Psilocybine, vertus et développement personnel

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Clarck12
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Bonsoir à vous,

Il y a des questions que je me pose depuis un moment et je voulais avoir quelques avis et contributions.

J'ai commencé mon aventure avec les champignons magiques à la base pour traiter une dépression très sévère, ce qui marche super bien en effet. J'essaie de faire des expériences dans la nature avec une personne proche oú on se pose en position yoga, on fait de la méditation, technique de respiration, et mon dieu je me sent revivre depuis.

Je sent qu'a chaque expérience, ça va appuyer sur un bouton Reset qui vas me donner un boost de vie incroyable. Tellement incroyable que je n'est plus peur de mourir, après avoir surmonté cette peur, bizzarement les idées suicidaires ne sont même plus une option, mais vivre la vie à 300% est la réponse que j'ai à chaque fois.

Sauf que dernièrement, après avoir vécu un trip assez fort est très positif, je me suis fait interrompre en plein méditation chez moi par une voisine qui se plaint pour odeur cannabis etc. Ça m'a bien stressé bien comme il faut et le trip est devenu sombre, mais j'ai bien géré.

Depuis j'ai réalisé quelque chose, j'ai développé une sorte de culpabilité bizzare, où je sent à la fin de chaque trip la positivité, qui s'en suis par un sentiment de dégoût sur le fait que ma méthode de développement personnel ne sera jamais accepté dans la société, et que bien-sûr il y a toujours la peur d'avoir des soucis de justices etc.

Avez vous déjà vécu ce genre de sentiments de culpabilité où vous vous rendez compte que vous avec trouvé quelques chose qui vous fait évoluer vers l'avant, mais vous serez sujet de critiques ?

J'ai décidé d'écrire sur mon expérience personnelle avec les psilocybes, puisque je me rends compte aujourd'hui de leurs potentiels, et l'image que la société à sur ces champignons.

( Si le topic n'est pas pertinent ou n'est pas dans la bonne section je m'en excuse d'avance )

Bonne soirée

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SkyhardFr homme
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Clarck12 a écrit

Bonsoir à vous,

Il y a des questions que je me pose depuis un moment et je voulais avoir quelques avis et contributions.

J'ai commencé mon aventure avec les champignons magiques à la base pour traiter une dépression très sévère, ce qui marche super bien en effet. J'essaie de faire des expériences dans la nature avec une personne proche oú on se pose en position yoga, on fait de la méditation, technique de respiration, et mon dieu je me sent revivre depuis.

Je sent qu'a chaque expérience, ça va appuyer sur un bouton Reset qui vas me donner un boost de vie incroyable. Tellement incroyable que je n'est plus peur de mourir, après avoir surmonté cette peur, bizzarement les idées suicidaires ne sont même plus une option, mais vivre la vie à 300% est la réponse que j'ai à chaque fois.

Sauf que dernièrement, après avoir vécu un trip assez fort est très positif, je me suis fait interrompre en plein méditation chez moi par une voisine qui se plaint pour odeur cannabis etc. Ça m'a bien stressé bien comme il faut et le trip est devenu sombre, mais j'ai bien géré.

Depuis j'ai réalisé quelque chose, j'ai développé une sorte de culpabilité bizzare, où je sent à la fin de chaque trip la positivité, qui s'en suis par un sentiment de dégoût sur le fait que ma méthode de développement personnel ne sera jamais accepté dans la société, et que bien-sûr il y a toujours la peur d'avoir des soucis de justices etc.

Avez vous déjà vécu ce genre de sentiments de culpabilité où vous vous rendez compte que vous avec trouvé quelques chose qui vous fait évoluer vers l'avant, mais vous serez sujet de critiques ?

J'ai décidé d'écrire sur mon expérience personnelle avec les psilocybes, puisque je me rends compte aujourd'hui de leurs potentiels, et l'image que la société à sur ces champignons.

( Si le topic n'est pas pertinent ou n'est pas dans la bonne section je m'en excuse d'avance )

Bonne soirée

Bonsoir à toi, pour ma part les fois ou j’ai ressenti cette culpabilité n’était pas avec des champi mais avec de la coke, je pense que inconsciemment le fait d’être bien et efficace seulement avec des substances doit nous affecter au niveau subconscient. Alors je pense que le procédé peut être le même avec d’autres substances.
On peut partir du principe aussi que  au niveau chimique un trop gros taux de dopamine qui à été sécrété donc en général pour équilibrer les choses le cerveau sécrète la sérotonine, ou 5-hydrotryptamine (5-HT).

