Conso quotidienne crystal meth possible ?

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Genkidama homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Hello les gars,
J ai decouvert le crystal y a de ca 1 mois et j aimerai savoir s il y a des gens ici qui en fume tous les jours ou quasi ? Je suis a une conso quasi quotidienne la depuis 2 semaines, genre 3/4 jours par semaines. Je fume genre entre 20 et 50mg
Des retours d’experience la dessus ?

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krakra homme
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Comment gère tu ton sommeil?

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Genkidama homme
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La semaine derniere j ai fais 2 nuits blanches ^^
Mais sinon je dors bien

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Stelli femme
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champi vert37champijaune0cxhampi rouge0
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Possible oui, tout est possible dans le fond... Souhaitable? À toi de voir ce que ça t’apporte, en positif comme en négatif, tout en ayant conscience des risques d’une telle conso sur le long terme.

https://www.psychoactif.org/psychowiki/ … 9moignages

https://www.psychoactif.org/forum/2020/ … 263_1.html

https://www.psychoactif.org/forum/2020/ … 258_1.html

https://www.psychoactif.org/forum/2020/ … 842_1.html

https://www.psychoactif.org/forum/2019/ … 887_1.html

https://www.psychoactif.org/forum/t2499 … -Meth.html

https://www.psychoactif.org/forum/t2996 … amine.html

Tu trouveras bon nombre de discussions sur cette section du forum.
Bonne lecture.

Dernière modification par Stelli (05 septembre 2020 à  23:33)

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Genkidama homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Merci @stelli mais je cherche plus l avis de consommateurs reguliers et de leur dosage quotidien. Les posts que tu as donné (merci)  je les ai deja lu et ils racontent surtout des retours d experience sur des trips.

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Stelli femme
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champi vert37champijaune0cxhampi rouge0
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Effets chroniques

Les usagers chroniques présentent divers symptômes tels que l’anxiété, l’angoisse, l’insomnie et la dépression, parfois accompagnée d’idées suicidaires. Diverses manifestations psychologiques peuvent s’ajouter telles que les troubles paranoïdes, les délires obsessionnels et les hallucinations, allant parfois jusqu’aux comportements violents. Cette agressivité est causée par les idées paranoïdes et le sentiment de danger imminent. Les symptômes psychotiques peuvent persister des mois, voire des années, après l’arrêt de la consommation.

Comme pour les autres amphétamines, la consommation de méthamphétamine peut causer divers troubles physiques qui varient selon les doses consommées et la sensibilité du consommateur :

rougeurs ou pâleurs;
dilatation des pupilles;
maux de tête, tremblements, frissons;
sécheresse de la bouche, goût désagréable persistant;
diminution de l’appétit, perte de poids;
crampes abdominales, constipation ou diarrhée;
augmentation du rythme et de la profondeur de la respiration;
troubles cardiovasculaires : tachycardie (augmentation du rythme cardiaque), arythmies, hypertension, cardiomyopathies et dommages aux microvaisseaux sanguins du cerveau;
augmentation de la libido avec perte des inhibitions (plus rarement une baisse de la libido);
impuissance passagère, particulièrement lors d’un usage abusif et soutenu.
À fortes doses, la méthamphétamine peut causer de l’hyperthermie (parfois la fièvre est très forte), des convulsions et la mort. On peut également retrouver de la confusion et des déficits cognitifs prolongés. Le nombre, l’amplitude, la durée et la fréquence de ces troubles varient généralement en fonction de l’intensité et de la durée de la consommation.
(https://toxquebec.com/substance/ampheta … tal-meth/)


