Qu'à un fil 

Qu'à un fil

Finalement tout ne tient qu'à un fil, alors pourquoi ne pas réussir à profiter du moment présent, pourquoi être toujours dans l'insatisfaction, est-ce véritablement l'humain ? L'impression d'avoir été habitué à penser que je vivrais plus que je ne vais vivre. La vie peu s'arrêter en réalité à tout moment, et c'est lorsque je pense à ça que tout à coup tout paraît possible, dire "je t'aime",  gravir cette montagne, "aider" et donner " trop".


Dans un sens je donne comme si j'allais mourrir demain, cela me permet de ne pas regretter de ne pas avoir donner. Le regret d'avoir trop donner ne sera jamais la. Mais alors cette application de " demain c'est mort" pourrait s'appliquer aussi dans des schémas et prises de têtes qui ne mènent à rien à part reculer ou se morfondre et alors on pourrait se résoudre à éloigner ce qui n'apporte rien à part du négatif,  mais finalement tout cela a-t-il vraiment une importance, oui, sur le moment.

Je me sens qui je suis par rapport à mon passé mais ce que je suis maintenant est ce qui compte vraiment.

Cette quête de "liberté" et de " paix" réside peut être dans la réalisation de petites choses qui mèneront à la satisfaction de les avoir réalisés, ce qui ne peut que faire grandir cette sensation de " paix". Devenir libre est aussi dans l'acceptation et le pardon de ce qui "est déjà ".
Je préfère donner et être détruit que de devenir "méchant " mais encore mieux je préfère donner aux bonnes personnes et me sentir combler ou combler une partie de moi.

La liberté s'acquiert en ayant conscience de ne pas l'être dans un premier temps.


Dans cette douce fumée de joint combiné à ce parfum alcoolisé,  le soir venu je peux alors me sentir libéré des chaînes que j'ai créé ou que l'on m'a créé et je peux alors savourer le fait de me dire que quelque chose existe en moi. Dans l extase d'un tazz je sens mon corps me dire que tout est possible que tout est utile et compris par quelqu'un, que ce partage aussi minime soit-il fera la différence, que ces minis-réalisations m'aideront à l'acceptation de ce qui est déjà et que quoi qu'il arrive,  en véhiculant un amour ' aussi minime soit-il fera que ce monde sera meilleur.

Cette acceptation de qui je suis à travers cette mélancolie qui ne me quittera jamais, je dois en faire une force et m'en servir de manière positive. Cet espèce de sentiment d'un ailleurs, d'une autre vérité qui n'est pas ; Ce sentiment est à la fois difficile à digérer mais beau dans sa façon de me transpercer, car à travers lui j'ai ce ressenti de ressentir la vie d'une certaine manière et de pouvoir l'exprimer.


La beauté dans toute la douleur fait sens quand elle s exprime, cette façon de voir le monde qui colle à la peau ou qui s'est créée par la construction sociale, et / ou  par mon propre être au départ.

Devrions nous tout accepter de nous mêmes et en faire une force plutôt que de renier nos faiblesses et les bannir ? Peut être tout est-il bon à prendre mais dans un certain sens ..