Je précise qu’il s’agit d’hypothèses baser sur la chimie au niveau du cerveau ainsi que des neuro-sciences, ce n’est pas une vérité absolue mais une possibilité non négligeable.

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JellyFish's Dream homme
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Je trouve, que même si tu traitais ta dépression de manière plus conventionnelle à coup d'antidépresseurs et d'anxio, tu sentirais quand même le regard des autres.
Il n'est pas socialement admis de se sentir bien dans sa tête grâce à un traitement, légal ou pas. On est "sensé" être heureux par nature..

À partir de là, il est possible de se dire que de toute façon on est obligé de se farcir le jugement des autres, donc autant l'ignorer un peu.

La culpabilité est une fille de flute, le bonheur est trop rare pour le gâcher. Sois honnête avec toi même et ton traitement, puis fais ce qui te fait réellement du bien, sans attendre de confirmation de tes pairs, qui de toutes façons ne peuvent vivre ce que tu ressens.

Amicalement

JFD

Dernière modification par JellyFish's Dream (20 avril 2020 à  06:04)


"L'Histoire est écrite et réécrite à chaque seconde,
Regarde ces fils de **** ça svoit tout dsuite qjsuis pas dce monde. "

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Grumbild homme
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Bonjour,

ton problème de culpabilité semble assez simple à comprendre : tu as probablement inconsciemment culpabilisé de devoir "dépendre" d'une molécule pour aller bien, pour progresser.

Mais apportons un peu de nuances dans tout ceci pour te faire relativiser.

Dans le cerveau, TOUT n'est que chimie. Certaines personnes, celles en dépression, les anxieux (ses), les gens avec des pathologies mentales on un fonctionnement chimique cérébral "défaillant" (sur la période concernée, tout peut revenir à la normale si correctement traité pour certaines pathologies).

Si ta chimie du cerveau est niquée, il faut réussir à la rétablir. Pour certain, on leur donne des antidépresseurs pour rétablir cette chimie temporairement, le temps que la molécule est prise par le sujet. Mais c'est une béquille. Parfois, cette chimie revient à la normale au fur et à mesure que la personne va mieux, aidée par la chimie imposée par les cachets au cerveau.

C'est très probablement ce que la psylo fait ici, mais de manière différente de celle des antidépresseurs. Ne culpabilise pas pour avoir eu besoin d'une molécule à un moment donné.
Cependant, à terme, il est mieux d’arrêter la prise on pourrait se dire. C'est vrai, dépendre d'une molécule pour aller bien c'est pas incroyable. Mais parfois cela aide juste à bien vivre tout au long de sa vie.
Donc à toi de décider si tu considère que prendre de la psylo pour aller bien est une bonne chose, ou de tenter de t'en séparer.

Mais c'est ton choix, pas celui de la société. Mais attention : jouer avec la chimie, c'est parfois dangereux (j'en ai payé les frais).

Dernière modification par Grumbild (20 avril 2020 à  10:36)

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plotchiplocth homme
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Grumbild a écrit

ton problème de culpabilité semble assez simple à comprendre : tu as probablement inconsciemment culpabilisé de devoir "dépendre" d'une molécule pour aller bien, pour progresser.

c'est ... un point de vue. que je partage... peut etre, ca depend si j'ai tout bien compris :)
je vais essayer de l'expliquer sous un autre angle

SkyhardFr a écrit

je sais que la culpabilité fait partie de la "trousse de répression" contre nous meme que nous intégrons, et que beaucoup en souffrent, et j'ai passé beaucoup de temps à me débattre avec.

un sentiment de culpabilité de transgression d'un interdit, la voisine te ramene à la réalite de la répression,
et peut-etre aussi un peu lié à l'image de la dépendance uniquement comme un avilissement, une faiblesse. alors si c'est sur que beaucoup de dépendances sont pas vécues en harmonie, quelle est la part d'effets de cette image négative dans nos regards sur les relations que nous tissont avec le produit?
si les neurosciences nous aident à comprendre des mécanismes liés aux addictions, je crois qu'elles doivent pas faire oublier l'experience humaine, le vecu, et la place de la societe dans nos manières aussi de vivre ces usages et de se les représenter.