Quels sont les effets sur la santé physique de la MA ?
Les effets néfastes immédiats de la MA comprennent une augmentation de la pression artérielle, une augmentation marquée de la température corporelle, de l’arythmie cardiaque, la bouche sèche, des crampes abdominales, ainsi que des tremblements et de l’insomnie. À long terme, l’on retrouve des problèmes cutanés, particulièrement des infections de la peau dues au tic de grattage et à une mauvaise hygiène corporelle. Parmi les problèmes physiques les plus frappants, on retrouve les problèmes dentaires appelés meth mouth. Le meth mouth est caractérisé par des dents cariées ayant perdu leur émail, des pertes de dents, ainsi que des lésions buccales (plaies). Ces problèmes seraient attribués à une mauvaise nutrition (plusieurs jours sans manger ou seulement la consommation de produits sucrés), le grincement des dents (un autre tic lié à la MA) et une mauvaise hygiène buccale. À plus long terme, la MA augmente aussi le risque de crise cardiaque ou d’accident cardiovasculaire. Elle est de plus associée à une augmentation significative du risque de maladies transmises sexuellement, par exemple, le virus du sida ou de l’hépatite, par l’entremise de conduites sexuelles à risque, mais aussi par le biais des plaies buccales et cutanées, ainsi que le partage d’aiguilles pour ceux qui s’injectent la drogue. En fait, des données non publiées d’une étude canadienne conduite en Colombie-Britannique par notre équipe (IRSC ; Lecomte et al., 2005-2008) rapportent que 19 % (56/295) de l’échantillon d’utilisateurs de MA était séropositif.

Quels sont les effets sur la santé mentale associés à la MA ?
À court terme, certaines personnes peuvent se sentir agressives, anxieuses, avoir une crise de panique, voire développer des symptômes de paranoïa ou des hallucinations auditives et visuelles (Nordahl, Salo et Leamon, 2003, p. 317). Lorsqu’une personne présente des symptômes psychotiques, il est pratiquement impossible d’en déterminer l’étiologie. Quoique certains chercheurs aient tenté de distinguer les épisodes psychotiques liés à la prise de MA des épisodes schizophréniques, seule la durée, plus courte, de la psychose chez la plupart des consommateurs de MA différenciait les groupes. En effet, les symptômes des individus ayant consommé de la MA s’estomperaient lorsque les effets de la drogue se dissiperaient, tout comme les symptômes des individus présentant une autre forme de psychose toxique.

Toutefois, à long terme, la prise de MA est non seulement associée à des déficits cognitifs importants mais aussi à un taux plus élevé de troubles dépressifs et de troubles psychotiques que dans la population générale (Barr et al., 2006, p. 301). En effet, pour environ 30 % des personnes ayant vécu un épisode psychotique, les symptômes de la psychose perdureraient bien au-delà de l’arrêt de la consommation (Lecomte et al., 2013, p. 1085). On rapporte aussi qu’environ 43 % des personnes utilisant la MA auraient un trouble de dépression majeur (Lecomte et al., 2013, p. 115). Quoique l’on retrouve une comorbidité psychiatrique importante au sein d’utilisateurs de stimulants, cette prévalence de troubles dépressifs et psychotiques soutenus est supérieure à celle retrouvée pour la cocaïne par exemple (Araos et al., 2014 ; Narvaez et al., 2014).

Profils des personnes utilisatrices de MA présentant des symptômes psychotiques persistants
Au Japon, où la MA est utilisée depuis plusieurs années, les études montrent qu’entre 36 % et 64 % des utilisateurs présentent des symptômes psychotiques plus de 10 jours après leur dernière utilisation de MA (Yui, Ikemoto, Ishiguro et Goto, 2002, p. 292). Les résultats sont d’autant plus frappants que la MA est évacuée par le sang en moins de cinq jours (Yui, Ikemoto, Ishiguro et al., 2002, p. 292). La persistance des symptômes psychotiques suite à l’utilisation de MA est corroborée par une autre étude s’intéressant aux femmes incarcérées au Japon. Les chercheurs ont trouvé que 21 % des utilisatrices présentaient des symptômes psychotiques persistants pendant plus de six mois après leur dernière dose. De plus, malgré que 49 % des utilisatrices ne vivaient plus de symptômes psychotiques, elles devenaient plus vulnérables à des épisodes psychotiques récurrents, sans abus de MA, lorsqu’elles étaient en présence de stresseurs importants par exemple (Yui, Ikemoto, Goto et al., 2002, p. 62).

