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Le blog de Galatis » 27ème jour de sevrage de Subutex: appétit, moral, sommeil, douleurs » 24 mai 2021 à  20:49

Je continue ma lecture de tes posts, très bien écrits au demeurant. J'en profite pour te demander, tu parles d'un ressenti accru des sensations liées au syndrome pré-menstruel. As-tu eu été sujette à l'aménorrhée pendant que tu étais sous Sub ? Y a-t-il eu un arrêt des cycles en amont de ton sevrage ?

Comme la bupré est un antagoniste, je me demande s'il y a ce même effet de "mise en stand-by du système hypothalamo-hypophysaire" que provoque la came et la métha.

[small]Note à moi-même : stalker les blogs des gens qui racontent leur sevrage me donne l'impression de pouvoir observer, comme par une porte entrebâillée, la vie de quelqu'un qui a réussi un truc que je ne me sens clairement pas prête à faire pour l'instant (=arrêter les opiacés). Grâce soit rendue à Internet, qui a prospéré sur ces inclinations humaines primaires : l'exhibition et le voyeurisme - les deux faces d'une même pièce en somme :D[/small]

Le blog de Galatis » Les thérapies que j'ai testé: sophrologie, psycho-généalogie & PNL » 24 mai 2021 à  05:57

Merci à toi en tout cas de nous avoir fait partager ton retour sur ces thérapies !
Ca reste certes subjectif, et peut-être que certains trouvent malgré tout un réconfort dans ces dispositifs thérapeutiques "alternatifs", mais comme c'est la foire d'empoigne dans ce milieu, plus on aura d'avis, mieux ça sera pour prendre des décisions!

Et donc ravie d'avoir pu t'éviter les "Constellations". C'est un attrape-nigaud selon moi.
Idem pour mes séances de microkinésiologie : ma mère m'y a traînée, car elle avait été conquise par la "perspicacité" du type. J'ai vite grillé que son talent résidait surtout dans une excellente connaissance du mentalisme & des techniques d'influence : une bonne analyse de mon langage corporel et de mon approbation inconsciente à certaines questions rhétoriques,... 40min et 50€ plus tard, je "découvrais" qu'avoir été internée en HP à 14 ans et gavée par sonde nasogastrique avait été un traumatisme pour mon corps. Tu parles d'une révélation...

Il faut aussi dire que tout ce qui entoure le "travail sur soi" est fondé sur un malentendu originel.
Si l'objectif des séances est bien, au fur et à mesure, de décrire plus précisément les contours de sa souffrance d'identifier les problèmes auxquels on doit faire face, d'en esquisser au mieux les contours pour s'y confronter, et pourtant... ce n'est pas parce qu'on trouve la source de nos maux que ça va les guérir dans la foulée.
L'humain a la fâcheuse tendance de penser qu'il n'est qu'un être de rationalité pure, et que si on "dysfonctionne", si on picole/se défonce à outrance aujourd'hui, c'est parce qu'il y a eu un bug en amont (voire un bug dans [i]la matrice[/i] au sens premier, puisqu'on parle de psychogénéalogie, haha ;) ) et que remonter le fil de la rétropropagation de l'erreur dans l'algorithme de sa vie pour trouver d'où vient la faille... Reviendrait à résoudre l'équation et le problème dans son entier.
Sauf que la découverte de l'hérédité d'une pathologie psy, ça ne règle rien dans le temps présent.

Puisqu'entre temps, on a appris à gérer notre douleur avec les moyens du bord : et, alors même parfois que la source du problème initial a disparu/a été "digérée"/acceptée, les processus mis en place pour canaliser la violence des émotions envahissantes, eux, sont toujours là. Pour faire une métaphore un peu naze, c'est comme si, sur une plaie cicatrisée, on mettait encore des pansements et de la chlorhexidine dessus. Par crainte, par réflexe.

...Tout ça pour dire qu'une bonne thérapie, ça doit, à mon sens, mixer plusieurs courants (TCC, psychothérapie analytique classique, voire hypnose éricksonnienne....).
Et qu'un bon thérapeute, c'est quelqu'un qui sait reconnaître que tel process vous convient mieux qu'un autre, voire qui aura l'humilité de vous recommander un de ses confrères si besoin. Hélas comme pour tout, les "bons psy", ils ne sont pas légion. D'autant que psy ça veut tout et rien dire!
- Les psychiatres se taillent la part du lion car ils sont remboursés (lorsqu'ils sont en secteur 1 sans dépassement d'honoraires) puisque ayant fait médecine et peuvent donc prescrire des médocs. Pour autant, ce n'est pas un gage de qualité absolue... Et certains se contentent de vous refourguer de vous refourguer le traditionnel combo antidép ISRS/anxio dès la première séance.
- Les psychologues ont suivi un cursus de psychologie en université, et sont certifiés par un titre. Souvent avec une spécialité : psychologue clinicien, psychologue du travail, etc... Voire une formation complémentaire (en thérapie cognitivo-comportementale par exemple, c'est fréquent chez les psychologues qui bossent dans les secteurs d'addictologie). En libéral, c'est 60€ en moyenne la séance, rarement remboursées par les mutuelles et jamais pas la Sécu, (quelle aberration d'ailleurs). C'est d'autant plus dommage que puisqu'ils ne peuvent précisément par prescrire,
- Les psychanalystes, eux, n'ont guère dû que faire une analyse eux-mêmes. C'est pas du tout réglementé comme profession, et le préfixe "psy" induit pas mal de gens en erreur. Je dis pas qu'ils sont nuls, mais l'analyse c'est un délire introspectif assez particulier, et carrément dispendieux....
- Quant aux autres thérapeutes, ils sont si nombreux que je pourrais même pas les citer ! Déjà que chez ceux qui ont un titre reconnu c'est pas évident de trouver le bon, quand en plus y a pas la garantie du diplôme... Leurs titres sont parfois un peu foireux, et leurs méthodes pas toujours très légales (les "coaches" qui pullulent en sont la preuve : ils officient à la fois comme pseudo-diététiciens, pseudo-psychologues, pseudo-gourou-sauveteurs-d'âmes-en-détresse, et sont pas loin de promettre autant de trucs que les marabouts (mais si, je suis sûre que vous aussi vous avez eu dans votre boîte aux lettres un prospectus du style "Garanti 100% de réussite, retour de l'être aimé, guérison des cancers incurables, réparation du PC à distance" :rolleyes: ).

