macron veut lancer un grand débat sur la consommation de drogue

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krakra homme
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Sécurité : Macron défend son bilan et veut lancer un « grand débat » sur la consommation de drogue
Après la décision de la Cour de cassation dans le meurtre de Sarah Halimi, le chef de l’Etat a également dit souhaiter un changement de la loi sur la question de la prise de stupéfiants et de l’irresponsabilité pénale.
Le Monde avec AFP et Reuters
Publié hier à 21h44, mis à jour hier à 23h32
Temps de Lecture 5 min.

Emmanuel Macron promet de tenir son objectif de 10 000 policiers et gendarmes supplémentaires d’ici la fin du quinquennat, ainsi « chaque circonscription de police aura plus de policiers à la fin du quinquennat qu’au début, sans exception »
Emmanuel Macron promet de tenir son objectif de 10 000 policiers et gendarmes supplémentaires d’ici la fin du quinquennat, ainsi « chaque circonscription de police aura plus de policiers à la fin du quinquennat qu’au début, sans exception » SEBASTIEN BOZON / AFP
Dans un entretien au Figaro, à la veille d’un déplacement à Montpellier sur le thème de la sécurité du quotidien, Emmanuel Macron qui dit « se battre pour le droit à une vie paisible », défend son bilan au moment où la France « doit faire face à une forte augmentation des violences sur les personnes, qui visent tout particulièrement les détenteurs de l’autorité ». Il promet de « faire reculer la délinquance partout ».
Plus de « bleu sur le terrain » en 2022 qu’en 2017
Emmanuel Macron promet de tenir son objectif de 10 000 policiers et gendarmes supplémentaires d’ici la fin du quinquennat, ainsi « chaque circonscription de police aura plus de policiers à la fin du quinquennat qu’au début, sans exception ».
« Chaque Français verra plus de bleu sur le terrain en 2022 qu’en 2017. Ça rassure les gens, ça dissuade les délinquants », déclare le chef de l’Etat dans cet entretien.
Il annonce aussi la création à Montpellier d’une « forme d’école de guerre avec de la formation continue » pour les policiers ainsi que la modernisation de leur uniforme et le remplacement de la casquette par un calot. Dans cette académie de police, les policiers effectueront des formations de trois à six mois tout au long de leur parcours.
Expliquant qu’il fallait prendre le temps de former, le chef de l’Etat précise « qu’aujourd’hui 4 508 policiers et 1 706 gendarmes ont déjà été recrutés, soit 6 214 membres des forces de l’ordre ». « Nous aurons en complément, dès cette année, 2 000 policiers et gendarmes de plus. Et parmi ces nouveaux policiers, l’essentiel iront directement en sécurité publique, c’est-à-dire sur la voie publique. »
« Nous irons au bout du bout de ce plan des 10 000 », a-t-il martelé. Il a aussi confirmé, comme prévu par la loi « sécurité globale », la création d’une réserve de 30 000 hommes dans la police. Emmanuel Macron réitère sa promesse de renouveler 50 % du parc automobile de la police.
Soutien aux forces de l’ordre
Le chef de l’Etat est revenu sur les « violences policières », expression qu’il avait utilisée en décembre mais pour la contredire aussitôt. « Il n’y a pas de violence systémique de la police, c’est faux ; il n’y a pas de racisme systémique de la police, c’est faux, pas plus qu’il n’y en a dans la gendarmerie ou au sein de l’Etat », a-t-il dit. Mais il a répété que le contrôle au faciès était une réalité.
Il a enfin exprimé son soutien aux policiers attaqués, en particulier ceux de Viry-Châtillon, brûlés par un groupe d’assaillant en 2016. Il a refusé de commenter le verdict d’appel, qui a abouti dimanche à cinq condamnations et huit acquittements. « Les actes commis sont ignobles et d’une rare cruauté, a-t-il déclaré. Jamais je n’accepterai que l’on s’attaque à ceux dont le métier est de nous protéger. »
Lire aussi  En colère après les propos de Macron sur les discriminations, deux syndicats de police appellent à « ne plus faire de contrôles d’identité »
« Un grand débat national sur la consommation de drogue »
Le président de la République dresse aussi un constat : « La France est devenue un pays de consommation et donc, il faut briser ce tabou, lancer un grand débat national sur la consommation de drogue et ses effets délétères », déclare le chef de l’Etat.
Car « ceux qui prennent de la drogue – et cela concerne toutes les catégories sociales – doivent comprendre que non seulement, ils mettent leur santé en danger, mais qu’ils alimentent aussi le plus grand des trafics. On se roule un joint dans son salon et à la fin on alimente la plus importante des sources d’insécurité... », ajoute-t-il.
Emmanuel Macron reconnaît que les trafics de stupéfiants « explosent » et « forment la matrice économique de la violence dans notre pays ».
« Les éradiquer par tous les moyens est devenu la mère des batailles, puisque la drogue innerve certains réseaux séparatistes mais aussi la délinquance du quotidien, y compris dans les petites villes épargnées jusqu’ici. Ne laisser aucun répit aux trafiquants de drogue, c’est faire reculer la délinquance partout », souligne-t-il.
Il affirme que le gouvernement passe « à la vitesse supérieure » avec l’objectif de « harceler les trafiquants et les dealers ». « Sur les 4 000 points de deal répertoriés récemment, plus de 1 000 opérations coup-de-poing ont été réalisées ces dernières semaines. Et chaque jour, nous fermons un point de deal. Allez voir dans les quartiers comment cela change la vie! », selon lui.
Il ajoute que « 70 000 amendes forfaitaires délictuelles ont été dressées depuis septembre ». « Ça veut dire quelque chose de clair : si vous vous faites prendre comme consommateur, vous savez que vous allez devoir payer et que vous n’allez pas y échapper. Ça change le rapport de force », explique-t-il.
Selon lui, « dire que le haschisch est innocent est plus qu’un mensonge » : « Sur le plan cognitif, les effets sont désastreux. Combien de jeunes, parce qu’ils commencent à fumer au collège, sortent totalement du système scolaire et gâchent leurs chances? Et je ne parle même pas des effets de glissements vers des drogues plus dures. »
Stupéfiants et responsabilité pénale : faire changer la loi
Après la décision de la Cour de cassation dans le meurtre de Sarah Halimi, Emmanuel Macron dit souhaiter un changement de la loi sur la question de la prise de stupéfiants et de l’irresponsabilité pénale. « Décider de prendre des stupéfiants et devenir alors “comme fou” ne devrait pas à mes yeux supprimer votre responsabilité pénale. Sur ce sujet, je souhaite que le garde des sceaux présente au plus vite un changement de la loi », déclare le chef de l’Etat.
La Cour de cassation a confirmé mercredi l’irresponsabilité pénale du meurtrier de Sarah Halimi, une sexagénaire juive tuée en 2017 à Paris, tout en entérinant le caractère antisémite du crime. La haute juridiction a considéré que dès lors que le trouble psychique, même éphémère, a été constaté par les experts, peu importe qu’il provienne d’une pathologie ou d’une consommation de cannabis, la loi veut qu’il n’y ait pas de procès. Les experts ét
Plusieurs propositions de loi sur le sujet ont déjà été déposées depuis 2020. La dernière, présentée par plusieurs dizaines de sénateurs le 25 mars, propose de réécrire l’article 122-1, afin que le « trouble psychique ou neuropsychique » à l’origine de l’abolition du discernement n’exonère de responsabilité pénale l’auteur d’une infraction que s’il est « issu d’un état pathologique ou d’une exposition contrainte aux effets d’une substance psychoactive ».
Article réservé à nos abonnés Lire aussi  Le meurtrier de Sarah Halimi ne sera pas jugé
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krakra homme
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Car « ceux qui prennent de la drogue – et cela concerne toutes les catégories sociales – doivent comprendre que non seulement, ils mettent leur santé en danger, mais qu’ils alimentent aussi le plus grand des trafics. On se roule un joint dans son salon et à la fin on alimente la plus importante des sources d’insécurité... », ajoute-t-il.
Emmanuel Macron reconnaît que les trafics de stupéfiants « explosent » et « forment la matrice économique de la violence dans notre pays ».
macron est donc pour la culture à usage personnel ou fume_une_jointJ’ai mal compris

