1
Dernière modification par meumeuh (28 mars 2022 à 08:27)
Hors ligne
Dernière modification par prescripteur (28 mars 2022 à 08:28)
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
nemesis1986 a écrit
72 h obligateur prendre après subotex méta pas que peut provoque surdose
Euh suivant le métabolisme de la personne certains peuvent n´attendre que 24h d´autres plus de 72h
Et Cela peut provoquer surtout un sevrage précipiter du à l'effet antagoniste de la buprenorphine... pas une surdose .
Mais dans le sens inverse que tu Indique car de la metha après de la buprenorphine pour ce qui est d´ une surdose peut être mais pour une personne qui est naïve aux opiacés ou qui a plus de tolérance ou encore qui a fortement baissé.
Et cette merde comme je l´ai dit avec le champi aide beaucoup de personnes à reprendre une vie normale
Donc pas de diàbolisation des TSO sur PA !!
Amicalement,
MM
Dernière modification par meumeuh (14 avril 2022 à 16:04)
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
nemesis1986 a écrit
Bonjour, je prenne subotex 8 ans 16 mg par jour,
Et je décide arrêté set merde! Déjà 14 jour je pas pris et je vais bien.. Surtout psychologismes être sur vous voulez arête ! Premier 10 jour se difficile après 72 vous pouvez prendre méta 10 mg pas plus. 72 h obligateur prendre après subotex méta pas que peut provoque surdose !!!!!
6 jour je pris 50mg tramadol sa pas arête complètement mon douleur non je pouvez dormir 5 h. Attention tramadol aussi famille morphine et provoque sevrage !!! Pour sa prendre 50 mg comment douleur vient en supporter pas.. Surtout fumé pas cannabis sa amplifié douleur 10 fois !! Cbd on peux. Bonne chances à tous et beaucoup rage. Je réussi !! et vous aussi pouvez faire sa !!!
Salut,
Heu...mais quand tu dis " je vais bien ", concrètement, tu te sens comment ? Physiquement, psychologiquement, etc ?...c'est une vraie question hein, c'est TON témoignage, et je ne veux pas être sceptique gratuitement.
Mais je suis sous TSO, simplement 0,6 de bupré par jour ( induction à 1 mg ), depuis septembre 2021...et quand je le zappe le matin avant de partir au boulot, je ne peux pas dire que c'est ingérable, mais je me sens quand même plus fatigué, la digestion du midi peut s'avérer bien compliquée, ça me casse le bide quoi, sensations chelous etc...et sachant qu' a priori, le vrai manque de bupré ne peut arriver qu'au bout de quelques jours...bon...sincèrement, si ça se passe bien pour toi, cool ! Vraiment tant mieux, mais vu ma petite expérience sur le sujet, et le nombre de témoignages lus ici ou ailleurs, tu comprends bien que s'arrêter net, alors qu'on est à 16 mg/jour depuis des années, ça à l'air chaud...
Franchement je veux bien que tu développes, enfin si tu le souhaites, mais ça m'intéresse, à titre personnel...
Juste une dernière chose, quand tu dis que c'est juste psychologique, je pense que pour l'énorme majorité des gens, ce n'est pas le cas...
Déjà, les gênes, voire douleurs physiques, existent bel et bien en période de sevrage d'opiacés...et ensuite, est-ce vraiment juste du psychologique, au delà de ça ?
Quand j'ai eu une période à consommer trop de C, le plus dur à l'arrêt était effectivement le facteur psychologique...mais quand j'ai voulu arrêter l'héro à la dure ( 3 fois en 4 mois quand même, comme un con ), et malgré le fait que ça faisait moins d'un an que je consommais au quotidien, OUI, le sevrage physique est chiant, mais ça se fait...mais au delà de ça, pour moi, s'en est suivi un mal-être dur à décrire, comme une vraie dépression, envie de rien, sensations ternes et vide abyssal à l'intérieur...je n'avais jamais ressenti ça, ET je n'ai pas ressenti ça non plus en arrêtant une conso quotidienne de coke de plusieurs moi en sniff et base...