D'ailleurs ça me fait me questionner sur ces mots : [i]soignants[/i] et [i]guérisseurs[/i]. Les uns sont des héros-du-quotidien-surtout-en-plein-covid, les autres des arnaqueurs.
Comme si la guérison était un truc impossible, et que l'assurer revenait à faire de la publicité mensongère... J'trouve que ça en dit long sur l'idée qu'on se fait de la maladie dans nos sociétés, non ?:rolleyes:



[small](EDIT : j'ai un peu rallongé mon pavé, et j'ai corrigé quelques horribles fautes du frappe au passage ! Et loin de moi l'idée de vouloir étaler ma science, je voulais juste apporter mon caillou (sic) à l'édifice :D ) )[/small] …

Le blog de Galatis » Les thérapies que j'ai testé: sophrologie, psycho-généalogie & PNL » 24 mai 2021 à  02:45

Tu t'es réellement convertie à un culte polythéiste antique ? :O
Dans une démarche liée à ta volonté d'arrêter les consos de drogue ou ça n'a rien à voir ?
Et, simple curiosité car c'est un sujet qui m'intéresse, pourquoi ce choix très particulier du paganisme ?

Je suis "issue" du milieu metal, et je sais que les cosmogonies païennes en général et scandinaves en particulier sont de sacrées sources d'inspiration pour tout nu tas de groupes (Belenos, évidemment français, mais aussi Naglfar, Nifelheim, Walhalla, Tyr... Tu prends l'Edda Poétique, l'oeuvre qui regroupe les mythes scandinaves, et je suis sûre qu'une page sur deux, tu retrouves un nom qui a inspiré celui d'un groupe de metal.)
Est-ce par là que tu y es parvenue ?

Comme ce sont des cultes antiques, et qu'ils sont donc basés sur autre chose qu'une hétérodoxie littéraire/le strict respect de règles pour s'assurer une vie après la mort qui soit paisible, je me demande comment s'honorent les Dieux ? J'veux dire c'est quoi les rituels en vigueur ?
Y a des communautés qui se réunissent, comme les communautés Wiccanes (assez bien perçues aux US, et qui bénéficient d'un regain de hype pour la figure de la #witchofinstagram ?

Excuse pour la floppée de question mais c'est un sujet qui m'intrigue :)
Et le passage de la conso à la foi salvatrice est un processus qui me fascine, me questionne, me turlupine ! …

Le blog de Galatis » Les thérapies que j'ai testé: sophrologie, psycho-généalogie & PNL » 23 mai 2021 à  15:39

La religion ça a l'air d'être une drogue comme une autre dans le fond...
Y a les prosélytes bas du front, les ravis de la crèche, les excités du turban, et les modérés (y a un proverbe arabe que je ne saurais citer dans sa langue originale qui dit que "La religion elle doit être dans ton coeur et pas ailleurs", je trouve ça tellement pertinent !)
Tu t'es retrouvée dans quel dogme, par curiosité ?

En tout cas merci pour le retour sur analyse(s), ça m'évitera de perdre mon temps dans des "Constellations" foireuses (c'est un délire de psycho-généalogie je crois).

Le blog de Morning Glory » La Condition Pavillonnaire » 26 avril 2021 à  05:19

(J'vais encore pondre un pavé découpé en 3 parties, avec des liens, des hors-sujets - tout ça à une heure indécente en plus ! Ma chère "[url=https://azarius.fr/academie/encyclopedie-azarius/plants-amp-seeds/morning-glory-ipomoea-violacea]Ipomée bleue[/url]" je suis décidément navrée de pourrir la section com de ton si bel article... :rolleyes: )

[i][u][b]Partie 1 : AAH & vie maritale [/b][/u][/i]

Eh oui c'est dégueulasse hein ? Les militants de défense des personnes en situation de handicap appelle ça "le prix de l'amour"... Et effectivement comme le dit supermario64, c'est le terreau idéal pour une relation abusive.
Cela étant, c'est peut-être en train de bouger. Une pétition a été créée pour, justement, sensibiliser l'opinion publique sur ce sujet trop méconnu :
[quote]Savez-vous qu’une personne handicapée vivant en couple doit demander l’accord et le financement de son conjoint pour payer chacune de ses dépenses de la vie quotidienne ? En effet, une loi française calcule le versement de l’Allocation Adulte Handicapée (AAH) sur les revenus du ménage.

[b]Ainsi, si le plafond des revenus du couple dépasse 19 607 euros, en 2020, l’AAH n’est plus versée à la personne conjointe handicapée[/b]. (...) Dès le dépassement de ce seuil, la personne conjointe handicapée n’apporte plus au revenu mensuel du couple ses 902,70 € d'AAH.[/quote]
Comme [url=https://petitions.senat.fr/initiatives/i-416?locale=fr]elle a reçu le nombre de signatures demandées (108 627 sur les 100 000 demandées)[/url], ce qui se nomme désormais "Projet de déconjugalisation de l'AAH" fait actuellement [url=https://www.senat.fr/dossier-legislatif/ppl19-319.html]la navette législative entre le Sénat et l'Assemblée[/url], et ce depuis le 9 mars 2021, alors affaire à suivre.

Mais je sais pas pourquoi, je pressens que si c'est accepté, on va nous retirer quelque chose d'autre en contrepartie...

