Bonjour,
https://chezinesetjulie.com/blog/fleur-acacia/
pour le cytise
https://jardinautes.com/cytise-jaune-plantation-entretien-astuces/
Amicalement
Merci de ces precisions. Amicalement
Pour info
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lisdexamf%C3%A9tamine
[quote]Après avoir obtenu une autorisation de mise sur le marché en mai 2020, Takeda rend disponible la lisdexamfétamine dans les pharmacies belges via sa filiale Shire Pharmaceuticals Ireland en novembre 2021[11]. [b]La molécule est alors disponible dans une dizaine de pays européens, mais pas en France (sauf ATU)[/b].
En 2023, la FDA autorise les premières versions génériques de la lisdexamfétamine, mettant ainsi fin à l'exclusivité détenue jusqu'alors par Takeda sur cette molécule[12].
La lisdexamfétamine est commercialisée à travers le monde sous les noms suivants (liste non exhaustive) : Aduvanz (version adulte en Norvège), Elvanse (UE, UK et Suisse), Samexid (Chili), Tyvense (Irlande), Venvanse (Brésil), Vyvanse (Australie, Canada, États-Unis, Japon, Singapour).[/quote]
Là encore la France se singularise. ça me rappelle le nuage de Tchernobyl qui a survolé toute l'Europe, sauf la France (du moins selon nos pouvoirs publics de l'epoque) Si je comprend bien la lisdexamphetamine donne un effet therapeutique, sauf en France. Amicalement …
Bonjour, je suppose que tu parles du K-hole.
https://www.24heures.ca/2023/08/04/ketamine--quest-ce-quun-k-hole-et-quand-sinquieter
Amicalement
[quote]Ça ne serait pas ce fameux effet anesthésiant de la coke (non, non il n'y a pas de lidocaine dans ma blanche) qui est la solution rêvée pour tracer la métha comme si c'était du sub ?[/quote]
Oui la cocaine a un effet anesthesiant local comme la lidocaine. Mais en chirurgie ORL l'avantage sur la lidocaine etait l'effet vasoconstricteur qui diminuait le saignement.
https://www.mayoclinic.org/drugs-supplements/cocaine-topical-route/description/drg-20063139
Amicalement
Bonjour, c'est un des aspects seulement du probleme mais je me rends compte qu'il y a deux sortes de consultation medicale, celle où le patient vient demander quelque chose pour lui, en general une reponse à ses problemes et celle où le medecin prescrit en marge de la demande du patient ou avec un contrôle "au nom de la Secu". C'est souvent le cas en addictologie et evidemment en psychiatrie mais aussi en dehors de ces specialites. Par exemple le "contrôle" des arrets de travail , des prescriptions de transport etc..
Ceci rejoint une de mes demandes anciennes, c'est que l'addiction soit definie par le patient et pas par d'autres. Et donc quand il vient consulter il le fait pour lui et pas pour la justice, pour ses parents ou "pour la société".
La prescription a du coup deux natures.
Soit elle repond à une demande du patient et elle peut même representer une "prescription du patient pour lui même", comme tu le demandes.
Soit elle repond à une delegation d'autorité au médecin de la part de la société, de la justice ou de "la science" et elle est entachée de cette origine. Dans ce cas le refus de la prescription revient à rendre au patient son autonomie.
Je pense qu'une solution serait de rendre les soignants plus conscients de ce rôle double, et d'eviter la confusion chaque fois que c'est possible.
C'est notamment la difficulté des assistantes sociales qui ont souvent un double rôle d'aide aux personnes et de regulation des aides et subventions.
C'est aussi le probleme des medecins de prison (que j'ai été). En soignant les patients , quel rôle donner aux injonctions de l'administration penitentiaire ?
Et en psychiatrie quelle place donner à la protection de la personne vis à vis d'elle même ou à celle d'autrui, en cas de comportement non rationnel ?