c'est un sentiment chez moi je crois lié à la "place" définie par les prohibitionnistes et moralistes des drogues et de leurs usages dans nos sociétés.
j'ai perso du mal avec l'histoire de l'indépendance à tout prix, vu comme l'inverse de la dépendance. je crois qu'on a tous nos (co/inter)dépendances, c'est la vie humaine. quand subies, c'est sur que c'est un calvaire; et si le fait de dire que c'est un calvaire ca participerait pas un peu au fait que parfois on subit? je dis bien un peu, ya des réalités physiologiques qui existent aussi...
j'ai perso du mal avec l'histoire de "l'authenticité sobre", ou l'idee que c'est mal de modifier sa conscience ou ses perceptions avec des substances. et aussi avec l'image du controle sobre de soi à tout prix, qui sous entenderai que l'usage de produits est forcement une perte de controle de soi.
ces images et la stigmatisation qu'elles portent on les intègre, les digère, et peuvent participer à des ressentis négatifs. ce sont des images latentes dans notre société qui participent pour moi aux dommages sociaux et psychologiques liés à l'usage, en tout cas qui ont participées à ceux que j'ai ressenti et vécu.
et je me suis fait du bien en ayant un rapport un peu plus décomplexé avec mes usages dans le sens de plus serein: mes dépendances ne font pas de moi un sous homme, mes consommations non plus. ca m'empeche pas parfois de me mettre dans des situations non souhaitées, mais j arrive mieux à faire avec comme ca avec moi-meme. loin d'etre une verite absolue, c'est comme ca je crois que j'ai un peu deconstruit ce ressenti chez moi

pas sur que ce soit bien clair et lisible...

ou je suis peut etre a coté de la plaque? wink
en tout cas je trouve interessant ta démarche de "creuser" tes ressentis et de venir les discuter ici :)

Dernière modification par plotchiplocth (20 avril 2020 à  11:59)

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Cobe non binaire
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Grumbild a écrit

ton problème de culpabilité semble assez simple à comprendre : tu as probablement inconsciemment culpabilisé de devoir "dépendre" d'une molécule pour aller bien, pour progresser.

Je pense aussi que le problème vient de là. Par contre je suis un peu moins d'accord avec le reste. Réduire la dépression ou un simple mal être à un problème de chimie dans le cerveaux me parait un peu simple. Il y a trop de facteur inconnus aujourd'hui pour dire (pour caricaturer) que "bon la serotonine ça gère le plaisir alors tu prends des trucs qui régule ta seroto et ça va aller mieux". D'ailleurs aujourd'hui j'ai l'impression que l'avenir des AD se situe + du côté des arylcyclohexylamines que des molécules qui touchent la séroto, sans qu'on sache trop pourquoi au final.
Pour reprendre l'exemple des AD seroto on sait très bien aujourd'hui qu'ils sont la plupart du temps inefficaces, c'est souvent la thérapie qui les accompagne qui aide les gens à avancer.

Et je pense que c'est pareil avec les champi. Faut pas oublier qu'un trip ça se digère, le gros du travail se fait après et pas pendant.
Le problème quand on débute avec les champi (ou les psyché en général) c'est qu'effectivement on se sent super bien après ses premiers trips et donc on a tendance à recommencer comme si c'était une sorte de super anti dépresseur magique.
Mais si tu vas mieux sans comprendre pourquoi tu vas pas aller très loin en vrai, il faut voir ça comme un outil plutôt que comme un produit miracle; les psyché apportent bien plus de questions que de réponses, et si tu prends pas la peine de chercher à y répondre entre chaque trip il y aura forcemment un moment où tu vas te rendre compte que t'es à côté de la plaque et que tu t'es + embrouillé l'esprit qu'autre chose. Tu auras peut être réglé le problème "chimiquement" pour un certain temps mais pas sur le fond.

Personnellement je pense que le yoga, les méthodes de respirations etc... sont des leurres un peu new age sur les bords qui s'accordent très bien avec notre société actuelle. La spiritualité c'est pas faire le vide dans sa tête, c'est justement le contraire.

En ce qui concerne l'image de la société tu ne peux pas y faire grand chose mais il n'y a aucune honte à prendre des champi, l'être humain en gobait bien avant de se bourrer la gueule big_smile

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Point de vue Très intéréssant. Bons conseils. A.L.
 