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Ce que j'aime bien c'est qu'il lance un "débat", mais au final l'objectif c'est pas de faire bouger quoi que ce soit, mais de stigmatiser comme d'hab...
Du Macron quoi, il fait croire qu'il fait quelquechose, et enfaite a la fin c'est de la m*rde (par contre il va quand même s'en vanter). bong_hit

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Bonjour, je pense qu'il est urgent de faire une contre campagne médiatique, en utilisant les textes de la Commission Globale sur la politique des Drogues, qui a l'avantage d'être promue par des politiques dont le nom est connu.
Contre le populisme il faut promouvoir les actions scientifiquement reconnues.

https://www.globalcommissionondrugs.org/

https://www.globalcommissionondrugs.org … rol_FR.pdf

http://www.globalcommissionondrugs.org/ … er_WEB.pdf

Mme  Dreyfus Schmidt

https://www.rts.ch/info/monde/11067888- … ne-anchor-

1580823226508

Et maintenant?
L'appel des scientifiques

Comment venir à bout du trafic de drogue et des problèmes criminels, sociétaux et sanitaires qui en découlent? Pour le Consortium international sur les politiques en matière de drogues, l'approche idéologique de l'ONU est inefficace. Il faut mettre fin à la guerre contre la drogue. "Il n'y a pas un seul cas où l'éradiction a poussé un groupe armé à la faillite. Quand les gens n'ont rien à manger, ils se mobilisent. L'Etat gagne quand il arrête d'éradiquer", estime Vanda Felbab-Brown, experte américaine du crime organisé interrogée dans le documentaire. Mais à l'ONU, deux blocs s'affrontent: ceux de la tolérance zéro et ceux contre la stigmatisation.

>> Lire aussi: Une conférence de l'ONU pour définir une stratégie contre la drogue, Au Mexique, "l'arrestation d'El Chapo Guzman n'a servi à rien" et Aux Philippines, la guerre contre la drogue tourne au carnage

Créée en 2011, la Commission globale de politique en matière de drogue a pour mission de dessiner des réformes. Pour elle, le problème principal se trouve dans les choix politiques, et non dans les drogues elles-mêmes. Premièrement, la commission demande la fin d'une prohibition "arbitraire" et appelle à revoir la distinction entre substances légales et illégales, qui "est le fruit d'une longue histoire de domination culturelle et politique". Pour la commission, "les Etats doivent établir des règles et une nomenclature adaptée à la dangerosité de chaque drogue", qui doit elle-même se baser sur des évaluations scientifiques. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) et la recherche interdisciplinaire doivent jouer un rôle de premier plan, martèle-t-elle. Deuxièmement, la commission appelle à cesser de percevoir le plaisir que suscite une drogue "comme une preuve d'abus potentiel". Déplorant une morale basée autour du bien et du mal, elle demande à accepter des usages non-médicaux et raisonnables. Dans ce sens, elle milite pour une meilleure prévention et pour une mise à disposition de substances contrôlées.

Ex-présidente de la Confédération, Ruth Dreiffuss est actuellement présidente de la commission. Interrogée par Histoire vivante, elle témoigne ci-dessous du succès de la politique des quatre piliers (prévention, thérapie, consommation contrôlée et répression) mise en place dans les années 1990 en Suisse.

Ou Mme Helen Clarck

https://www.psychoactif.org/forum/2020/ … .html#divx


La très honorable Helen Clark, Présidente de la Commission mondiale sur la politique en matière de drogues, ancien Premier Ministre de la Nouvelle-Zélande et Administrateur du Programme des Nations Unies pour le développement

Le débat sur les drogues peut souvent être passionné et polarisant; pourtant, sur un point au moins, il existe un consensus croissant: la «guerre contre la drogue» a échoué. La prohibition mondiale n'a pas seulement échoué à dissuader une utilisation croissante, elle a entraîné des comportements plus risqués, des produits plus dangereux et des dommages sanitaires plus dévastateurs. Loin de créer un «monde sans drogue», la prohibition a au contraire créé un vaste marché illégal régi par la violence, la corruption et l’insécurité. Le fardeau le plus lourd de cet échec politique s'ajoute aux conditions déjà difficiles des communautés les plus pauvres et les plus marginalisées, en particulier dans les quartiers pauvres et les zones rurales où la production et le trafic de drogues illicites ont tendance à se concentrer. Nous assistons déjà à des progrès constants dans la politique en matière de drogue et la réforme du droit dans de nombreuses régions du monde - mais il reste encore beaucoup à parcourir. La réduction des méfaits, la décriminalisation et le traitement fondé sur des preuves ont fait de grands progrès au cours des dernières décennies, mais trop de préjudices abordés sont causés par la prohibition en premier lieu. Un guide pratique 7La Commission mondiale sur la politique en matière de drogues à laquelle j'appartiens a clairement indiqué depuis sa création en 2011 que le statu quo est intenable et qu'une réforme s'impose d'urgence. Le monde doit s'éloigner des échecs de ce modèle idéologique et criminalisé et se réorienter de manière décisive vers des politiques factuelles ancrées dans les valeurs fondamentales de la santé publique, des droits de l'homme, de l'autonomisation économique, de l'éducation de qualité, de la justice sociale et du développement durable. .


Dans un premier temps, nous devons mettre fin à la criminalisation des personnes qui consomment des drogues. La décriminalisation est en cours dans de plus en plus de pays à travers le monde - et a été approuvée sans ambiguïté par 30 entités des Nations Unies dans leur Position commune des Nations Unies sur la drogue de 2019 approuvée par le Conseil des chefs de secrétariat du Secrétaire général. Pourtant, si la décriminalisation est un catalyseur essentiel de toute réponse significative en matière de santé et de décarcération, elle a peu d'impact sur les marchés de drogues illicites.
L'application punitive de lois injustes est inefficace et contraire à la justice sociale. Nous devons fonder notre réflexion sur la réalité que l’usage de drogues est déjà répandu dans la société. Que cela nous plaise ou non, la consommation de drogue est une réalité qui doit être gérée de manière responsable. Nous ne pouvons pas souhaiter la suppression des drogues - mais nous pouvons les rendre plus sûrs ainsi que leurs modes d’utilisation.
Cela, à son tour, nécessite d'accepter que réglementer légalement les marchés d'accès des adultes pour les drogues actuellement illégales est le seul moyen d'atténuer les dommages causés par le marché illégal. Nous ne pouvons pas choisir si nous vivons dans une société avec ou sans drogues, mais nous avons le choix de savoir si et comment le marché est contrôlé. Au fur et à mesure que le consensus grandit sur l’échec de la «guerre contre la drogue», il en va de même pour la nécessité d’une exploration franche des alternatives. Nous avons tous la responsabilité de réfléchir à ce qui pourrait remplacer le statu quo, et nous devons réfléchir à la manière dont cela s'applique à toutes les drogues. Une exploration significative de la régulation des médicaments stimulants est un élément clé de ce processus.

Amicalement

Dernière modification par prescripteur (19 avril 2021 à  09:05)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Acid Test homme
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Bonjour, je pense qu'il est urgent de faire une contre campagne médiatique, en utilisant les textes de la Commission Globale sur la politique des Drogues, qui a l'avantage d'être promue par des politiques dont le nom est connu.
Contre le populisme il faut promouvoir les actions scientifiquement reconnues.

https://www.globalcommissionondrugs.org/

https://www.globalcommissionondrugs.org … rol_FR.pdf

http://www.globalcommissionondrugs.org/ … er_WEB.pdf

Mme  Dreyfus Schmidt

https://www.rts.ch/info/monde/11067888- … ne-anchor-

1580823226508

Et maintenant?
L'appel des scientifiques

Comment venir à bout du trafic de drogue et des problèmes criminels, sociétaux et sanitaires qui en découlent? Pour le Consortium international sur les politiques en matière de drogues, l'approche idéologique de l'ONU est inefficace. Il faut mettre fin à la guerre contre la drogue. "Il n'y a pas un seul cas où l'éradiction a poussé un groupe armé à la faillite. Quand les gens n'ont rien à manger, ils se mobilisent. L'Etat gagne quand il arrête d'éradiquer", estime Vanda Felbab-Brown, experte américaine du crime organisé interrogée dans le documentaire. Mais à l'ONU, deux blocs s'affrontent: ceux de la tolérance zéro et ceux contre la stigmatisation.

