Dernière heure de gloire pour la codéine?

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Sufenta
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Pour casser une forme Lp selon la galénique il faut broyer le comprimé ou les microbilles si c’est dans une gélule, ce qui fait qu’un médoc est Lp c’est sa gastroresistance, en gros il est dur et du coup se digère doucement.

Tu peux l’ecraser et mettre la poudre dans une gélule ou une feuille à rouler pour une prise per os sinon pour le plug il ne faut pas se carrer le comprimé dans le boule, il faut aussi l’ecraser et le mélanger avec un peu d’eau puis le filtrer (un coton suffit pour le plug) et le mettre ds une seringue, puis la seringue dans le cul (sans aiguille bien sûr).

Ça agira plus vite et plus fort mais ça ne sera plus du Lp donc ça agira moins longtemps.

Tu peux aussi mélanger les deux modes, une prise en per os normale qui agira 12h et un plug en même temps qui agira rapidement.

SINTES: Analyse de produits :
https://www.psychoactif.org/sintes

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Tatami femme
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Salut à tous,
Merci Caïn pour ta réponse, la mienne arrive tardivement respect-2
Je vous fais juste un petit topo, et je tenterais de vous relater plus précisément ASAP.
Je suis donc passée lundi à 20mg, tout en ayant cessé de prendre Trama et Codé la veille aux alentours de 16h30, l'addicto m'avait dit 12h de ''répit'' avant la première dose de Métha.
Je me suis donc pointée à 9h30, je crois et pas le moindre signe de manque, à 11h30 j'en avais tellement marre que je me suis forcée à éprouver un léger effet de manque thinking autrement je rentrais bredouille !
(+ un grand MERCI à MG qui m'a permis de tenir quelques heures de plus).

Enfin l'infirmière m'a donné ma fiole de 20mg.
Quelle galère : en l'absence de mon addicto, lui il me l'aurait filée sans rechigner.
J'ai dû convaincre deux addicto.
L'une avait peur de me la délivrer, car ''j'ai une petite corpulence (dixit), l'autre voulait me prescrire du 10mg à avaler de suite et un autre flacon de 10mg à prendre bien plus tard.
Celle qui craignait pour moi, m'a même demandé pourquoi j'avais choisi la Métha, car en première intention on nous propose de la Bupré ; or moi, je n'ai rien choisi du tout, c'est mon addicto qui me l'a proposé derechef.
Ils m'ont mise du coup dans une situation délicate, en porte-à-faux vis-à-vis de mon attitré,  donc pour ne pas lui causer de problèmes, si problème il y avait, mais dans le doute j'ai préféré jouer le rôle de la niaise (alors là pas la peine de me forcer ^^) en lui disant que je ne savais pas gne
Mercredi je prenais du 30mg,
et aujourd'hui je suis passée à 40mg.

J'ai mon traitement de 40mg jusqu'à samedi inclus et samedi prochain, je pourrais avoir mon traitement pour une durée de 14 jours, je ne pense pas être augmentée, on verra, ce sera en fonction de mon état de bien-être ou pas.

Et vous les amis d'errance yikes , vos TSO pour ceux qui ont eu la chance d'en obtenir un, vous conviennent ?
Et les autres, quelles sont les nouvelles depuis ?
C'est triste de ne plus vous lire, même si je comprends, avec la rentrée, nos états dépressifs pour beaucoup d'entre-nous, qu'il est difficile de vouloir ou pouvoir communiquer, malheureusement.

Anonyme, je t'ai envoyé un MP.

Présentement, la seule chose dont je suis certaine, est que je ne regrette nullement d'avoir troqué le Trama/Codé contre ce TSO même si ce n'est pas non plus la panacée, mais en terme de stabilité émotionnelle, j'en ressors ''gagnante'' ; en revanche, frustrée je suis, car à mon grand désespoir, je n'ai pas vécu La fameuse ''lune de miel'', ça m'aurait bien plu de vivre un dernier baroud, mais aux oubliettes le plaisir cotonneux...
Bon, avec tout ça, ça me paraît un peu normal, après toutes les doses de cochon que je me mettais dans le cornet je n'avais aucune chance d'y goûter (faut dire que naïvement je m'y étais préparée car lors de notre première entrevue, il me l'avait fait espérer, en vantant presque religieusement les vertus de la Méthadone.
je l'ai revu seulement aujourd'hui (il bosse à mi-temps dans un autre CSAPA) et lui ai dit qu'il y avait eu tromperie sur la marchandise yikes
Je m'entends bien avec lui, on se marre malgré tout, il n'est pas très ''corporate''  c'est sûrement pour ça que j'accroche bien, et par conséquent, pour le coup, je ne regrette pas d'avoir persévéré et d'être allée voir ailleurs, car dans le premier centre, c'était une sacrée bandes de ''tu peux crever la gueule ouverte, on s'en contrefout royal !"