Très intéressant ! J'approuve pas mal de points

Prototype personnel de Dieu, mutant à l’énergie dense jamais conçu pour la production en série. Il était le dernier d’une espèce : trop bizarre pour vivre mais trop rare pour mourir.

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Grumbild homme
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Cobe a écrit

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Grumbild a écrit

ton problème de culpabilité semble assez simple à comprendre : tu as probablement inconsciemment culpabilisé de devoir "dépendre" d'une molécule pour aller bien, pour progresser.

Je pense aussi que le problème vient de là. Par contre je suis un peu moins d'accord avec le reste. Réduire la dépression ou un simple mal être à un problème de chimie dans le cerveaux me parait un peu simple. Il y a trop de facteur inconnus aujourd'hui pour dire (pour caricaturer) que "bon la serotonine ça gère le plaisir alors tu prends des trucs qui régule ta seroto et ça va aller mieux". D'ailleurs aujourd'hui j'ai l'impression que l'avenir des AD se situe + du côté des arylcyclohexylamines que des molécules qui touchent la séroto, sans qu'on sache trop pourquoi au final.
Pour reprendre l'exemple des AD seroto on sait très bien aujourd'hui qu'ils sont la plupart du temps inefficaces, c'est souvent la thérapie qui les accompagne qui aide les gens à avancer.

Et je pense que c'est pareil avec les champi. Faut pas oublier qu'un trip ça se digère, le gros du travail se fait après et pas pendant.
Le problème quand on débute avec les champi (ou les psyché en général) c'est qu'effectivement on se sent super bien après ses premiers trips et donc on a tendance à recommencer comme si c'était une sorte de super anti dépresseur magique.
Mais si tu vas mieux sans comprendre pourquoi tu vas pas aller très loin en vrai, il faut voir ça comme un outil plutôt que comme un produit miracle; les psyché apportent bien plus de questions que de réponses, et si tu prends pas la peine de chercher à y répondre entre chaque trip il y aura forcemment un moment où tu vas te rendre compte que t'es à côté de la plaque et que tu t'es + embrouillé l'esprit qu'autre chose. Tu auras peut être réglé le problème "chimiquement" pour un certain temps mais pas sur le fond.

Personnellement je pense que le yoga, les méthodes de respirations etc... sont des leurres un peu new age sur les bords qui s'accordent très bien avec notre société actuelle. La spiritualité c'est pas faire le vide dans sa tête, c'est justement le contraire.

En ce qui concerne l'image de la société tu ne peux pas y faire grand chose mais il n'y a aucune honte à prendre des champi, l'être humain en gobait bien avant de se bourrer la gueule big_smile

Je vais te donner qq arguments pour ma thèse sur la "chimie" du cerveau alors :
je suis actuellement sous paroxétine à cause d'un bad au PTC (Cannabis de synthèse donc). J'allais ATROCEMENT mal. Je sombrais de plus en plus dans un état dépressif à cause de mon trouble panique. J'ai alors consulté plusieurs médecins qui m'on confirmés que se sentir bien, c'était presque que de la chimie. Puis ils m'ont redirigé vers une psy TCC.
Et cette psy, la deuxième que j'allais voir, connais son métier : elle à eu réponse à toute mes question, m'a guidé etc... (Contrairement à la première psy qui semblait être juste la pour avoir un air de pitié sur la face lorsque je lui racontais mes problèmes, le tout en hochant la tête, et en empochant le chèque de 50 balles à la fin de la scéance).
On à beaucoup parlé du cerveau, puisque c'est là que e trouble panique se développe.

En fait, avant le bad, tout allait bien pour moi. J'étais VRAIMENT heureux, bien, confiant 'même trop). Puis le PTC. Et du jour au lendemain, anxiété quasi constante, crises d'angoisses ect..
He bien la molécule à tout simplement déreglé ma chimie cérébrale. Mon taux de sérotonine est complètement partit en couille, ce qui me faisais devenir anxieux pour tout et n'importe quoi.
La paroxétine à régulé min taux de sérotonine dans les synapses : tout va mieux.

On a aussi parlé de l'amour, des sentiments etc...
Elle m'a dit que lorsque l'on tombait amoureux de quun, c'était une énorme partie de chimie. Lorsque tu apercois la personne aimée, ton corps sécrète des hormones et réagit, ce qui te fait penser et réfléchir après.

Mais imagine que au lieu de sécréter l'hormone A en quantité normale, tu ne sécrète rien, ou beaucoup trop? C'est ca qui te nique le cerveau.