---

[i][u][b]Partie 2 : petit aparté sur les aides dans le cadre d'une colocation & la famosa "fraude aux prestations sociales"[/b][/u][/i]

C'est vrai qu'on peut toujours se déclarer en coloc. Sauf qu'une [i]"colocation entre personnes de sexe opposé vivant dans un studio de 25m²"[/i] ça attire tout de suite l'attention de la CAF, de l'aveu même de ma voisine qui y est conseillère...
Etant donné que c'est, en fonction des situations, parfois plus avantageux d'être en coloc (pour les APL ou l'AAH en l'occurrence) que d'être en couple...
Et dès qu'on soupçonne des situations "un peu trop idéales pour être crédibles", ça accroît le risque de se faire contrôler. Et si tu ne parviens pas à démonter que vous ne vivez pas en couple (même si ce n'est effectivement pas le cas ! Genre colocs de précaires en studio avec 1 seul lit, ça c'est considéré comme pas hyper recevable aux yeux de la CAF) tu peux te retrouver :
- débouté de tes droits CAF
- devant rembourser le trop-perçu des aides touchées "illégalement"
- voir être contraint de payer une amende, puisqu'il s'agit d'un délit de fraudes aux prestations sociales

Parce que c'est bien plus simple de [url=https://www.ifrap.org/emploi-et-politiques-sociales/la-fraude-sociale-doit-etre-autant-controlee-et-contree-que-la-fraude]sanctionner les pauvres qui grugent le RSA[/url] que de récupérer les millions d'euros qui dorment dans les paradis fiscaux....
[img width=575 height=740]/forum/uploads/images/1619/fraudefiscalevsfraudesociale.png[/img]

Un flippant rapport sénatorial a d'ailleurs été déposé le [url=https://www.ifrap.org/emploi-et-politiques-sociales/proposition-de-loi-pour-lutter-contre-la-fraude-sociale-de-bonnes]11 mars 2021 pour "lutter contre la fraude sociale"[/url].
Première mesure annoncée : [i]"'expérimentation, pendant 3 ans, de la collecte des données des usagers sur les réseaux sociaux."[/i] :surp: !
Suite des réjouissances, déconventionnement des médecins jugés trop complaisants tant du point de vue des arrêts que des prescriptions, lutte contre le trafic de médocs et les fausses ordonnances, facilitation de l'accès et du couplage de données entre les DGFiP, CAF et CPAM...
Le lobby iFrap [url=https://fr.wikipedia.org/wiki/Fondation_pour_la_recherche_sur_les_administrations_et_les_politiques_publiques#Axes_de_travaux]aux idéaux puants et ultralibéraux[/url], s'en félicite (tout en regrettant je cite, "[i]manquent encore les deux mesures essentielles pour en finir avec la fraude sociale massive qui sévit : la carte vitale biométrique et l'allocation sociale unique plafonnée, imposable, délivrée et contrôlée par Bercy.[/i]"...Ben voyons.).
Assez peu de médias ont évoqué le sujet, alors que c'est brûlant. Surtout si on met ça en perspective avec les autres réformes de merde qui se trament :
- Flicage des ménages les plus précaires + réforme de l'Unedic + loi de sécurité globale + plan Arthuis sur la dette + remise sur le tapis de la réforme des retraites...
2021, on aura tellement faim qu'on va finir par manger du bourgeois.

---

[i][u][b]Partie 3 : RQTH & emploi[/b][/u][/i]


- Quant à la RQTH, effectivement tu n'es pas obligée d'en parler lors de l'entretien, ni d'en parler tout court, c'est la loi. Mais dans ce cas, quel est l'intérêt, on est bien d'accord !
Sachant que la RQTH offre droit à des aménagements de poste (achat de matériel adapté, adaptation du poste de travail, etc....) pour le salarié, et que pour l'employeur, c'est financièrement avantageux : s'il embauche plus de 20 salariés, 6% d'entre eux doivent être reconnus TH. Sans ça, il doit déclarer à l'URSSAF le fait que son OETH (obligation d'emploi de travailleurs handicapés) n'est pas ou pas totalement remplie, et donc s'acquitter d'une cotisation qui financera l'AGEFIPH (un organisme de financement d'aides compensatoires destinées à l'aide, au maintien et à l'inclusion des travailleurs handicapés dans le privé). Somme qui, disons-le, peut aller "[i]les entreprises de vingt salariés et plus n'ayant réalisé aucune action handicap, verront leur contribution passer à 1 500 fois le SMIC horaire[/i]."

[color=#919191]Minute culture : l'AGEFIPH, qui récupère donc des cotisations auprès du secteur privé et pour les salariés TH dudit secteur, a été créée en 1987. Alors que la FIPHFP, son équivalent pour le secteur public au nom imprononçable ([i]FIPHFP[/i]...sérieux...on dirait l'onomatopée d'un pet de fouf, non ? :| ),a lui été créé... En 2005.
Les structures publiques n'étaient donc pas concernées par la mesure, et pas sanctionnées lorsqu'elles n'employaient pas le minimum de 6% TH dans leurs rangs ! C'est ahurissant quoi... Devoir d'exemplarité de l'Etat mon cul [small](ça c'est mon côté "contractuelle vénère d'avoir été jartée de la Fonction Publique en parfaite illégalité et sans humanité" qui s'exprime, pardon :demon: )[/small] [/color] …

Le blog de Morning Glory » La Condition Pavillonnaire » 20 avril 2021 à  20:05

[quote=Morning Glory]Moi il me va bien mon habitus en vrai :) (pour une fois qu'un truc me va dans ma vie alors là franchement jsuis happy xD)

Tant pis pour les études universitaires alors... Après en travail à temps plein (et sans personne à charge) y a toujours moyen de mettre de l'argent de côté pour se payer une licence plus tard, même si ça prend du temps. C'est toujours ça je me dis.

[quote]J'ai guetté le DU Santé Solidarité Précarité, tu as vu que c'était principalement destiné à des professionnels, de la santé en particulier....? hmm
Je pense que c'est pour ça que y a que 88 heures de cours sur 6 mois...[/quote]
Yes mais je me disais que soit en tant que bénévole, soit en tant que pro (plus tard quand je me serais décidée à postuler), ça pourrait passer. Pis j'ai une licence de psycho aussi :)

Après l'AAH c'est à la place du RSA par exemple ou en plus? Parce que tu dis 400€ mais le RSA est à 450 je crois donc... :thinking:[/quote]
Je charriais, pour l'habitus ;) Je me suis juste émue de mon aptitude à identifier mes congénères simplement à travers leur vocabulaire !