C'est pas très intelligible ce que j'écris drogue-peace mais je ne peux pas plus, depuis l'initiation, donc depuis lundi je souffre d'insomnies, migraines...
et je disais donc ce matin au Doc, que même si je n'en suis qu'aux prémices, je suis très très positive quant au potentiel du médoc car il me stabilise énormément, (émotionnellement parlant j'entends) donc je ne regrette nullement mon choix, néanmoins en terme de stimulation intellectuelle, c'est pas encore ça.
Je suis pas mal confuse, fatiguée mais pas en mode neurasthénique, c'est je trouve, l'aspect le plus + que j'ai de suite  ressenti avec les 20mg.
C'est réellement le point le plus positif de ce TSO.
Par contre, l'inconvénient majeur reste ma confusion et fatigue mentale, si je ne devais pas aller bosser, ça ne serait pas un véritable problème, j'aurais pris le temps d'aller mieux or je retourne au charbon lundi et ça va de nouveau démarrer sur les chapeaux de roue. Je me dis qu'il me reste 3 jours pour me stabiliser avec les 40mg, va falloir que je sois sur mes gardes afin d'éviter de faire trop d'erreurs d'inattention.
Je reste patiente et je ne me rue sur aucun extra, stimulants.
Pas de cravings, aucun, sauf lundi où en plus des 20mg, j'ai gobé 50mg de Trama et 70mg de Codéine et me suis pas sentie bien, un coup de massue sur la tête que j'ai pris et la nausée. Donc à ne pas réitérer.
Le fait de ne pas dormir et d'avoir la bouche ultra sèche sont aussi des inconvénients, mais ça passera avec le temps.
Atarax, Donormyl, Laroxyl ne m'aident pas non plus à trouver le sommeil.
Et l'endormissement est perturbé par des cauchemars éveillés, agités, ça rend légèrement névrosée je trouve mais ça passera, je reste optimiste.
Ma deuxième expérience avec le LAROXYL m'a convaincue que cette molécule n'est pas faite pour moi, même à faible dose j'y suis sensible, mais négativement. Elle me fait mal.
Je m'étais de nouveau procuré un flacon, donc hier soir vers 2h du mat, je n'ai pris que 10 gouttes, et ça m'a rendu mal. J'ai vomi, chopé la migraine, chape de plomb qui s'est abattue sur moi... Bref que du plaisir, mon généraliste me l'avait prescrit en guise de somnifère mais il m'est peu probant et dangereux ce médoc.
Voilà, je me surprends, je n'avais pas l'intention de vous pondre un pavé so indigeste, tant pis, j'ai mis du temps à l'écrire, je vous le poste yikes

Bon dans l'attente de vous lire à votre tour, je l'espère.
La bise à tous
Tatami

Vous pouvez échapper à la critique, en ne disant rien, en ne faisant rien, en ÉTANT RIEN !

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Arseniik homme
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Re encore moi x) à la place de le mettre en anal je vais le croquer pour voir, voir si ça fait effet, voir si ça fait beaucoup effet, et voir si ça dure longtemps. Mais je vais pas le faire maintenant j'en ai déjà pris 2 ( la dose maximale, même si en général dépasser les doses c'est pas très grave sauf cas rare ) donc j'attend un peu et ce soir j'essayerai de le croquer. Il faut aussi que j'essaye de trouver du pamplemousse blanc. Comme ça je pourrais me limiter à 2 par jour comme sur la prescription, dans le cas contraire ça va durer 15 jours  voir moins..

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Jeff homme
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Arseniik homme
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Finalement le dicodin me donne un bon effet. J'en ai pris 3 ;  2 cette aprem qui m'ont fait un léger effet, et un vers 19h avant de manger. Je sens l'effet assez lourd, je ne sais pas si c'est l'accumulation ou le dernier qui m'a éclaté et qui a été absorbé plus rapidement du fait que j'ai mangé et donc produit des sucs digestifs. Donc pour le moment le dicodin me plait bien. Mais je me met à trembler un peu je pense que j'ai atteint la dose max, si j'en reprend je risque de faire un bad trip, surtout que je suis parano.. Donc pour le moment je suis relaxé et bien. Je pense que sur le long terme c'est une bonne alternative pour rester calme et relaxé un long moment. Je ne pense plus en prendre pour ce soir. Quand je me sentirais motivé, l'effet très long m'aidera peut être à diminuer en douceur.

En tout cas je suis rassuré au niveau hépatique, il n'y a plus de risque :)

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Arseniik homme
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38 messages

Sufenta a écrit

Pour casser une forme Lp selon la galénique il faut broyer le comprimé ou les microbilles si c’est dans une gélule, ce qui fait qu’un médoc est Lp c’est sa gastroresistance, en gros il est dur et du coup se digère doucement.

