#1
- Iridium
Nouveau membre
- 18 février 2019 à 19:04
Bonsoir a tous!
Cela fait maintenant 3 ans que je consomme du codoliprane 30mg/500mg quasi quotidiennement. J’ai eu des phases d’arret total sans trop de mal. Des phases ou j’en ai pris plus que maintenant, et actuellement je suis dans une phase ou je prends deux cachets tous les matins et parfois deux l’apres midi.
Je suis alle dans un csapa et l’addicto m’a proposé soit un sevrage brutal soit un TSO en me recommandant plutôt la Méthadone. J’ai rdv avec lui dans quelques jours pour lui dire ma decision. Il y a pas mal de questions que je voulais lui poser mais que je n’ai pas pu car j’y pense que maintenant. Et je me tourne vers vous peut être aurez vous quelques réponses.
La premiere: Sauriez vous pourquoi il ne m’a pas proposé de tenter une diminution par palier, ce ne serait pas plus « safe » et moins douloureux qu’un TSO dont je devrais plus tard me sevrer?
Peut être qu’un medecin generaliste serait plus enclin a utiliser cette methode ou je me trompe?
Est ce que le sevrage aux TSO est plus douloureux que le sevrage a la codeine?
Et enfin, derniere question plutôt epineuse, enfait j’hesite vraiment a franchir ce pas parce que je ne me sens pas « assez accro » pour avoir a subir un sevrage aussi difficile auquel un tso pourrait mener (enfin c’est ce que j’imagine en tout cas) j’ai peur de me creer plus de problèmes qu’autre chose (regularite du traitement qui necessite de faire tres attention j’imagine et voir un medecin regulierement / sevrage complexe etc...)
J’ai toujours respecté les posologies des medocs c’est plus une question de regularité et par dessus tout, la raison pour laquelle je les prend n’est pas psychologique mais physique dans le sens ou j’ai du mal a supporter la douleur, du mal a ne pas avoir ma boite de codoliprane quand j’ai la grippe donc en realite les seuls moments ou je ressens vraiment le besoin c’est quand je suis malade ou que j’ai des gros maux de tête...
Enfin bref, je suis complètement perdu et je ne sais pas vraiment quoi faire.
Merci de m’avoir lu et en attendant vos reponses !
Bonne soirée !
Cela fait maintenant 3 ans que je consomme du codoliprane 30mg/500mg quasi quotidiennement. J’ai eu des phases d’arret total sans trop de mal. Des phases ou j’en ai pris plus que maintenant, et actuellement je suis dans une phase ou je prends deux cachets tous les matins et parfois deux l’apres midi.
Je suis alle dans un csapa et l’addicto m’a proposé soit un sevrage brutal soit un TSO en me recommandant plutôt la Méthadone. J’ai rdv avec lui dans quelques jours pour lui dire ma decision. Il y a pas mal de questions que je voulais lui poser mais que je n’ai pas pu car j’y pense que maintenant. Et je me tourne vers vous peut être aurez vous quelques réponses.
La premiere: Sauriez vous pourquoi il ne m’a pas proposé de tenter une diminution par palier, ce ne serait pas plus « safe » et moins douloureux qu’un TSO dont je devrais plus tard me sevrer?
Peut être qu’un medecin generaliste serait plus enclin a utiliser cette methode ou je me trompe?
Est ce que le sevrage aux TSO est plus douloureux que le sevrage a la codeine?
Et enfin, derniere question plutôt epineuse, enfait j’hesite vraiment a franchir ce pas parce que je ne me sens pas « assez accro » pour avoir a subir un sevrage aussi difficile auquel un tso pourrait mener (enfin c’est ce que j’imagine en tout cas) j’ai peur de me creer plus de problèmes qu’autre chose (regularite du traitement qui necessite de faire tres attention j’imagine et voir un medecin regulierement / sevrage complexe etc...)
