[ Substitution ]
sevrage tussipax tso or not tso besoin d'aide qq il en soit
Publié par Ombrellamoteur,
9310 vues, 6 réponses
#1
- Ombrellamoteur
Nouveau membre - 12 février 2013 à 11:38
Bonjour à tous,
Bon j'ai squatté par impulsion une discussion déjà en cours, et j'ai maintenant l'impression d'avoir parasité un bel échange alors je reposte ici :
Je suis hélas en train de passer de trois à quatre boites de tussipax par jour (plus phénergan)(la ruine). J'ai pris rendez-vous en addictologie parce que ça ne peut plus durer.
Je réfléchis à 2 solutions : cold turkey du jour au lendemain (je l'ai déjà fait mais j'étais seul et à seulement 2 boîtes par jour)(mais maintenant difficile de dissimuler un tel sevrage à ma femme !) ou alors je ne sais quelle autre solution, qu'on me fera envisager en addictologie..
La codéine ne me rend plus du tout cool. Est-ce une dégringolade classique ? Arrive-t-il toujours un moment où l'on pourchasse le zen voluptueux pour n'obtenir qu'une vague déception épuisée ?.. Je sens que je m'enfonce dans la dépression, c'est terrible parce que je ne me sens pas non plus la force d'affronter la colossale fatigue ressentie lors de mon dernier sevrage en solo. Sans parler des diarrhées !... Et de la déprime abyssale... Même si je sais que ça ne dure quelques jours.. Comment faire avec un bébé ?
L'idéal serait de pouvoir partir une semaine je crois... en chier tranquille sous une couette... avec un chiotte pas loin et personne pour poser des questions... dormir pendant les heures d'ouvertures des officines..
Je m'interroge quant aux TSO, pas mal de gens ont l'air de penser que c'est une folie de les envisager pour se sevrer de la codéine... Qu'en pensez-vous ?... On ne parle pas (ou je n'ai pas trouvé) de l'éventuelle toxicité du subutex. Qu'en est-il ? Est-ce que la libido revient quand on est sous subu ?... Est-on toujours aussi constipé ?... Amis de la poésie...
Ce qui m'inquiète c'est cette déprime vers 2-3 jours après l'arrêt.. J'avais vraiment envie de sauter par la fenêtre mais je me disais c'est rien, c'est juste l'absence de la molécule qui te fait penser ça, que la vie est vraiment foireuse, qu'il n'y a rien à en tirer, qu'on est seul toujours, et que ça n'a pas grande importance...
Et puis ça passe, rapidement, ce sont les pensées du manque, pas les tiennes, et on pense à nouveau que bah oui la vie est difficile mais y'a plein de choses à en faire. En fait je ne sais pas si c'est la vie le problème, en descente comme en montée. Mais plutôt la réalité.
Bref, j'espère que vous me donnerez votre avis... en rapport avec ces 4 foutues boites... chaque nouvelle pharmacie dégottée pas trop loin m'est comme une fontaine en plein désert. Nous sommes un pays à pharmacies ! Punaise ! C'est une chance et une malédiction !
Bon j'ai squatté par impulsion une discussion déjà en cours, et j'ai maintenant l'impression d'avoir parasité un bel échange alors je reposte ici :
Je suis hélas en train de passer de trois à quatre boites de tussipax par jour (plus phénergan)(la ruine). J'ai pris rendez-vous en addictologie parce que ça ne peut plus durer.
Je réfléchis à 2 solutions : cold turkey du jour au lendemain (je l'ai déjà fait mais j'étais seul et à seulement 2 boîtes par jour)(mais maintenant difficile de dissimuler un tel sevrage à ma femme !) ou alors je ne sais quelle autre solution, qu'on me fera envisager en addictologie..