>> Lire aussi: Une conférence de l'ONU pour définir une stratégie contre la drogue, Au Mexique, "l'arrestation d'El Chapo Guzman n'a servi à rien" et Aux Philippines, la guerre contre la drogue tourne au carnage

Créée en 2011, la Commission globale de politique en matière de drogue a pour mission de dessiner des réformes. Pour elle, le problème principal se trouve dans les choix politiques, et non dans les drogues elles-mêmes. Premièrement, la commission demande la fin d'une prohibition "arbitraire" et appelle à revoir la distinction entre substances légales et illégales, qui "est le fruit d'une longue histoire de domination culturelle et politique". Pour la commission, "les Etats doivent établir des règles et une nomenclature adaptée à la dangerosité de chaque drogue", qui doit elle-même se baser sur des évaluations scientifiques. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) et la recherche interdisciplinaire doivent jouer un rôle de premier plan, martèle-t-elle. Deuxièmement, la commission appelle à cesser de percevoir le plaisir que suscite une drogue "comme une preuve d'abus potentiel". Déplorant une morale basée autour du bien et du mal, elle demande à accepter des usages non-médicaux et raisonnables. Dans ce sens, elle milite pour une meilleure prévention et pour une mise à disposition de substances contrôlées.

Ex-présidente de la Confédération, Ruth Dreiffuss est actuellement présidente de la commission. Interrogée par Histoire vivante, elle témoigne ci-dessous du succès de la politique des quatre piliers (prévention, thérapie, consommation contrôlée et répression) mise en place dans les années 1990 en Suisse.

Ou Mme Helen Clarck

https://www.psychoactif.org/forum/2020/ … .html#divx


La très honorable Helen Clark, Présidente de la Commission mondiale sur la politique en matière de drogues, ancien Premier Ministre de la Nouvelle-Zélande et Administrateur du Programme des Nations Unies pour le développement

Le débat sur les drogues peut souvent être passionné et polarisant; pourtant, sur un point au moins, il existe un consensus croissant: la «guerre contre la drogue» a échoué. La prohibition mondiale n'a pas seulement échoué à dissuader une utilisation croissante, elle a entraîné des comportements plus risqués, des produits plus dangereux et des dommages sanitaires plus dévastateurs. Loin de créer un «monde sans drogue», la prohibition a au contraire créé un vaste marché illégal régi par la violence, la corruption et l’insécurité. Le fardeau le plus lourd de cet échec politique s'ajoute aux conditions déjà difficiles des communautés les plus pauvres et les plus marginalisées, en particulier dans les quartiers pauvres et les zones rurales où la production et le trafic de drogues illicites ont tendance à se concentrer. Nous assistons déjà à des progrès constants dans la politique en matière de drogue et la réforme du droit dans de nombreuses régions du monde - mais il reste encore beaucoup à parcourir. La réduction des méfaits, la décriminalisation et le traitement fondé sur des preuves ont fait de grands progrès au cours des dernières décennies, mais trop de préjudices abordés sont causés par la prohibition en premier lieu. Un guide pratique 7La Commission mondiale sur la politique en matière de drogues à laquelle j'appartiens a clairement indiqué depuis sa création en 2011 que le statu quo est intenable et qu'une réforme s'impose d'urgence. Le monde doit s'éloigner des échecs de ce modèle idéologique et criminalisé et se réorienter de manière décisive vers des politiques factuelles ancrées dans les valeurs fondamentales de la santé publique, des droits de l'homme, de l'autonomisation économique, de l'éducation de qualité, de la justice sociale et du développement durable. .


Dans un premier temps, nous devons mettre fin à la criminalisation des personnes qui consomment des drogues. La décriminalisation est en cours dans de plus en plus de pays à travers le monde - et a été approuvée sans ambiguïté par 30 entités des Nations Unies dans leur Position commune des Nations Unies sur la drogue de 2019 approuvée par le Conseil des chefs de secrétariat du Secrétaire général. Pourtant, si la décriminalisation est un catalyseur essentiel de toute réponse significative en matière de santé et de décarcération, elle a peu d'impact sur les marchés de drogues illicites.
L'application punitive de lois injustes est inefficace et contraire à la justice sociale. Nous devons fonder notre réflexion sur la réalité que l’usage de drogues est déjà répandu dans la société. Que cela nous plaise ou non, la consommation de drogue est une réalité qui doit être gérée de manière responsable. Nous ne pouvons pas souhaiter la suppression des drogues - mais nous pouvons les rendre plus sûrs ainsi que leurs modes d’utilisation.
Cela, à son tour, nécessite d'accepter que réglementer légalement les marchés d'accès des adultes pour les drogues actuellement illégales est le seul moyen d'atténuer les dommages causés par le marché illégal. Nous ne pouvons pas choisir si nous vivons dans une société avec ou sans drogues, mais nous avons le choix de savoir si et comment le marché est contrôlé. Au fur et à mesure que le consensus grandit sur l’échec de la «guerre contre la drogue», il en va de même pour la nécessité d’une exploration franche des alternatives. Nous avons tous la responsabilité de réfléchir à ce qui pourrait remplacer le statu quo, et nous devons réfléchir à la manière dont cela s'applique à toutes les drogues. Une exploration significative de la régulation des médicaments stimulants est un élément clé de ce processus.

Amicalement

En effet parce que ce n'est pas un grand débat qu'il veut organiser mais une campagne contre la drogue à la Nixon et Reagan :

https://www.francetvinfo.fr/politique/p … 77233.html

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Bonjour, je pense qu'il pourrait être utile de créer une plate forme multi-associations (Federation Addiction, Ligue des Droits de l'Homme, ... et PA) pour promouvoir auprès des medias ces idées "politiques" (au sens noble) et "scientifiques" par des actions diverses à définir.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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prescripteur a écrit

Bonjour, je pense qu'il pourrait être utile de créer une plate forme multi-associations (Federation Addiction, Ligue des Droits de l'Homme, ... et PA) pour promouvoir auprès des medias ces idées "politiques" (au sens noble) et "scientifiques" par des actions diverses à définir.
Amicalement

Je ne sais pas sous quelle forme il faudrait agir mais il est évident que ce n'est pas un débat que souhaite Macron vu que ce gouvernement est en pleine campagne de dénigrement contre la drogue et ses usagers et n'a qu'une intention , c'est d'intensifier la prohibition et on le voit bien dans les termes employés relayé dans l'article de francetvinfos que j'ai mis plus haut !

Nous n'avons pas eu droit aux lits supplémentaires promis par Véran en réanimation, par contre Macron déclare promettre 10 000 policiers supplémentaires pour 2022 !
Ça c'est une belle démocratie , orientée pleinement vers la répression en permanence et d'autant plus en vue des élections présidentielles contre le FN/ RN !
Sans oublier la loi sécurité globale et l'article 24 qui a finalement réussi à passer !
Je suis en deuil de notre démocratie et la France devrait changer sa devise parce que Liberté , Égalité, Fraternité , ne veut plus dire grand chose en 2021 en France !

Comment peut on oser parler de débat lorsque l'on dit " Emmanuel Macron veut lancer un grand débat sur la drogue et ses effets délétères " , vu que la conclusion du débat de ceux qui l'instiguent est déjà dans la phrase de déclaration de souhait du débat en question  !

Dernière modification par Acid Test (19 avril 2021 à  09:58)

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prescripteur a écrit

Bonjour, je pense qu'il pourrait être utile de créer une plate forme multi-associations (Federation Addiction, Ligue des Droits de l'Homme, ... et PA) pour promouvoir auprès des medias ces idées "politiques" (au sens noble) et "scientifiques" par des actions diverses à définir.
Amicalement

D'accord mais comment? On commence par où concrètement? C'est quoi les démarches à faire? On commence par contacter les autres assos? J'en suis perso, si je peux aider quelque part...