Effectivement, si un projet te tient à coeur, peu importe le temps pour y arriver : avoir un objectif c'est déjà un putain de bon point. C'est la p'tite lueur qui vacille au bout du tunnel, et ça donne envie d'avancer - genre vraiment.
Et du coup, je me dis, pourquoi ne pas tout simplement envoyer un mail au responsable du DU ? Au moins tu serais fixée ! Non ? :)

Ah l'AAH à 400€ c'est parce que j'avais un job à côté (tu peux cumuler AAH et autre revenu, dans une certaine mesure, et selon un calcul excessivement chelou que la CAF n'a jamais su me détailler...) ! Sinon, si tu bosses pas du tout, c'est 900€ ! …

Le blog de Morning Glory » La Condition Pavillonnaire » 20 avril 2021 à  19:58

PFIOU ça y est, j'â fini :D
J'suis fière comme une gosse qui est allée pour la première fois sur le pot didonc xD

...Plus sérieusement je te suggère dans un premier temps, et avant toute chose :
- de regarder à quoi ressemble le dossier de demande (le site de la [url=http://www.mdph33.fr/comment_faire_une_demande.html]MDPH de la Gironde[/url] détaille bien le truc)
- faire le point sur les éléments médicaux en ta possession qui pourraient attester de la nécessité de demande une RQTH/AAH (comptes rendus d'hospit, dossiers médicaux, ordonnances)
- solliciter ta conseillère Pôle Emploi (surtout si tu dis qu'elle est bien :) ) et lui poser clairement les choses : à quoi tu peux prétendre dans ta situation sachant que tu souhaites t'orienter vers le médico-social / la prévention !

Garde la foi, c'est dur, et c'est particulièrement dur en ce moment je ne le sais que trop bien... [i]*tapoti-tapota-dans-le-dos-à-distance*[/i] …

Le blog de Morning Glory » La Condition Pavillonnaire » 20 avril 2021 à  19:44

[color=#7112ff][u][i][b]{Chapitre 3 : Intérêts & limites de l'AAH}[/b][/i][/u][/color]

Si elle assure un revenu de base supérieur au RSA (900€ en moyenne), l'AAH c'est loin d'être la panacée :
- Alors qu’on est censés être protégé de tout licenciement abusif, on est en fait rarement préservé.
La preuve, alors que je croyais sottement ne plus être confrontée à ce genre de tuile une fois après avoir été "reconnue" (soit après mes trois ans à travailler comme AVS dans un lycée), c’est un boulot dans une mairie qui m'a échappé fin 2020. Comble de l'absurde, c'est précisément en invoquant mon statut RQTH que la mairie pour laquelle je travaillais a pu me jarter sans trop de difficultés... [i]"Vous comprenez, vous êtes fragile, on ne peut pas prendre le risque de vous garder, eu égard à la pandémie..."[/i]
Ah ça, elle a eu bon dos, la pandémie. Alors que ma pathologie n'a rien à voir avec le Covid, je ne suis ni hypertendue, ni obèse (j'ai un IMC de 14...), ni même atteinte d'une comorbidité quelconque, on m'a d'abord "mise en congés" (non rémunérés, se dispensant bien de m'informer du statut des travailleurs vulnérables à qui l'on octroie théoriquement "[url=https://www.fhf.fr/Ressources-humaines/Outils-et-notes/Covid-19-Precisions-concernant-le-regime-des-ASA-et-des-conges-de-maladie-dans-le-cadre-de-la-propagation-du-virus]l'ASA[/url]"), puis une fois mes congés écoulés, on n'a tout bonnement pas renouvelé mon contrat.
Quel recours j'ai ? Aucun. Le Défenseur des Droits lui-même s'est écrasé quand je lui ai expliqué que je bossais dans une mairie... "[i]Aors eeeuh oui, techniquement oui, il y a eu faute, ils ne vous ont pas fait passer de visite médicale à temps en plus.. Mais vous voulez vraiment vous mettre le maire à dos, mademoiselle ?"[/i]... Fabuleux. C'était bien la peine d'être bénéficiaire d'une obligation d'emploi, tiens.
- Impossible de vivre en couple. En tout cas, pas avec un SMICard.
A croire que dès que tu te poses avec quelqu’un, d’emblée tu partages tout y compris les thunes. Aussi l’allocataire de l’AAH doit-il inclure dans « ses » revenus trimestriellement déclarés à la CAF ceux de son conjoint, et ce même s’ils ne sont pas mariés. Dès lors, son allocation va être recalculée en fonction du revenu des [i]deux[/i] personnes. Et si les revenus annuels dépassent un certain montant, l’AAH peut être tout bonnement sucrée.
[u]La personne est non seulement [i]handicapée[/i] (par sa santé), mais aussi [i]handicapante[/i] car devient une charge financière[/u]. Comme si on était d'éternels mineurs aux yeux de l'Etat... Comme si l’amoureux(se) accomplissait un acte social en daignant s’enticher d’une personne à la santé défaillante ! « [i] T’as pécho une gonzesse qui a une sclérose en plaques ? Tu tringles un séropo? Assume ta déviance, pauvre bougre, à toi d’assumer sa subsistance. [/i] »
- Lorsque comme moi, l'objectif, c’est pas de vivre sur l'AAH mais de bosser en ayant un filet de sécurité, il faut opérer un savant dosage de mensonge par omission lors des entretiens d'embauche.
Techniquement, on n’est pas obligé de le dire à son employeur, qu’on a un statut TH. Sauf que comme souvent, il y a la loi, et il y a la réalité. Si tu dissimules ce genre d’info, ton employeur risque de mal le prendre et de se sentir truandé. Ca rajoute un stress terrible lors des entretiens d’embauche (exercice déjà parmi les moins anxiogènes qui soient comme chacun sait…). Dire ou pas qu'on est "TH", jauger comme on peut de l'aptitude du type en face de vous à recevoir pareille information, miser sur le côté "avantage pécuniaire pour tout employeur qui embauche 5% de TH dans sa boîte"… Et garantir sottement que « non non je ne retomberai pas malade six mois comme l’an dernier Monsieur le Directeur, soyez-en assuré », c’est là pour le coup un pur coup de poker.
- En plus quand c’est une AAH liée à un handicap invisible, c’est presque pire : ça ne se voit pas, donc l’employeur va être hyper suspicieux.
De fait, encore une fois et alors qu’il n’a pas à être au courant de ton état de santé (d’ailleurs on notera à quel point depuis le Covid, tout le monde se torche bien sur cet article de loi… A croire que le secret médical a tout bonnement disparu, jeté en même temps que les premiers stocks de masques à mon avis). Tu te sens obligé d’évoquer le sujet. Et dire qu'on est "atteint de handicap psychique" c’est presque pire, car d'emblée ça génère tout un tas de fantasmes dans l’esprit des gens à qui tu en parles : soit tu truandes le système (encore ce réflexe méritocratique de merde), soit tu es "un fou", dangereux, instable, voire un peu débile sur les bords.
- Dans la très grande majorité des cas, l'AAH n'est pas allouée à vie. Dans mon cas, les deux fois, ça a été pour deux ans (je la touche depuis 2018), je dois remonter mon dossier, refaire les papiers, attester de l’aggravation de ma pathologie.
Tout ça te place dans une position de soumission terrible vis-à-vis des soignants, et de la société dans son entier finalement. Encore et toujours, tu dois « prouver que tu es bien malade », et un malade comme on les aime, qui se soigne et ne cherche pas à se complaire dans sa maladie.
Néanmoins, comme de ta maladie dépend ton pécule, ça te pousse presque à ne pas te soigner (c’est ahurissant mais il faut bien le dire, rester malade sécurise ton compte en banque) ! Pernicieusement aussi, tu finis par n’être défini que par ta pathologie. Ca peut vite devenir obsessionnel : car après tout, c’est presque comme le handicap devenait ton job.
- Et comme il n’y a pas de dégressivité dans l’AAH sitôt que tu n’en bénéficies plus, tu passes donc de l’AAH au RSA – maigre consolation dans l’histoire, tu peux à nouveau bénéficier de la CSS (ex-CMU Complémentaire).
- Car fun fact, quand tu touches l’AAH, tu ne bénéficies plus de la CMU-C ! Ben oui, ton « revenu », fût-il une allocation liée à ton état de santé, te fait dépasser le plafond ! Du coup, alors que tu as forcément des frais de santé élevés, tu n’es pas même exempté de franchises médicales ou de dépassement d’honoraires chez les toubib de secteur 2. …