Tu peux l’ecraser et mettre la poudre dans une gélule ou une feuille à rouler pour une prise per os sinon pour le plug il ne faut pas se carrer le comprimé dans le boule, il faut aussi l’ecraser et le mélanger avec un peu d’eau puis le filtrer (un coton suffit pour le plug) et le mettre ds une seringue, puis la seringue dans le cul (sans aiguille bien sûr).

Ça agira plus vite et plus fort mais ça ne sera plus du Lp donc ça agira moins longtemps.

Tu peux aussi mélanger les deux modes, une prise en per os normale qui agira 12h et un plug en même temps qui agira rapidement.

Désolé je n'avais pas vu ton message, qui s'adressait à moi je suppose ?

Sur le screen que j'ai envoyé, de doctissimo, dans la fiche du médicament ils disent que si il est écrasé ou coupé il devient une libération rapide. Je n'ai pas encore essayé, j'en suis déjà à 5 en une journée il faut que je freine sinon je vais jamais tenir le mois hmm En tout cas je suis satisfait de l'effet de ce médoc, c'est un peu comme le tussipax mais avec une durée bien plus longue, ou comme le klipal sans les nausées et la peur de prendre une dose toxique de paracétamol. La prochaine fois je redemanderai ça à mon doc, je vais aussi essayer de lui demander de la lamaline ( poudre d'opium titrée à 20% morphine ) en gellule car quand j'étais en rade de codéine ça a bien fait l'affaire. Je vais aussi lui demander du zolpidem juste parce que j'aime bien taper des trip au zolpidem.

Dernière modification par Arseniik (28 octobre 2017 à  03:51)

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Capitaine homme
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C'est gratuit.
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levoleurdepoules homme
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Stovo a écrit

On dirait que c'est la fin pour la codeine, donc l'inévitable montée d'une nouvelle molécule...


La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a pris un arrêté, mercredi 12 juillet, pour inscrire la codéine et d’autres dérivés de l’opium sur la liste des médicaments délivrés uniquement sur ordonnance.

L’arrêté ministériel serait à effet immédiat et concernerait tous les médicaments contenant de la codéine, du dextrométhorphane, de l’éthylmorphine ou de la noscapine.

Quelques sources:

http://www.lexpress.fr/actualite/societ … 26799.html

http://www.20minutes.fr/sante/2103703-2 … ordonnance

http://www.leparisien.fr/societe/les-me … 129131.php

et bien , au risque de me faire tirer dessus par tt le monde, moi je trouve que c est une bonne chose, j ai eté accro au klipal 300 et neo codion ( ts deux vendus sans ordo a l epoque) !!! et bien depuis qu il n y en a plus en vente libre , j ai eu 8jours de folie attroce, chiasse, boule ds la gorge, tremblement, mais , pou rmoi l alcool ca va etre plus dure que la codo mais , je me suis sortie de cet opiacé  la dure , en 8 jours ! comme dans transpooting !! lol depuis ce jours meme plus l envie, ahh qques craving au debut, mais depuis juillet suis clean avec ca !


etre bien intégré ds une société profondement malade, n est pas un signe de bonne santé mentale

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Fredfenriz3 homme
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3 messages
Salut. 3 mois sans codéine, un arrêt à la dure. Et paf, il y a deux jours je tombe par hasard sur 2 cachets de Dafalgan Codéine 30mg. Je n'ai pas pu résister. Qu'est ce que c'était bon. Magnifique. J'espère juste en rester là. De toute façon j'étais tombé sur un cachet fin septembre que j'ai gobé, un effet superbe. Puis je n'ai pas cherché à en avoir plus. Idem à la mi octobre, 2 cachets, qui ne m'ont fait aucun effet.
Alors je l'attends, on me dira que je suis retombé dedans. C'est vrai dans un sens. Mais je ne cherche pas le produit, il arrive vers moi. C'est vraiment pour un usage récréatif. J'ai fait un check up complet, surtout du foie, et j'ai que dalle. Après presque 5 ans de Klipal, 450mg par prise deux fois par jour, je pensais avoir niqué mon foie et mes reins avec ce fichu paracétamol. On a vraiment pas tous les mêmes chances face à la santé.
Par contre, je bois de plus en plus, 4l de bière le soir 3/4 fois par semaine avec des potes. J'ai eu des problèmes avec l'alcool étant plus jeune. J'avais arrêté pendant 10 ans. Je ressens, même avec de la Kro de base, au début de la murge, un effet qui approche un peu la montée de bouffée de chaleur qui vient des tripes avec de la codéine. C'est cette dépendance que je redoute le plus, même si elle n'est pas physique. Je n'aime ni les alcools forts, ni les vins.
En tous cas, j'admire chacun d'entre vous, votre courage pour ceux qui essaient d'arrêter. Je vais essayer de lire tous les posts de ce thread énorme, mais je ne suis pas venu depuis un bail.
Merci aux modos pour le travail admirable de conseil qu'ils font. Dans ce monde, les gens comme vous sont rares.
Salutations à tous, bises aux dames :)

Dernière modification par Fredfenriz3 (04 novembre 2017 à  10:55)

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levoleurdepoules homme
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Fredfenriz3 a écrit

Salut. 3 mois sans codéine, un arrêt à la dure. Et paf, il y a deux jours je tombe par hasard sur 2 cachets de Dafalgan Codéine 30mg. Je n'ai pas pu résister. Qu'est ce que c'était bon. Magnifique. J'espère juste en rester là.
Bonne journée.