TOUT n'est que chimie (malheureusement, ca nous éviterait bien des ennuis).

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Cobe non binaire
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Grumbild a écrit

TOUT n'est que chimie (malheureusement, ca nous éviterait bien des ennuis).

Justement oui et non. Effectivement on peut voir le corps humain comme une enveloppe biomécanique très complexe mais aujourd'hui on a clairement pas assez d'info pour dire avec certitude "tel sentiment est dû à tel mécanisme dans notre cerveau", c'est un peu plus complexe que ça.
Le fonctionnement du cerveau à certains niveau est encore un grand mystère, par exemple quand tu dis que ton bad à déréglé ton cerveau c'est juste des supposions, on ne sait pas du tout quel est le réel impact d'un bad sur le cerveau.

Pour reprendre l'exemple de l'amour on peut facilement expliquer l'ATTIRANCE d'une personne pour une autre d'un point de vu hormonale, physique, biologique etc... y'a pas de problème. Par contre je doute qu'on puisse expliquer scientifiquement le concept qu'on appel "amour" qui lui touche + au spirituel pour le moment, je sais pas si tu vois la nuance.

Grumbild a écrit

La paroxétine à régulé min taux de sérotonine dans les synapses : tout va mieux.

Désolé de te décevoir mais justement la paroxetine est un des meilleurs exemple de l'arnaque que sont les AD séroto puisqu'elle a fait l'objet de nombreux scandales dont entre autre :

Le 2 juillet 2012, GlaxoSmithKline (GSK) a payé 3 milliards de dollars pour conclure le plus gros accord pour fraude de l'histoire de l'industrie pharmaceutique. Cela concernait le Paxil, le Wellbutrin (bupropione) et l'Avandia (rosiglitazone).

Depuis que la substance active est approuvée par la FDA en 1992, environ 5 000 citoyens des États-Unis poursuivent GSK. La plupart d'entre eux se sentant insuffisamment prévenus des effets secondaires - entre autres les symptômes d'accoutumance, GSK ayant spécifié que ce médicament "ne rendait pas dépendant"47. Le 29 janvier 2007 une émission de la BBC ayant pour sujet le Seroxat exploita les données des essais cliniques de GSK : ces données montrent qu'on ne peut prouver qu'il fonctionne sur les adolescents, mais que cela leur donne six fois plus de risques de devenir suicidaires.

En mars 2004, la FDA obligea la société à ajouter un avertissement sur les emballages des ISRS et d'autres antidépresseurs, afin d'avertir du risque de pensées suicidaires et passages à l'acte chez les enfants et adolescents. Le 29 janvier 2007, la BBC a diffusé en Angleterre un documentaire sur le Seroxat. Certaines études ont mis en doute l'existence d'un lien entre ISRS et suicide32,33,34. Mais de nombreuses nouvelles études le prouvent, le risque est augmenté chez les enfants et adolescents mais aussi chez les personnes âgées35,36.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Parox%C3% … ontroverse

Sans parler de toutes les autres études qui prouvent que cette molécule n'est pas plus efficace qu'un placebo pour traiter la dépression :

http://www.ox.ac.uk/news/2016-06-08-mos … tudy-finds

Donc tu vois bien que tout ne peux pas être expliqué par la chimie. Il a de fortes chances que ces fameuses discutions avec ta psy sur l'amour, les sentiments, tes angoisses etc... ont eu bien plus d'impact sur ton moral que la paroxetine (même si l'effet placebo n'est pas à prendre à la légère bien évidemment, d'où le discours "ne t'inquiètes, tout est chimique donc tout est réparable facilement" ). C'est ça la clef.

Pour être moi même m'être mangé un bon gros bad qui m'a mis dans le mal pendant pas mal de temps j'ai justement réussi à remonté la pente en arrêtant tout produits pouvant provoquer des changements chimiques dans mon cerveau et en me posant quelques questions essentielles.
Bizarrement moi qui ait pris des produits toute ma vie pour essayer d'aller mieux (sur le court terme) c'est en arrêtant d'en prendre que je me sens le mieux (ce qui m'empêche pas de me faire plaisir hein lol )

Bref je dis pas que la biochimie n'a aucune importance (bien au contraire) mais nos connaissances sont bien trop maigres pour le moment pour tout expliquer grâce à ça. Tu ne penses pas que si la dépression n'était qu'une affaire de chimie et de pilules miracle ça ne serait pas un des fléaux de notre époque ?