Amicalement …
[quote]Pourquoi "avoir besoin d'aide" reviendrait-il à avoir besoin d'être soigné par un médecin ? Toute souffrance humaine relève t'elle de la médecine ? N'y a t'il que les problèmes médicaux qui sont décisifs dans nos vies ? Le discours scientifique nous a t'il objectivé au point qu'il nous soit impossible de concevoir une souffrance subjective ? Pour moi, la maladie mentale n'existe pas. La douleur d'exister oui ! Et ça ne relève pas de la médecine ni de la science...[/quote]
Bonjour, je dirais que c'est vrai pour l'etat actuel de la medecine et surtout de la psychiatrie. Mais que ce devrait justifier une evolution de la Medecine et de la science plutot qu'un abandon. Normalement la Medecine est definie comme la reponse à un besoin d'aide et un essai de soulagement de la souffrance.(Attention je parle du domaine des soins et pas de celui exclusivement medical) Elle le fait bien pour beaucoup d'affections physiques (infections, maladies cardiaques etc..) mais pas assez bien pour la psychiatrie, la souffrance psychique et pour l'addiction, notamment. Je dirais que la vraie question est "comment faire pour corriger cette insuffisance ?".
"Ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain."
https://www.expressio.fr/expressions/jeter-le-bebe-avec-l-eau-du-bain
(je cite non parce que je pense que le forumer ne comprendra pas mais pour souligner la force d'un proverbe familier.)
Amicalement …
Bonjour, si je puis me permettre une critique tu parles des changements induits par la consommation , qui sont souvent les mêmes quelles que soient les consequences de cette conso.
Comme tu le souligne, tout le monde ne devient pas addict (environ 10% pour la plupart des produits mais 30% pour les cigarettes ("grâce" à ce qu'y mettent les fabricants)) et l'explication n'est pas forcement evidente. Qu'est ce qui distingue les experiences heureuses ou malheureuses de consommation ?
Et il faut evidemment, comme le demande Pierre, definir ce qu'est l'addiction.
De +, on peut etre "addict" sans souffrance ou non "addict" mais en difficulté. Les guillemets soulignant le manque de definition.
Si on parle de "souffrance" soit un ressenti douloureux et non désiré suite à des consommations (accompagnant ou alternant avec le ressenti positif), les temoignages sur PA montrent que certains consommateurs ont des problemes avec ça. Et pas toujours parce que les medecins ou la société leur "prescrit" cette souffrance. Est ce de l'addiction ? A voir et à discuter.
Je suis en train de lire un livre (le Livre des Pourquoi) qui insiste sur l'importance du "contrefactuel" dans l'etude de la causalité. Quelle souffrance chez ceux qui ne consomment pas ?
Amicalement …
Bonjour, oui chacun est censé trouver en lui ses propres reponses. Mais le chemin est parfois obscur et surtout on peut s'égarer. C'est pourquoi l'appui d'un maitre est souvent conseillé. En tous cas on doit avoir un regard critique.
https://www.psychologies.com/Culture/Spiritualites/Pratiques-spirituelles/Articles-et-Dossiers/Le-bouddhisme-est-il-une-therapie
[quote]Méditer, c'est risquer...
Nombre d’Occidentaux attirés par la pratique de la méditation, qu’ils considèrent à tort comme une technique de relaxation, sous-évaluent les risques qu’ils courent à soigner leur dépression en se contentant d’adopter la position du lotus.
Selon Jean-Pierre Schnetzler, psychiatre et disciple du maître bouddhiste Kyabdjé Kalou Rinpoché (1904-1989), les mauvais usages de la méditation peuvent s’avérer dramatiques : « On peut vouloir méditer pour de nombreuses mauvaises raisons qui provoqueront des détournements du processus méditatif à leur profit. Un sujet timide, introverti, cultivera solitairement un moi soigneusement protégé d’autrui. Un autre, idéaliste, au surmoi rigide, y trouvera une occasion d’écraser ses désirs et de s’imposer, avec encore meilleure conscience, un ascétisme farouche. Un sujet narcissique s’épanouira dans la culture grandiose de ses qualités et développera une arrogance caractérielle égocentrique, difficilement supportable pour ses voisins. Cette forme de “maladie du zen” n’est pas rare, d’où la nécessité d’un maître vigilant. »[/quote]
Amicalement …
Bonjour, en fait la veneration de l'argent aux USA est probablement etroitement liée à la croyance protestante. On ne peut pas opposer l'une à l'autre.
https://www.reformes.ch/201109265795/ethique-protestante-valeur-etats-unis
C'est probablement pourquoi Trump est élu avec son cortege de milliardaires.
