturels.
    L'excès de confiance
        L'excès de confiance est la tendance à surestimer ses capacités. Ce biais a été mis en évidence par des expériences en psychologie qui ont montré que, dans divers domaines, beaucoup plus que la moitié des participants estiment avoir de meilleures capacités que la moyenne. Ainsi, plus que la moitié des gens estiment avoir une intelligence supérieure à la moyenne.
    L'effet Dunning-­Kruger
        L'effet Dunning-Kruger est le résultat de biais cognitifs qui amènent les personnes les moins compétentes à surestimer leurs compétences et les plus compétentes à les sous-estimer. Cet effet a été démontré dans plusieurs domaines.
    Le biais d'autocomplaisance
        Le biais d'autocomplaisance est la tendance à s'attribuer le mérite de ses réussites et à attribuer ses échecs à des facteurs extérieurs défavorables.
    L'effet Barnum ou effet Forer
        Le biais de l'effet barnum (ou effet Forer) consiste à accepter une vague description de la personnalité comme s'appliquant spécifiquement à soi-même. Les horoscopes jouent sur ce phénomène.
    L'effet de halo
        L'effet de halo se produit quand la perception d'une personne ou d'un groupe est influencée par l'opinion que l'on a préalablement pour l'une de ses caractéristiques. Par exemple, une personne de belle apparence physique sera perçue comme intelligente et digne de confiance. L'effet de notoriété est aussi un effet de halo.

Comportements et jugements sociaux

    Le biais de conformisme
        Le biais de conformisme est la tendance à penser et agir comme les autres le font.
    L'ignorance pluraliste
        L'ignorance pluraliste, un concept introduit en 1930 par les psychologues Floyd Allport et Daniel Katz, désigne un phénomène dans lequel une majorité de membres d'un groupe rejettent en privé une norme, mais supposent à tort que la plupart des autres l'acceptent, et donc s'y conforment.
    Le biais de faux consensus
        Le biais de faux consensus est la tendance à croire que les autres sont d'accord avec nous plus qu'ils ne le sont réellement. Ce biais peut être particulièrement présent dans des groupes fermés dans lesquels les membres rencontrent rarement des gens qui divergent d'opinions et qui ont des préférences et des valeurs différentes. Ainsi, des groupes politiques ou religieux peuvent avoir l'impression d'avoir un plus grand soutien qu'ils ne l'ont en réalité.
    Le biais de favoritisme intragroupe
        Le biais de favoritisme intragroupe (ou endogroupe) est la tendance à favoriser les gens qui appartiennent à un même groupe que nous comparativement aux personnes qui n'en font pas partie.
    La croyance en un monde juste
        La croyance en un monde juste est la tendance à croire que le monde est juste et que les gens méritent ce qui leur arrive. Des études ont montré que cette croyance répond souvent à un important besoin de sécurité. Différents processus cognitifs entrent en œuvre pour préserver la croyance que la société est juste et équitable malgré les faits qui montrent le contraire.
    L'effet de simple exposition
        L’effet de simple exposition est une augmentation de la probabilité d'un sentiment positif envers quelqu'un ou quelque chose par la simple exposition répétée à cette personne ou cet objet. Ce biais peut intervenir notamment dans la réponse à la publicité.
    L'effet boomerang
        L'effet boomerang est le phénomène selon lequel les tentatives de persuasion ont l'effet inverse de celui attendu. Les croyances initiales sont renforcées face à des preuves pourtant contradictoires.

Jugements sur des événements passés, présents ou futurs

    Le biais rétrospectif
        Le biais rétrospectif («hindsight bias») est la tendance à surestimer, une fois un événement survenu, comment on le jugeait prévisible ou probable.
    Le biais de négativité
        Le biais de négativité est la tendance à donner plus de poids aux informations et aux expériences négatives qu'aux positives et à s'en souvenir davantage.
    Le biais de normalité
        Le biais de normalité est une tendance à croire que les choses fonctionneront à l'avenir comme elles ont fonctionné normalement dans le passé et donc à sous-estimer, par exemple, la probabilité d'un événement exceptionnel tel qu'une catastrophe et ses effets possibles.
    Le biais d'optimisme
        Le biais d'optimisme est une tendance à accorder plus d'attention aux bonnes nouvelles qu'aux mauvaises. (En situation de stress, l'anxiété aide à éviter les risques du biais cognitif d'optimisme)

Biais intervenant dans les prises de décision

    L'aversion de la dépossession
        L’aversion de la dépossession (ou effet de dotation) désigne une tendance à attribuer une plus grande valeur à un objet que l'on possède qu’à un même objet que l'on ne possède pas. Ainsi, le propriétaire d'une maison pourrait estimer la valeur de celle-ci comme étant plus élevée que ce qu'il serait disposé à payer pour une maison équivalente.
    Le biais de statu quo
        Le biais de statu quo est la tendance à préférer laisser les choses telles qu'elles sont, un changement apparaissant comme apportant plus de risques et d'inconvénients que d'avantages possibles. Dans divers domaines, ce biais explique des choix qui ne sont pas les plus rationnels. (Un biais se rapprochant du biais de statu quo est celui de la tendance à la justification du système.)
    Le biais d'omission
        Le biais d'omission consiste à considérer que causer éventuellement un tort par une action est pire que causer un tort par l’inaction. Ainsi, le biais d'omission pourrait contribuer à expliquer que, dans l'incertitude, certains choisiront de refuser la vaccination pour leurs enfants.
    Le biais de cadrage
        Le biais de cadrage est la tendance à être influencé par la manière dont un problème est présenté. Par ex. la décision d'aller de l'avant ou pas avec une chirurgie peut être affectée par le fait que cette chirurgie soit décrite en termes de taux de succès ou en terme de taux d'échec, même si les deux chiffres fournissent la même information.
    Le biais d'ancrage
        Le biais d'ancrage est la tendance à utiliser indument une information comme référence. Il s'agit généralement du premier élément d'information acquis sur le sujet. Ce biais peut intervenir, par exemple, dans les négociations, les soldes des magasins ou les menus de restaurants. (Dans les négociations, faire la première offre est avantageux.)