Je précise cela parce que j'ai lui ici des échanges supers intéressants sur le PAWS, et un membre expliquait qu'il ressentait intuitivement que ce mal être à priori psychologique ( et qui l'est en partie aussi de toute façon, lorsqu'on stoppe brutalement une conso ), était aussi physiologique d'après lui, mais dans la tronche quoi, le bordel dans les récepteurs tout ça...
C'est exactement ce que j'ai ressenti aussi ( son post m'a aidé à définir une partie du mal être que je ressentais à l'époque ), et la petite dose de bupré que j'ai eu quand je me suis finalement résolu à aller demander l'aide d'un adicto, m'a tout de suite fait du bien, alors que j'étais à nouveau physiquement sevré ( j'avais juste tapé deux grosses traces la veille du rdv, ça faisait 15 jours que je n'avais pas consommé, pour en avoir dans les urines et avoir la prescription quoi )...
Donc si toi au bout de 15 jours, tu te sens ok dans la tête, le moral et tout, c'est nickel, et je te souhaite que ça dure, mais ça semble un peu ouf quoi...
Après comme je te l'ai dit, je ne remets pas ta parole en doute gratuitement, et on est pas tous égaux dans nos rapports aux produits, juste ça me questionne....
Et désolé pour cet énorme pavé du coup, bon courage à toi dans tous les cas...
Hors ligne
nemesis1986 a écrit
Bonjour, je prenne subotex 8 ans 16 mg par jour,
Faire un sevrage sec après 16 ans de TSO, il faut aimer souffrir pour rien... et ca ne marche pas. Et merci de ne pas dire au bout de 10 jours sans rien que c'est gagné... Car c'est la que ca débute plutôt...
GUIL3M a écrit
Un titre qui vend du rêve j entend bien,
Pareil pour l'UROD, c'est une mystification que nous avons combattu pendant des années. Et que nous combattons toujours.
Croire que tu va etre débarassé de l'addiction juste parce que tu fais un sevrage sec, c'est ne pas comprendre l'addiction, qui ne part pas parce que tu te débarasses le produit de ton corps. C'est une pensée qui arrive quand on en a marre et que l'on pense que tout changé par rapport au produit va tout changer dans ta vie. C'est donner beaucoup de pouvoir au produit, qui serait responsable de tout les maux...
Croire que tu va etre débarassé de l'addiction juste parce que tu fais un sevrage sec, c'est une pensée magique, entretenu par certains médecins qui pratiques l'UROD : Je me rappelle de ce fameux Dr Waissman en Israel qui pratiquait (pratique encore ?) cela, et demandait un cheque de 8000 euros ! Et à la fin, quand tu reprenais des drogues, il disait que c'était de ta faute si le sevrage avait foiré. Ce mec, comme les autres sont des escrocs qui vendent du rêve. Quand nous en avions parlé sur le forum, son assistante avait eu le toupet de nous contacter pour savoir si nous ne voulions pas en faire de la pub (moyennement rétribution biensur...)
Hors ligne
pierre a écrit
Quand nous en avions parlé sur le forum, son assistante avait eu le toupet de nous contacter pour savoir si nous ne voulions pas en faire de la pub (moyennement rétribution biensur...)
Salut, ce sont des commerçants et des charlatans, des pseudo médecins marabout qui ne connaissent rien à l'adiction. A fuir comme la peste.
Hors ligne
Dernière modification par Border92 (21 mai 2022 à 05:39)
Hors ligne
Six cohortes récentes de méthadone ont fourni des données sur la mortalité toutes causes ventilées par intervalle de temps avant et après le traitement (fig 4 ⇓ ). Après avoir exclu une cohorte sélective à haut risque d'injecteurs séropositifs au VIH et recevant un traitement antirétroviral hautement actif, les taux de mortalité toutes causes confondues étaient de 11,4 et 5,8 décès pour 1000 années-personnes au cours des quatre premières semaines et du temps restant sous traitement à la méthadone, respectivement , avec une différence de taux groupés non ajustés pour les périodes de traitement initiales par rapport aux périodes de traitement suivantes de 5,6 décès (intervalle de confiance à 95 % -2,4 à 13,6) pour 1 000 années-personnes et un rapport de taux groupés non ajusté de 1,97 (0,94 à 4,10). De même, la mortalité toutes causes confondues est passée de 32,1 décès pour 1 000 années-personnes au cours des quatre premières semaines après l'arrêt du traitement à la méthadone à 13,5 décès pour 1 000 années-personnes par la suite, ce qui a entraîné une différence de taux combinés non ajustés pour les périodes initiales par rapport aux périodes ultérieures sans traitement de 18,6 décès (2,9 à 34,3) pour 1 000 années-personnes et un rapport de taux combiné non ajusté de 2,38 (1,51 à 3,74).