Une étude canadienne ayant eu lieu à Vancouver (Lecomte et al., 2013, p. 1085) suivant mensuellement 295 personnes ayant requis des services psychiatriques d’urgence et qui étaient aussi utilisatrices de MA a montré qu’un sous-groupe de personnes (30 % de l’échantillon) ayant des symptômes psychotiques persistants différaient significativement d’autres n’ayant pas de symptômes psychotiques persistants sur plusieurs variables. Le groupe caractérisé par les symptômes persistants était plus âgé (38 vs 33 ans), avait des symptômes psychotiques plus sévères, utilisait la MA depuis plus longtemps (7 vs 4 ans), consommait de l’alcool de façon abusive depuis plus longtemps (9 vs 6 ans), avait davantage de traits de personnalité antisociaux et avait des scores de dépression plus sévères. Des symptômes psychotiques plus sévères, une durée d’utilisation plus longue (en années) de MA et des symptômes dépressifs plus durables étaient les prédicteurs les plus puissants d’une psychose persistante au sein de cet échantillon (voir Lecomte et al., 2013, p. 115). La prise de MA est donc associée, pour plusieurs, à des problèmes de santé mentale graves persistant même après l’arrêt de la consommation. Ces prédicteurs ressemblent beaucoup aux prédicteurs de symptômes psychotiques transitoires retrouvés chez les utilisateurs de cocaïne (Roncero et al., 2014). Toutefois, les études portant sur la cocaïne ne semblent pas avoir examiné les prédicteurs de symptômes psychotiques persistants.

Profils des personnes utilisatrices de MA présentant des symptômes dépressifs persistants
La dépression est de loin le trouble concomitant le plus courant au sein de la clientèle toxicomane en général (Grant et al., 2004, p. 807), ainsi que chez les personnes utilisatrices de MA (Zweben et al., 2004, p. 181). Il n’est toutefois pas clair dans la documentation scientifique si la dépression précède ou suit l’abus de MA. Quoique la plupart des utilisateurs réguliers de MA mentionnent avoir reçu un diagnostic d’un trouble dépressif et disent utiliser la MA pour soulager les symptômes dépressifs (Lecomte et al., 2010, p. 168), d’autres rapportent l’apparition de symptômes dépressifs seulement après la cessation de MA (Darke et al., 2008, p. 253 ;McGregor et al., 2005, p. 1320). Malgré l’absence d’évidence scientifique suggérant un lien causal clair, c’est-à-dire que les personnes déprimées seraient plus vulnérables face à l’abus de MA (Reback, Yang, Rotheram-Fuller et Shoptaw, 2005, p. 1100), les études soutiennent du moins que la dépendance à la MA est corrélée aux symptômes dépressifs (McKetin, Lubman, Lee, Ross et Slade, 2011).

L’étude canadienne décrite plus haut a permis de démontrer que 43 % d’un l’échantillon de 295 personnes abusant de la MA suivies pendant six mois présentait des symptômes cliniques de dépression considérés sévères et persistants. Qui plus est, il est apparu que les individus de ce sous-groupe présentant une dépression sévère et persistante provenaient de familles ayant une prévalence de dépression plus élevée, utilisaient plusieurs types de drogues (en particulier alcool et cocaïne), étaient plus souvent des femmes, avaient vécu plus de traumatismes et présentaient plus de symptômes de stress post-traumatique que le groupe présentant des symptômes dépressifs moindres (Lecomte et al., 2013, p. 115). De surcroît, des symptômes psychotiques plus sévères, une plus grande quantité de MA utilisée par mois, une plus grande sévérité de symptômes de stress post-traumatique, et une plus grande fréquence d’injection (comparée aux autres modes de consommation) de la MA étaient les meilleurs prédicteurs de symptômes dépressifs sévères et persistants (Lecomte et al., 2013, p. 115).

