Tiens, c'est rigolo, j'ai la même balance chez moi ! (On est beaucoup dans ce cas je crois).

Marla, je souhaitais ajouter autre chose (bah voui, il y a des moments où je réagis à retardement ! :lol:) : autre temps, autres mœurs. Je comprends qu'aujourd'hui mon histoire puisse choquer. Il s'agissait d'une autre époque et j'étais largement consentante. Et puis, depuis le temps, je me dis qu'il y a prescription (quoi qu'aux States ils ne plaisantent pas avec ça et Dave vit à New York). Ce qui peux déranger dans mon histoire, c'est mon âge et le sien à cette période de ma vie. Et si on m'a conseillée de ne pas lui écrire à son fan club ou autre adresse privée, c'est pour éviter que mon courrier puisse tomber sous d'autres mains que les siennes !

C'est-à-dire qu'autrefois, les rocks stars ne demandaient pas la carte d'identité de la groupie, les chanteurs ne pensaient pas à ça, ils regardaient juste si la fille était jolie et ils ramenaient la fille qui se jetait sur eux la première puisqu'il y en avait une cinquantaine qui se pressaient au portillon de l'hôtel dans l'espoir d'avoir une nuit d'amour avec leur idole. En plus, à l'époque, il n'y avait pas de portable ni la connectivité qu'on a et les groupies étaient sincères, elles n'étaient pas des stars-fuckeuses. Elles restaient discrètes.

Aujourd'hui c'est différent, les chanteurs après leurs concerts, pour la plupart en tout cas, dorment dans un camion et les gardes du corps et les attachés de presse font fuir les groupies. Certains tolèrent des selfies mais pas plus. Aujourd'hui, tout est programmé pour que les chanteurs aient zéro problème. Il faut qu'ils soient lisses, clean. L'affaire Weinstein à fait évoluer les mentalités. Aujourd'hui il est impensable qu'un chanteur passe une nuit avec une groupie de 14 ans sinon c'en est fini de sa carrière.

Après, je ne peux pas comparer Weinstein, Polanski, et Dave Gahan.

Enfin voilà. J'espère avoir été plus claire.
:merci: …

Oh là là, Cependant, tout ce que tu as écrit me touche tellement ! Je savais que le pouvoir des mots était fort mais que les miens étaient plutôt faibles.

Tu m'intrigues beaucoup quand tu exprimes le fait que "ta façon de vivre les passions est tellement différente de la mienne".

Je vais bien. C'est gentil de demander. J'espère que toi aussi.

En effet, écrire, c'est guérir un peu. Enfin... C'est une façon de s'exprimer. De se libérer aussi, parfois.

;)

On ne naît pas accro, on le devient.

Sans doute as-tu fait les mauvais choix, fréquenté les mauvaises personnes trop tôt...

Ton sursaut à 40 ans est très courageux.

Avec ton passif, n'arrête pas tout d'un coup. Il faut un max d'autodiscipline. Dans un premier temps, essaye de te contenter de la moité de ce que tu prends.

Il existe aujourd'hui pas mal de structures dans toutes les villes de France et qui sont susceptibles de t'aider. Je ne suis pas sûre que tu parviennes tout seul à un sevrage réussi.

Je crois bien que les barbituriques ne sont plus prescrits aujourd'hui (sauf pour certains cas d'asthme sévères). En tout cas, ils ne le sont plus pour guérir de l'anxiété ou des insomnies. Ils ont été remplacés par les benzodiazépines pour la bonne et simple raison qu'avant, le risque suicidaire était trop important. En effet, l'intoxication aiguë par les barbituriques était, jusque vers les années 1970, la plus fréquente des intoxications médicamenteuses volontaires.

Toutefois, c'est un peu pareil : conduire avec une sacrée dose de benzos dans le sang, ça craint.
:(

Je rejoins l'avis d'OrgaWZ.

Je vais prendre le contrepied de ce qu'a avancé KADA. Pour aller plus loin, je dirais qu'on ne naît pas tous sous la même étoile. Tout le monde n'a pas un but dans la vie. Tout le monde n'a pas de vocation. Tout le monde n'a pas de talent particulier.