Catégorie : No comment - 25 juin 2023 à  19:28

#psychologie



Commentaires
#1 Posté par : 100foie_niLoi 26 juin 2023 à  01:20
Yo!
Merci Jamy...

Que veux tu exprimer par ces définitions du comportement humain ?

Comportement qui hélas nous joue des tours, nous désespère mais aussi qui permet d'avancer en observant l'autre.

Ou pas.

 
#2 Posté par : Temporary 26 juin 2023 à  18:18
Ouaip pour le Kruger, y'a un papier que personne cite jamais qui a été écrit par les auteurs du Kurger et qui explique que ce biais pourrait être du à un artefact statistiques. En gros, on sait pas si ce biais est vrai ou pas... en tout cas d'un point de vue scientifique.

par contre j'avoure j'ai du mal à faire le lien entre ton billet et cette liste...

 
#3 Posté par : AmyW 27 juin 2023 à  22:20

100foie_niLoi a écrit

Que veux tu exprimer par ces définitions du comportement humain ?

Je voulais dire que ça me semble important de savoir se remettre en question. Qu’il faut trouver l’équilibre entre avoir confiance en soi et accepter sa part d’ignorance. Être fier de ses qualités tout en cherchant à pallier ses défauts. Que je pense que prétendre tout savoir, toujours faire les bons choix en toute circonstance, ne jamais se tromper, me semble aussi dément que se considérer incapable et ne valant rien.

Je trouve que la liste de ces biais  peut permettre d’aider à structurer sa remise en question, à comprendre des choses sur soi-même, mener son auto-analyse. En tous cas c’est mon cas.

J’aime bien discuter et j’avais envie que ça sorte. Ça fait peut-être connard pédant donneur de leçon, je peux le concevoir (et même l’entendre), mais alors ça c’est vraiment le dernier de mes soucis. Ce n’est pas comme ça que je vois les choses.

Temporary a écrit

j'ai du mal à faire le lien entre ton billet et cette liste...

Je me demandais si tous ces biais décrits ne seraient pas le fondement de tous les défauts des humains, et donc de leur maux. D’où ce titre assez chelou.

Pour l’effet Dunning-Kruger  je veux bien te croire. Ça semble être le genre de truc difficile à démontrer scientifiquement, comme tout résultat/règle sociologique aussi généraliste j’ai l’impression.
Instinctivement (et sûrement naïvement) j’aurais tendance à pencher du côté du « c’est plutôt vrai ». Vu qu’on juge de ses compétences avec sa propre compétence de jugement, or plus cette dernière est basse, moins les exigences sont hautes. Ceci dit, ce doit être difficile de prouver  que l’ensemble des gens compétents qui se sur-estiment et des gens peu compétents qui se sous-estiment serait plus important que l’ensemble des gens qui confirment la thèse Dunning-Kruger. Je connais pas la méthodologie employée pour arriver à ce résultat, et je ne vais pas m’y pencher de si tôt ! ^^

Je revenais dans le but de mettre un peu en forme la liste, c’était abusé mon copier/coller bourrin, mais je ne peux point. :\ J’ai confondu blog et wiki bordel /o\, je suis trop con. Mais au moins comme ça j’ai répondu.

Promis j’essaierai d’écrire quelque chose se plus intéressant la prochaine fois wink Mais je pars du principe que si ça saoule on ne me répondra pas. Donc oui, j’en écris des conneries !  C’est d’ailleurs un bon moyen d’apprendre des choses même si ça présente parfois quelques risques :).


 
#4 Posté par : le chat magique 30 juin 2023 à  21:33
alors j’ai lu le texte et il m’as donné des frisson.

tout d’abord merci amyw.
il y a des choses que je savais mais que je n’avais jamais formulé et d’autres que je ne savait pas.

tout ce qu’il y a ecrit la est départagé en nirvana et sansara comme l’ecrit siddartha… donc il ne faut jamais prendre ce qu’on dit ou lit a 100% mais fait trouver le juste milieu. le juste milieu dans tout sans exeption. si on te dis l’alcool c’est mal ca veut pas dire n’en bois jamais. ca veut dire c’est dangeureux pour la santé sa te rend con et addict mais ca les gens le disent moins. boire de l’alcool c’est mal mais y en a des alcooliques. je bois moi meme de l’alcool une fois tout les 2-3 mois et pourtant on vit.

je vais prendre énormément de notes grace a ton texte et ca vas énormément m’aider a juste ne pas oublier ce que l’on sait mais on y pense pas. l’etre parfait n’existe pas parce que la perfection vu du point de vue de mon voisin c’est pas la meme que moi. imagine toi un mec a coté de toi, invisible, il sait tout tout tout et il trouve tout jolie. ca veut dire tout est jolie ? ou le terme de beauté n’est pas sensé exister ?
j’aurais préféré etre un animal…
inconscient…qui vit plainement une vie dur contre la survie et le monde
encore merci <33

ps: moi ca m’as intéressé. et on s’en fou si ca interresse qq sque j’ecrit je l’ecrit pour que les gens le voit et encore…

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