Autres aspects du profil de santé mentale des utilisateurs de MA
La MA est reconnue comme étant une drogue neurotoxique ayant des effets dommageables sur les neurotransmetteurs (Barr et al., 2006, p. 301) et pouvant ainsi entraîner l’apparition de symptômes dépressifs et psychotiques persistants. Toutefois, les personnes développant des troubles de toxicomanie avaient souvent des troubles psychologiques ou psychiatriques avant de commencer à consommer des drogues illicites. Les personnes suivies dans l’étude canadienne font d’ailleurs ressortir un profil complexe où 70 % (n = 207) des utilisatrices de MA mentionnaient avoir reçu un diagnostic psychiatrique avant de développer une toxicomanie. Parmi les diagnostics 20 % de l’échantillon avaient un trouble dans le spectre de la schizophrénie, 17 % avaient un trouble dépressif majeur, 14 % un trouble bipolaire et 30 % de l’échantillon aurait reçu un diagnostic de trouble déficitaire de l’attention et d’hyperactivité (TDAH) (Lecomte et al., 2010, p. 168). Certains auteurs suggèrent d’ailleurs un lien entre la prescription d’amphétamines à l’enfance et l’utilisation subséquente de MA visant une forme d’automédication (Obermeit et al., 2013). Selon Obermeit et collègues (2013), la prévalence à vie d’un TDAH dans l’enfance serait deux à six fois plus élevée (selon le sous-type) chez les utilisateurs de MA que chez les non-utilisateurs d’autres substances ; ceux-là auraient par conséquent beaucoup plus de difficultés fonctionnelles dues à ce trouble que d’autres personnes toxicomanes sans TDAH.

Parmi les comorbidités présentes, outre la dépression et les troubles psychotiques, les troubles liés aux traumatismes psychologiques sont fréquents. En fait, dans l’étude de Lecomte et al. (2010), seulement 9 % de l’échantillon (n = 36) ne rapportait aucun incident traumatique sévère, alors que presque la moitié de l’échantillon (n = 139, 49 %) répondait aux critères d’un trouble de stress post-traumatique. Ces résultats, malgré qu’ils puissent paraîtres frappants, ne semblent pas surprenants vu les dangers encourus par les personnes toxicomanes, en particulier lorsqu’elles sont sans domicile fixe. Il est toutefois important de considérer que le lien entre les traumatismes et la MA puisse précéder la consommation. On rapporte d’ailleurs dans la documentation scientifique que les traumatismes vécus avant la consommation sont, du moins en partie, liés à la dose consommée : les plus grands consommateurs de MA présentant un risque beaucoup plus élevé d’avoir vécu de l’abus dans l’enfance comparativement aux personnes consommant de la MA en plus petite quantité. Les personnes ayant vécu un traumatisme avant le développement de la toxicomanie sont aussi plus à risque de répondre aux critères d’un trouble de personnalité antisociale (Lecomte et al., 2010, p. 168).

Profils judiciaires
La MA est décrite comme une drogue augmentant les comportements violents, en particulier lorsque la personne est en état de psychose paranoïde et craint pour sa survie. Selon McKetin et collègues (2014), il y aurait un lien dose-effet, suggérant qu’une quantité plus grande de MA augmenterait les risques de comportements violents, et que ces derniers seraient plus importants si la personne était en état de psychose ou si celle-ci avait également consommé de l’alcool. Outre l’effet de la MA, le trouble de personnalité antisociale est aussi reconnu comme étant lié aux comportements violents. Selon l’étude, il s’avère que le trouble de personnalité antisociale est diagnostiqué chez 24 % (Obermeit et al., 2013, p. 2874) à 68 % (Lecomte et al., 2010, p. 168) des utilisateurs de MA. Une étude canadienne récente dénote que la consommation quotidienne de MA, générant des comportements violents, augmenterait de manière significative le risque d’incarcération chez les jeunes, d’autant plus si ceux-ci sont sans domicile fixe (Omura, Wood, Nguyen, Kerr et Debeck, 2013).

Profils neurocognitifs des utilisateurs de MA
Plusieurs études ont documenté des déficits neurocognitifs liés à une utilisation prolongée de MA (voir Nordahl et al., 2003, p. 217). Parmi celles-ci, la méta-analyse de Scott et al. (2007) décrit comme déficits les plus prévalents et sévères les processus liés à la mémoire épisodique, les fonctions exécutives (en particulier l’inhibition de la réponse), la vitesse procédurale devant de l’information complexe, et le fonctionnement psychomoteur. D’autres auteurs mentionnent aussi les déficits en ce qui a trait à la prise de décision et du fonctionnement social (Homer et al., 2008, p. 301).