Ne retombe jamais dans cette merde, il y a qques jours, je suis retombé sur une boite de klipal 300 ( dans ma voiture) ca a été dur, mail je lai mise a la poubelle !!!!!

si tu ne ressent pas de craving, n en reprend plus s il te plait , c est de la merde !

courage a toi l ami !


etre bien intégré ds une société profondement malade, n est pas un signe de bonne santé mentale

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Fredfenriz3 homme
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Merci à toi pour ton conseil. Et ton courage. Jamais je n'aurais eu le courage de jeter une boîte. Je ne sais pas ce qu'est le craving. Peux tu m'expliquer s'il te plaît? En tout cas je ne cherche pas à en avoir, quand je n'en ai pas, je n'y pense même pas.
Je pense qu'il est possible de se faire un petit trip de temps en temps sans retomber dedans, surtout quand on a pas accès au produit quand on veut.
Merci encore et excuse moi, j'ai édité mon premier post.

Dernière modification par Fredfenriz3 (04 novembre 2017 à  10:49)

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ElSabio homme
Antifa...narchiste
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Bonjour,


levoleurdepoules a écrit

Ne retombe jamais dans cette merde
n en reprend plus s il te plait , c est de la merde !

Tu peux nous expliquer comment tu peux dire des choses pareilles tout en précisant dans ta présentation que tu es éduc spé dans un CSAPA ?

Sache quand même qu'avant d'incriminer une molécule, en l’occurrence la codéine, on doit se remettre en question vis-à-vis de l'usage que l'on en a fait, cette molécule rend de grands services aux personnes qui l'utilisent à bon escient pour leurs douleurs mais quand on dépasse les bornes, il est normal que l'on morfle, les opiacés amènent à une dépendance seulement lorsqu'ils sont mal utilisés, c'est à dire, de manière récréative et que l'on ne respecte pas un délai minimum entre chaque prise.


« La liberté des autres, étend la mienne à l'infini ».
Mikhaïl Bakounine

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Fredfenriz3 homme
Nouveau membre
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3 messages
Une question: pourquoi la dépendance ne toucherait que ceux qui utilisent la codéine de façon récréative? Je ne comprends pas. Ma mère, qui laisse trop traîner ses cachets, a d'horribles douleurs dues à une calcification des os aux épaules. D'accord, elle en prend pour une bonne raison, pour atténuer la douleur. Contrairement à moi, qui n'ai aucune douleur nulle part et qui ne sait même pas ce qu'est une migraine. Il en reste qu'elle est accro, elle prend ses deux cachets/jour, même quand ses douleurs sont absentes.
Sinon, je répète, mais qu'est ce que le craving? Une rechute?
Enfin je pense que c'est aussi une sagesse. Si j'étais retombé sur de la codo il y a encore 5 ans, je serais retombé dedans, cherchant à en avoir tous les jours. Maintenant, c'est une fois par mois, et j'apprécie d'autant plus quand je peux en prendre. C'est mon petit plaisir mensuel. Et, Dieux, à part l'amour, qui y'a t'il de meilleur?
Je n'ai pas voulu réduire dégressivement, ni aller en CSAPA, avoir un substitut. Mais j'ai une relation plus saine désormais avec ce produit.
Salutations.

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ElSabio homme
Antifa...narchiste
Inscrit le 02 Dec 2016
1288 messages
La dépendance est possible également quand on prend de la codéine pour des douleurs mais si ça arrive, le médecin doit, soit switcher sur une autre molécule, soit faire en sorte (surtout si les douleurs s'estompent) d'établir avec son patient un protocole de sevrage dégressif  avant que les choses n'empirent car si la douleur perdure, on doit chercher la cause de la douleur et la traiter, les médicaments seuls soulagent mais de façon temporaire et le problème qui cause les souffrances, lui, est toujours là.

D'une manière générale, quand on prend de la codéine sans avoir de douleurs, "elle fait du bien à l'âme" et j'ai envie de dire que le piège se trouve là justement car l'on y revient plus souvent et dès que l'on rapproche les prises, on se rend à l'évidence, on est dépendant, quand on souffre, l'esprit n'associe pas (à mon avis) la codéine comme un état serein de bien-être (soulagement moral) mais davantage comme un état de soulagement (physique) même si l'on peut ressentir les deux quand le traitement se prolonge.