Dernière modification par Cobe (20 avril 2020 à  18:00)


Prototype personnel de Dieu, mutant à l’énergie dense jamais conçu pour la production en série. Il était le dernier d’une espèce : trop bizarre pour vivre mais trop rare pour mourir.

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Cobe a écrit

Grumbild a écrit

TOUT n'est que chimie (malheureusement, ca nous éviterait bien des ennuis).

Justement oui et non. Effectivement on peut voir le corps humain comme une enveloppe biomécanique très complexe mais aujourd'hui on a clairement pas assez d'info pour dire avec certitude "tel sentiment est dû à tel mécanisme dans notre cerveau", c'est un peu plus complexe que ça.
Le fonctionnement du cerveau à certains niveau est encore un grand mystère, par exemple quand tu dis que ton bad à déréglé ton cerveau c'est juste des supposions, on ne sait pas du tout quel est le réel impact d'un bad sur le cerveau.

Pour reprendre l'exemple de l'amour on peut facilement expliquer l'ATTIRANCE d'une personne pour une autre d'un point de vu hormonale, physique, biologique etc... y'a pas de problème. Par contre je doute qu'on puisse expliquer scientifiquement le concept qu'on appel "amour" qui lui touche + au spirituel pour le moment, je sais pas si tu vois la nuance.

Grumbild a écrit

La paroxétine à régulé min taux de sérotonine dans les synapses : tout va mieux.

Désolé de te décevoir mais justement la paroxetine est un des meilleurs exemple de l'arnaque que sont les AD séroto puisqu'elle a fait l'objet de nombreux scandales dont entre autre :

Le 2 juillet 2012, GlaxoSmithKline (GSK) a payé 3 milliards de dollars pour conclure le plus gros accord pour fraude de l'histoire de l'industrie pharmaceutique. Cela concernait le Paxil, le Wellbutrin (bupropione) et l'Avandia (rosiglitazone).

Depuis que la substance active est approuvée par la FDA en 1992, environ 5 000 citoyens des États-Unis poursuivent GSK. La plupart d'entre eux se sentant insuffisamment prévenus des effets secondaires - entre autres les symptômes d'accoutumance, GSK ayant spécifié que ce médicament "ne rendait pas dépendant"47. Le 29 janvier 2007 une émission de la BBC ayant pour sujet le Seroxat exploita les données des essais cliniques de GSK : ces données montrent qu'on ne peut prouver qu'il fonctionne sur les adolescents, mais que cela leur donne six fois plus de risques de devenir suicidaires.

En mars 2004, la FDA obligea la société à ajouter un avertissement sur les emballages des ISRS et d'autres antidépresseurs, afin d'avertir du risque de pensées suicidaires et passages à l'acte chez les enfants et adolescents. Le 29 janvier 2007, la BBC a diffusé en Angleterre un documentaire sur le Seroxat. Certaines études ont mis en doute l'existence d'un lien entre ISRS et suicide32,33,34. Mais de nombreuses nouvelles études le prouvent, le risque est augmenté chez les enfants et adolescents mais aussi chez les personnes âgées35,36.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Parox%C3% … ontroverse

Sans parler de toutes les autres études qui prouvent que cette molécule n'est pas plus efficace qu'un placebo pour traiter la dépression :

http://www.ox.ac.uk/news/2016-06-08-mos … tudy-finds

Donc tu vois bien que tout ne peux pas être expliqué par la chimie. Il a de fortes chances que ces fameuses discutions avec ta psy sur l'amour, les sentiments, tes angoisses etc... ont eu bien plus d'impact sur ton moral que la paroxetine (même si l'effet placebo n'est pas à prendre à la légère bien évidemment, d'où le discours "ne t'inquiètes, tout est chimique donc tout est réparable facilement" ). C'est ça la clef.

Pour être moi même m'être mangé un bon gros bad qui m'a mis dans le mal pendant pas mal de temps j'ai justement réussi à remonté la pente en arrêtant tout produits pouvant provoquer des changements chimiques dans mon cerveau et en me posant quelques questions essentielles.
Bizarrement moi qui ait pris des produits toute ma vie pour essayer d'aller mieux (sur le court terme) c'est en arrêtant d'en prendre que je me sens le mieux (ce qui m'empêche pas de me faire plaisir hein lol )

Bref je dis pas que la biochimie n'a aucune importance (bien au contraire) mais nos connaissances sont bien trop maigres pour le moment pour tout expliquer grâce à ça. Tu ne penses pas que si la dépression n'était qu'une affaire de chimie et de pilules miracle ça ne serait pas un des fléaux de notre époque ?