Edit: je suis sure que AIDES pourrait y prendre part aussi, même si je ne parle évidemment pas en son nom (pas le droit). Je pourrais leur demander... Mais faudrait de l'organisation quoi, savoir où on va. Que ce soit concret: un objectif, une ou des méthode.s pour l'atteindre, de la cohésion. Sinon ça sert à rien.

Dernière modification par Morning Glory (19 avril 2021 à  11:14)


Μόρνηνγγ Γλωρύ
I <3 5-HT & DA ~

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Stelli femme
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On n’a pas besoin de plus de « bleus » mais de « blancs » (soignants)...
Allez, on a encore droit au laïus sur la « sécurité », normal, la campagne approche...!

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Acid Test homme
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Personnellement , il  y a un discours que j'en ai marre d'entendre c'est celui de ceux qui veulent continuer à consommer mais qui ne veulent pas de dépénalisation ni de légalisation parce qu'ils s'estiment eux , responsables de pouvoir consommer mais estiment que si on légalisait ou dépénalisait , les autre eux , ne le seraient pas (responsables) !
Sachant que ce sont ces memes personnes à qui la situation,  qui dure depuis des décennies,  va tres bien parce qu'il arrivent à s'en arranger ,qui ne prennent par contre  pas en compte tous ceux à qui la situation actuelle de la loi de 1970 porte vraiment préjudice et n'ont surtout pas envie de s'investir ni de militer au grand jour pour une dépénalisation ni une légalisation, de peur de se griller vis à vis de certaines personnes !
Franchement ça me gene et encore le mot est faible et je trouve que c'est représentatif d'une certaine lacheté, d'un égoisme et d'un manque d'empathie vis à vis  de tous ceux dont la vie a été foutu en l'air de maniere plus ou moins importante par la loi de 1970 et la répression qui va avec  !
J'entend ce discours dans une certaine bourgeoisie mais pas seulement et aussi dans d'autres classes sociales et il y a un moment où je pense  qu'il faut assumer ce que l'on fait  et ce que  l'on est !

Et je dis cela , parce que j'en ai ras le bol d'entendre sur les plateaux TV , tout le mal que les dealers font soit disant  à la société et aux habitants de certains quartiers , en accusant comme le fait Macron, les consommateurs , de participer aux conséquences négatives du fait d'etre des consommateurs et donc de prendre part à ce marché , sans tenir compte du fait qu'il y a des millions de gens qui consomment des drogues plus ou moins régulierement et dont c'est un choix de vie !
Et le fait est que ce ne sont pas les consommateurs qui ont mis le marché des drogues aux mains des trafiquants et des mafias mais bel et bien les gouvernements qui l'ont fait en instaurant la prohibition !

Dernière modification par Acid Test (19 avril 2021 à  19:12)

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Acid Test homme
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Et dans le meme genre , ou en tout cas en rapport avec ça , je  regardais divers plateaux TV d'infos depuis ce matin, au sujet du résultat du procès des mecs de Viry Chatillon qui ont voulu cramer des flics avec des cocktails molotov il y a quelques années et apparemment les flics sont dégoutés de la clémence des jugements !
Déjà , ils ont voulu que ça aille en appel et manque de bol pour eux , le verdict a été plus clément ce coup ci que la fois d'avant !

Et ce qui me choque ,c'est qu'il y a des tas de proces pour violence et atteintes aux personnes dans lesquels les victimes ne sont pas des flics et là , personne ne s'émeut de la clémence des peines par rapport à ce qu'on enduré les victimes , tout ça parcequ'ils preferent mettre le paquet encore et toujours sur les stups , comme si c'était ce qui nuisait le plus aux gens !

Une chose est sure, la justice de notre pays a un grave probleme , notamment parce qu'elle se trompe de priorité avec les stups et ça porte préjudice à tout un tas de niveaux dans la société et son fonctionnement !

Car  en plus de ça , il ne faut pas oublier que c'est à cause de la guerre à la drogue que ça chauffe autant dans les quartiers, entre les flics et les mecs de cités !
Et d'ailleurs ça me rappelle toujours ce que dit un commandant de police dans la série The Wire , ou le mec dit à ses flics  , qu'ils sont tellement occupés à faire de la répression des'stups aux coins de rues , qu'ils n'en devellopent plus aucun relationnel avec qui que ce soit dans ces quartiers et plus personne ne leur parle ni ne leur donne des tuyaux sur des choses graves comme des meurtres ou  d'autres  crimes et délits , tellement les flics sont mal vus par les jeunes et toute une partie de la population de ces quartiers !
C'est tellement vrai et tout ça c'est du à la tension et aux mauvaises relations qu'a instauré la guerre à la drogue entre les forces de l'ordre et tous les jeunes des quartiers mais aussi une bonne partie de la population dans ces quartiers ( mais pas uniquement , vu  en plus la répression permanente et politique du chiffre également niveau sécurité routiere qui leur met à dos une bonne partie de la population  en générale !)  , tout ça pour la poltique du chiffre sur les stups et faire croire à la population qu'on la protège ; BULLSHIT !

Dernière modification par Acid Test (19 avril 2021 à  19:38)

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Acid Test homme
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prescripteur a écrit

Bonjour, je pense qu'il pourrait être utile de créer une plate forme multi-associations (Federation Addiction, Ligue des Droits de l'Homme, ... et PA) pour promouvoir auprès des medias ces idées "politiques" (au sens noble) et "scientifiques" par des actions diverses à définir.
Amicalement

Perso, je pense surtout qu'il faut militer activement en faisant comprendre à tout le monde dans la société , à l'opinion publique et notamment au clampin lambda et sa ménagere madame Michu , à quel point la guerre à la drogue n'a que des consequences catastrophique , qu'elle coute une fortune depuis des decennies et tout ça pour aucun résultat valable car il n'y a jamais eu autant de gens qui se droguent , autant de drogues differentes et dans de telles quantités !
Il faut faire changer l'opinion publique sur la question de la drogue en expliquant aux gens à quel point c'est une question de libertés individuelles et de santé publique mais absolument pas une question de police / répression / justice et qu'on n'arrivera jamais à rien de valable  en continuant comme ça , à part foutre le fric du contribuable en l'air, créer de l'insécurité , ce qui est justement l'inverse de ce que cherche soit disant à faire la guerre à la drogue en faisant croire aux gens que ça va aider à obtenir plus de sécurité , engorger les tribunaux pour toutes les autres choses où la justice  doit s'appliquer  en donnant aux policiers de mauvaises priorités  et qu'en plus de ça , cette loi piétine les droits de l'homme et ses libertés !

D'autant plus qu'on éradiquera jamais la drogue dans une société comme celle dans laquelle on vit d'où les gens ont besoin de s'extraire tellement elle leur met la pression , en plus du fait qu'avec les differences de revenus et inégalités , il y aura toujours des gens prets à braver la loi pour gagner de l'argent grace à la drogue , tellement ça représente de fric , d'autant plus tant qu'elle sera aux mains du crime organisé !