J’ai toujours respecté les posologies des medocs c’est plus une question de regularité et par dessus tout, la raison pour laquelle je les prend n’est pas psychologique mais physique dans le sens ou j’ai du mal a supporter la douleur, du mal a ne pas avoir ma boite de codoliprane quand j’ai la grippe donc en realite les seuls moments ou je ressens vraiment le besoin c’est quand je suis malade ou que j’ai des gros maux de tête...
Enfin bref, je suis complètement perdu et je ne sais pas vraiment quoi faire.
Merci de m’avoir lu et en attendant vos reponses !
Bonne soirée !
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#2
- prescripteur
Adhérent PsychoACTIF - 19 février 2019 à 14:15
Bonjour, je suis surpris qu'il te conseille un sevrage brutal.
Dans le psychowiki suivant
https://www.psychoactif.org/psychowiki/ … u_tramadol
Nous conseillons un sevrage progressif et si ça ne marche pas alors un TSO qui est plus "confortable" que la poursuite de la codéine.
Amicalement
Dans le psychowiki suivant
https://www.psychoactif.org/psychowiki/ … u_tramadol
Nous conseillons un sevrage progressif et si ça ne marche pas alors un TSO qui est plus "confortable" que la poursuite de la codéine.
Amicalement
S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)
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#3
- neo
Nouveau Psycho - 19 février 2019 à 19:12
Salut. Donc si j ai bien lu tu prends entre 60 et 120mg de codeine par jour depuis 3 ans. Et on te propose soit un arret brutal soit de la.metha....
Heu...c est un sacré grand ecart quand meme. Normalement on propose en 1ere intention de la.bupré. je trouve ca etonnant qu on t ai proposé de la metha.
Et surtout tu veux quoi toi? Parcequ au final c est toi qui decide. Peut etre que diminuer progressivement te ferais moins "peur". As tu vraiment envie d arreter?
Est ce que tu pourrais, par exemple n en prendre qu un jour sur deux (tout es respectant les dosages). Ou baisser d un quart petit a petit?
MON avis est que passer à la metha pour 120mg de codeine c est comme faire un platre pour un ongle cassé, ca fonctionne mais paye ton bordel!
Je ne dis pas que la codeine est facile a arreter, j en ai consommé quotidiennement pendant plus de 20 ans, et a des doses beaucoup plus forte que toi, je sais que c est tres dur d arreter.
Mais tu n as pas l air completepent accro (je me trompe peu etre).
C est toujours compliqué de conseiller quelqu un, mais si j avais un seul conseil a faire: essaye d aller voir un autre addicto ou toubib. Et vois ce que ca donne. Et d ici là essaye (si t en as envie) de "dompter" la bete, et voir si tu peux pas trouver un equilibre qui TE convienne.
Courage et hesite pas a donner de tes nouvelles.
Heu...c est un sacré grand ecart quand meme. Normalement on propose en 1ere intention de la.bupré. je trouve ca etonnant qu on t ai proposé de la metha.
Et surtout tu veux quoi toi? Parcequ au final c est toi qui decide. Peut etre que diminuer progressivement te ferais moins "peur". As tu vraiment envie d arreter?
Est ce que tu pourrais, par exemple n en prendre qu un jour sur deux (tout es respectant les dosages). Ou baisser d un quart petit a petit?
MON avis est que passer à la metha pour 120mg de codeine c est comme faire un platre pour un ongle cassé, ca fonctionne mais paye ton bordel!
Je ne dis pas que la codeine est facile a arreter, j en ai consommé quotidiennement pendant plus de 20 ans, et a des doses beaucoup plus forte que toi, je sais que c est tres dur d arreter.
Mais tu n as pas l air completepent accro (je me trompe peu etre).
C est toujours compliqué de conseiller quelqu un, mais si j avais un seul conseil a faire: essaye d aller voir un autre addicto ou toubib. Et vois ce que ca donne. Et d ici là essaye (si t en as envie) de "dompter" la bete, et voir si tu peux pas trouver un equilibre qui TE convienne.
