Une molécule plus puissante que l'alfentanil...dans votre cerveau

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anonyme 710 homme
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Ceux qui s'interessent de près ou de loin à notre bon vieux cerveau savent sans doute ce que sont les endorphines, ces peptides analgésiques produit par le thalamus, l'hypothalamus et quelques cellules des noyaux du raphé.

Petit détour par la B-endorphine, l'opioïde endogène le plus présent dans le système nerveux central.

Sa puissance analgésique équivaut environ à 33 fois celle de morphine, et l'alfentanil 4 fois moins que le fentanyl, donc 25 fois celle de la morphine. Autrement dis, vous avez des molécules plus puissante que l'alfentanil dans votre cerveau.

On peut également en tirer les conclusions suivantes : 10mg morphine = 300µg de B-endorphine et dans de très rare cas la concentration est aussi élevée dans le cerveau.

Fascinant wink

Source : https://en.wikipedia.org/wiki/Beta-Endorphin

Dernière modification par anonyme 710 (30 avril 2021 à  10:21)


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cependant
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Salut,
Mais c'est ce genre de molécules que les neurones arrêtent de produire dans le cas d'une dépendance aux opiacés ?

Après j'imagine que naturellement ce genre de substance est produite qu'en cas de grand stress/douleur à la limite orgasme et non pas en continu (sinon bah...on serait defoncés tout le temps)

Merci

fugu kuwanu hito niwa iwaji

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anonyme 710 homme
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cependant a écrit

Salut,
Mais c'est ce genre de molécules que les neurones arrêtent de produire dans le cas d'une dépendance aux opiacés ?

Après j'imagine que naturellement ce genre de substance est produite qu'en cas de grand stress/douleur à la limite orgasme et non pas en continu (sinon bah...on serait defoncés tout le temps)

Merci

Question assez pertinante wink

Les endorphines sont des molécules essentiels dans le bonheur, la joie, l'euphorie et comme tu l'as dis, sont produit lorsque le corps ressent un "stress" : le coït, le sport, etc.

Ces molécules, qui font parties de la famille des peptides, ont le même mode d'action que la morphine et les opioïdes en général ; ils produisent un sentiment de relaxation, de bonheur, de joie, de satisfaction, de plaisir, etc.

Lorsque l'on prends des opioïdes exogènes, donc non produit par le corps, il se produit une retroaction négative. Pour lutter contre les substances qu'il doit gérer, le cerveau arrête la production d'endorphines puisqu'ils ne sont plus nécessaires à l'organisme.

Et c'est bien ce mécanisme qui cause le sevrage. A l'arrêt brutal, le cerveau n'est plus habitué à la synthèse d'endorphine et les récepteurs µ (ceux sur qui les opioïdes se fixent) sont désensibilisés, autrement dis, la quantité infime d'endorphine circulante n'a pas ou très peu d'effet. Et en une à deux semaines, le cerveau réapprends progressivement à fabriquer des endorphines, c'est pourquoi le sevrage physique ne dure pas plus d'une semaine. En revanche, c'est un tout autre mécanisme pour le sevrage psychique.

J'ai essayé d'être clair et de ne pas utiliser de termes trop techniques. Si tu as des questions n'hésite pas wink

Az


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Zazou2A homme
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cependant a écrit

Salut,
Mais c'est ce genre de molécules que les neurones arrêtent de produire dans le cas d'une dépendance aux opiacés ?

Après j'imagine que naturellement ce genre de substance est produite qu'en cas de grand stress/douleur à la limite orgasme et non pas en continu (sinon bah...on serait defoncés tout le temps)

Merci

Yop,

Oui c’est le système de sécrétion d’endorphine qui est mis en suspens pour compenser l’apport extérieur d’opi dans l’cadre de la dépendance.