Amicalement
Pour ceux qui n'ont pas le temps d'ecouter la video voici un texte qui, probablement, dit la même chose
https://elucid.media/societe/sante-mentale-grande-cause-ou-grande-casse-nationale-roland-gori
Amicalement
Bonjour, les temoignages montrent que certaines personnes ressentent tres fortement cet effet "boostant" de la codeine et d'autres pas du tout. A quoi c'est dû ? Difficile de repondre. Peut etre le metabolisme de la codeine (metaboliseur rapide).
https://geriatries.fr/opioides-metabolisme-et-metabolites-soyons-plus-clairs-quels-sont-les-risques-quelles-sont-les-precautions/
Amicalement
Bonjour, merci pour ce pavé.
2 remarques =
1) Le probleme de pouvoir n'est pas seulement medecine contre patients mais aussi interne à la psychiatrie. Le DSM est un brûlot contre la psychanalyse, en mettant en avant le concept de "maladie biologique du cerveau" expliquant tous les aspects de la maladie mentale et en général du fonctionnement mental.
Par exemple le concept d'anxiete sociale selon le DSM est une "maladie du cerveau", donc releve des medicaments (AD), même, par exemple, quand la personne a été maltraitée dans son enfance. Au grand profit, evidemment de l'industrie pharmaceutique (les sommes en jeu sont enormes).
https://www.spp.asso.fr/publication_cdl/lhomme-selon-le-dsm-le-nouvel-ordre-psychiatrique/
2) Je dirais que ton analyse est pertinente sur la souffrance psychique et ses rapports avec les consommations mais oublie (si tu me permets, ce n'est pas une attaque) que la consommation peut etre liée aussi à autre chose que la souffrance, notamment la recherche du plaisir, que l'on voit par ailleurs à l'oeuvre dans la sexualité comme tu le soulignes.
Apres tout "l'addiction" au sexe ou à la bouffe peut etre ambigue. On peut etre addict sexuellement à une personne malgré des relations extrasexuelles negatives (violence par exemple). De même l'addict à la bouffe n'a pas la même analyse à table et sur la balance.
L'addiction peut donc etre "douce" (et non douloureuse) au moins en partie !
Tu m'amène à penser que la seule "addiction" qu'on peut analyser valablement, de nos jours, est celle à l'alcool, parce que malgré des stigmatisations, elle est connue depuis longtemps, concerne un produit legal et invite au respect de la personne au moins par certains intervenants.
Pour les drogues illicites le discours medical, social et mediatique est tellement biaisé qu'il me parait, à ce jour, difficile de démêler le vrai du faux.
Amicalement …
Bonjour, je pense que tu te reconnaitra dans les phases de deuil de Mme Kubler Ross. En fait dans un stade ou l'autre selon les jours, comme c'est habituel.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mod%C3%A8le_de_K%C3%BCbler-Ross
Amicalement
Oui, evidemment, le maintien de la politique de repression arrange certains acteurs.
Par exemple la campagne contre le cannabis d'Anslinger etait probablement soutenue par Dupont de Nemours pour favoriser le nylon contre le chanvre.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Harry_J._Anslinger
[quote]Campagne contre la marijuana
Durant les années 1920 naît un groupe de pression réunissant des parlementaires, des journalistes jaunes, et des citoyens intéressés par la question, pour pousser Washington à adopter une législation fédérale contre la marijuana. Un article du Montana Standard paru le 27 janvier 1929 relate l’avancement des débats pour amender la loi sur les narcotiques :
« Il y avait de l’amusement au sein du Comité de santé de la Chambre [des représentants] durant la semaine où la proposition de loi sur la marijuana a été présentée. La marijuana est l’opium mexicain, une plante consommée par les Mexicains et cultivée pour la vente par les Indiens. « Quand un quelconque peon dans son champ de betteraves prend un peu de cette substance », a expliqué Dr. Fred Fulsher de Mineral County, « il pense qu’il vient d’être élu président du Mexique, et commence aussitôt à exécuter tous ses ennemis politiques » Tout le monde a ri et la proposition de loi a été approuvée1. »
Les États du Sud souhaitaient également une loi fédérale contre la marijuana pour persécuter à bon compte les Mexicains qui saturaient le marché du travail avec leur main-d’œuvre à bas prix pendant la Grande dépression.