Le blog de Morning Glory » La Condition Pavillonnaire » 19 avril 2021 à  20:22

Haha j'le savais ! J'étais sûre que t'étais de la team "Parents France Inter, Télérama, CAMIF et convictions vaguement post-soixanthuitardes" ! xD
Bourdieu avait raison, on se départit jamais vraiment de son habitus culturel ; ça transparaît bien malgré nous, ne serait-ce juste que dans nos mots, c'est ouf !

- Alors effectivement, ça me paraissait ahurissant de pas pouvoir bénéficier d'un petit pécule de survie si on veut reprendre ses études universitaires... J'avais bien écrit "sauf conditions", et [url=https://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-99993QE.htm]voici ce qu'en dit l'Assemblée Nationale[/url] très précisément :
[i]L'article L. 262-8 du code de l'action sociale et des familles (...) prévoit la possibilité pour le président du conseil départemental d'accorder des dérogations individuelles aux élèves, étudiants et stagiaires dont la situation le justifie. [u]Ainsi, les personnes de plus de 25 ans souhaitant reprendre leurs études pour prétendre à des métiers qualifiés peuvent bénéficier de cette dérogation et continuer de percevoir le RSA[/u].[/i]

Donc en résumé, au delà de 25 ans, c'est bel et bien compliqué de reprendre ses études universitaires.
Les formations professionnalisantes en revanche, c'est nettement plus jouable : c'est d'ailleurs l'option que j'ai choisie, je suis précisément en phase de réorientation vers une formation au CNAM Chargée d'Accompagnement Social et Professionnel - mon master en développement de projets culturels ne m'étant pas d'une grande utilité en ces temps que nous traversons *grincement de dents*

J'ai guetté le DU Santé Solidarité Précarité, tu as vu que c'était principalement destiné à des professionnels, de la santé en particulier....? :/
Je pense que c'est pour ça que y a que 88 heures de cours sur 6 mois...

- La demande d'AAH/RQTH (c'est le même CERFA pour les deux) est composée de deux parties : le "certificat médical", qui est rempli par le médecin (lequel peut être ton psy, c'est même à privilégier ; et puis va jeter un coup d'oeil au formulaire, ils n'exigent pas "un" diagnostic ! Les situations sont souvent polymorphes et complexes) et le "formulaire de demande", que tu remplis toi-même. La CDAPH a légalement 4 mois pour te rendre un avis, passé ce délai, il faut estimer que la demande a été refusée et demander un recours amiable. Théoriquement, le certif' étant valable six mois, je pense que tu peux redemander un examen une fois passés ces délais.

- Dans mon cas, je vais pas mentir, heureusement que j'ai l'AAH. A fortiori parce que j'ai [i]encore[/i] perdu mon job à cause de ma santé de merde. Après 6 mois d'arrêt-maladie, mon CDD n'a pas été reconduit, et faute de visite médicale (ma directrice l'a annulée, ce qui est parfaitement illégal), j'étais dans une zone grise. Mon employeur ne me donnait pas mon attestation Unedic, j'avais plus d'IJ de la Sécu, c'était la merde intégrale... Sans ma petite AAH de 400€ (comme elle est calculée en fonction de tes revenus et réajustée tous les 3 mois), j'aurais été encore plus dans le purin.
Cela étant (et ça sera mon chapitre 3 !) c'est pas la panacée non plus. …

Le blog de Morning Glory » La Condition Pavillonnaire » 18 avril 2021 à  21:09

[color=#570fff][i]{"[u][b]Chapitre 2 : STORYTIME - AAH & "syndrome de l'imposteur" [/b]:[/u]"}[/i][/color]


C'est un biais cognitif récurrent, de se dire qu'il y a plus grave, plus précaire, plus atteint, plus maigre ou plus frâlé que soi.
Il y a [i]toujours[/i] pire.
[u]Mais en quoi le fait qu'il y ait pire interdirait de vouloir aller mieux, de souhaiter améliorer son sort ?[/u]
C'est quand le plus élémentaire des droits que de vouloir vivre sans souffrir !