Dernière modification par Acid Test (19 avril 2021 à  19:56)

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Mister No homme
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Perso, je pense surtout qu'il faut militer activement en faisant comprendre à tout le monde dans la société , à l'opinion publique et notamment au clampin lambda et sa ménagere madame Michu , à quel point la guerre à la drogue n'a que des consequences catastrophique , qu'elle coute une fortune depuis des decennies et tout ça pour aucun résultat valable car il n'y a jamais eu autant de gens qui se droguent , autant de drogues differentes et dans de telles quantités !
Il faut faire changer l'opinion publique

C'est pas Mme Michu le problème, elle sait bien ce qui se passe d'ailleurs.
Je veux bien qu'il y a encore des indécrottables, mais de moins en moins au sein de notre société.
Le problème est avant tout politique, c'est la que ça bloque avant tout et pas forcément seulement pour des raisons électoralistes évidentes.
Ils font tous pareil, raccolent des la présidentielle à mi mandat quelques gogos aptes au rêve et prêts à imaginer un changement et ça ratisse subitement vers la droite extrême quand les échéances se rapprochent en terme de prohibitionnismes non laxiste.
Là c'est le fait divers inespéré pour démontrer que le mal c'est le cannabis et même sous sa forme légale.
Un vrai génie ce Macron. demon1

Dernière modification par Mister No (19 avril 2021 à  21:48)


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Acid Test homme
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Mister No a écrit

Perso, je pense surtout qu'il faut militer activement en faisant comprendre à tout le monde dans la société , à l'opinion publique et notamment au clampin lambda et sa ménagere madame Michu , à quel point la guerre à la drogue n'a que des consequences catastrophique , qu'elle coute une fortune depuis des decennies et tout ça pour aucun résultat valable car il n'y a jamais eu autant de gens qui se droguent , autant de drogues differentes et dans de telles quantités !
Il faut faire changer l'opinion publique

C'est pas Mme Michu le problème, elle sait bien ce qui se passe d'ailleurs.
Je veux bien qu'il y a encore des indécrottables, mais de moins en moins au sein de notre société.
Le problème est avant tout politique, c'est la que ça bloque avant tout et pas forcément seulement pour des raisons électoralistes évidentes.
Ils font tous pareil, raccolent des la présidentielle à mi mandat quelques gogos aptes au rêve et prêts à imaginer un changement et ça ratisse subitement vers la droite extrême quand les échéances se rapprochent en terme de prohibitionnismes non laxiste.
Là c'est le fait divers inespéré pour démontrer que le mal c'est le cannabis et même sous sa forme légale.
Un vrai génie ce Macron. demon1

Je ne suis pas si sur que toi malheureusement !
Si la majorité de la population était pour la dépénalisation, les politiques  ne seraient pas si frileux mais comme ils lui font croire qu'insécurité et drogue vont de paire et meme que la drogue serait la source de l'insécurité , avec en plus la vieille rengaine moralisatrice issue de notre culture religieuse judéo chrétienne , comme quoi la drogue c'est la débauche et la destruction des valeurs  morales et donc de notre société, beaucoup croient à tort qu'en s'attaquant à la drogue , le gouvernement préserve notre société !
Si au contraire , la majorité des gens comprenaient que tout ça c'est de la connerie et qu'on les enfume avec la politique du chiffres sur les stups au lieu de mettre les ressources de la justice et des forces de l'ordre au service des bonnes priorités que sont les crimes et délits qui nuisent vraiment à la société et non ceux qui ne font pas de victimes ( tout du moins non consententes)  , sachant en plus que les victimes consententes le sont plus du fait de la loi que des drogues elles memes, lls ne seraient pas favorables à cette loi !

Dernière modification par Acid Test (19 avril 2021 à  23:01)

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Dans mon entourage en tout cas la drogue est un tabou énorme, limite ultime en fait. Et aussi loin que ça remonte, que ce soit à la fac lycée famille amis... Ca a toujours été le cas chez moi. Aussi bien à Clermont que dans ma zone géographique actuelle. Le fléauuuu à éradiquer, qui rend les gens fous et sanguinaires... Seul le cannabis "drogue douce" passe entre les gouttes

Dernière modification par Morning Glory (19 avril 2021 à  23:02)


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Acid Test homme
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Morning Glory a écrit

Dans mon entourage en tout cas la drogue est un tabou énorme, limite ultime en fait. Et aussi loin que ça remonte, que ce soit à la fac lycée famille amis... Ca a toujours été le cas chez moi. Aussi bien à Clermont que dans ma zone géographique actuelle. Le fléauuuu à éradiquer, qui rend les gens fous et sanguinaires... Seul le cannabis "drogue douce" passe entre les gouttes

On est bien d'accord et malheureusement c'est encore le cas dans beaucoup d'endroits et dans toutes les classes de la société , vu qu'il y a eu un matraquage incessant de cette idéologie prohibitionniste pendant des décennies  !
On est loin d'être débarrassé et si c'était le cas , il serait d'autant plus simple de convaincre les politiques de changer la loi , vu qu'ils n'agissent qu'à visée électoraliste et / ou morale pour ceux qui croient etre en croisade pour les valeurs morales de la société !
Sous estimer cela  c'est vraiment se tromper sur les manieres d'agir et les étapes à suivre pour faire changer les choses ,  car tant qu'une majorité ( ou en tout cas une partie importante ) de la société croira que la loi de 1970 est  le chemin à suivre , les politiques ne bougeront pas par peur de perdre des voix, au moins pour ceux qui ne se sentent pas investis d'une mission sacrée anti drogue !

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Anonyme2021
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Acid Test a écrit

Je ne sais pas sous quelle forme il faudrait agir mais il est évident que ce n'est pas un débat que souhaite Macron...

Ça c'est une belle démocratie , orientée pleinement vers la répression en permanence...Sans oublier la loi sécurité globale et l'article 24 qui a finalement réussi à passer !
Je suis en deuil de notre démocratie et la France devrait changer sa devise parce que Liberté , Égalité, Fraternité , ne veut plus dire grand chose en 2021 en France !

Le "grand débat", on a bien vu en 2019 ce que ça a donné comme le souligne MG...donc rien de neuf.

Idem pour la répression...en 2018 y'a eu un grand tournant avec une répression totalement décomplexée et assumée :



Acid Test a écrit

Et ce qui me choque ,c'est qu'il y a des tas de proces pour violence et atteintes aux personnes dans lesquels les victimes ne sont pas des flics et là , personne ne s'émeut de la clémence des peines par rapport à ce qu'on enduré les victimes , tout ça parcequ'ils preferent mettre le paquet encore et toujours sur les stups , comme si c'était ce qui nuisait le plus aux gens !

C'est tellement vrai et tout ça c'est du à la tension et aux mauvaises relations qu'a instauré la guerre à la drogue entre les forces de l'ordre et tous les jeunes des quartiers mais aussi une bonne partie de la population dans ces quartiers

Pas que dans les quartiers, loin de là...dans la vidéo du Parisien ci-dessus, ils tirent même sur les journalistes (et accessoirement sur des gens qui manifestent parce qu'ils n'arrivent plus à joindre les deux bouts) ! Et je suis pas sûr que pour ceux qui ont perdu un œil comme Manuel (ci-dessous), il y ai eu un procès ou quoi ce soi...c'est tombé dans l'oubli :



Le problème, c'est que vous focalisez sur les UD sauf que c'est bien plus large...ça me fait penser à ce poème écrit par le pasteur Martin Niemöller:

«Quand ils sont venus chercher les juifs je n'ai rien dit car je n'étais pas juif.

Quand ils sont venus chercher les communistes je n'ai rien dit car je n'étais pas communiste.

Quand ils sont venus chercher les syndicalistes je n'ai rien dit car je n'étais pas syndicaliste.

Quand ils sont venus chercher les catholiques, je n’ai rien dit, je n’étais pas catholique.

Puis ils sont venus me chercher, et il ne restait personne pour protester. »

Dernière modification par Anonyme2021 (21 avril 2021 à  23:54)


"Il est plus facile de tromper les gens que de les convaincre qu'ils ont été dupés."  Mark Twain

"Société entière sous MK-Ultra !"  Bilar

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Acid Test homme
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V'alchimiste homme
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Tout est fait pour rendre les masses toujours un peu plus faibles et ignorantes chaque jour, car le faible ne se rebelle pas, et l'ignorant ne se questionne pas...
Pour cela il faut les rendre sans cesse plus dépendantes à la sécurité, à leur confort matérialiste afin que l'indispensabilité du pouvoir en place croisse sans cesse.

Ce n'est pas difficile les recettes sont écrites noir sur blanc dans les pages de l'histoire ; des Bolcheviques en passant par les Nazis ou les Khmers Rouges la recette est toujours la même : il faut que le peuple n'agisse plus selon sa raison mais qu'il agisse en suivant ses sentiments.
Les plus puissants pour faire bouger un humain sont probablement en premier lieu la peur suivie ou égalée par la haine.
Puis jouer, amplifier et contrôler ces derniers à coup d'idées simples et répétitives (y'a qu'à allumer le 20h depuis 1 an pour les voir les idées simples et répétitives) et en trouvant des boucs émissaire puis laisser le temps faire son oeuvre, et contempler la majorité trembler de peur et plébisciter leurs maitres de les protéger, tandis que les restants se déchireront entre eux.
En 2021 je crains que les ennemis principaux à abattre soient tous ceux qui chérissent un tant soit peu leur liberté et tentent de la défendre
Rajoutez un flot d'informations tellement dense que toute voix dissidente est noyée dedans, une ou deux maladies, quelques drogués détrousseurs de grands mères et violeurs d'enfants (bien sur ils sont tous comme ça n'est ce pas ?)
Laisser cuire à feu doux quelques années et l'affaire (et le peuple) est dans le sac.