Anslinger a fini par donner suite à ces pressions croissantes. Bien qu’Anslinger fut effectivement un conservateur convaincu que la marijuana constituait une menace pour l’avenir de la civilisation américaine, son biographe affirme qu’il était surtout un bureaucrate astucieux, tirant parti de la répression contre la marijuana pour s’élever aux plus hautes responsabilités.
Le secrétaire Mellon, commanditaire et patron d’Anslinger pendant deux ans, était le principal appui financier de la compagnie pétrochimique Dupont de Nemours (à travers la Mellon Financial Corporation). Or la firme, fabricant de produits chimiques utilisés dans la production de pâte à papier à partir de la cellulose du bois et sur le point de breveter le nylon (1939), était justement menacée par la concurrence de la fibre de chanvre. La mécanisation de la récolte du chanvre venait en effet d’enregistrer des progrès spectaculaires avec la mise au point des premières moissonneuses-décortiqueuses-défibreuses, qui faisaient la une du populaire magazine Popular Mechannics, lequel titrait en février 1938 « Une récolte d’un milliard de dollars », prédisant un bel avenir industriel au chanvre. Certains, comme Jack Herer2, estiment que la campagne de presse sensationnelle contre la marijuana a été mise au point par Dupont et William Randolph Hearst (magnat de la presse écrite possédant des intérêts dans la papeterie) pour défendre leurs intérêts industriels face à la concurrence du chanvre. En effet, Anslinger lui-même n’a pas considéré la marijuana comme une menace sérieuse pour la société américaine jusqu’en 1934, quatrième année de son mandat, où la campagne visant à alarmer le public des dangers du cannabis est brusquement devenue sa principale priorité.[/quote]
Amicalement …
Merci de ces precisions. Il est vrai que le cout de la repression est difficile à evaluer. Et est probablement minimisé pour des raisons ideologiques.
Notamment dans le document de l'Assemblée Nationale dont tu nous fait part il n'y a pas de coût de la prison me semble t il !
Mais il n'est pas le seul manque à gagner ou coût pour l'etat et la société.
Le benefice du trafic de drogue (jusqu'à 6 milliard par an) pourrait utilement passer des poches des narcotrafiquants à celles des citoyens.
Les revenus que pourraient generer un marché contrôlé à la canadienne pourrait rapporter plus de 2 milliards par an.
Au total un benefice proche ou superieur à 10 milliards d'euros par an serait vraisemblable. Ce n'est donc pas une goutte d'eau !
Amicalement
Oui je suis d'accord avec toi mais si on veut convaincre il faut utiliser des données officielles françaises. De toutes façons même si les coûts reels sont tres superieurs, les coûts officiels devraient largement suffire à justifier economiquement une autre politique des drogues. Et la criminalité et la corruption liées à la drogue semblent nous submerger;, d'apres les rapports officiels.
Alors, comme d'habitude en France, on n'est pas près de changer une politique qui perd. Mais je crois qu'il serait important de diffuser l'information que, sur les drogues, notre gouvernement ne fait rien de ce que recommandent les experts , et que ça n'affecte pas uniquement les consommateurs mais aussi toute la société française sur le plan de l'economie et de la criminalité.