Mais une conso d’opi, contrairement aux endorphines endogène (sécrétées naturellement par le cerveau) va être bcp moins « ciblé » déjà
Sans rentré dans des détails hyper techniques et que je n’maitrise pas forcément à la perfection, quand on consomme des opi, on « inonde » les récepteurs sur plus ou moins la globalité du cerveau, en tout cas des zones entières
Alors que les endorphines naturelles seront sécrétée de manière ponctuelle, sur des zones défini de manière bcp plus précises/ciblées

On pourrait caricaturer ça en disant que les morphiniques exogènes manquent cruellement de subtilité comparées aux différentes peptides opioides endogènes big_smile ^^

Après, quand on compare la « puissance », ça peut vite être trompeur, parce qu’on a de suite tendance à penser « defonce », un peu au même titre que la bupre est donné 30 fois plus potente que la morphine, en grande partie parce qu’elle a une bien meilleure affinité avec le récepteur Mu (alors que pour bcp d’usagers la bupre sera considérée comme bcp moins intéressante en terme de defonce)
Les endorphines se lient naturellement de façon relativement parfaite avec les récepteurs dédiés, dans des proportions elles aussi naturellement parfaite pour repondre au besoin pour lequel elles auront été libérée (que ce soit après un accident, un orgasme, une gros entraînement sportif ou pour atténuer une douleurs qui n’serait pas supportable sans elles, on ne risque pas d’OD d’endorphine endogènes) et bien que déclenchant bcp d’effets très similaire, les réactions physiologiques qu’elles entraînent, et notamment niveau du rythme respiratoire, sont de fait bcp moins marquées que celle de bcp d’opioides exogenes. 

Mais en tout cas oui, c’est bien la sécrétion naturelle d’endorphine qui se modifie en réponse à l’apport extérieur d’opi quand on y devient dépendant (ainsi qu’une multiplication des récepteurs a endorphine, justement pour « absorber » le surplus qu’on apporte au cerveau
Et encore une fois de manière très simplifiée, parce que dans les détails il y’a des réactions en chaîne/cascade, et c’est plus complexe, mais on pourrait schématiser le manque comme le temps qu’il faut à l’organisme, pour reprendre sa production naturelle d’endorphines

Ah ba nos posts ce sont croisée @Azerbatit, mais elles se complètent pas trop mal, je laisse comme ça

Et @Cependant, si ça peut t’intéresser, un doc Arte, qui a quelques années déjà, mais que j’avais trouvé plutôt pas mal sur le fonctionnement des opi et endorphines, et qui reste tout à fait aabordable pour tout le monde, même sans aucune base particulière
(Y’a une limite d’âge faut donc l’ouvrir sur YT)



drogue-peace

Zaz

Dernière modification par Zazou2A (30 avril 2021 à  14:33)


Dans un monde qui va si mal, ce serait de ne rien prendre que d être malade..

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anonyme 710 homme
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Salut,

Super remarque que tu fais la.

On entends par "puissance", l'équianalgésie, cad, la dose d'un opioïde nécessaire pour produire un effet analgésique équivalent à 10mg de morphine en voie orale. Comme tu le dis, ça n'a rien à voir avec un effet de "défonce", même si en pratique c'est pas mal coerrelé. Il te faudra une petite dose de fentanyl pour avoir un défonce similaire à l'héroïne, même si cela diffère énormément au point de vu effets selon les opioïdes.

Je vais essayer d'expliquer d'un point de vu physiologique, les réactions qu'ils se produits lorsque des opioïdes sont administrés.

Premièrement, les récepteurs µ sont activés par les opioïdes, produisant une dissociation du complexe protéinogène du récepteur. Cela conduit à l'arrêt de la transmission électrique, par fermeture des canaux Ca2+ et K+, et de la transduction du message neuronal, par inhibition de l'adénylate cyclase.
Ce premier processus induit l'arrêt de nombreuses réactions chimiques donc la production d'endorphine est fortement touchée par ce mécanisme.

Lors d'une dépendance, c'est surtout les récepteurs qui sont désensibilisés. Le taux d'endorphines produit est effectivement bas, mais les molécules synthétisées ne parviennent à activer les récepteurs de manière homémostasique et le syndrome de sevrage physique. En revanche, l'hypothalamus et le thalamus médiant sont affectées par le dépendance, ou la transcription de certains gènes et ralentie, notamment celui de la POMC, le précurseur des endorphines. Par diminution du taux de l'ARNm de la POMC, la traduction en protéines morphiniques endogènes est fortement ralentie, produisant ainsi la diminution de synthèse d'endorphines observée lors d'une dépendance.

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Bonjour, les endorphines semblent être impliquées dans un grand nombre de cas, stress, sport, alimentation etc..
La puissance mesurée par rapport à la morphine n'a pas beaucoup de sens car elle est secrétée localement dans des centres nerveux et non dans le sang comme d'autres hormones. Comme l'a dit un chercheur c'est la différence entre arroser d'huile le moteur de sa voiture ou la mettre dans le carter !
Quelques refs.
A signaler que la Naltrexone à petite dose serait un moyen pharmacologique de booster la secretion d'endorphine mais c'est encore discuté.