Pour conclure, oui, il est vrai que parfois, on devient dépendant d'une molécule que l'on nous a prescrit mais pour que le plaisir apparaisse, il faut que la douleur disparaisse, c'est là toute la différence avec la prise récréative qui se justifie seulement, elle, par la recherche de plaisir.

Pour la question du craving, c'est un mot anglais qui peut se traduire par "envie forte voire irrépressible", c'est-à-dire une envie difficile à contenir quand on pense à la substance.


Bien amicalement.

« La liberté des autres, étend la mienne à l'infini ».
Mikhaïl Bakounine

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levoleurdepoules homme
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8 messages

ElSabio a écrit

Bonjour,


levoleurdepoules a écrit

Ne retombe jamais dans cette merde
n en reprend plus s il te plait , c est de la merde !

Tu peux nous expliquer comment tu peux dire des choses pareilles tout en précisant dans ta présentation que tu es éduc spé dans un CSAPA ?

Sache quand même qu'avant d'incriminer une molécule, en l’occurrence la codéine, on doit se remettre en question vis-à-vis de l'usage que l'on en a fait, cette molécule rend de grands services aux personnes qui l'utilisent à bon escient pour leurs douleurs mais quand on dépasse les bornes, il est normal que l'on morfle, les opiacés amènent à une dépendance seulement lorsqu'ils sont mal utilisés, c'est à dire, de manière récréative et que l'on ne respecte pas un délai minimum entre chaque prise.

cccooollll !
j etais dans cette merde pendant des années, ce qui detruit la personne dependante c est le paracetamol qu il y a avec ( je parle du klipal et du codoliprane).

bien sur que la codeine soulage bien des personnes qui ont de fortes douleurs , mais cela re ambivalent, car c est comme ca que je suis tombé dedans !!!!! d attroces maux de dos et de chevilles et de main ( suite a de multiples fractures), cette molécule m a aider  a me soulager, mais apres il faut reussir a se soulager de cette molécule !!!

bien amicalement


etre bien intégré ds une société profondement malade, n est pas un signe de bonne santé mentale

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Caïn homme
PsychoAddict
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2003 messages
Fredfenriz, welcome back !
Bon, pour répondre à ta question, c'est une chose documentée et admise, le gens qui prennent de la codé pour des douleurs ne sentent pas le manque, comme nous, addicts, pouvons le ressentir. Je crois d'ailleurs qu'ils ne sentent pas l'effet récréatif comme nous le ressentons et n'en retirent aucun plaisir.
Nous, la codé (ou l'héro, ou les opiacés) vient soigner des maux de l'âme, donc on est bien, du moins un temps. Eux, il n'y a rien à soigner, donc ils n'apprécient pas.
Bien sûr je schématise mais c'est l'idée. Pour te donner un exemple précis; ma mère qui a tout sauf une mentalité de tox, elle a refusé tant qu'elle a pu la morphine, la codé, l'opium qui auraient fait mon bonheur...
Mais non, elle, elle n'aimait pas ça l'endormait, ça la perturbait. Et elle n'était en rien euphorique.
En revanche quand quelqu'un qui a la mentalité "tox" est soigné pour des douleurs aux opiacés, il apprécie tellement qu'il va tâcher de continuer une fois les douleurs disparues.
Le cas très connu est celui de Françoise Sagan, accro pas seulement à la C. mais aussi aux opiacés qu'elle a débuté après l'accident de voiture qui a failli la tuer.

La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

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prescripteur homme
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Bon, pour répondre à ta question, c'est une chose documentée et admise, le gens qui prennent de la codé pour des douleurs ne sentent pas le manque, comme nous, addicts, pouvons le ressentir. Je crois d'ailleurs qu'ils ne sentent pas l'effet récréatif comme nous le ressentons et n'en retirent aucun plaisir.

En fait, une proportion notable des personnes qui prennent de la codéine pour la douleur ressentent un "plus" psychologique ou un état de manque s'ils interrompent leur traitement. Il y a ainsi des dizaines de "mamies" qui prennent régulièrement de la codéine pour des douleurs (passées, présentes ou à épisodes) de façon dépendante, tout comme des usagers qui l'utilisent sans douleur.
Mais, n'ayant pas le "profil" toxicomane elles ont encore, en général, pas mal de facilités pour s'en faire prescrire, donc le problème n'est pas encore apparu de façon claire.
Notamment citons les céphalées entretenues par les antalgiques qui touchent une proportion notable de français(es). La dépendance est liée ici, en premier,  à l'aggravation (transitoire) des céphalées à l'arrêt du traitement mais aussi, probablement, à l'effet anti-anxiogène et autres......

https://fr.medipedia.be/migraine/traite … ntalgiques
d'où je tire

On estime que 1 à 2% de la population générale souffre de maux de tête chroniques provoqués par l’abus de médicaments.

soit près (ou plus) de 1 millions de français !!!!