Dans l'analyse continue des tendances temporelles (fig 5 ⇓ ), il y avait des écarts significatifs par rapport à la linéarité des tendances du risque de mortalité toutes causes au fil du temps dans et hors du traitement à la méthadone (P = 0,04). Les taux de mortalité toutes causes confondues ont fortement diminué, passant de 37,4 à 6,4 décès pour 1 000 années-personnes au cours des quatre premières semaines de traitement à la méthadone et sont restés relativement stables par la suite. En revanche, après que les personnes aient quitté le traitement à la méthadone, la mortalité toutes causes confondues est restée élevée entre 24,1 et 35,2 décès pour 1000 années-personnes pendant les deux premières semaines sans traitement et a diminué progressivement par la suite.
Dans les deux cohortes de buprénorphine rapportant des données désagrégées, la mortalité toutes causes confondues est restée également faible à 4,5 décès pour 1000 années-personnes pendant et après les quatre premières semaines de traitement à la buprénorphine (fig 4 ⇑ ). La mortalité toutes causes confondues, cependant, a augmenté à 32,0 décès pour 1000 années-personnes au cours des quatre premières semaines suivant l'arrêt du traitement à la buprénorphine et a ensuite été réduite à 10,9 décès pour 1000 années-personnes, avec une différence de taux groupée non ajustée pour la période initiale par rapport aux périodes suivantes. de traitement de 21,2 décès (intervalle de confiance à 95 % −5,9 à 48,2) pour 1 000 années-personnes et un rapport de taux combiné non ajusté de 2,94 (1,34 à 6,46).
Hors ligne
Hors ligne
prescripteur a écrit
nb= la mortalité "normale" du jeune adulte est d'environ 2 à 6 pour 1000 années personnes.
https://www.ined.fr/fr/tout-savoir-popu … -sexe-age/
Donc la mortalité sous traitement methadone après les premières semaines de traitement est proche de la mortalité "normale".
Après arret methadone elle est de 6 fois cette mortalité pendant les premieres semaines puis environ 2 fois la mortalité "normale".
Amicalement
Je reviens faire un tour, et je ne sais pas à qui tu répondais.
C'est ca (et j'espère que tu n'as pas compris que je disais le contraire, je suis parfois un peu confus) : les TSO effondrent la mortalité chez les usagers/dépendants d'opioides, après un délai d'installation du traitement, et avec des pics aux moments des périodes de grands changements.
C'est un aspect tout de même assez fondamental pour qu'il soit souligné face à toutes les représentations très déconnantes qui sont associées à ces médicaments, y compris chez beaucoup de professionnels de santé : très peu de médicaments sont aussi efficaces de ce point de vue. J'ai même entendu aucun.
Sans compter la qualité de vie : je ne suis pas le seul, je pense, à considérer qu'il y a un avant et un après la mise en place de mon TSO une fois qu'il a été stabiisé... C'est juste... magique. Le TSO, et la Ritaline, 2 moments de renaissance.
Après, j'ai la chance d'avoir un environnement qui s'assoit un peu sur les représentations et une épouse qui va tout chercher à la pharmacie, tellement j'en peux plus du cinéma qu'ils me font, même après tant d'années.
Les traitements courts n'ont que peu de sens, du coup, et l'interrompre mérite cette information dans la balance.
Hors ligne
5 | ||
4 | ||
[ Forum ] Ma solution pour mon sevrage d'opiacés
|
8 | |
[ PsychoWIKI ] PAWS, le syndrome prolongé de sevrage |