Beta-Endorphin*

M. Lee, S.L. Wardlaw, in Encyclopedia of Stress (Second Edition), 2007
Structure, Synthesis, and Localization

La ?-endorphine est un peptide de 31 acides aminés qui est dérivé de la proopiomélanocortine (POMC), une protéine précurseur de plus grand poids moléculaire. La ?-endorphine est l'une des trois principales classes de peptides opioïdes endogènes. Les deux autres classes sont composées des enképhalines et des dynorphines, qui sont dérivées de protéines précurseurs séparées. Le POMC est synthétisé indépendamment dans les lobes antérieur et intermédiaire de l'hypophyse, dans le cerveau et dans plusieurs tissus périphériques, y compris le tractus gastro-intestinal, l'appareil reproducteur, le placenta et les cellules du système immunitaire. Le traitement post-traductionnel du POMC est spécifique du tissu et aboutit à la production de peptides avec des activités biologiques très différentes. Dans l'hypophyse antérieure, le POMC est principalement transformé en adrénocorticotropine (ACTH) et en ?-lipotropine (?-LPH), mais une certaine ?-endorphine est également produite. L'ACTH est sécrétée de l'hypophyse dans la circulation périphérique et est essentielle pour le maintien de la fonction corticosurrénale et de la sécrétion de cortisol. La ?-endorphine est également sécrétée en parallèle avec l'ACTH. Dans le cerveau, l'ACTH et la ?-LPH sont ensuite traitées pour produire l'hormone ?-mélanocytaire (?-MSH) et la ?-endorphine. La régulation du traitement POMC est potentiellement importante, car il a été démontré que l'?-MSH antagonise certains des effets de la ?-endorphine. La régulation de l'expression du gène POMC et de la libération de peptides est également spécifique du tissu, mais dans des conditions de stress, la ?-endorphine est libérée à la fois par l'hypophyse et le cerveau. Il a été démontré que l'hormone de libération de corticotropine (CRH), facteur de libération hypothalamique, qui joue un rôle clé dans la coordination de la réponse de l'organisme au stress, stimule l'hypophyse et la ?-endorphine cérébrale. La ?-endorphine exerce ses effets en se liant à des récepteurs opioïdes spécifiques, en particulier les récepteurs mu et delta, qui ont été récemment clones et localisés dans tout le cerveau.
La ?-endorphine est libérée de l'hypophyse antérieure dans la circulation périphérique en parallèle avec l'ACTH en réponse à une variété de stress. De nombreuses études ont documenté des augmentations parallèles des taux sanguins périphériques d'ACTH et de ?-endorphine en réponse à l'exercice. Cela semble être lié à l'intensité et à la durée de l'exercice. Un certain nombre de corrélations entre les niveaux de ?-endorphine dans le sang et le système nerveux central ou les réponses cardiovasculaires pendant le stress ont été rapportées. Il faut cependant être prudent en attribuant une relation causale à la ?-endorphine en circulation, car dans de nombreux cas, la ?-endorphine cérébrale peut également être stimulée en même temps. De plus, la ?-endorphine à libération périphérique ne traverse pas facilement la barrière hémato-encéphalique. Dans le cerveau, la ?-endorphine est synthétisée dans seulement deux régions, le noyau arqué de l'hypothalamus et le noyau du tractus solitaire dans le tronc cérébral, mais les fibres de la ?-endorphine se projettent largement dans de nombreuses régions du cerveau.

https://www.espace-musculation.com/endorphine.html


https://www.healthline.com/health/endorphins#takeaway

Comment booster naturellement les endorphines

Vous n’avez pas besoin de courir un marathon entier pour ressentir les effets agréables d’une libération d’endorphines. Votre corps produit également des endorphines naturellement lorsque vous procédez comme suit:

     manger du chocolat noir
     exercice (toute forme d'exercice fera l'affaire, mais l'exercice en groupe est encore mieux)
     avoir des relations sexuelles
     créer de la musique
     Danse
     prendre un verre de vin
     obtenir l'acupuncture
     rire Source de confiance
     savourez votre plat préféré
     Obtenir un massage
     prendre un sauna
     manger quelque chose d'épicé
     essayez de l'aromathérapie
     regardez votre série télévisée préférée
     méditer
     faire du bénévolat

Ce qu'il faut retenir


Nous ne savons peut-être pas tout ce qu’il faut savoir sur le rôle des endorphines dans le corps, mais il est clair que ces neuropeptides ont de nombreux effets positifs. Il n’est pas étonnant que nous ayons envie des effets secondaires d’un boost d’endorphine.