C'est l'éternelle question : pourquoi ?

Eh bien on vit, voilà tout. Certains trouvent leur voie, d'autres non. On mène notre existence en fonction de ce qu'on nous a transmis. On fait du mieux qu'on peut. On fait en sorte que notre vie soit la plus paisible possible. On connaît des moments joyeux comme des périodes de galère. On se raccroche à ce qu'on peut.

Il n'est pas nécessaire de se sentir "utile" à la société ou bien de se réaliser pleinement dans une œuvre artistique.

Être vivant, c'est déjà beau.

Salut, Ocram. Je m'attendais à ce que quelqu'un pose la question.
:merci:

Si, par un malencontreux hasard, au travers de mes textes, certaines similitudes avec la réalité apparaissaient en cours de lecture, il ne s’agirait, bien entendu, que d’un clin d’œil du destin, lequel, par jeu, cherche parfois à semer le trouble dans les esprits.

Tu imagines bien que je ne suis pas du genre à céder à la facilité en disant : "Ce sont de purs mensonges" ou, au contraire : "C'est la plus stricte vérité".

Je préfère que chacun se fasse son idée.

Tout le monde est libre d'y croire ou de ne pas y croire. On ne peut d'ailleurs pas être non-croyant : je crois en moi, je crois en l'univers, je crois en ma bonne étoile, je crois en mon destin, en la chance, je crois en l'Humanité, je crois au progrès, à la solidarité, à la Raison...

L'essentiel est là : tu as été attaché à mes mots et j'y suis très sensible.
:) …

En même temps, sur la vidéo, on sent bien le malaise dans le groupe. Une mise en scène un peu pompeuse peut-être avec un Dave Gahan tout seul en bas et les musiciens en haut. Je pense que mon héros de l'époque était insupportable. Je crois savoir qu'après cette tournée éprouvante du [i]Devotional Tour[/i], Alan Wilder a craqué et a claqué la porte ce qui a dévasté le chanteur. Les prises de becs étaient légion. Et c'était sans compter la consommation énorme de drogues en tous genres pour Dave (pour les autres aussi mais dans une moindre mesure). Après, je sais qu'il a eu sa période clochard quand il s'est exilé aux États-Unis. Encore et toujours à consommer. Il se faisait virer des bars et dormait dehors sur des bancs. Une vie de débauche. Aujourd'hui, je sais seulement qu'il est clean, très marié et deux enfants. On voit aujourd'hui la complicité des débuts retrouvée au sein du groupe mais Dieu que ce fut long ! Dave a menacé de quitter le groupe en 2000 si on ne lui laissait pas un rôle de parolier. On l'a d'ailleurs soupçonné de ne pas se rendre à ses nombreuses cures de désintox. On lui a même retiré la garde de son fils un sale jour d'overdose. Enfin bref, je pourrais parler de lui pendant des heures. …

Arf ! :lol:

Dans la série je sniffe tout ce qui traîne... :punk3:

Un truc de malade, oui. Mais malade d'amour.

En effet ! :)
Et ce n'est pas n'importe quel album... C'était encore l'époque d'Alan Wilder...

:coeur:

Par contre, en relisant mon billet, je pense que je n'étais pas encore complètement redescendue au moment où je l'ai rédigé...
:thinking:

Hello Rick !

J'ai dû me sevrer du Tramadol du jour au lendemain, n'ayant plus de stock et plus du tout la possibilité de m'en faire prescrire à nouveau.

L'histoire de l'opiacé utilisé comme somnifère ça remonte à une grosse opération du dos que j'ai subie en 2009. À l'hôpital, on me filait de l'Actiskenan 10 mg à volonté. Comme vers la fin de mon hospitalisation je ne souffrais plus tellement, j'avais tendance à planquer les gélules sous le matelas de mon lit afin de pouvoir les cumuler pour bien dormir. (Pff, toxico un jour, toxico toujours...).
:rolleyes: