Bonjour,
Les dosages de 
3MMA sont un peu moindre que la 
3MMC et 
3CMC. Elle est globalement un peu plus forte (compter 10 à 30% de moins sur le dosage selon la grosseur du dosage). Mais tout n'est pas comparable car l'équilibre entre les 3 principales catécholamines est un peu différent (séro, 
dopamine, noradrénaline + ocytocine. Ce sont les hormones principales du circuit de désir/récompense).
Pour moi, on la sent agir très vite sur la 
sérotonine. Ca empêche de monter dans les doses et arriver aux effets de la 
3MMC à dose égale (la 
sérotonine a des effets stone à forte dose et provoque nausée, moiteur, sédation, inconfort...). Elle a aussi une action forte sur la 
dopamine qui va s'estomper, comme beaucoup de produit, après des prises répétées (la tolérance et accoutumance à la 
dopamine est très connue des fumeurs qui sont très rares à retrouver les effets de leur première 
cigarette, à moins d'arrêter durant une bonne semaine).
Les dosages par voie orale me semblent compris entre 30-40mg pour des effets légers et 120-150mg max pour des effets forts. 80 à 100mg sont une dose standard satisfaisante  pour la 
3MMA. La 
3MMC et 
3CMC ont des dosages compris entre 30 (léger mais déjà efficace à plusieurs niveaux) et 150-200mg (dose max pour un débutant).
Pour la petite histoire, les amateurs de 
4MMC (bannie vers 2012 si je me souvient bien et que je n'ai jamais pu tester) ont eu du mal à se faire à la 
3MMC car elle agit moins sur la 
dopamine et la noradrénaline que celle-là. Les grands consommateurs tolérants au produit ont estimé qu'il fallait monter jusqu'à 350mg de 3 MMC (pour les habitués) pour atteindre les effets de 150 ou 200mg de 
4MMC. Leur biais, c'était de s'attendre à des effets surexcitants proches de la 
MDMA que mimait le 
4MMC. Quelques mois plus tard, ils ont reconnu que la 
3MMC était une molécule différente pour des usages différents. La surprise était son effet fort sur la sexualité à faible dose (dès 30 à 40mg), une empathie débridée dans les conversations (80 à 100mg), un 
craving bien moins important et un sommeil possible après un usage modéré (200mg max en 2 prises en soirée par exemple).
La 
3MMA refait un peu le même schéma vis-à-vis de la 
3MMC. Encore moins forte en noradrénaline, plus forte en 
sérotonine, elle apparait équilibrée pour des soirées calmes (mais dansantes) avec un bon côté 
empathogène et une stimulation intellectuelle agréable et stable (notamment niveau perche et 
craving qui sont assez faibles pour un stimulant digne de ce nom). Cette équilibre semble la prémunir des 
bad trips comme peuvent le provoquer le 
speed (l'
amphétamine simple) ou la 
cocaïne qui peuvent pousser à trop d'exaltation (et de confiance idiote jusqu'à ne plus dire que des bêtises) et dont le manque de 
sérotonine peut pousser la noradrénaline à se convertir en adrénaline et décharger du cortisol qui sont les molécules du stress (c'est le 
bad trip en pleine perche ou redescente de 
speed ou 
cc...). La 
3MMA semble dès lors encore plus sûr que la 
3MMC niveau 
bad trip et perche saugrenue. Elle pousse un peu moins à s'emballer le cerveau que celle-ci, il faut dire que j'ai pu assister à des grosses soirées où tout le monde était sous 
3MMC et c'était un spectacle mémorable de bêtises dans les conversations de certains (amour universelle dégoulinant, idées fulgurantes et stupides à la fois, flirts incongrus devant son partenaire).
La 
3MMA se rapproche donc de la 
3CMC qui est plus soft sur l'excitation intellectuelle que la 
3MMC. Mais elle est moins sexuelle que ces 2 là et fait tout juste un 
chemsex valable. On y ressent bien les effets 
empathogènes et intellectuels, un peu moins les effets sexuels, ainsi qu'une sédation (sérotonine) qui prémunie contre les excès de comportement et favorise un meilleur sommeil (attention, le sommeil reste toujours altéré à cause de la noradrénaline qui n'est pas absente).
Je pense qu'il est souvent difficile de déterminer quelle catécholamine est mise en jeu et dans quelle proportion. Leur action est le plus souvent synergique.
On dit que la 
sérotonine est la molécule du bonheur. C'est faut. Elle ne donne pas la pêche ni la bonne humeur à proprement parler, il faut l'action conjointe de la 
dopamine (molécule du désir et de la motivation) et de la noradrénaline (molécule de l'éveil et de l'endurance) pour qu'elle montre des effets autres que la sédation et la nausée moite quand elle est surdosée dans l'organisme. La 
sérotonine est la molécule finale du circuit de récompense qui entraine la torpeur et permet de calmer l'excitation tout en pouvant profiter du repos. Elle agit comme après un orgasme ou un dessert. Le sucre en fin de repas fait d'ailleurs libérer la 
sérotonine qui provoque la sensation de satiété et l’écœurement si on cherchait encore à manger. En grosse quantité, elle écœure bel et bien, c'est le 
syndrome sérotoninergique.
La 
dopamine possède aussi une action nauséeuse à forte dose. Elle agit principalement dans la 
cocaïne qui trouve sa synergie en libérant un peu de 
sérotonine. C'est l'une des raisons qui font qu'on peut confondre leur surdosage et se dire que la 
3MMA doit ses effets seuils (avant nausée, dès 100 à 120mg chez l'usager occasionnel) à la 
dopamine. C'est pourtant bien la 
sérotonine qui est la plus libérée par la 
3MMA. La 
dopamine est libérée en bonne quantité aussi mais pas au point d'en faire un produit aussi barré que la 
4MMC, la 
MDMA ou la 
cocaïne.
La synergie en catécholamines de la 
3MMA est relativement calme et satisfaisante. Elle pourrait même s'utiliser pour un peu tout (stimulant intellectuel, produit de soirée festive, élévateur de la libido...). Il faut rester sur des dosages modérés. Le buzz à forte dose avec la 
3MMC pouvait être plaisant mais il devient trop nauséeux avec la 
3MMA.
En somme, c'est une molécule satisfaisante, bien plus que les 2 et 3FA, qui limite aussi les risques d'atteindre des doses dangereuses psychologiquement (bad trip, délires) tout en ayant aussi un 
craving très limité (c'est une preuve que la 
dopamine n'a pas d'action majoritaire qui provoque le yoyo et le malaise à la redescente de certains produits qui pousse à en reprendre pour aller mieux).