Les résultats de l’étude de Bouchard, Lecomte et Mueser (2012) suggéreraient que les déficits cognitifs, mesurés par le raisonnement rapide (Iowa gambling task) et la mémoire verbale, seraient encore plus sévères chez les personnes présentant une comorbidité (trouble de santé mentale et abus de MA) que chez celles utilisant seulement de la MA, malgré que ces dernières présentent aussi plusieurs déficits. Il est à noter que l’impact de la MA sur le fonctionnement cognitif varie selon les individus et que les études à ce jour n’ont pas réussi à démontrer un lien dose-effet pour les troubles cognitifs (Dean, Groman, Morales et London, 2013, p. 259). Selon une revue de documentation scientifique récente, un sous-groupe de personnes verraient leurs déficits cognitifs s’estomper après la cessation de la consommation de MA alors que d’autres non (Dean et al., 2013, p. 259).
(https://www.erudit.org/fr/revues/smq/20 … 027836ar/)

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Genkidama homme
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J avais déjà lu ça @Stelli, et ça n est pas ma question. Je m adressais aux utilisateurs quotidien de meth s’il y en a et leur dosage ?

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SimonBxl homme
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Genkidama a écrit

Hello les gars,
J ai decouvert le crystal y a de ca 1 mois et j aimerai savoir s il y a des gens ici qui en fume tous les jours ou quasi ? Je suis a une conso quasi quotidienne la depuis 2 semaines, genre 3/4 jours par semaines. Je fume genre entre 20 et 50mg
Des retours d’experience la dessus ?

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Bonjour Genkidama,

Bonjour à tous, ceci est mon témoignage à Genkidama et mon premier poste sur psychoactif.

Je fume du Crystal depuis 2003. 

Dans un premier temps, de 2003 à 2010, de manière très épisodique, 2 à 4 fois par an, lors de missions professionnelles à New-York et Washington

A partir de 2011 le Crystal est devenu disponible dans la ville où je vis et mes consommations ont augmenté en flèche. Je l'utilisais systématiquement pour des plans sexe qui duraient de 5 à 15, voire 24 heures. Vue la puissance du produit et les jours suivants où j'étais épuisé, sonné et ahuri par ce qui m'arrivait, les nuits sans sommeil, sans boire et manger, le sentiment d'incomplétude et de frustration sexuelle bien que je prisse un pied géant pendant les plans sexe ; je m'étais fixé une règle : pas plus d'une fois par mois. Je suis parvenu à suivre cette "règle" pendant environ 4 ans.

A partir de 2015 les plans sexe + Crystal c'était tous les weekends. Les débuts de semaine au bureau était un calvaire, puis mes absences à répétition au travail ont commencé à poser des problèmes, la qualité de mon travail laissait de plus en plus à désirer, mes relations sociales et amicales se réduisaient comme peau de chagrin puisque je refusais de plus en plus les invitations à dîner / faire un ciné, etc. Mes weekends n'étaient destinés qu'au chemsex

Ma “règle” d’une fois par mois a volé en éclat en 2015 à la suite d’une rupture amoureuse mais aussi car j’étais devenu totalement dépendant du Crystal ; et très vite j’ai perdu le contrôle de mes consommations, de ma vie, de mon travail, de mes amis.

Il y a un moment où c’est le Crystal qui prend les décisions et qui dirige nos vies. Cette “prise de pouvoir” peut survenir très rapidement, ou bien elle se fait de manière progressive et insidieuse comme dans mon cas.  Mais quand j’ai réalisé qu’un “coup d’état” avait eu lieu chez moi, dans mon cerveau, dans mes pensées, dans les décisions de chaque instant, il était trop tard, j’étais prisonnier d’un système carcéral d’une infinie puissance. Pour ceux sur lesquels il a une action extrêmement agréable au début, que ce soit pour le sexe ou pour le travail, le Crystal est un produit totalitaire. Or vivre dans un système totalitaire est un enfer.

Après deux années d'arrêts maladie de plus en plus fréquent et longs j'ai été viré de mon travail l'été 2018, et depuis deux ans je n'ai plus d'activité professionnelle. 