La criminalite liée aux drogues n'est pas générée par la drogue mais par la politique française des drogues. Il faut le répéter ! Amicalement
Bonjour, un article à l'appui de la "psychiatrisation" de la société.
https://www.lexpress.fr/sciences-sante/sante/sante-mentale-plus-dun-francais-sur-trois-est-en-etat-de-souffrance-psychologique-EQG25SW3XREMVLEBHLLEFTRUNU/
Amicalement
Bonjour, tout depend aussi de ce qu'on nomme "maladie mentale".
Par exemple dans le cas du deuil il y a un "etat depressif" (tristesse etc..) qu'il ne faut pas confondre avec une depression vraie. Mais il y a aussi des depressions vraies declenchées par un deuil. Où est la "maladie" et où est l'adaptation au deuil ?
Pour moi (mais ça m'est personnel) seules les psychoses et quelques autres pathologies sont des vraies maladies mentales, c'est à dire des comportements irrationnels et imprevisibles, "délirants". Et d'ailleurs on s'aperçoit de plus en plus qu'elles correspondent à des "anomalies" cerebrales de fonctionnement (evidemment difficiles à mettre en evidence avec les examens traditionnels (radiographie etc..). Ce sont donc vraiment des "maladies du cerveau"
Le reste ce sont des "etats mentaux" , plus ou moins rationnels mais sans perte de contact avec la "realité". Bien sûr certains beneficient des traitements psychiatriques, pour notamment attenuer la souffrance psychique, mais c'est un tres large continuum d'etats mentaux, allant de la limite avec la psychose à la zenitude, en passant par la depression.
Malheureusement le DSM (Diagnostic et Statistical Manual d'origine US) a compliqué la tâche en publiant des criteres "diagnostics" qui ont classifié comme malades mentaux 30% des adultes.
Avec un parti pris de "pathologie". Par exemple l'anxiété sociale (existant depuis des millenaires sous le nom de timidité) est devenue une pathologie "du cerveau", donc necessitant un traitement pharmacologique (notamment AD, avec des effets secondaires appreciables) , même si elle est créée ou aggravée par des evenements de vie (trauma, dysfonction familiale etc..).
Je rejoins là , je pense, ce que dit Acid test dans le post precedent. Je precise que je m'inspire de ma pratique de plus de 15 ans de Medecin de prison. Clairement les patients psychotiques (qui n'ont rien à faire en prison mais y sont de plus en plus nombreux) sont différents des autres, même quand ils demandent des soins "psychiatriques".
Pour conclure je pense que le debat sur la "maladie mentale" des PUD est un faux debat. Comme nous tous ils ont des "etats mentaux", qui entrainent plus ou moins de souffrance pour eux et leur entourage. Mais ce ne sont pas des maladies du cerveau (ce que la Medecine "classique" dit de l'addiction) mais des etats de la personne. Et l'intervention du psychiatre, du psychologue, du philosophe, du religieux etc..et de la femme ou l'homme de bonne volonté peut ameliorer la souffrance mais ne pose pas un diagnostic de "maladie".
Certains par contre peuvent etre "malades mentaux" , de façon continue ou temporaire, mais ils ne constituent pas des humains à part, au même titre que les diabetiques, les hypertendus etc.. Ils ont juste besoin de traitements et surtout de respect.
Concernant les addictions, "maladies du cerveau" selon certains experts, est ce que les personnes traitées au long cours par les opiacés pour douleur sont des "malades mentaux". Evidemment non. Pourtant leur fonctionnement cerebral (avec dependance physique) ne diffère pas de celui des usagers recreatifs. Ils ont tous deux une modification des circuits dopaminergiques. Idem pour les TDAH traités à la Ritaline.
Les "maladies du cerveau" ne sont parfois (souvent ?) que des conséquences et non des causes de l'usage. Les modifications cerebrales peuvent rendre dépendants (chez les usagers therapeutiques comme recreatifs) et il faut bien sûr les connaitre et eventuellement les traiter. Mais ce ne sont pas en soi des maladies du cerveau.
