[ Aider l'autre ]

Décro buvidal besoin de conseils

Bonjour à tous !

Premièrement j'espère que vous vous portez tous très bien ?

Je viens ici car j'ai besoin de conseils sur le décrochage du buvidal ( buprenorphine en injection longue durée).

Avant ça je vais vous mettre un peu de contexte.

J'ai commencé mon TSO aux alentours de mes 16 ans (j'en ai 21 maintenant) avec de la buprenorphine un peu par hasard (mon médecin estimait que cela me couperait l'envie de consommer toute sortes de choses, quand bien même le fait que je n'avais pas de dépendance aux opia, je n'en avais qu'un usage très occasionnel. Sur le moment j'ai vu ça comme le plan défonce parfait, gratuit et régulier. Bien entendu avec du recul et toutes les galères que cela à engendré je pense désormais que c'était une bonne grosse idée de crotte. )

J'ai pris le TSO pendant 4 ans. De manière peu conventionnelle au début (7x8mg une fois par semaine au bout d'un an), puis je me suis rangée à 16mg/j en sublingual au bout de 2 ans. C'était l'enfer, je prenais les cachets le matin qui me faisait vomir ensuite, et dès 18h j'avais des gros signes de manque jusqu'au lendemain.

Jusqu'au jour où j'ai entendu parler du buvidal, je l'ai commencé il y a de ça un an, ce fut instantanément magique, plus de manque ni ces fichus cachets à prendre chaque matin. Je n'avais qu'une idée en tête : arrêter. Si bien qu'aujourd'hui, après un an à espacer les injections ( étant a 64mg/mois je ne peux descendre les dosages ) j'ai fini avec 64mg/7semaines.

Actuellement je suis à 7 semaines, cela fait déjà deux semaines que le manque s'installe et ça commence à être lourd ( rhume, diarrhées, jambe sans repos, nervosité, insomnie... ) j'ai revu mon addicto hier qui ne m'a pas apporté de réponses.

Ma première question est de savoir, pour les personnes ayant arrêté le buvidal, au bout de combien de temps avez vous vu vos symptômes disparaître ? Simplement pour me faire une idée.

Et surtout deuxièmement, quels sont vos tips pour aider au craving et au manque ?

Je fume déjà du CBD de temps en temps, cela me détend vite fait. J'essaye d'éviter au maximum le THC ayant arrêté ma conso quotidienne depuis un an maintenant mais hésite à me l'autoriser pour cette période moins facile. J'utilisais également de la ke en petite quantité quand c'était trop dur mais après la coal des alpes (très bonne tawa soit dit en passant) j'ai du m'en débarrasser pour éviter la cynophile et je préférerais ne pas en racheter. Je me demande également si les benzos peuvent être une option intéressante au niveau de la détente ? Je suis cependant mitigé car je conduis quotidiennement.

Voilà si vous avez n'importe quelles astuces, même si j'imagine que ça n'est pas magique et que je vais surement devoir attendre, je suis preneuse :)

Je me demande également, une fois que le manque sera parti, je compte m'autoriser quelques plaisirs par an à base d'oxycodone comme par le passé, dans votre cas est-ce qu'une consommation ponctuelle d'opiaces peut faire revenir le manque de manière ponctuelle également dans ce type de contexte ?


Merci beaucoup par avance pour le temps que vous accorderez à mon message, n'hésitez pas si je peux apporter des précisions ou même faire un témoignage plus détaillé ( j'ai essayé de faire concis), si cela peut servir à d'autres j'en serais ravie !

Bonne journée à vous :)

Dernière modification par Qkwk70020 (04 juin 2025 à  14:01)