Je fume désormais tous les jours, il y a des semaines où je ne dors que trois nuits. Depuis un an mes plans sexe se sont aussi réduits car je ne ressens plus du tout les effets super excitants, désinhibants et euphoriques qui le rendait si attractif, fascinant et indispensable à ma vie nocturne et sexuelle entre 2010 et 2015/2016. J’ai de plus en plus des symptômes psychotiques induits par la meth : isolement complet, désocialisation, sentiments d’être épié chez moi ou que quelqu’un contrôle mon PC, etc. Le temps des cures de servage et de post cures est arrivé. 

Que te dire de plus cher Genkidama ? 

J’ai enlevé tout élément de pathos dans ce premier poste. 

Mais en deux mots, le Crystal a détruit ma vie et m’a transformé en l’ombre de moi-même.  Je me souviens de me premiers délires paradisiaques sous Crystal à New-York en écoutant Eminem que j’adorais, en particulier cette chanson où il disait “Don't do Drug”. 

Si je pouvais me retrouver en septembre 2003, je me dirais : “do NOT do meth Drug, Never, please NEVER”.

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Zamlolo homme
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C’est surtout quand je tape meth avant après sur Google image que ça fait réfléchir.
J’aimerai bien essayer un jour la méth, essayer un shoot le flash doit être si puissant ça doit être un truc de fou je pense.
Après est ce qu’on peut vite y devenir accro vu que ca doit faire des grosses descente ça donnerai pas envie de continuer, vu comment ça doit être désagréable la descente.
Vu qu’on parle de méth comment c’est le flash induit par le shoot de Méth qu’est ce que l’on ressent ?

Dernière modification par Zamlolo (23 octobre 2020 à  04:34)

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sud 2 france homme
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Les images google sont de la pure propagande; et un  flash de meth c'est pas aussi puissant que ce que l'on pourrait croire. ça se rapproche de la coke en moins beaucoup moins violent, plus subtil et plus long.
Le problème avec la meth c'est quand tu commences à en prendre très/trop régulièrement; les insomnies + le produit vont induire des psychoses amphétaminiques du style paranos ++++, voir des ombres ou tout simplement des hallus.
Après si tu en prends une fois par mois tout va bien.

Un ex consommateur quotidien, qui est passé par les mêmes moments paranoïdes (être épié CHEZ SOI et autres joyeusetés, suivi dans la rue...) que l'homme en compagnie du zèbre.
Ca va faire 3 semaines que je n'y ai plus touché et en reprendre me fait....peur.

Dernière modification par sud 2 france (07 novembre 2020 à  19:19)

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Bkk2012 homme
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Salut .
Alors franchement le cristal meth sa accroche vraiment bien comme drogue ! en a peine un gramme de cristal de Thaïlande j'étais déjà accroché heureusement que sa se trouve pas en France.
Ce sentiment de toute-puissance est assez  dingue à côté la coke c'est de la rigolade pour moi .
ce qui me fait peur avec le cristal meth c'est  la longueur des effets et les hallucinations auditives des fois on a l'impression de devenir fou ou limite detre dieu prudence prudence

Dernière modification par Bkk2012 (15 novembre 2020 à  21:53)


Plus sa vie est infâme, plus l'homme y tient ; elle est alors une protestation, une vengeance de tous les instants.

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ectatrip homme
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L'amphétamine (speed), qui est extrêmement proche de la méthamphétamine d'un point de vue chimique, possède une pharmacologie comparable à celle de l'amphétamine, bien qu'étant plus puissante, ma ronger psychiatriquement et physiquement après quelques mois de consommation quotidienne.
J'étais en pleine santé, aucuns troubles, heureux, un mec lambda.

Après quelques semaines, tournant autour de 5g/semaine :
J'ai perdu 20kg en 1 mois.
J'ai développé un trouble neurologique.
J'ai vécu des idées suicidaires.
J'ai arrêté mon travail, quitté ma copine, éloigné de mes amis.
Je subis, encore, des troubles de l'humeur et une anxiété généralisé/trouble panique (même après 6mois d'arrêts complet).
J'ai perdu toute motivation, totalement absorber par les amphetamines.
Je dois suivre un traitement neuroleptiques, antidépresseur et anxiolytiques, dû à mes excès.

Et j'en passe.. la liste est trop longue. Je parle de speed, sûrement moins puissant et ravageur que la méthamphétamine en usage quotidien.