Heureusement, il n'est pas nécessaire de courir un ultramarathon pour augmenter les niveaux d'endorphine dans votre cerveau. Le simple fait de savourer un morceau de chocolat noir, d'interagir avec des amis, de jouer de la musique, de méditer ou de regarder vos émissions de télévision préférées peut aider à augmenter les niveaux d'endorphine.

https://lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_0 … m_dou.html



Naltrexone à petites doses

https://fr.wikipedia.org/wiki/Naltrexon … aible_dose

https://ldnresearchtrust.org/how-naltrexone-works

https://www.lowdosenaltrexone.org/_conf … Gironi.pdf

Dernière modification par prescripteur (30 avril 2021 à  15:36)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Toujours le bon commentaire prescripteur wink

C'est vrai que l'intérêt et le sens de chercher l'équivalence entre la b-endorphine et la morphine sont discutable mais ça reste une information assez folle je trouve.

Sinon pour la naltrexone j'en ai déjà entendu parler. Mais à manier avec précaution toutefois. Je sais que la plupart des antagoniste opioïdergiques (naloxone, naltrexone) induisent certains effets cardiovasculaires, on le voit bien avec le risque de mort subite chez un patient en situation d'overdose à qui on injecte l'antidote. A relativiser car rare.

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anonyme 710 a écrit

En revanche, c'est un tout autre mécanisme pour le sevrage psychique.

C'est à dire?


La naltrexone tape sur le coeur?! Purée vous faites bien de le dire j'étais pas du tout au courant!


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anonyme 710 homme
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Morning Glory a écrit

anonyme 710 a écrit

En revanche, c'est un tout autre mécanisme pour le sevrage psychique.

C'est à dire?


La naltrexone tape sur le coeur?! Purée vous faites bien de le dire j'étais pas du tout au courant!

Alors attention vraiment avec ce propos wink

Il n'y a aucune preuve attestant réellement que les antagoniste opioïdes entraînent des effets cardiovasculaires graves.

En revanche, l'administration de naloxone chez un dépendant aux opioïdes induit un sevrage immédiat, pouvant être nocif pour le coeur. On observe généralement une tachycardie, une hypertension artérielle. Si ces effets peuvent se montrer sans dangers, des patients atteints de malavie cardiaque comme le syndrome du QT court, la fibrillation ventriculaire, ou des antécédents d'infarctus du myocarde, sont à risque de mort subite. Toutefois, comme le rappelle l'ANSM, cela ne doit jamais remettre en question l'administration de naloxone, puisqu'il est toujours préférable que la victime se réveille, la balance bénéfice/risque est dans 99% des cas en faveur du patient.

Par contre, l'administration de naloxone, légèrement moins pour la naltrexone, chez des sujets sans dépendance aux opioïdes, ont montrés des augmentation des signes cardiaques, comprenant une légère tachycardie et une légère hypertension. C'est compréhensible, puisque les opioïdes endogènes participent au maintiens de l'homéostasie cardiaque en exerçant un effet inhibiteur sur le système sympathique. D'ailleurs, le myosis induit par les opioïdes provient d'une activation du système parasympathique.

Rappelons encore, rien ne doit remettre en question l'administration de naloxone chez un patient en situation de surdosage aux opioïdes.


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anonyme 710 a écrit

En revanche, c'est un tout autre mécanisme pour le sevrage psychique.

C'est à dire?

Et çaaaaa? :3


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Morning Glory a écrit


C'est à dire?

Et çaaaaa? :3

Ah oui oupsssssssssssssss

Le sevrage psychique c'est surtout un disfonctionnement de la sphère dopaminergique. Et comme on le voit avec le manque physique et les phases de Craving, la production d'endorphine relancée par le cerveau après la phase de sevrage physique, n'arrange en rien les symptômes psychiques, ou partiellement.


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Ty ^_^/ Interesting.

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