Maintenez le peuple dans l'ignorance et la peur, il vous réclamera ses propres chaines et vous livrera lui même ses défenseurs

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krakra homme
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ci dessous un article du huffington qui explique le changement de politique sur la drogue de macron

Macron et le cannabis, une histoire de revirements pour aboutir à la tolérance zéro
Après avoir vanté les mérites de la légalisation du cannabis quand il était candidat à la présidentielle, Emmanuel Macron fait désormais de la lutte contre les trafics la pierre angulaire de sa stratégie anti-Drogue

POLITIQUE - Il veut “du bleu” pour lutter contre le vert. En pleine offensive régalienne, entre un déplacement à Montpellier sur le thème de la sécurité du quotidien, et un entretien fleuve au Figaro, presque intégralement consacré au sentiment d’insécurité et aux questions qui en sont liées, Emmanuel Macron réveille les discussions politiques autour du cannabis.

Tout en martelant sa volonté de “ne laisser aucun répit aux trafiquants de drogue” afin de “faire reculer la délinquance”, le président de la République explique au quotidien vouloir lancer “un grand débat national sur la consommation de drogue et ses effets délétères.”

Car pour lui, une chose est désormais certaine: “dire que le haschisch est innocent est plus qu’un mensonge”: “Sur le plan cognitif, les effets sont désastreux”, rappelle-t-il en évoquant notamment les risques de déscolarisation chez les “jeunes”.

Quand Macron vantait les mérites de la dépénalisation

Pourtant, avant de développer cette ligne dure de tolérance zéro, le président de la République, qui a fait, de la sécurité une priorité pour la fin de son quinquennat, avec l’omniprésent Gérald Darmanin, a longtemps entretenu le flou quant à sa position sur ce débat sensible.

Emmanuel Macron candidat était effectivement bien moins catégorique. En septembre 2016, quelques jours après son départ du gouvernement et alors qu’il n’était pas officiellement dans la course à la présidence, il évoquait sur France Inter “l’efficacité” que la légalisation pourrait avoir sur la consommation de cannabis et les trafics, avant de plaider plus clairement, en novembre, dans son livre Révolution, pour la “dépénalisation”. “Il faut écouter les professionnels [qui expliquent qu’il] est vain de pénaliser systématiquement la consommation de cannabis”, disait-il, avançant la thèse d’une contravention pour les petites quantités.


Le premier revirement date de février 2017. Dans une interview au Figaro, Emmanuel Macron se prononçait finalement pour la tolérance zéro, expliquant que “la dépénalisation des ‘petites doses’” ou les “peines symboliques (...) ne règlent rien.” Problème, son équipe de campagne expliquait alors que le candidat était favorable à la “contraventionalisation”. En clair, une contravention systématique pour les consommateurs, excluant de facto les poursuites judiciaires et donc la pénalisation.

“La drogue, c’est de la merde”

Une fois aux responsabilités, Emmanuel Macron avait définitivement tranché, en faveur de l’expérimentation de l’amende forfaitaire. Avec ce dispositif, le consommateur de cannabis est nécessairement condamné à payer immédiatement une amende (ce qui vise à désengorger les tribunaux et acte l’interdit) mais les forces de l’ordre ont tout de même la possibilité d’engager des poursuites pénales à son encontre.

Mais depuis que Gérald Darmanin est devenu ministre de l’Intérieur, et qu’Emmanuel Macron investit le terrain sécuritaire, l’exécutif joue surtout la carte de l’intransigeance totale. Le locataire de la place Beauvau martelait par exemple, “la drogue, c’est de la merde” en septembre 2020 sur LCI, en qualifiant la légalisation du cannabis comme de la “lâcheté intellectuelle.” Deux mois auparavant, en juillet 2020, Jean Castex avait annoncé, depuis Nice, la généralisation de l’amende forfaitaire, dans un contexte de recrudescence des violences.

?
Désormais, Emmanuel Macron assume de faire de la lutte contre les trafics et la consommation de drogue la pierre angulaire de sa stratégie pour assurer “un droit à une vie paisible”, selon ses mots. “Nous avons décidé d’accentuer notre action contre les trafics de stupéfiants, qui explosent. Christophe Castaner, Laurent Nuñez ont lancé ce travail, Gérald Darmanin l’a décliné sur tout le territoire national”, fait valoir le chef de l’État dans son interview au Figaro, publiée dimanche.

“On se roule un joint dans son salon et à la fin...”

Pour lui, “ces trafics forment la matrice économique de la violence dans notre pays. Les éradiquer par tous les moyens est devenu la mère des batailles, puisque la drogue innerve certains réseaux séparatistes mais aussi la délinquance du quotidien, y compris dans les petites villes épargnées jusqu’ici.”

“Ne laisser aucun répit aux trafiquants de drogue, c’est faire reculer la délinquance partout”, martèle encore le chef de l’État, allant jusqu’à pointer le rôle des consommateurs de cannabis: “on se roule un joint dans son salon et à la fin on alimente la plus importante des sources d’insécurité”.

On est loin de la thèse libérale développée à l’été 2016. Mais si elle illustre, sans doute, une forme de droitisation plus globale de la part d’Emmanuel Macron depuis le début de son quinquennat, cette position pourrait finalement se révéler à contre-courant.

Le débat sur la légalisation n’est effectivement plus le monopole des écologistes ou de formations de gauche. Il fait du chemin à droite. Dans une tribune publiée par le JDD en septembre 2020, trois maires Les Républicains (Châteauroux, Reims, Charleville-Mézières) appelaient à légaliser la consommation de cannabis, au nom de la “sécurité et de la salubrité publique.” Mais également dans la population. En mars dernier, 80% des Français ayant participé à une enquête menée par plusieurs députés LREM, se disait favorable à cette ouverture.

Dernière modification par krakra (20 avril 2021 à  07:10)

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Anonyme2021
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Acid Test a écrit

Je parle des UD car nous sommes sur un site de RDR qui s'adresse aux UD tout simplement !

Oui je sais...mais je voulais dire par là que c'est justement en mettant des étiquettes que les politiciens nous divisent (pour mieux régner).

Moi je vois que des citoyens à qui on s'en prend d'une façon ou d'une autre (réforme de ceci, réforme de cela, sécurité blabli, etc.), donc c'est par les luttes transversales contre cette démocrature en marche que ça avancera...pas en cloisonnant en catégories.

Dernière modification par Anonyme2021 (21 avril 2021 à  23:57)


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Acid Test homme
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Anonyme2021 a écrit

Acid Test a écrit

Je parle des UD car nous sommes sur un site de RDR qui s'adresse aux UD tout simplement !

Oui je sais...mais je voulais dire par là que c'est justement en mettant des étiquettes que les politiciens nous divisent (pour mieux régner).

Moi je vois que des citoyens à qui on s'en prend d'une façon ou d'une autre (réforme de ceci, réforme de cela, sécurité blabli, etc.), donc c'est par les luttes transversales contre cette démocrature en marche que des choses pourront changer...

Si ce n'est que pour une majorité de citoyens , la cause des UD n'a aucune importance malheureusement , alors il faut bien que des UD s'en préoccupent !
Les gens qui ne sont pas UD , pour beaucoup , se foutent completement que des UD se fassent arreter et juger tous les jours et que certains finissent meme en prison !
Alors chacun milite pour les causes qui lui parlent à défaut de pouvoir militer pour toutes les causes , d'autant plus qu'il y a des causes dont on sait de quoi il retourne et d'autre pas , hors, je suis au courant de beacoup de choses concernant les UD et beaucoup moins au sujet d'autres choses .