J'ai dû mettre plusieurs mois, qui ont été très long et compliqué, pour me guérir.

J'ai également vécu des psychoses amphetaminiques graves, dont une que j'ai partagé sur le forum :

https://www.psychoactif.org/forum/p5189 … si#p518952

Bref, je parle d'amphétamines peut-être moins destructive que la méthamphétamine en usage quotidien. Alors je préfère pas imaginer l'usage quotidien de la meth..
Je pense qu'il faut ce méfier de cette substance, ce fixer des règles RDR strictes et raisonnable.

Dans mon cas, je n'essayerais jamais la méthamphétamine, tout comme les cathinones puissantes, trop de risques importants voir mortel pour quelques heures de joies chimiques..
Chacun est libre de ces choix, nous avons la chance d'être suffisamment renseigné sur les risques liés aux stimulants en général.

Dernière modification par ectatrip (16 novembre 2020 à  00:16)


Le problème, c'est pas le produit, c'est ce qu'on en fait avec.

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sud 2 france homme
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De toute manière tous les excitants pris de manière quotidienne mènent à la psychose. Selon les doses et la nature du produit ça arrivera plus ou moins rapidement, mais ça arrivera à coup sûr.

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ectatrip homme
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sud 2 france a écrit

De toute manière tous les excitants pris de manière quotidienne mènent à la psychose. Selon les doses et la nature du produit ça arrivera plus ou moins rapidement, mais ça arrivera à coup sûr.

Alors là, je suis d'accord.

Je consomme du Concerta LP (72mg/jour) depuis août dernier, ça m'a changé la vie, je ressens plus mon TDAH mais au fond, j'ai peur pour la suite.. pour ma santé en général..

Cependant, c'est carrément plus propre que les stimulants illicites style speed, méthamphetamine, cocaïne et j'en passe. Enfin, c'est ce que je ressens perso.
J'ai 20ans, aucun problème de santé physique mais j'ai peur pour les années à suivre si je suis toujours ce traitement à ce dosage..


Le problème, c'est pas le produit, c'est ce qu'on en fait avec.

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sud 2 france homme
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La meth si elle est de bonne facture c'est très propre aussi comme effet comparé au speed. Après c'est quand on en abuse + LE manque de sommeil que ça se gâte...
Il me semble que le Concerta c'est exactement la même chose que la Ritaline (methylphénidate).
Après toi tu en prends pour traiter un TDAH; mais même dans ce cas de figure à la longue il y a de (légers) effets indésirables, qui doivent être marqués sur la notice je pense.
Après il faut peser les inconvénients du TDAH et ceux des effets indésirables, et faire (consommer/ou pas/ou pas tous les jours/ou moins)en fonction de la balance...
Take care

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6smics
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Salut !
J’ai découvert la cristal meth lors d’un voyage en europe et j’ai ramené un *souvenir de la ville !
Jai fumé durant une grosse année à peu près tous les trois jours environ ,je ne pèse rien donc je ne saurai t’indiquer le grammage mais il n’est pas du tout excessif ! Et c’est à mon avis pour ça que je m’en sors bien car je me suis toujours interdit de trop en consommer .
À force de fumer les effets se sont un peu estompés mais j’ai gardé le même dosage au pif mais je savais bien si je dépassais ou pas!
À chaque prise je ne dormais plus de 48h et les jours sans fumer je dormais comme une loque sans pouvoir bouger et d’un profond sommeil réparateur sans la moindre sensation de redescente ni l’ombre d’une angoisse encore moins d’hallucinations !
Je n’ai pas eu de soucis cutané mais j’ai perdu plus de cheveux que d’ordinaire et parfois j’avais des inconforts dans la gorge ce qui m’inquiétaient et je raclais ma gorge pour me débarrasser de la boule que je sentais et quand je crachait c’était pas beau à voir genre un molar épais vert jaune  !
Niveau dentition je me lavais les dents 4 fois par jour pour limiter les dégâts .
Quand je fumais j’étais très concentrée j’arrivais à rester des heures entières assise devant une série, à discuter sur des réseaux sociaux ou téléphone ( j’ai un tempérament très calme et peu volubile) personne ne s’est jamais rendu compte d’un quelconque changement dans mon entourage !
Le plus dur à gérer c’était les tremblements des mains !
Je suis une femme est sur le plan de la libido le produit ne me fait absolument rien zéro alors qu’il faisait un effet dingue à mon ex ! Jen ai conclus que j’étais un cas rare ?!
Quand il fumait il était totalement méconnaissable très agité colérique jaloux et très inquiétant tout le contraire de moi !
Preuve que ça peut être très variable d’une personne à une autre !
Pour ma part mis à part un gain d’énergie et de sérénité ajouté à une légère confiance en moi je me trouvais plutôt normale !
J’ai arrêté quelques mois car je n’avais plus de produit c’était un peu compliqué les premiers temps j’avais envie de prendre la pipe et fumer mais ce fut très surmontable !
En revanche à l’arrêt j’ai eu quelques signes d’angoisse, lexomil m’a bien aidé ,jai essayé de retrouver du cristal mais en vain vu les mesures sanitaires covid donc me voilà sans rien !
De quoi me mettre au vert jusqu’au prochain *réassort ?!