Courage et hesite pas a donner de tes nouvelles.
I think it's time to go down!
I scream you scream, we all scream for ice cream
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#4
- Oaxaca-na
• Carbon Based Lifeforms • - 19 février 2019 à 20:55
Salut Iridium
je me retrouve à peu près dans ton message, j'ai eu les même réflexions il y a un petit mois, lorsque je me suis rendu au csapa pour la première fois pour un accrochage au tramadol, mais bref.
Le doc m'a proposé direct buprénorphine ou méthadone (au choix) ou alors hospitalisation pour sevrage brutal.
J'étais allé à ce RV avec l'intention de passer à la bupré, mais il est vrai que lorsque tu te retrouves devant le fait accompli et que tu es prêt à signer pour du long terme (en général) avec un TSO, tu remets ton addiction en question, tu as besoin d'y voir plus clair, de savoir où tu en es réellement. Car comme toi, je ne prends pas non plus des doses de cheval et "seulement" depuis 4 ans. Mais tout de même addict.
Au final, j'ai flippé de m'accrocher d'avantage au sub qu'au tramadol et je me suis rendu compte que je ne suis pas tout à fait prêt à tenter un sevrage. Le TSO reste tout de même dans un coin de ma tête, car c'est une solution qui fonctionne. Voilà mon expérience, je prends mon temps.
Il faut être prêt à dire au revoir à l'opi auquel tu es accroché, le fait d'être vraiment prêt au moins dans l'intention, qu'elle soit sincère, aide beaucoup et éclaire ton chemin.
Dans le cas où tu opterais pour un TSO, y'a-t-il dans ton mode de vie, des "contre-indications" qui rendraient le suivi du traitement compliqué ? (voyages par exemple, ce fut mon cas et ça a pesé lourd dans mon choix, le tout étant de peser les avantages / inconvénients à tous points de vue)
...et comme le dis neo, tu veux quoi toi ?
Je sais et on le sait tous que ce genre de réflexions n'est pas de tout repos et que ce sont des décisions importantes, prends le temps de poser les choses, de te poser toi. Peut-être devrais-tu par exemple mettre sur papier un planning avec diminution progressive des doses (si ce n'est déjà fait), et vraiment, si au bout de quelques essais, cela est vain, tu peux te reposer les questions d'une substitution par exemple... tout en ayant un suivi, ça peut vraiment aider ! le premier médecin rencontré n'est pas forcément celui qui t'accompagnera, tu es libre de consulter quelqu'un d'autre.
Il est tout à fait possible, aussi, que tu sois déjà passé par ces phases et que le temps d'agir est arrivé, n'hésite pas à nous tenir au courant
je me retrouve à peu près dans ton message, j'ai eu les même réflexions il y a un petit mois, lorsque je me suis rendu au csapa pour la première fois pour un accrochage au tramadol, mais bref.
Le doc m'a proposé direct buprénorphine ou méthadone (au choix) ou alors hospitalisation pour sevrage brutal.
J'étais allé à ce RV avec l'intention de passer à la bupré, mais il est vrai que lorsque tu te retrouves devant le fait accompli et que tu es prêt à signer pour du long terme (en général) avec un TSO, tu remets ton addiction en question, tu as besoin d'y voir plus clair, de savoir où tu en es réellement. Car comme toi, je ne prends pas non plus des doses de cheval et "seulement" depuis 4 ans. Mais tout de même addict.
Au final, j'ai flippé de m'accrocher d'avantage au sub qu'au tramadol et je me suis rendu compte que je ne suis pas tout à fait prêt à tenter un sevrage. Le TSO reste tout de même dans un coin de ma tête, car c'est une solution qui fonctionne. Voilà mon expérience, je prends mon temps.
Il faut être prêt à dire au revoir à l'opi auquel tu es accroché, le fait d'être vraiment prêt au moins dans l'intention, qu'elle soit sincère, aide beaucoup et éclaire ton chemin.