Hum. Pour ce qui est des IRSS, je pense pas que ce ne soit qu'un effet placebo hein.
Oui, la TCC m'a aidé. Mais le boulot est pas encore fini : je continue la paro pour encore un bout de temps. Et la paro m'a vraiment fait du bien : en 1 mois, je suis passé de crises d'angoisses presque quotidiennes (tout en suivant la TCC depuis qq mois d'ailleurs) à 1 ou 2 pensées anxieuses par jour. Je sais que le placebo peut être puissant, mais pas à ce point (la preuve, le fait de devoir prendre des cachets me terrifiait au début). De plus, sur le net je peux te trouver autant d'articles qui affirment que c'est que du placebo que d'articles qui te clament que c'est pas le st graal mais presque.
Donc il faut vraiment dé-diaboliser les antidépresseurs. Je pense que c'est juste une question de personne. J'ai super bien supporté la molécule ; une amie a moi qui est dépressive et anxieuse n'a pas du tout supporté 3 type de IRSS. C'est vraiment un bon outil, mais avec lequel il faut faire attention.

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Clarck12
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Merci pour toutes vos réponses,

Je vais essayer de faire une réponse la plus globale possible.

Je n'ai pas peur de dire que je suis tombé amoureux de la psilocybine tellement ça m'a ouvert des portes.

Aujourd'hui je trip pratiquement pour faire des weekends artistiques et j'adore m'exprimer à travers la peinture et le dessin. La prise de recule que me donne les champignons est incomparable pour moi, me juger a la troisième personne est plus que bénéfique.

Évidemment que quand j'ai des réponses grâces au champignons, je prends mon temps pour m'appliquer et changer dans la bonne voie. Pour moi le développement de sois est une évolution perpétuel ainsi que le savoir, de ce fait je suis au début de mon long chemin dans la découverte des champignons magiques.

Mais du coup vu que tout vas pour le mieux moralement je commençais à avoir une sorte de culpabilité pas du tout par rapport aux champignons, loin de là, j'en est un profond respect ! Mais une culpabilité envers LE système qui peut me réprimender alors que ça ne sort jamais de mon cercle privé et que ça ne sert qu'a moi, je sent cette liberté arraché.

C'est vrais que je vais chercher loin, mais le coup de la voisine qui m'a foutu un bon stress m'a mis les pieds sur la réalité, qui est que ça doit rester dans le cercle privé, sinon on va me prendre pour un fou si je commence a parler de voyage de conscience et l'utilité de la méditation avec la psilocybine et comment je suis bien mentalement aujourd'hui.

Aussi je voulais répondre par rapport à la culpabilité sur le fait de dépendre de la psilocybin, cela m'est impossible !
Parfois je vie des trips tellement fort que j'ai besoin d'un mois par exemple ou plus pour ingérer, digérer, et agir pour évoluer. (Je tiens a dire que j'ai toujours vécu du positif avec les champignons sauf la fois avec le voisine malheureusement)

Honnêtement, je ne peux me taire quand je vois par exemple que Paul Stamets à guérie son bégaiment très sévère en une seule et une seule prise ! il y a une part de magie que je retrouve avec cette substance, et bizzarement elle me montre mes tocs, les actions répétitif et inutile et me permet d'écouter beaucoup mieux mon corps.

Bref, la culpabilité est un sentiment qui m'a gagné beaucoup lors de mes trips dernièrement, la peur de se faire prendre, vue par un voisin etc etc, mais j'ai décidé aujourd'hui de prendre un choix de vie où je veux en apprendre plus ! Ce qui me réconforte et me donne une sorte de courage pour mettre de côté ce sentiment.

J'espère profondément que dans le futur la parole sera libéré sur l'élévation de conscience, étant quelqu'un qui a pris pas mal de médicaments et vu un pseudo-psy par le passé concernant ma depression, j'en rigole aujourd'hui et je me rends compte des discours complètement biaisé a travers les séances de therapy avec le psy.

Merci a vous, je n'étais pas sur d'ouvrir ce topic, je ne savais pas si le sujet serait pertinent :)

Bonne soirée

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