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Anonyme2021
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Oui mais on pourrait dire la même chose pour d'autres causes...ce que j'essaie de dire, c'est que l'origine du problème est imbriquée avec d'autres problématiques et que c'est pas en prenant les choses séparément qu'on trouvera la solution à mon avis !

Dernière modification par Anonyme2021 (22 avril 2021 à  00:04)


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Mister No homme
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J'avoue MG et acid test, vous avez raison des Mme Michu, il en reste beaucoup encore, mais je pense qu'il y en a et qu'il y en aura de moins en moins.
Déjà en ce qui concerne le cannabis, les mentalités ont évolué. Dans les années 80 des gens comme JP Galland étaient des ovnis dans la Paf. Depuis, de l'eau à coulé sous les ponts, mon tabac vend plusieurs (fausses) weed et faux shit.
Les mentalités ont évolué, la substitution est de mieux en mieux acceptée par exemple.
Mais vous avez raison pour Mme Michu même si certaines laissent désormais leur petit fils planter dans le jardin pour pas que le fric aille aux dealers et être sur de la qualité sans coupe active. Je connais même une Mme Michu qui a fumé son premier à 83 ans et qui a même autorisé son petit fils à planter dans son jardin. Bon, c'était pas vraiment une Michu, elle était bien cool de base.

Dernière modification par Mister No (20 avril 2021 à  19:45)


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Acid Test homme
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Mister No a écrit

J'avoue MG et acid test, vous avez raison des Mme Michu, il en reste beaucoup encore, mais je pense qu'il y en a et qu'il y en aura de moins en moins.
Déjà en ce qui concerne le cannabis, les mentalités ont évolué. Dans les années 80 des gens comme JP Galland étaient des ovnis dans la Paf. Depuis, de l'eau à coulé sous les ponts, mon tabac vend plusieurs (fausses) weed et faux shit.
Les mentalités ont évolué, la substitution est de mieux en mieux acceptée par exemple.
Mais vous avez raison pour Mme Michu même si certaines laissent désormais leur petit fils planter dans le jardin pour pas que le fric aille aux dealers et être sur de la qualité sans coupe active. Je connais même une Mme Michu qui a fumé son premier à 83 ans et qui a même autorisé son petit fils à planter dans son jardin. Bon, c'était pas vraiment une Michu, elle était bien cool de base.

Je serais tres content que tout soit dépénalisé ou légalisé demain mais voyant le virage ultra droite que prend ce gouvernement et le risque que ce soit l'extreme droite aux prochaines élections , je pense qu'il reste beaucoup de chemin à parcourir et beaucoup de gens à convaincre pour avoir la majorité de la population avec nous ; beaucoup de propagande à décrédibiliser en expliquant aux gens le fond du probleme et ses consequences ! 

Meme si en effet , ça bouge un peu dans l'opinion au sujet du cannabis mais entre les sondages et la mise en oeuvre , il y a un fossé malheureusement !
Apres , j'aimerais vraiment avoir tort ...

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Mister No homme
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Je pense que le blocage est avant tout politique, le peuple a besoin de lumière et en matière sociale ou sociétale, elle est censée venir aussi de la politique.
RDR, substitution, avortement, ou mariage homosexuel, il aura fallu aussi a chaque fois un engagement politique plus massif et moins marginal que quelques députés qui lancent un questionnaire en ligne pour juste savoir si les consommateurs de cannabis veulent bien servir d'esclaves consommateurs pour rembourser la dette à travers des impôts indirects les plus injustes de la galaxie.
Mais dans le cas présent, tord ou raison, nous sommes dans la même situation,le bout du tunnel paraît loin. neutral
Pire, Macron semble refermer, reboucher la lointaine ouverture.
En faisant comme les autres, allécher les consommateurs et ceux qui les soutiennent en leur faisant croire qu'il va changer les choses, puis en ratissant dans les velléités de non laxisme, il utilise une recette, une stratégie qui a déjà porté ses fruits : de Sarko à Hollande en passant par Chirac et Miterrand, ils ont tous fait pareil.
On ne change pas une recette qui gagne.
L'amende est même passée comme une avancée, une forme de dépénalisation ou presque, d'après certains, rétrospectivement ou durant la campagne pour ceux qui ont effacé une élection par non choix.

Dernière modification par Mister No (20 avril 2021 à  20:21)


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Acid Test homme
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J'avoue que j'ai vraiment peur de ce sûil va se passer aux elections et qu'on se dirige vers encore plus de répression sur les UD entre autres ; quel que soit le gouvernement qui passera !

Ils parlent de tout ça sur Cnews là, tout de suite .

Tres interessant débat en directe dans l'info du vrai sur Cnews , il devrait  y avoir un replay je suppose !

Dernière modification par Acid Test (20 avril 2021 à  21:44)

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Yero homme
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Aux US, 69% des gens sont pour la légalisation, même les plus conservateurs donc.

En France, ça monte vite, c’est entre 43 et 45% (selon Alain Bauer qu’est pas un blaireau sur le sujet).

Donc non, c’est pas pour la prochaine, mais c’est pour la suivante.

De toute façon,  Macron c’est tiré une belle balle dans le pied,  y’a max d’articles et d’interventions (tu veux du consultant, tu vas en avoir), qui peuvent se lâcher sur le thème de la légalisation.

Fallait pas toucher au grisbi pépère, y’a effet boîte de pandore. Et quand tu vas voir qu’embaucher 3800 policiers en plus c’est comme pisser dans un violon, on fera le recompte des points de deal juste 15 jours avant ton élection.

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Hilde femme
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Le Monde, 20/04/2021

« La légalisation du cannabis devrait être au centre d’un débat politique jusqu’à présent inexistant »
TRIBUNE, par Alain Ehrenberg, Sociologue



Cinquante ans après la loi de 1970 réprimant l’usage et le trafic de stupéfiants, l’action publique ne protège en rien la jeunesse des risques du cannabis, constate le sociologue, qui préconise la légalisation et non pas la dépénalisation.


Tribune. Dans un entretien publié par Le Figaro dans son édition du 19 avril, le président de la République s’est déclaré très défavorable à la dépénalisation des usages du cannabis, affirmant que « les stups ont besoin d’un coup de frein et pas d’un coup de publicité ». Si la dépénalisation, qui est une mauvaise solution parce qu’elle ne touche pas à la production et au trafic, suscite l’hostilité d’Emmanuel Macron, la légalisation est évidemment encore moins envisageable. Or, c’est elle qui devrait être au centre d’un débat politique jusqu’à présent inexistant.

Malheureusement, le président a adopté ce ton assertif et moralisateur qui caractérise la pensée des gouvernements successifs depuis des décennies, ton qui délégitime tout débat au nom du slogan vague qu’est la protection de notre jeunesse. Or, un débat est essentiel en démocratie parce qu’il permet de clarifier devant l’opinion les raisons de changer ou de ne pas changer de politique. Ce débat est d’autant plus nécessaire que les Français et, surtout, les addictologues (qui sont quand même en première ligne des problèmes sanitaires et psychologiques) sont favorables au changement.

Notre législation sur les stupéfiants date de 1970. Prévoyant la répression pénale de l’usage et du trafic, elle a pour objectif de s’attaquer en même temps à l’offre et à la demande. Cinquante plus tard, le constat sur le cannabis est sans appel : la consommation est forte (en 2018, selon l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies, 16,1 % des élèves de 3e ont consommé dans l’année et 42,4 % des terminales l’ont expérimenté) et les trafics florissants.

Il faut regarder ces faits en face, tout particulièrement en regard du critère d’efficacité des politiques publiques. Les gouvernements successifs jusqu’à aujourd’hui ne se sont jamais posé la question de l’efficacité de l’action publique. Or, celle-ci est une question essentielle en démocratie.

Activité répressive chronophage

La raison principale avancée pour ne rien changer est que le cannabis comporte des dangers, ce qui est tout à fait exact. Mais si une politique devait se fonder sur ce seul critère, il y a bien longtemps qu’on aurait interdit le tabac et l’alcool.