Amicalement


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Codo67 homme
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Pour ma part j’avais fait un sevrage à la dure « aidé » par mon généraliste. Je n’avais aucun TSO....j’ai tenue jusqu’a fin août ou la après un traumatisme dentaire on m’a prescrit de la codéine et je suis actuellement en seuvrage depuis vendredi soir....pour le moment sa va, juste un léger craving...je suis tenter par l’achat de kratom pour un usage récréatif (genre une fois par mois)...
Mon premier sevrage a étais bien plus dure je trouve...
Lorsque mon traumatisme dentaire étais là j’apprecier le produit pour le bienfait physique que sa apporter tant sur le corps et le moral...mais je pense que étant donné que chaque individus étant différent chacun apprécie à sa façon les molécules....
Mais pour avoir un temps fustigé les « toxi » la apres en avoir étais un avec la codeine je compatis et mon regard sur le monde des drogues a changer....ces molécules semble nous apporter du bonheur et sont à la fois une prison...il est dure d’en sortir après y avoir goûter et de ne plus en ressentir le besoin....d’ailleurs parmis vous combien ne ressente plus le besoin de codeine sans aucun traitement à côté ?
Je vais tenter le kratom....sa vous a aider pour ceux qui ont tenter ici ?

Courage à vous tous, nous sommes des survivants ! Tant que il y a de la vie il y a de l’espoir comme le dit l’adage....

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Sufenta
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6262 messages

ElSabio a écrit

La dépendance est possible également quand on prend de la codéine pour des douleurs mais si ça arrive, le médecin doit, soit switcher sur une autre molécule, soit faire en sorte (surtout si les douleurs s'estompent) d'établir avec son patient un protocole de sevrage dégressif  avant que les choses n'empirent car si la douleur perdure, on doit chercher la cause de la douleur et la traiter, les médicaments seuls soulagent mais de façon temporaire et le problème qui cause les souffrances, lui, est toujours là.

D'une manière générale, quand on prend de la codéine sans avoir de douleurs, "elle fait du bien à l'âme" et j'ai envie de dire que le piège se trouve là justement car l'on y revient plus souvent et dès que l'on rapproche les prises, on se rend à l'évidence, on est dépendant, quand on souffre, l'esprit n'associe pas (à mon avis) la codéine comme un état serein de bien-être (soulagement moral) mais davantage comme un état de soulagement (physique) même si l'on peut ressentir les deux quand le traitement se prolonge.

Pour conclure, oui, il est vrai que parfois, on devient dépendant d'une molécule que l'on nous a prescrit mais pour que le plaisir apparaisse, il faut que la douleur disparaisse, c'est là toute la différence avec la prise récréative qui se justifie seulement, elle, par la recherche de plaisir.

Pour la question du craving, c'est un mot anglais qui peut se traduire par "envie forte voire irrépressible", c'est-à-dire une envie difficile à contenir quand on pense à la substance.


Bien amicalement.

J’ai un exemple bien parlant de mon ex, après un déchirement ligamentaire à cause d’un chargeur de MacBook et de notre connerie.
« donne moi le chargeur »
« non »
elle l’enroule autour du poignet et moi comme un mongole je tire de tte mes forces dessus pensent qu’elle le tenait simplement .. (je m’en suis voulu énormément, rien que de l’ecrire ça me fait encore mal au coeur, quel con que j’ai été)

Ligament du poignet arraché sad ..
Douleur, morphine en automédication (j’en ai autant que je veux) bref .. je m’en voulais tellement que je voulais à tout pris qu’elle ne souffre pas.

Mais les douleurs ne passent pas, opération, rééducation ça va mieux, mais entre temps ben elle y a pris goût et continu d’augmenter 100mg puis 200mg puis 300mg au plus haut ..

Elle me dit en souffrir mais ne sait pas comment faire, rdv csapa, protocole Buprénorphine et diminution sur 2 ans de 12 à 0 .. elle a réussit à décrocher, on est plus ensemble mais au dernière nouvelle elle était à 0,2mg / 24 h et je lui ai dit qu’en cas de besoins malgré tout j’étais là si elle a besoin de conseils ou de soutient ..

Elle ne m’a pas rappelé donc je suppose que ça roule ..

Après cette expérience je reste convaincu que lorsque qlq qui a des douleurs découvre les opiacés, il peut y avoir une sorte de fusions entre les deux et même lorsque les douleurs s’estompent le besoin de ce soulagement opiacés perdurent et la dépendance s’installe ..

Après ça n’est pas irréversible mais ça demande une PEC addicto et un travail pour arriver à baisser son ttt.

Si qlq souffre de douleurs morales à côté des douleurs physiques, les opiacés comme la codéine ou la morphine peuvent rapidement se transformer en béquille même si là douleur physique n’est plus la ...


