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Dernière modification par Qkwk70020 (04 juin 2025 à 14:01)
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Dernière modification par cependant (Hier à 23:24)
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cependant a écrit
Salut,
En tant que psychiactif on se bat pour l'élargissement de la palette de tso disponibles...et je suis assez deg de voir que pour le buvidal tout est dans les mains du labo. Comme ils ont brevetée ce qui permet de faire une injection lp de bupré c'est eux aussi qui décident le marché plus rentable...et les hautes doses leur semblent plus payantes que fournir une large gamme de dosages
Car vu la spécificité du buvidal, il ne suffit pas de diluer ou diviser la préparation à 64mg pour avoir des dosages inférieurs (le risque c'est que les excipients brevetés qui permettent l'effet LP soient aussi divisés n'ayant pas l'effet LP).
Bref, ton médecin il en dit quoi ?
C'est quand même hard core que tu te retrouves en manque...
Il semblerait qu'il existe une forme en implant Sixmo, mais qu'elle est prévue pour l'équivalent de 8mg, mais j'ai pas tout compris car il disent qu'elle est composé de 4 implants différents... Mais du coup, à voir comme ça je me dis qu'il pourraient très bien en mettre moins pour avoir un dosage plus bas, mais comme ça ne semble pas correspondre à l'amm je ne sais pas du tout s'il y a des csapa qui le font. Il faudrait voir avec un médecin qui a l'habitude de ce genre de galéniques qui ne sont pas très rependus !
https://www.vidal.fr/actualites/29851-d … ction.html
Cependant, dans ton cas ça vaudrait vraiment le coup d'en parler car il pourrait correspondre.
Par contre je ne comprends pas bien...ton idée c'est juste de ne renouveler ton buvidal ?
Sincèrement je n'ai aucune idée de comment ça se passe et si jamais il part très lentement du corps...mais si tu dis sentir des effets de manque, pour moi c'est que ton corps n'a plis d'opis en circulation.
Et l'arrêt net quand on est dépendant, c'est jamais une bonne idée...à part être malade, en général, et le traumatisme que ça peut provoquer, peu de personnes arrivent à tenir dans ces conditions d'autant plus qu'il peut y avoir un syndrome de sevrage prolongé qui suit les interruptions brutales.
Et pour les autres formes de bupré, même à des petits dosages, sur des personnes qui en prenaient depuis des années, j'ai vu que même un mois après des symptômes de manque étaient toujours présents.
Je comprends très bien ton envie de te débarrasser de la prise de médocs mais je t'invite plutôt à chercher un médecin qui connaisse bien les possibilités à libération prolongée plutôt que d'interrompre net. Après c'est à toi de voir en fonction de comment tu réagis...
J'espère pour toi que tu vas pas en chier...
En tout cas, bonne chance à toi pour trouver ce dont tu as besoin !
Salut !
Premièrement, merci beaucoup pour ta réponse, c'est vraiment chouette d'avoir un avis extérieur, je me sens davantage légitime ahah !
Je suis parfaitement d'accord il doit y avoir une grosse histoire de rentabilité derrière ça...
Pour te préciser davantage ma situation, j'ai eu de la buprenorphine en cachet pendant quelques années jusqu'à ce que ça ne me convienne plus du tout. Là ça fait un an que je suis sous buvidal, j'ai commencé à 64mg toute les 4 semaines (d'ailleurs je ne comprends pas bien car je suis passé de 16mg/jour en cachet à 64mg par mois sans ressentir le moindre inconfort au départ ?).
Puis au fur et à mesure du temps, avec mon médecin, on a espacé les injections (64mg/5semaines, 64mg/6semaines etc) ma dernière injection à été fait à 7 semaines d'écart avec celle d'avant. J'avais comme souhait d'arrêter depuis le début du traitement et nous avions convenus avec mon médecin que cette injection serait la dernière.
Aujourd'hui je suis à 8 semaines de ma dernière injection et cela fait déjà presque un mois que j'ai des signes de manque, qui se sont installés progressivement.
J'ai revu mon médecin à 7 semaines de la dernière injection, j'étais toujours positive à la bupre au kit urinaire mais une barre très légère commençait à apparaître. (Je me dis qu'une fois que je serais complètement négative les symptômes devrait commencer à réduire ?)
Je lui ai parlé de mes symptômes de manque, il m'a dit que ce n'était pas grand chose (il n'est pas particulièrement à l'écoute, il est vrai que ça n'est pas insurmontable mais ça reste tout de même vraiment lourd au quotidien sur un temps aussi long).
Il est vrai que j'aurais nettement préféré réduire les dosages sans espacés les prises, je pense que cela aurait pu être beaucoup plus doux. Mais bon pour ça il faudrait remettre en question notre cher système capitaliste ça serait dommage !