Dans le cas où tu opterais pour un TSO, y'a-t-il dans ton mode de vie, des "contre-indications" qui rendraient le suivi du traitement compliqué ? (voyages par exemple, ce fut mon cas et ça a pesé lourd dans mon choix, le tout étant de peser les avantages / inconvénients à tous points de vue)
...et comme le dis neo, tu veux quoi toi ?
Je sais et on le sait tous que ce genre de réflexions n'est pas de tout repos et que ce sont des décisions importantes, prends le temps de poser les choses, de te poser toi. Peut-être devrais-tu par exemple mettre sur papier un planning avec diminution progressive des doses (si ce n'est déjà fait), et vraiment, si au bout de quelques essais, cela est vain, tu peux te reposer les questions d'une substitution par exemple... tout en ayant un suivi, ça peut vraiment aider ! le premier médecin rencontré n'est pas forcément celui qui t'accompagnera, tu es libre de consulter quelqu'un d'autre.
Il est tout à fait possible, aussi, que tu sois déjà passé par ces phases et que le temps d'agir est arrivé, n'hésite pas à nous tenir au courant
→ The only good nation is IMAGINATION ☼
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#5
- Iridium
Nouveau membre - 25 février 2019 à 19:25
Salut a tous!
Je reviens un peu aux nouvelles, j’ai re-vu l’addicto et je lui ai dit que je n’etais pas prêt à passer sous un TSO mais que j’avais bien envie de tenter un sevrage seul chez moi. Il m’a prescrit pas mal de medocs aux cas ou, pour le ventre, pour les douleurs (Acupan, je n’ai jamais pris ça je ne sais pas ce que c’est) pour les crises d’angoisse (Valium...)
Je tente ça cette semaine car de toute façon je n’ai pas vraiment le choix, j’aurais aimé avoir la possibilité de faire un sevrage progressif et je pense que je m’y serais tenu mais le medecin ne me l’a pas proposé car il expliquait que le « pic » d’activité de la codeine dans le cerveau etait trop court pour pouvoir travailler avec ça. Et de toute façon je n’ai trouvé personne qui puisse m’en represcrire j’ai l’impression que quelquechose a changé par rapport a la cod, je n’ai trouvé aucun medecin qui accepte d’en prescrire et je n’ai donc aucun moyen de m’en procurer pour controler mon sevrage progressif...
Oxaca-na: effectivement c’est presque la même histoire qu’il m’est arrivé et oui les tso sont trop contraignants pour moi (j’ai un emploi du temps hyper chargé et je bouge énormément) donc bon j’essaie cette solution et puis on verra bien, mais je sens deja (alors que c’est mon premier jour) que ça va être relativement compliqué (j’ai quelques symptomes physiques assez penibles) même si je me suis toujours tenu a des doses assez faibles.
Bonne soiree a tous
Je reviens un peu aux nouvelles, j’ai re-vu l’addicto et je lui ai dit que je n’etais pas prêt à passer sous un TSO mais que j’avais bien envie de tenter un sevrage seul chez moi. Il m’a prescrit pas mal de medocs aux cas ou, pour le ventre, pour les douleurs (Acupan, je n’ai jamais pris ça je ne sais pas ce que c’est) pour les crises d’angoisse (Valium...)
Je tente ça cette semaine car de toute façon je n’ai pas vraiment le choix, j’aurais aimé avoir la possibilité de faire un sevrage progressif et je pense que je m’y serais tenu mais le medecin ne me l’a pas proposé car il expliquait que le « pic » d’activité de la codeine dans le cerveau etait trop court pour pouvoir travailler avec ça. Et de toute façon je n’ai trouvé personne qui puisse m’en represcrire j’ai l’impression que quelquechose a changé par rapport a la cod, je n’ai trouvé aucun medecin qui accepte d’en prescrire et je n’ai donc aucun moyen de m’en procurer pour controler mon sevrage progressif...
Oxaca-na: effectivement c’est presque la même histoire qu’il m’est arrivé et oui les tso sont trop contraignants pour moi (j’ai un emploi du temps hyper chargé et je bouge énormément) donc bon j’essaie cette solution et puis on verra bien, mais je sens deja (alors que c’est mon premier jour) que ça va être relativement compliqué (j’ai quelques symptomes physiques assez penibles) même si je me suis toujours tenu a des doses assez faibles.
Bonne soiree a tous
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#6
- Iridium
Nouveau membre - 27 février 2019 à 19:17
Bon ca va faire 72h et c’est vrai que c’est pas facile, je pensais pas avoir a faire face a une envie d’en reprendre aussi forte. La fatigue assez extrême mais surtout le plus dur c’est le moral qui est clairement a 0. On verra bien comment ca se passe par la suite.
Bonne soiree a tous
Bonne soiree a tous
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#7
- Lilas24
Bavarde - 28 février 2019 à 14:06
Iridium,
Te proposer un TSO pour une addiction à la codéine ne dépassant par le dosage thérapeutique me fait l'impression d'être disproportionné.
Maintenant, le sevrage dégressif avec ta consommation aurait sans doute été difficile dès le départ. Le truc c'est que quand on prend beaucoup de codéine, comme je l'ai fait avec 24 cachets codoliprane (20mg de codéine et 400mg de paracétamol, celui qui était en vente libre) par jour, débuter un sevrage dégressif est assez facile car quand on retire un cachet, il ne se passe rien. si on attend entre 10 et 15 jours à chaque retrait, les choses roulent au début.
Personnellement, le manque a débuté en arrivant à 12 cachets, donc la moitié du parcours. Ce manque durait 3 jours environ, pas plaisant pas pas atroce non plus. A partir de 6 cachets, je n'ai plus connu de véritable répit jusqu'à la fin et je suis passée de 2 à zéro car je n'en pouvais plus de prolonger ces difficultés physiques.
Comme toi tu prenais peu, il n'est pas impossible que même en retirant la moitié d'un cachet tous les 15 jours, tu aurais souffert du manque. Je trouve quand même dommage qu'on ne t'ai pas laissé essayer.
C'est peut être pour cette raison qu'on t'as notamment prescrit le valium qui couvre bien certaines manifestations physiques du manque comme cette énorme tension dans les membres, ainsi que la nervosité. Moi j'en ai pris 10mg tous les soirs et il faisait un bon myorelaxant.
Pour la douleur, je sais que l'Accusant est un antalgique non opiacé plus efficace que le paracétamol, l'aspirine et l'ibuprofène. Si tu as des douleurs, ça peut valoir le coup d'en prendre, moi j'ai pris 3 jours d'anti inflammatoires quand je suis passée à 0, ça a très bien marché aussi.
Tu m'as l'air sur la bonne voie, même si c'est un peu dommage qu'on ne t'ai pas laissé la possibilité de tenter le sevrage dégressif.
Te proposer un TSO pour une addiction à la codéine ne dépassant par le dosage thérapeutique me fait l'impression d'être disproportionné.
Maintenant, le sevrage dégressif avec ta consommation aurait sans doute été difficile dès le départ. Le truc c'est que quand on prend beaucoup de codéine, comme je l'ai fait avec 24 cachets codoliprane (20mg de codéine et 400mg de paracétamol, celui qui était en vente libre) par jour, débuter un sevrage dégressif est assez facile car quand on retire un cachet, il ne se passe rien. si on attend entre 10 et 15 jours à chaque retrait, les choses roulent au début.
Personnellement, le manque a débuté en arrivant à 12 cachets, donc la moitié du parcours. Ce manque durait 3 jours environ, pas plaisant pas pas atroce non plus. A partir de 6 cachets, je n'ai plus connu de véritable répit jusqu'à la fin et je suis passée de 2 à zéro car je n'en pouvais plus de prolonger ces difficultés physiques.
Comme toi tu prenais peu, il n'est pas impossible que même en retirant la moitié d'un cachet tous les 15 jours, tu aurais souffert du manque. Je trouve quand même dommage qu'on ne t'ai pas laissé essayer.
C'est peut être pour cette raison qu'on t'as notamment prescrit le valium qui couvre bien certaines manifestations physiques du manque comme cette énorme tension dans les membres, ainsi que la nervosité. Moi j'en ai pris 10mg tous les soirs et il faisait un bon myorelaxant.
Pour la douleur, je sais que l'Accusant est un antalgique non opiacé plus efficace que le paracétamol, l'aspirine et l'ibuprofène. Si tu as des douleurs, ça peut valoir le coup d'en prendre, moi j'ai pris 3 jours d'anti inflammatoires quand je suis passée à 0, ça a très bien marché aussi.
Tu m'as l'air sur la bonne voie, même si c'est un peu dommage qu'on ne t'ai pas laissé la possibilité de tenter le sevrage dégressif.
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#8
- Iridium
Nouveau membre - 28 février 2019 à 19:29
Salut a tous !
Nouvelle journée ou le manque s’intensifie pas mal dans le sens ou le plus penible c’est les maux de tête et les douleurs musculaires.
Le truc avec l’acupan ou le valium c’est que ca marche mais je suis completement stone dans le sens ou ces medocs me font dormir quasi instantanément et c’est pas simple simple a gerer. Sans parler du reveil aprés une nuit au valium qui est quand même pas trés simple (ca intensifie pas mal les symptomes au final)
Donc la je tourne au doliprane même si ca ne fait pas grand chose et je vais essayer les anti inflammatoires ca peut fonctionner.
J’avoue que plus le temps avance moins je me sens certain d’être capable d’arreter totalement, j’ai envie de craquer même si je m’en empêche pour l’instant parce que je ressens pas mal de culpabilité a l’idee de reprendre.
Je me demande si le kratom ne pourrait pas être une solution temporaire j’hesite a en commander est ce que vous avez des avis là dessus?
Bonne soirée a tous !
Nouvelle journée ou le manque s’intensifie pas mal dans le sens ou le plus penible c’est les maux de tête et les douleurs musculaires.
Le truc avec l’acupan ou le valium c’est que ca marche mais je suis completement stone dans le sens ou ces medocs me font dormir quasi instantanément et c’est pas simple simple a gerer. Sans parler du reveil aprés une nuit au valium qui est quand même pas trés simple (ca intensifie pas mal les symptomes au final)
Donc la je tourne au doliprane même si ca ne fait pas grand chose et je vais essayer les anti inflammatoires ca peut fonctionner.
J’avoue que plus le temps avance moins je me sens certain d’être capable d’arreter totalement, j’ai envie de craquer même si je m’en empêche pour l’instant parce que je ressens pas mal de culpabilité a l’idee de reprendre.
Je me demande si le kratom ne pourrait pas être une solution temporaire j’hesite a en commander est ce que vous avez des avis là dessus?
Bonne soirée a tous !
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#10
- NEW101
Nouveau membre - 22 septembre 2020 à 23:47
Bonjour, bravo et bon courage à toi,,,, À titre d'information et je parle de ma propre expérience, moi j'ai été sous subu pendant 15 ans, descente progressive depuis 3 ans, de 2 mg/j à. 0.1 mg/j. Y a 20 jours que j'ai arrêté ce produit, je suis tellement fière de moi bref, à l'arrêt j'ai pris du tramadol pendant 15 j bain cela me fais rigolant avec plus de 50 mg/j de tramadol, j'ai passé. Plains de nuits pratiquement sans sommeil, aujourd'hui. J'ai trouvé. Du codoliprane depuis 3 jours et voilà que ça va mille fois mieux. 4 a 5 cachés. De 20/400 par jour et ça va j'arrive à dormir la nuit et plus prendre de tramadol, juste pour comparer un TSO et. De la codeine voilà bon courage pour la suite
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