Amicalement …
Bonjour, je signale que j'ai été anesthesiste et ai donc beaucoup utilisé les KT (longs et courts). Il faut parfois etre tres habile et menager les veines si on veut assurer plus de quelques jours de perfusion.Je sais ce que c'est d'etre "à court de veine" (pour le patient) . Pour quelques injections par jour la ponction intermittente est parfois la meilleure solution, avec une aiguille fine et une bonne compression.
https://www.hug.ch/sites/interhug/files/structures/direction_des_soins/documents/preserver_le_capital_veineux.pdf
Amicalement
Bonjour, en effet les catheters exposent à un risque infectieux même en quelques heures si des precautions ne sont pas prises.
Et ça degrade les veines beaucoup plus vite surtout quand on n'a pas trop l'habitude et quand on ne fait pas faire par un autre.
Donc ça risque de mener plus vite à un epuisement du capital veineux.
Amicalement
Bonjour, le spravato exige aussi une surveillance hospitaliere de jour. Donc la ketamine en injection avec surveillance n'est pas tres differente.
Les avis sont partagés sur l'efficacité de la Ketamine sur la depression (comme sur l'efficacite des autres traitements, AD notamment).
voir par exemple ce qu'en pense Prescrire
https://www.prescrire.org/fr/3/31/60084/0/NewsDetails.aspx
Amicalement
Pour le spravato
https://www.vidal.fr/actualites/25942-depression-resistante-spravato-nouvel-antidepresseur-a-base-d-esketamine-en-solution-pour-pulverisation-nasale.html
Amicalement
Bonjour, voici ce qu'en pensait la revue Prescrire en Mai 2023
https://prescrire.org/fr/3/31/67229/0/NewsDetails.aspx
Amicalement
[quote]Par curiosité, sous quelle forme est le fenta qu'on trouve chez toi et il se vend à quel prix ?
Je ne savais pas que le fent étai arrivé sur le marché français, on ne m'en a jamais proposé. Après je n'achètes jamais d'opis au black.[/quote]
En fait ça fait un moment que des forumers utilisent les formes pharmaceutiques (patch , cp à sucer...). Amicalement
Bonjour, je viens de lire un livre sur les petites habitudes
https://www.bookey.app/fr/idea-clip/petites-habitudes
Vos posts m'evoquent ce principe. Une chose importante, à mon avis, est de commencer petit. Par exemple si c'est le bordel chez vous et que vous n'arrivez pas à lutter, commencez donc par ranger juste votre table de travail ou votre salle de bains. Le reste suivra, le plus souvent.
Amicalement
Pour moi c'ezst une arnaque "à l'africaine"
https://theconversation.com/larnaque-a-la-nigeriane-un-cyber-banditisme-social-150209
Amicalement
Bonjour, pour info, la HAS avait fait un papier la dessus, un peu vieux en 2024.
https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2010-05/consommation_de_cocaine_-_recommandations.pdf
Amicalement
[quote]A partir de là, j'ai compris un truc cool avec les addictions, c'est que le problème ce n'est jamais le produit mais la dose/fréquence. En gros en quantité appropriée aucun prod n'est nocif. Au contraire, en grosse quantité tout est nocif, même ce qui est sensé être bon (soleil, nourriture, sport, etc...) Bref pas idéal pour une personne qui a tendance à être extreme dans ses actions, mais gérable ![/quote]
Oui Paracelse le disait deja
[i]Tout est poison et rien n'est sans poison; la dose seule fait que quelque chose n'est pas un poison.
[/i]
https://www.dicocitations.com/citations/citation-98117.php
Amicalement
[quote]Ensuite mon avis est que tu n'as pas suffisamment longtemps injecté pour réellement abîmé ton système sanguin. il s'est abîmé rapidement au niveau du pli du bras car tu as shooté toujours au même endroit et ca normalement c'est déconseillé mais bon tu as fait comme tu as pu.
Dans ma représentation des choses, celui qui peut vraiment plus s'injecter c'est celui qui s'injecte depuis plus de 10 ans voire même 20, mais comme tu emploies le terme "charcuter" je vois bien de quoi tu parles, c'est que tu galères.[/quote]
C'est oublier que chacun est different. ça fait un moment que kalei nous parle de ses difficultés et s'il décide de faire une pause, c'est bien en connaissance de cause. Amicalement