Mais je dis ça alors que ce syndrome de l’imposteur…. Je le connais plutôt bien. Fille unique élevée par des parents instits, passée par hypokhâgne, diplômée de l'enseignement supérieur...
En plus, ma pathologie étant majoritairement d'ordre névrotique, il y a toujours cette voix dans ma tête qui me dit : "[i]Arrête de faire ta chialeuse, c'est toi-même qui construis les barreaux de ta prison.[/i]"
N'était-ce pas clairement abuser du système que de demander une allocation au titre de ma santé défaillante ? Comme en plus, n’étant pas psychotique, je me sens finalement un peu « responsable » de ma pathologie (qu’on résumera très sommairement par de « graves troubles de la personnalité limite avec conduites auto-destructrices et addictives auxquelles s’ajoute un syndrome anxio-dépressif présent depuis plus de 15 ans »).

J'ai eu la chance de tomber sur des psychiatres compétents : certes, la névrose n'est pas une psychose. Certes, c'est moi et moi seule qui ait l'emprise nécessaire sur une partie de ma guérison.
Mais si on extrapole ce raisonnement fallacieux et absurde, il n'y a guère que les maladies génétiques de l'enfant qui passent entre les mailles du filet ! Cela fait partie des réactions extrêmement dérangeante qu'ont "les gens" à juger leurs congénères à la santé défaillante : même les cancéreux n'y échappent pas ("Il avait qu'à pas fumer comme un pompier s'il voulait pas un mésothéliome !"), encore moins les personnes touchées par le VIH ("Ils avaient qu'à mettre des capotes, qu'à pas se droguer.")...
El famoso Yakafokon.
[b]C'est d'ailleurs une tendance qui s'accentue dangereusement depuis la crise Covid : si t'es [i]malade[/i], quelle que soit la maladie finalement, c'est quand même que tu l'as un peu choisi dans le fond...[/b]

C'est occulter bien vite que ce n'est pas un comportement normal que de sciemment s'abîmer la santé. Si responsable soit-on, cela révèle un dysfonctionnement, qui légitime tout à fait que l'on aille consulter dès lors que ça finit par entraver notre fonctionnement/notre équilibre.

Aussi, même après avoir perdu trois boulots à cause de mes arrêts-maladies répétés et de la menace d'un rendu d'avis d'inaptitude émanant de la Médecine du Travail, je n'osais pas même envisager de demander une reconnaissance de l'aspect handicapant de ma maladie.
J'ai fini par initier la démarche un mois après avoir enterré l'une de mes meilleures amies - que j'avais rencontrée en HP, et avec qui je partageais un amour immodéré pour les randos, les bouquins... Et une tendance pathologique à l'autodestruction. C'est d'ailleurs en HP que nous sommes devenues amies.
Alors que je sortais du cimetière, un affreux et glacial jeudi de février 2017, sa maman, qui avait clairement fait un transfert sur moi, m'a serrée dans ses bras et m'a dit : [i]"Promets-moi de ne pas la rejoindre. Promets-moi de prendre soin de toi. Promets-moi de demander de l'aide et d’accepter les mains tendues. Ne reste pas seule, et bon sang fais-la ta demande d'AAH !"[/i].
Je dis pas ça pour verser dans le pathos. Ca m'a vraiment fait méditer.

En parallèle j'ai demandé à rencontrer une assistante sociale, qui avait l'air au bout du rouleau et n'était jamais dispo ; j'ai donc vite pigé qu'il fallait que je me démerde seule.
Alors je me suis armée de courage, j'en ai parlé à mes médecins (sur les 3, de trois spécialités différentes, pas un seul ne m'a dissuadée, au contraire). J'ai repris rdv à la médecine du travail, avec une toubib et pas l'infirmière de base, qui a attesté d'un état de santé "rendant complexe l'exercice d'une pratique professionnelle". Pressentant toutefois que ça ne serait pas suffisant pour étayer ma demande, j'ai envoyé des lettres avec A/R à tous les services dans lesquels j'ai été hospitalisée afin d'avoir des comptes rendus détaillés, à tous les toubibs que j'avais consultés.
Inutile de préciser que ça a pris un temps dingue.
A la base, je n'espérais même pas l'AAH, je voulais "juste" être protégée professionnellement. J'étais en arrêt-maladie régulièrement, et je sentais bien que ça commençait à faire jaser.

Alors que mon dossier était en examen à la MDPH, j'ai perdu mon ancien taf. Et ce dernier job qui m'a échappé, c'est celui...d'accompagnante d'élèves en situation de handicap. Alors que j'avais passé 3 ans en contrat aidé à accompagner une jeune fille déficiente visuelle dans son quotidien au lycée, que j'avais appris à utiliser des outils de transcription braille pour qu'elle ait l'intégralité de ses cours, que je me suis auto-formée dans le domaine du handicap visuel pour faire mon job au mieux, on m'a tout bonnement refusé un passage en statut AESH parce que j'avais été trop souvent en arrêt-maladie.
Bel exemple à donner aux mômes à qui tu essayes de faire croire qu'en dépit du fait qu'ils se retrouvent avec la carte "Santé moisie" dans leur jeu, ils pourront malgré tout, "[i]s'ils s'accrochent et travaillent bien à l'école, être assurés d'avoir un emploi grâce aux merveilleux dispositifs mis en place grâce à la loi de 2005 sur l'inclusion & le handicap[/i]".
[b]Buuullshit[/b]. …