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https://www.psychoactif.org/sintes

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Caïn homme
PsychoAddict
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2003 messages

Si qlq souffre de douleurs morales à côté des douleurs physiques, les opiacés comme la codéine ou la morphine peuvent rapidement se transformer en béquille même si là douleur physique n’est plus la ..

Il est là le point clé, c'est la configuration morale du patient auquel son toubib prescrit des opiacés.
S'il n'a pas la psychologie du tox, il arrête les opis sans trop de mal au moment où s'estompent les douleurs. S'il n'a pas cette configuration mentale, la tentation sera grande de continuer à prendre les substances qui l'aident dans son quotidien.
Mais un toubib ne peut pas savoir à l'avance, dans la plupart des cas, s'il n'a pas affaire à un "profil" (je reprends l'expression de Prescripteur) problématique.
Et d'ailleurs, même s'il le savait, est-ce qu'il laisserait quelqu'un souffrir parce que potentiellement cette personne pourrait sombrer dans l'addiction ?


La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

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thecheshirecat homme
Psycho sénior
Inscrit le 09 May 2017
839 messages
J'ai l'impression qu'on a une tendance à toujours voir l'addiction comme quelque chose d'intrinsèquement mauvais.
Est ce vraiment le cas ?
Je sais que, si il n'y avait pas eu cet arrêté débile, les conséquences de cette addiction sur ma vie auraient été presque inexistantes, et franchement négligeables face aux avantages que m'apportait la substance.

Pour ce qui est des opiacés pour la douleur, j'ai plusieurs membre de ma famille qui ont été mis sous morphine pour des douleurs diverses. Aucun d'entre eux n'a ressenti le moindre symptôme de manque à l'arrêt, les désagréments du traitement étaient plutôt dans les effets secondaires (sédation, hoquet, constipation). Moi, j'ai plongé dedans tête la première, sans aucun remords d'ailleurs. Je pense aussi que ça dépend du vécu et de nombreux paramètres personnels, mais une chose est sûre, l'addiction n'est pas mécanique.
Que pensez vous de la Rat Park Experience ? Ca semble clairement suggérer que l'addiction dépend du contexte social du consommateur, non ? (en même temps à prendre avec des pincettes au niveau de sa validité scientifique)

Foutu citron.

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Annabelle femme
Nouveau Psycho
Inscrit le 16 Jul 2017
162 messages
@ TTC
Bin c'est pas "intrinsèquement mauvais" , mais c'est chiant quoi... Tu vois...

Plein de bisous

Anna

Dernière modification par Annabelle (06 novembre 2017 à  23:57)

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prescripteur homme
Modérateur
Inscrit le 22 Feb 2008
11142 messages

Bin c'est pas "intrinsèquement mauvais" , mais c'est chiant quoi... Tu vois...

Peux tu developper ?? Pour qu'on voie mieux.
Amicalement


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Mascarpone homme
Vieux clacos corse pas coulant
Inscrit le 19 Sep 2015
4222 messages

prescripteur a écrit

Bin c'est pas "intrinsèquement mauvais" , mais c'est chiant quoi... Tu vois...

Peux tu developper ?? Pour qu'on voie mieux.
Amicalement

Salut,

Perso, le seul et unique truc que je trouve chiant, comme tu dis, c'est la potentielle difficulté d'approvisionnement pour x ou y raison et l'épée de Damoclès qu'est la panne sèche, toujours pour x ou y raisons, le plus souvent indépendantes de ta volonté...(C'est pas comme si c'était toi qui faisais pousser ton pavot et qui étais en mesure de fabriquer ton produit wink encore que, même si c'était possible, il y a toujours les aléas du climat et de l'approvisionnement en produits nécéssaires à la chimie...)
Bref, pour moi, le principal, pour ne pas dire unique "truc chiant", c'est la prohibition et la réputation de merde diabolique faite aux opiacés...En de hors de ça, perso, j'aurais fais toute ma vie sous opis...


Qui pète plus haut que son cul, fini par se chier dessus!
Le pire con, c'est le vieux con, car on ne peut rien contre l'expérience!
Ce qui est bien chez les félés, c'est que de temps en temps ils laissent passer la lumière!