Un rapport du cercle de réflexion Terra Nova publié en octobre 2020 montre que l’activité répressive est très chronophage pour la police et la justice. Au sein des services de police « l’impression générale (…) est de “vider l’océan avec une petite cuillère” », ce qui suscite un fort sentiment de lassitude chez les fonctionnaires. Au niveau de la justice et de l’administration pénitentiaire, 14,7 % de la population incarcérée l’est pour infraction à la législation sur les stupéfiants, ce qui implique en amont une série d’actes judiciaires qui prennent du temps et engorgent les tribunaux.

En 2013, 165 000 personnes ont été interpellées pour usage illicite. Les décisions de justice pour usage simple (en général, une amende) ont été multipliées par 25 entre 2002 et 2015. Les forces de l’ordre peuvent, depuis la loi du 23 mars 2019, infliger une amende de 200 euros à tout contrevenant, ce qui implique une procédure de verbalisation qui accroît encore leur charge de travail (une verbalisation prend environ deux heures et mobilise trois policiers).

Pour terminer ce constat, il faut souligner la faiblesse de la politique de santé dans l’ensemble des dépenses publiques occasionnées par la politique de lutte contre les drogues : la part consacrée à la santé s’élève à 10 %, alors qu’elle est de 20 % pour l’action judiciaire et de 70 % pour celle de la police.

Protéger les mineurs

La France a donc une politique pénale totalement inefficace et une politique de santé quasiment absente. Bref, l’action publique ne protège en rien la jeunesse des risques du cannabis. Quels sont alors les arguments pour légaliser et à quelles politiques publiques doit conduire la légalisation éventuelle ? D’abord, il faut souligner que la production, la vente et l’usage devraient se faire dans le cadre d’un monopole public.

Les deux arguments centraux sont : protéger les mineurs et assécher le trafic. Ils sont en partie liés. La protection des mineurs consistera à leur interdire l’accès au produit avant 18 ans. Les mineurs auront peu de possibilités de se tourner vers le trafic qui sera réduit à cause de la baisse de son marché global, mais qui ne peut être totalement éliminé.

Un argument souvent avancé pour ne pas légaliser est que les trafiquants se reporteraient vers d’autres activités délinquantes et criminelles. Le Conseil d’analyse économique, qui produit des analyses économiques pour le gouvernement, dans une note intitulée « Cannabis : reprendre le contrôle ? » publiée en juin 2019, montre que partout où on a légalisé, la criminalité a diminué parce que les trafiquants sont privés d’une bonne partie de leurs recettes. Les forces de police, quant à elles, peuvent se consacrer à d’autres activités criminelles.

Un autre principe de régulation

L’action publique consiste à réguler la demande. Parmi ses recommandations, la note propose de fixer un prix de marché suffisamment haut pour réduire celle de nouveaux consommateurs (il y a une élasticité de la demande de cannabis par rapport au prix), mais suffisamment bas pour décourager les marchés noirs. Il faudra bien entendu maintenir, voire renforcer la répression du trafic – à une politique de légalisation doit correspondre de manière complémentaire une politique de répression. La note propose également de renforcer les politiques de prévention et d’éducation, en se centrant tout particulièrement sur les plus jeunes. Elle rappelle que de telles politiques fonctionnent, comme en témoigne la diminution des consommations d’alcool et de tabac.

La légalisation ne serait donc pas un « coup de publicité » invitant tout le monde à consommer joyeusement et minimisant les dangers du cannabis, mais un autre principe de régulation du comportement que l’interdiction. Ce principe serait appuyé sur une double politique : de santé publique centrée sur la réduction des risques de l’usage, pénale et de répression centrée sur le trafic restant.

Alain Ehrenberg, sociologue, directeur de recherche émérite au CNRS, Cermes3. Dernier ouvrage paru : « La Mécanique des passions. Cerveau, comportement, société » (Odile Jacob, 2018).


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Le débat dans l'info du vrai se fini et je suis désolé mais le seul à avoir dit des conneries propagandistes, c'est le mec du syndicat de police !
Bon , tout ce qu'il disait n'était pas faux mais il a énormément grossi le trait notamment en disant que  dans les  fours  , les dealers empechent les habitants de rentrer ou sortir de chez eux et leur demande leur carte d'identité pour passer !

Je ne dis pas que  c'est faux à 100% et il y aura toujours des cons partout mais les dealers ont un seul objectif , que la thune rentre et que  le  business fonctionne en faisant le moins de bruit possible !

Je connais bien les fours de seine st denis , qui ne sont certainement pas les plus calmes et qui sont tout à fait représentatifs de ce qu'il se  passe dans les cités / fours et jamais je n'ai vu un dealer ( un charbonneur comme on dit ) prendre la tete aux habitants en les empéchant de circuler à leur guise et encore moins leur demander une carte d'identité !
Et pourtant j'en ai faut des cités !
La plupart des clients sont soit polis avec les habitants , à leur dire bonjour , soit ils ne leur disent rien mais ils ne les emmerdent pas non plus !

Au pire , parfois les gens font un peu de bruit en parlant mais le  business ne se passe pas la nuit mais entre 10h et 20 ou 22h !
De plus , ce sont de grandes tours et la grande majorité du temps , les clients et dealers restent au rez de chaussé mais ne montent pas dans tout les étages meme si ça doit arriver dans certaines cités que le dealer se poste dans un étage dans les escaliers mais je n'ai jamais vu ça !

Les mecs qui tiennent le business, encore une fois , n'ont qu'un objectif , c'est que tout se passe dans le calme pour  ne pas attirer la police bien sur !
Sachant que c'est dans  les cités où il y a le plus de deal , qu'il y a le moins de bordel , pour cette raison là et c'est ce qu'on a vu pendant les émeutes en 2005 , si il y avait besoin d'une preuve !

Chose interessante , Macron dans son interview dans l'article du Figaro , dit que le trafic de drogue est la cause de toute la délinquance et toute l'insécurité , hors le responsable du syndicat de police sur le plateau a dit l'inverse justement , en disant que ceux qui sont responsables des violences ne sont pas ceux responsables du trafic de stups , tout simplement encore une fois pour la meme raison ; moins il y a de bordel , plus le trafic tourne et moins les flics se pointent contrairement aux cités où il y a beaucoup de bordel, de violences , de bagnolles qui crament ...etc   

Le but des dealers est d'attirer le moins possible la police , alors ils tiennent les cités pour qu'il n'y ait pas de bordel et c'est ce que j'ai toujours constaté dans les cités du 93 meme si ça reste des cités et qu'il peut y avoir des réglements de compte avec la drogue ( j'ai l'impression que c'est plus le cas à Marseille qu'en région parisienne, meme si il y en a de temps en temps aussi ).

Bien sur , je ne dis pas que le deal dans les hall immeubles des cités ne posent aucun problemes de tranquilité aux habitants  où ça se passe , car meme si ça ne se passe pas aussi mal que le décrivent les prohibitionnistes, ça reste des " nuisances " pour les habitants de l'immeuble de croiser des clients régulierement dans le hall  , meme si ça se passe bien la plupart du temps , je suppose qu'ils préfèreraient que les mecs aillent dealer ailleurs .
Ceci dit , encore une fois , c'est une conséquence de la prohibition et du fait que le marché des drogues soit  aux mains des trafiquants et non pas le fruit d'un business légale comme l'alcool ou la vente de n'importe quel produit de consommation !


Par contre si le gouvernement décide de vraimet harceler les points de deals en envoyant les flics encore plus qu'il ne le fait, pour empecher la vente de stups et essayer de faire tomber les plans et leurs responsables  , il est fort possible que là ça finisse par péter comme pour les émeutes de 2005, vu tout l'argent qui est en jeu !

Derniere chose , à chaque fois que ça arrange les prohibitionnistes , ils nous disent que si on légalise , ceux qui vendent de la drogue ne vont pas se laisser faire et ça va génerer un gros bordel et un report sur une autre délinquance mais en ce cas là , comment interpretent ils les consequences d'une repression qui serait encore plus intense ?

Si ils partent du point de vue qu'elle sera efficace , en ce cas là le résultat sera le meme que celui de la légalisation , ou alors ils se disent d'avance que ça ne changera rien de toute façon , auquel cas c'est un coup de com et de l'enfumage électoraliste totale encore une fois !

Dernière modification par Acid Test (21 avril 2021 à  17:32)

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