Le blog de Morning Glory » La Condition Pavillonnaire » 18 avril 2021 à  20:10

[color=#570fff][i]{Pour te répondre au mieux et éviter le pavé indigeste, je vais déjà rédiger un premier chapitre de réponse : "[u][b]Chapitre 1 : CPF & projet de formation[/b]:[/u]"}[/i][/color]

Ah oui, j'ai pas précisé, pour le CPF. Il y a des restrictions, effectivement.
[i]Le CPF peut être mobilisé pour :
-Les certifications enregistrées dans le répertoire national des certifications professionnelles (RNCP)
-Les attestations de validation de blocs de compétences correspondant à une partie de certification inscrite au RNCP
-Les certifications et habilitations enregistrées dans le répertoire spécifique correspondant à des compétences professionnelles complémentaires aux certifications professionnelles.
-Les actions permettant de faire valider les acquis de l’expérience (VAE)
-Les bilans de compétences
-Les permis B et poids lourds (préparation aux épreuves théoriques et pratiques)
-Les formations destinées aux repreneurs et créateurs d’entreprises
-Les formations destinées aux sapeurs-pompiers volontaires pour qu’ils acquièrent les compétences nécessaires à l’exercice des missions mentionnées à l’article L1424-2 du code général des collectivités locales
-Les formations destinées aux bénévoles et volontaires en service civique pour qu’ils acquièrent les compétences nécessaires à l’exercice de leurs missions.[/i]
Par conséquent, si tu souhaites intégrer un DU, délivré par une université par exemple, c'est cuit, effectivement, tu ne peux pas mobiliser ton CPF.

C'est dû, en partie, [url=https://www.aforp.fr/quelle-difference-entre-formation-initiale-et-continue/]à la différence entre formation initiale et formation continue[/url].

Si tu veux vraiment ce DU et pas un autre, sache que globalement, les statuts "Etudiant" et "Demandeur d'emploi" ne sont généralement pas cumulables :
- tu ne peux pas toucher de bourse du CROUS et une indemnité chômage ([url=https://allocation-chomage.fr/etudiant-chomage/]sauf conditions[/url]) [color=#8a24ff][b]*[/b][/color]
- tu ne peux être au RSA et être étudiant ([url=https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1971]sauf conditions[/url]) [color=#8a24ff][b]*[/b][/color]

Mais je te conseille quand même d'envoyer un mail à ton conseiller Pôle Emploi, en lui détaillant bien l'intitulé du diplôme qui t'intéresse, ta situation actuelle (indemnisée, ou pas, jusque quand, avec quelle allocation : ARE, ASS....), pour savoir si tu es éligible à une aide pour l'intégrer, et si toutefois tu l'intègres, il faut savoir quelles ressources te seront allouées pendant la durée de celle-ci.
En effet, Pôle Emploi peut financer des formations. Mais généralement, c'est sur les mêmes critères que le CPF (donc pas les études universitaires classiques). Idem pour les financements de la Région, ils sont un peu plus souples mais restent restrictifs.



En parallèle si tu veux, je peux tenter une recherche : mais pour ça il faut que je sache [u][b]quel(s) est/sont le(s) intitulé(s) exact(s) du/des DU que tu souhaites intégrer, et dans quel(s) coin(s) ?[/b][/u]
[small](NB : c'est pas que de l'altruisme, je m'entraîne pour mon futur job en faisant ça :D )[/small]

Car j'ai cru lire que tu avais déjà un diplôme de niveau II (licence/M1). Dans ces cas-là, il existe des formations dites "professionnelles", c'est-à-dire fonctionnant sur le système de l'alternance : tu intègres la formation gratuitement & une boîte t'embauche, te rémunère en parallèle. Nouvelles conditions toutefois, [url=https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F31704]certains sont en apprentissage, et d'autres en contrat de professionnalisation[/url].




[i] [color=#8a24ff][b]*[/b][/color] [color=#8f1fff] Tout ça est susceptible d'être modifié à la rentrée universitaire de 2021, puisqu'au 1er juillet 2021, va entrer en vigueur l'immonde réforme du chômage fomentée par Macron.
Ca va être un massacre, clairement : je vous suggère de regarder [/color][url=https://www.youtube.com/watch?v=dw16dmvWJ4E&t=1s]l'émission de Mediapart du 15 avril sur le sujet[/url] [/i] …

Le blog de Morning Glory » La Condition Pavillonnaire » 17 avril 2021 à  02:17

Je m'incruste dans la convers' car :
1) j'adore ce texte, je le trouve merveilleusement bien écrit (c'est moi qui champignonné en vert et ai fait référence à "L'Etabli")
2) comme dit marvin rouge, je pense que vu la conjoncture économique, c'est LE bon moment pour se former. Il t'a déjà bien détaillé les dispositifs, aussi si je puis me permettre de poursuivre dans les conseils relatifs à la formation... (Attention pavé en vue)

- Si tu veux savoir à quelles aides tu peux prétendre, il y a le site [url=https://clara.pole-emploi.fr/]CLARA proposé par Pôle Emploi[/url] : grâce à un algo plutôt bien fichu, ça te donne accès à tout ce à quoi tu peux prétendre en termes d'aides à la formation, à la recherche d'emploi, d'aide à la mobilité, etc... Honnêtement en moins de 10 questions (âge, situation actuelle, montant de l'allocation journalière si tu en perçois une, lieu de résidence, dernier diplôme obtenu) et sans avoir à donner ton numéro DE, tu as déjà masse de réponses qui te sont proposées.

- Si tu as déjà identifié une formation qui t'intéresse, va sur le site [url=https://labonneformation.pole-emploi.fr/]LaBonne Formation[/url] et inscris l'intitulé dans la barre de recherche. Active le filtre "Gratuite pour les demandeurs d'emploi : 100% financée par Pôle Emploi" : ça signifie que s'afficheront uniquement les formations prises en charge par PE, et que tu peux donc intégrer gratuitement, voire bénéficier de la RFPE (Pôle Emploi t'indemnise pendant la formation, que tu aies des droits ou non) ou de l'AREF (maintien de tes droits ARE pendant la durée totale de la formation).

- Pour découvrir le montant de ton CPF, c'est très simple : munis-toi de ton n° de S.Sociale et rdv sur [url=https://www.moncompteformation.gouv.fr/espace-prive/html/#/compte-utilisateur/inscription]MonCompteFormation, rubrique "Créer un compte"[/url] . Mais, petit conseil de radine, cherche avant ça toutes les aides auxquelles tu peux prétendre sans avoir à taper dans ton pécule formation !

- J'ai cru comprendre que tu avais des soucis de santé : franchement oublie ce que t'a dit l'assistante sociale, parles-en à ton médecin et ou à ton psy si tu en as un, et tente de monter un dossier auprès de la MDPH de ton département de résidence. Tu peux même solliciter un rdv avec la médecine du travail à titre volontaire, explique-leur ta situation, eux aussi te diront s'ils pensent qu'un dossier de demande d'AAH/RQTH peut sembler envisageable.
C'est long à obtenir une réponse de la CDAPH (la commission qui examine les dossiers), genre trèèès long (8 mois minimum en région parisienne de ce que j'en sais) mais ça vaut le coup d'essayer. En plus tu as l'air de bien t'exprimer, et soyons honnêtes, ça aide beaucoup de savoir rédiger correctement une demande pareille : à l'instar des notes sur les copies du bac, qui pâtissent parfois de la graphie désastreuse de certains élèves...
Au "pire" tu bénéficieras très certainement d'une RQTH (reconnaissance qualité travailleur handicapé), au mieux d'une AAH (Allocation aux Adultes Handicapés, qui peut aller jusqu'à 900€ par mois). Tout ça dépendra du taux d'incapacité qu'ils calculeront. Autant blinder donc le dossier, avec force de compte rendus médicaux, ordonnances, avis de professionnels qui te suivent (plus ils sont nombreux et mieux c'est).
Sachant que la RQTH, si elle ne permet pas de bénéficier d'une indemnisation, t'offre toutefois la possibilité de te faire financer bien plus facilement des formations : en effet tu peux solliciter le fond AGEFIPH, qui est moins regardant que Pôle Emploi lorsqu'il s'agit de permettre une entrée en formation.

Si tu veux échanger sur le sujet, n'hésite pas à m'écrire un MP, je suis pas mal calée dans le domaine : à fortiori parce que je me dirige précisément vers une formation Chargée d'Accompagnement Socio-Professionnel en septembre, que je suis allocataire de l'AAH [que j'ai réussi à obtenir alors que j'ai rempli le dossier et fait ma demande seule, sans assistante sociale, tant elle était nullissime] et que j'ai travaillé en structure d'insertion six mois en 2019 ;) …

Le blog de Cris » achat tabac allemagne » 15 mars 2021 à  19:49

Si tu peux, pousse jusqu'à Esch-sur-Alzette au Lux : ville sponso officielle de mon futur cancer de la plèvre ! Le tabac y est moins cher qu'en Allemagne (je crois ? Je connais pas les taro en pays germain) et t'en profites pour faire le plein de mazout à des prix hyper avantageux.

Et à mon avis mieux vaut pas tarder à aller s'y ravitailler vu le délire du passeport vaccinal qui se dessine au loin à l'horizon...
https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/conseils-par-pays-destination/luxembourg/

Le blog de Rick » Covid19 parodie héroïne trainspotting » 14 mars 2021 à  23:44

Ils auraient dû mettre la scène en entier : parachevé par le cultissime [i]"Y'a pas une seule queue qui soutienne la comparaison"[/i], ç'aurait été vraiment fun !

Et du coup je réalise à quel point c'est ironique d'entendre tout un chacun s'exciter pour "avoir son injection", désormais. A quel point aussi "demander une dose" est devenu acceptable dans le langage courant.
Qui sait, peut-être que les gymnases réquisitionnés pour vacciner se changeront en salle de conso à moindre risque ? (ouais bon là je rêve un peu trop loin)

Le blog de Nils1984 » chaos, confusion, savon » 30 mars 2020 à  17:03

[b][color=#3912ff]It's not the "apocalypse". It's an "happy collapse"[/color][/b] ;)

Beau texte parachevé par une très belle citation du Marcel. Je m'étais dit que je "mettrai à profit" ce temps passé enfermée pour ENFIN finir [i]La recherche[/i], mais en fait... Je me touche le coquillard et je fais des trucs bien moins enrichissants.

Le blog de MDNA » MDMA toujours le même bad trip : constante envie de dormir. » 27 mars 2015 à  16:59

[i][u]NB[/u] : J'ai pas lu la pléthore de commentaires ci-dessus, je prends donc le risque de répéter quelque chose qui a déjà  pu être mentionné.
[/i]


Aloha,

Eh bien faute de t'apporter des explications tangibles, je ne peux que compatir à  ton dépit.
J'adorais la MD jusqu'à  il y a, quoi, un an ?
Date à  partir de laquelle je n'ai plus pécho [u]QUE DE LA GROSSE DAUBE[/u] :-(

Pour preuve, voici un de mes posts --> [url=https://www.psychoactif.org/forum/viewtopic.php?id=10212][b]là [/b][/url]

Je table sur des dealers en mousse, qui achètent du RC tout pourrave, à  peine bon à  fertiliser du chiendent... Et le revendent ensuite aux âmes avides d'évasion.

[u][b]EDIT :[/b][/u]
J'ai oublié de préciser un truc : [i]jadis[/i], lorsque je gobais la MD avec autant de ferveur qu'un jeune catéchiste avale son hostie... J'avais toujours, mais genre au bout de 0.5, envie de dormir.
Mais dormir avec plaisir, et ça m'arrivait fréquemment de me rouler par terre (la boue me paraissait aussi moelleuse qu'un matelas d'hôtel douze étoiles), épuisée par tant de jouissaaaance.

Donc j'en viens à  poser le postulat suivant, lequel, j'en conviens toutefois, ne casse pas trois pattes à  un canard :
[b] - Bonne MD > envie de dormir avec un putain de smile scotché sur la face
- Mauvaise MD > fatigue physique, frissons, épuisement psychique[/b] …

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