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Caïn homme
PsychoAddict
Inscrit le 04 Oct 2013
2003 messages
En fait le truc chiant dans l'addiction, c'est pas l'addiction proprement dite, c'est l'accoutumance. Et ça quel que soit le prod, l'opi que tu prends.
Prends l'exemple de l'héro, mettons que tu touches une bonne came. Premier rail super claque. Deuxième rail, super claque mais moins fort. Et si tu continues en te mettant à chaque fois la même quantité, l'intensité va en décroissant. A partir de là, soit tu l'acceptes et tu peux t'organiser pour que ça puisse durer. Soit ben tu as envie de retrouver l'intensité des premières prises et tu en mets plus dans la cuillère ou sur le magazine qui te sert à faire tes traits. Et bien sûr tu t'habitues à cette dose supérieure au point que tu finis par plus ressentir grand-chose. Et là bing, ben t'en mets encore plus. Et bien sûr ça devient problématique.
Même problème avec les néo-codions par exemple, au début 7/8 cachetons ça fait la farce. Mais au bout d'un moment tu tournes vites à 1,2, 3 et même plus boîtes par jour...
C'est le principal avantage que je trouve aux tso. Tu peux pas trop augmenter les doses sinon ça te met mal avec ton toubib, tu enchaînes les chevauchements. Du coup tu acceptes le dosage prescrit, que tu as plus ou moins choisi, tu fais ta vie avec. Et tu ne rentres pas dans le cercle vicieux.

La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

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Hélice femme
Nouveau membre
Inscrit le 16 Jul 2017
7 messages
Bonjour!

@Mascarpone, ben oui moi aussi, l'addiction ne me pose aucun problème. En l'occurrence c'est la prohibition qui m'en pose. Je vois que certains parlent de leurs douleurs pour expliquer leur dépendance à la codéine, d'autres semblent se "repentir" de leur addiction comme si c'était le diable en personne.
Or, dans le cas de ces fameuses douleurs, le médecin en prescrit sans problème s'il est normal, et si c'est d'être catalogué "addict' qui est gênant,on peut toujours travailler sur soi . Il s'agit alors d'admettre qu'on est cet horrible drogué ( découverte faite le 12 juillet 2017) mais qu'on est bien comme ça. Ou alors, la morale ayant pointé son nez dans nos pratiques devenues illicites, on peut se décider à faire son bon élève devant la maîtresse Buzin, ou encore se préoccuper soudainement de sa santé ( toi, le codoliprane tu n'auras pas mon foie!) après moult années de (grosse) consommation. Ok pour une prise de conscience, mais non à la repentance!

On n'est pas sur doctissimo quand même... Et où sont passés les bannis, je les aimais beaucoup ceux-là, eux et leurs tranches de vie cabossée?  Ophélie, dénoncée je ne sais même plus par qui, s'est pris une série de champignons , style "balance ta faiseuse de hors - sujets", de même néo...., et depuis le fil s'est appauvri, parce que ces gens là, ils étaient sensibles et fins, ils parlaient d'eux et de nous par la même occasion, ils provoquaient mon empathie et me donnaient du courage. Bannis! Place à la sobriété, à la technicité, aux conseils émollients, aux inquiétudes sur sa petite santé, à la bien-pensance de certains, presque à l'orthodoxie .

Merci à ceux qui résistent, Caïn, Mas, et j'en oublie sans doute. Merci à Syam, à Pierre, à Prescripteur , et j'en oublie, pour toute cette aide dans ces moments déprimants et non consentis.
Des bises aux absents du fil et aux présents qui assument.

Hélice

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Caïn homme
PsychoAddict
Inscrit le 04 Oct 2013
2003 messages
Merci à toi Hélice !
Pour les "bannis", je crois que beaucoup sont partis d'eux-mêmes (c'est le cas d'Ophélie je crois, elle m'avait écrit en mp). Et même bannis, ils peuvent revenir assez vite. Pour avoir connu d'autres forum. je peux t'assurer qu'ici la modération est cool et tolérante.

La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

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Annabelle femme
Nouveau Psycho
Inscrit le 16 Jul 2017
162 messages
@Prescripteur

Voilà, @Mascarpone a tout dit.
Tout juste Auguste
Désolée de ne pas avoir développé hier, j'étais un peu fatiguée et ne suis pas très douée pour écrire.
Merci @Mas

Perso, j'ai décidé de ne pas arrêter la codéine pour le moment mais j'avoue que c'est une sacrée galère d'assumer cette dépendance depuis cet été et que même si j'ai autour de moi des personnes compréhensives, il y a toujours des moments où un regard lourdingue vient se poser sur moi et il faut beaucoup de force et d'armes pour l'affronter. C'est chiant quoi.

je pense bien à vous tous

Anna

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prescripteur homme
Modérateur
Inscrit le 22 Feb 2008
11142 messages
Je me doutais bien de la réponse mais je crois qu'il est important que ce soit dit.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Caïn homme
PsychoAddict
Inscrit le 04 Oct 2013
2003 messages
Bonjour,
Il m'a été malheureusement impossible de poster le papier que j'ai lu dans Le Progrès (réservé aux abonnés). Mais en gros il dit que l'on a une recrudescence de trafic de subutex avec l'exemple d'un gars qui s'est fait serrer avec des milliers de cachets... L'article dit encore que le subu se voit de plus en plus dans les teufs, chez les ados.
Evidemment je me suis demandé si c'était pas là un effet secondaire de l'arrêté Bouzin. Qu'en pensez-vous ?

La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

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