La codéine ne me rend plus du tout cool. Est-ce une dégringolade classique ? Arrive-t-il toujours un moment où l'on pourchasse le zen voluptueux pour n'obtenir qu'une vague déception épuisée ?.. Je sens que je m'enfonce dans la dépression, c'est terrible parce que je ne me sens pas non plus la force d'affronter la colossale fatigue ressentie lors de mon dernier sevrage en solo. Sans parler des diarrhées !... Et de la déprime abyssale... Même si je sais que ça ne dure quelques jours.. Comment faire avec un bébé ?
L'idéal serait de pouvoir partir une semaine je crois... en chier tranquille sous une couette... avec un chiotte pas loin et personne pour poser des questions... dormir pendant les heures d'ouvertures des officines..
Je m'interroge quant aux TSO, pas mal de gens ont l'air de penser que c'est une folie de les envisager pour se sevrer de la codéine... Qu'en pensez-vous ?... On ne parle pas (ou je n'ai pas trouvé) de l'éventuelle toxicité du subutex. Qu'en est-il ? Est-ce que la libido revient quand on est sous subu ?... Est-on toujours aussi constipé ?... Amis de la poésie...
Ce qui m'inquiète c'est cette déprime vers 2-3 jours après l'arrêt.. J'avais vraiment envie de sauter par la fenêtre mais je me disais c'est rien, c'est juste l'absence de la molécule qui te fait penser ça, que la vie est vraiment foireuse, qu'il n'y a rien à en tirer, qu'on est seul toujours, et que ça n'a pas grande importance...
Et puis ça passe, rapidement, ce sont les pensées du manque, pas les tiennes, et on pense à nouveau que bah oui la vie est difficile mais y'a plein de choses à en faire. En fait je ne sais pas si c'est la vie le problème, en descente comme en montée. Mais plutôt la réalité.
Bref, j'espère que vous me donnerez votre avis... en rapport avec ces 4 foutues boites... chaque nouvelle pharmacie dégottée pas trop loin m'est comme une fontaine en plein désert. Nous sommes un pays à pharmacies ! Punaise ! C'est une chance et une malédiction !
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#2
- mandraguore
Nouveau membre - 12 mars 2013 à 10:38
Bonjour Ombrellamoteur !
Mais non tu n'as rien parasité du tout et je m'en veux de ne point avoir relevé ce post... J'espère que tu repasseras par ici histoire de "relancer" la discussion.
Un mois déjà que tu as posté ce message... Où en es-tu à ce jour ? Histoire de ne pas faire un hors sujet complet ....
Pour ma part, reviens sur le fil de Toto, tu auras la suite de mon parcours ....
Suis à J 12 d'une OD, sevrée physiquement mais psychologiquement bof bof .. , et dans le même questionnement que toi à savoir substitution ou non ? Je vois un addicto pour qui l'ID d'utiliser le subu pour stabiliser ma labilité émotionnelle serait une solution. Je le revois d'ici 2 semaines afin de voir ce que l'on fait, afin aussi de laisser un traitement AD benzo et somniféres faire son effet et voir si cela ne serait pas suffisant ...
Le sevrage avec des enfants... J'ai 2 petits bouts, 9 mois et 5ans, j'y suis parvenu plusieurs fois. Certes physiquement c'est pas facile, mais en profitant des virus qui traînent actuellement, c'est rien de plus qu'une grosse grippe. Bref j'ai la grippe, faut que j'évite de la refiler à tout le monde ... 5 jours au lit à se battre avec soi même, et puis après même si c'est pas le top, c'est gérable. Ca c'est pour le côté je le fais à la dure ...
Sinon se faire aider par un médecin compréhensif ou mieux un addicto ... Il saura mettre en avant les pour et contre d'une substitution, mettre en place d'autres traitements si nécessaire ( ad pour dép par exemple ) ou t'orienter vers d'autres possibles...
C'est pas impossible tu sais, pour ma part, ce qui me redonne espoir et confiance en l'avenir et d'avoir eu l'occasion de m'ouvrir à mon compagnon ... Pas facile je sais, mais c'est cela qui me sauve actuellement.
Bref juste ces quelques mot en espérant que tu repasseras par ici !
Courage !
Amicalement.
Mais non tu n'as rien parasité du tout et je m'en veux de ne point avoir relevé ce post... J'espère que tu repasseras par ici histoire de "relancer" la discussion.
Un mois déjà que tu as posté ce message... Où en es-tu à ce jour ? Histoire de ne pas faire un hors sujet complet ....
Pour ma part, reviens sur le fil de Toto, tu auras la suite de mon parcours ....
Suis à J 12 d'une OD, sevrée physiquement mais psychologiquement bof bof .. , et dans le même questionnement que toi à savoir substitution ou non ? Je vois un addicto pour qui l'ID d'utiliser le subu pour stabiliser ma labilité émotionnelle serait une solution. Je le revois d'ici 2 semaines afin de voir ce que l'on fait, afin aussi de laisser un traitement AD benzo et somniféres faire son effet et voir si cela ne serait pas suffisant ...
Le sevrage avec des enfants... J'ai 2 petits bouts, 9 mois et 5ans, j'y suis parvenu plusieurs fois. Certes physiquement c'est pas facile, mais en profitant des virus qui traînent actuellement, c'est rien de plus qu'une grosse grippe. Bref j'ai la grippe, faut que j'évite de la refiler à tout le monde ... 5 jours au lit à se battre avec soi même, et puis après même si c'est pas le top, c'est gérable. Ca c'est pour le côté je le fais à la dure ...
Sinon se faire aider par un médecin compréhensif ou mieux un addicto ... Il saura mettre en avant les pour et contre d'une substitution, mettre en place d'autres traitements si nécessaire ( ad pour dép par exemple ) ou t'orienter vers d'autres possibles...
C'est pas impossible tu sais, pour ma part, ce qui me redonne espoir et confiance en l'avenir et d'avoir eu l'occasion de m'ouvrir à mon compagnon ... Pas facile je sais, mais c'est cela qui me sauve actuellement.
Bref juste ces quelques mot en espérant que tu repasseras par ici !
Courage !
Amicalement.
Utopistes que nous sommes, comme on doit nous trouver fous ! Vouloir le bonheur des hommes, mais de quoi nous mêlons nous ? Eugène Pottier.
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#3
- pierre
Web-Administrateur - 12 mars 2013 à 12:13
Ce n'est absolument pas un hérésie de passer de la codéine ou du tramadol à une substitution subutex ou méthadone. Ca dépend aussi depuis combien de temps tu prends de la codéine.
Ca change ta qualité de vie, et tu n'as plus à faire les pharmacies tous les jours, et le sirop que tu prends ne doit pas etre trop bon non plus.
Comme tous les opiacés, il n'y a pas de toxicité pour la buprénorphine ou la métha.
Il y a déja eu un post comme cela sur le tramadol, (qui est en gros a peu prés équivalent à la codéine) assez révélateur : http://www.psychoactif.org/forum/t6088- … adone.html
Le plus difficile c'est d'accepter de passer à une dépendance institutionnalisée !
Ca change ta qualité de vie, et tu n'as plus à faire les pharmacies tous les jours, et le sirop que tu prends ne doit pas etre trop bon non plus.
Comme tous les opiacés, il n'y a pas de toxicité pour la buprénorphine ou la métha.
Il y a déja eu un post comme cela sur le tramadol, (qui est en gros a peu prés équivalent à la codéine) assez révélateur : http://www.psychoactif.org/forum/t6088- … adone.html
Le plus difficile c'est d'accepter de passer à une dépendance institutionnalisée !
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#4
- gofix
Portoxico
- 12 mars 2013 à 16:30
Salut!
je suis tout a fait du même avis que Pierre et je pense que si tu prend du subutex ou de la metha tu auras une qualité de vie bien meilleure et ne sera plus obligé de te flinguer l'estomac et le foie avec toutes ces boites de tussipax tu peux aussi avoir un traitement d'antidéprésseurs et ou d'anxiolitiques pour t'aider mais parle en a ton addicto sa restera la meilleure solution.
bon courage.
je suis tout a fait du même avis que Pierre et je pense que si tu prend du subutex ou de la metha tu auras une qualité de vie bien meilleure et ne sera plus obligé de te flinguer l'estomac et le foie avec toutes ces boites de tussipax tu peux aussi avoir un traitement d'antidéprésseurs et ou d'anxiolitiques pour t'aider mais parle en a ton addicto sa restera la meilleure solution.
bon courage.
L'ivrogne et l'enfant disent ce qu'ils ont sur le coeur.
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#5
- Ombrellamoteur
Nouveau membre - 14 mars 2013 à 22:53
Hello,
Bonjour à tous et merci pour ces messages. Alors des nouvelles du front :
Eh bien j'ai finalement pu bénéficier d'une petite plage de solitude un peu inattendue alors je me suis lancé à corps perdu dans un cold turkey. 12 jours sans codéine, j'ai craqué le 13è jour pour deux boîtes (c mieux que 5) à cause de la fatigue colossale que je ne supportais plus et parce qu'il fallait que j'aie un minimum de jus pour abattre un gros travail que je suis obligé d'accomplir. Les 2 boîtes m'ont remis d'aplomb en 10 minutes ! Ca fait quand même halluciner.
Ca c'était mardi, on est jeudi, donc j'ai à nouveau essayé de m'abstenir, et pour l'instant je tiens le coup. Mais la fatigue revient et samedi j'ai un gros rv professionnel pour lequel je me vois mal ne pas reconsommer, car j'ai besoin d'être au top, et comme il y aura bcp de pression, eh bien, vous savez comme moi, que la codéine est parfaite pour effacer la peur.
J'ai rv fin mars chez l'addicto, j'ai sinon vu un généraliste qui m'a prescrit un anxio et ça aide un peu.
Pas évident. Le sevrage a été très dur et le plus minant est que je sens que ce n'est pas fini... De plus, comment supporter le trac professionnel, quand on se sert de la codéine depuis des années pour gommer toute appréhension hm ?
Bonjour à tous et merci pour ces messages. Alors des nouvelles du front :
Eh bien j'ai finalement pu bénéficier d'une petite plage de solitude un peu inattendue alors je me suis lancé à corps perdu dans un cold turkey. 12 jours sans codéine, j'ai craqué le 13è jour pour deux boîtes (c mieux que 5) à cause de la fatigue colossale que je ne supportais plus et parce qu'il fallait que j'aie un minimum de jus pour abattre un gros travail que je suis obligé d'accomplir. Les 2 boîtes m'ont remis d'aplomb en 10 minutes ! Ca fait quand même halluciner.
Ca c'était mardi, on est jeudi, donc j'ai à nouveau essayé de m'abstenir, et pour l'instant je tiens le coup. Mais la fatigue revient et samedi j'ai un gros rv professionnel pour lequel je me vois mal ne pas reconsommer, car j'ai besoin d'être au top, et comme il y aura bcp de pression, eh bien, vous savez comme moi, que la codéine est parfaite pour effacer la peur.
J'ai rv fin mars chez l'addicto, j'ai sinon vu un généraliste qui m'a prescrit un anxio et ça aide un peu.
Pas évident. Le sevrage a été très dur et le plus minant est que je sens que ce n'est pas fini... De plus, comment supporter le trac professionnel, quand on se sert de la codéine depuis des années pour gommer toute appréhension hm ?
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#6
- mandraguore
Nouveau membre - 14 mars 2013 à 23:24
Salut à tous!
Justement dans ta démarche Ombrellamoteur d'aller consulter un addicto , lui va pouvoir te donner des tuyaux dans le "comment gérer" tel ou tel problème. Attention l'approche de l'addicto est très médicale. Les addictions sont des maladies que l'ont soigne dans la grande majorité des cas grâce à des molécules chimiques. C'est l'approche que j'ai choisi pour ma prise en charge perso ( cf discussion avec Toto mais si ça t'interesse va faire un tour sur le forum en question).
Sinon félicitation pour cold turkey. Ce n'étais donc pas insurmontable même avec BB. Quand c'est le moment, il y a toujours moyen. Attention tout de même à ton retour à deux boîtes d'office. N'oublie pas qu'en douze jours ta tolérance à baissée. Donc attention aux quantités ingérées !
Donnes nous de tes nouvelles afin qu'on puisse être là à tes côtés si question ou simplement si besoin d'expression et de compagnie. Et puis je suis curieuse de voir ce que va te proposer ton addicto pour voir qu'elles sont les différentes prise en charge qu'ils proposent.
Je te souhaite une bonne soirée et plein de courage pour ton gros RDV professionnel !
Justement dans ta démarche Ombrellamoteur d'aller consulter un addicto , lui va pouvoir te donner des tuyaux dans le "comment gérer" tel ou tel problème. Attention l'approche de l'addicto est très médicale. Les addictions sont des maladies que l'ont soigne dans la grande majorité des cas grâce à des molécules chimiques. C'est l'approche que j'ai choisi pour ma prise en charge perso ( cf discussion avec Toto mais si ça t'interesse va faire un tour sur le forum en question).
Sinon félicitation pour cold turkey. Ce n'étais donc pas insurmontable même avec BB. Quand c'est le moment, il y a toujours moyen. Attention tout de même à ton retour à deux boîtes d'office. N'oublie pas qu'en douze jours ta tolérance à baissée. Donc attention aux quantités ingérées !
Donnes nous de tes nouvelles afin qu'on puisse être là à tes côtés si question ou simplement si besoin d'expression et de compagnie. Et puis je suis curieuse de voir ce que va te proposer ton addicto pour voir qu'elles sont les différentes prise en charge qu'ils proposent.
Je te souhaite une bonne soirée et plein de courage pour ton gros RDV professionnel !
Utopistes que nous sommes, comme on doit nous trouver fous ! Vouloir le bonheur des hommes, mais de quoi nous mêlons nous ? Eugène Pottier.
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#7
- ziggy
Michel HAmBurger avec nous
- 17 mars 2013 à 15:22
Salut Ombrella,
Meme si je suis d'accord avec ce qui a été plus haut sur les TSO, il faut aussi peser le revers de la béquille. Comme dit Pierre, cela dépend surtoutde la durée de ton addiction. Si cela fait X années que tu consommes et que tu gères tes émotions au quotidien à grand coup de codéine, le sevrage va être rude. Physiquement d'abord mais surtout ensuite, psychologiquement pour se remettre dannées de consommation... dans ce cas là , oui le TSO est plus que bienvenue. Par contre si tu es lassé des opiacés, ce qui arrive souvent aussi, et que tu souhaites retrouver un peu d'oxygène dans tes ressentis, si tu veux enfin revivre sans avoir à ressentir les choses par le prisme déformant des opiacés, le TSO n'est pas forcément un bon copain, et il faut pas se leurrer on ne commence pas la metha ou le sub pour quelques semaines: quand on commence une démarche comme cela, on pars pour au minimum plusieurs années sous chimie. A méditer donc...
Meme si je suis d'accord avec ce qui a été plus haut sur les TSO, il faut aussi peser le revers de la béquille. Comme dit Pierre, cela dépend surtoutde la durée de ton addiction. Si cela fait X années que tu consommes et que tu gères tes émotions au quotidien à grand coup de codéine, le sevrage va être rude. Physiquement d'abord mais surtout ensuite, psychologiquement pour se remettre dannées de consommation... dans ce cas là , oui le TSO est plus que bienvenue. Par contre si tu es lassé des opiacés, ce qui arrive souvent aussi, et que tu souhaites retrouver un peu d'oxygène dans tes ressentis, si tu veux enfin revivre sans avoir à ressentir les choses par le prisme déformant des opiacés, le TSO n'est pas forcément un bon copain, et il faut pas se leurrer on ne commence pas la metha ou le sub pour quelques semaines: quand on commence une démarche comme cela, on pars pour au minimum plusieurs années sous chimie. A méditer donc...
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