De plus j'avoue ne pas avoir de médecin spécialiste de ces galénique dans mon répertoire malheureusement...
D'autant que déjà auparavant, à partir de 3-4 semaines je commençais presque toujours à sentir des symptômes de manque.(dont une fois où il y a du avoir un loupé et où j'ai passé 4 semaines sur les 5 en sevrage :') )
J'hésite à demander à mon médecin traitant une prescription de valium ou de pregabaline de manière ponctuelle pour les moments difficiles, sais-tu si cela pourrait être adapté selon toi ?
Il est vrai que c'est chouette de pouvoir profiter de ce TSO mais assez frustrant de ne pas avoir plus d'informations disponibles au vu de sa récente mise sur le marché.
Donc voilà en bref mon idée c'est d'arrêter, ça ne se passe pas au top mais j'ai un peu tendance à me dire que c'est le jeu et un passage obligatoire ?
J'avoue que j'ai quand même un peu peur que les symptômes durent encore pendant plusieurs mois, je ne suis pas certaine de le tenir. D'autant que j'ai du mal à savoir où j'en suis, ça n'est pas linéaire, il y des jours plus compliqués que d'autres.
En tout cas je te remercie encore une fois pour ta réponse qui est vraiment intéressante. Merci pour ton soutien !
Au plaisir de te relire et bonne soirée :)
Dernière modification par Qkwk70020 (Aujourd'hui à 01:50)
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Qkwk70020 a écrit
Je me dis qu'une fois que je serais complètement négative les symptômes devrait commencer à réduire ?
Salut,
pour moi, j'aurais tendance à dire plutot l'inverse : dès que tu serais negative les symptomes de manque vont augmenter
Puis réduire petit à petit en fonction de ton métabolisme, de ta tolérance etc. Mais j'ai déjà vu des personnes dont le sevrage de sub a pu prendre un bon mois avec des symptômes de manque (insomnie, chiasse, frissons)...et se transformer en paws après (mais c'était des personnes qui en prenaient depuis des dizaines d'années).
Mais je ne veux pas te faire peur alors que je n'ai aucune experience avec ce type precis de galénique (qui, en effet, a la particularité d'etre absorbé très doucement).
En tout cas le labo l'a dit, ce n'est pas un medicament qu'ils ont conçu pour l'arrêt mais pour le mantien.
Du coup je crois bien que ça sera grace à toi qui on va en savoir plus ! Et avoir un retour de savoir experientiel en absence de données scientifiques
Les seules études que j'ai vues s'intéressaient à la comparison avec le sub dans la non consommation d'opiacés illégaux ! C'est completement un non sens à mes yeux, ils auraient plutot pu étudier l'amélioration de la qualité de vie, la pharmacocinétique exacte et l'adaptation de dosages...bref !!
Ton medecin qu'il t'as proposé de ne pas renouveller l'injection avait déjà de l'experience d'autres patients ?
Moi je continues à penser que c'est quand meme inhumain de faire souffrir les personnes...et qu'en plus j'ai pu bien voir sur moi qu'à chaque fois que je ressens des symptomes, j'ai envie de trouver une solution pour qu'ils arretent (proportionnel à l'ampleur des symptomes).
Pour le valium et le lyrica, ça depend vraiment de ton medecin.
Perso oui, j'ai aussi du valium qui m'aide à dormir et ne pas angoisser...
A un moment j'avais en effet pris des petites doses de lyrica pour contrer les frissons et le malêtre musculaire du à une baisse de dosage. Ça marchait bien pour moi ! mais c'est completement hors amm et perso c'etait des médicaments non prescrits.
J'avoue t'es vraiment dans une situation particuliére !
Mais oui, sens toi legitime !!
Légitime à exprimer ta douleur et trouver le moyen d'y faire face, légitime à ne pas vouloir être en manque, légitime à vouloir avoir un traitement adapté. Légitime à decider par toi même si et quand l'arrêter.
Normalement j'avoue que je n'arrive pas à comprendre la plupart des personnes qui arrivent ici en disant de vouloir arrêter leur traitement (alors qu'ils sont bien, mais "clean" c'est mieux), mais dans ton cas je comprends que c'est une grosse contrainte alors que tu n'as pas d'appetence particuliére pour les opis, que tu es jeune et que le fait d'envisager toute une vie sous traitement n'est pas la même à 20 qu'à 40 ans et que ça se base au debut sur une tromperie thérapeutique.
Cependant, je pense vraiment qu'on a tout intérêt à considerer ce qui nous fait du bien. Je te souhaite de trouver des meilleurs médecins...
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