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bloodistory
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Dernière modification par bloodistory (17 mars 2021 à  04:13)


Longue vie à PA

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bloodistory
EnVapé
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272 messages

sud 2 france a écrit

Les images google sont de la pure propagande; et un  flash de meth c'est pas aussi puissant que ce que l'on pourrait croire. ça se rapproche de la coke en moins beaucoup moins violent, plus subtil et plus long.
Le problème avec la meth c'est quand tu commences à en prendre très/trop régulièrement; les insomnies + le produit vont induire des psychoses amphétaminiques du style paranos ++++, voir des ombres ou tout simplement des hallus.
Après si tu en prends une fois par mois tout va bien.

Un ex consommateur quotidien, qui est passé par les mêmes moments paranoïdes (être épié CHEZ SOI et autres joyeusetés, suivi dans la rue...) que l'homme en compagnie du zèbre.
Ca va faire 3 semaines que je n'y ai plus touché et en reprendre me fait....peur.

Vrai, le flash de C est bcp plus puissant.
Et doublement vrai concernant l'extreme longueur des effets qd t'as tapé un peu fort.
La dernière fois, 30 heures avec développement d'idées parano & insomnie sévère.
C'est trop (pour moi).


Longue vie à PA

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AlexPerr homme
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15 messages

Genkidama a écrit

Merci @stelli mais je cherche plus l avis de consommateurs reguliers et de leur dosage quotidien. Les posts que tu as donné (merci)  je les ai deja lu et ils racontent surtout des retours d experience sur des trips.

Va voir ma dernère réponse au sujet de la métha dans une autre discussion. J‘y parle de ma consommation quotidienne et de son dosage ainsi que de son arrêt. Je te conseille de fuir ce monde rapidement, je détaille le pourquoi dans ledit message.

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metha homme
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Inscrit le 23 Jul 2019
9 messages
J'en ai fumé quotidiennement pendant 3 ans ..franchement , je ne sais meme pas comment je suis encore vivant .. la perte de poids , les infections en tout genre , les dents qui partent en teuf ..je suis partis d'asie donc je me suis sevré , cependant de cette epoque je garde encore comme sequelle le syndrome des jambes sans repos , une veritable saloperie pour le sommeil ca

j ai arreté en 2016 (bon ok , j ai fait qqs commandes sur le deep de tps en tps mais ce n etait plus du quotidien )


  J ai tout essayé , et c est la dope qui m a le plus ravagé physiquement

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metha homme
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Inscrit le 23 Jul 2019
9 messages
PS : j etais a 1g jour environ  ( ce qui est bcp )

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Anonyme25
Psycho junior
France
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 27 Nov 2021
210 messages
Perso je ne me risquerai pas à la conso quotidienne.

J'en consomme en générale 1gr toute les semaines ou deux semaines.
Par contre le gr me fait 24h et je reste deux jours sans dormir. Quand je fais une pipe je met 100mg à la balance

Et rien qu'avec cette conso j'ai des problèmes de peaux et de libido.

A consommer tout les jours tu vas augmenter les doses et là vont venir les problèmes cités dans les autres posts.

Je pense que la meth doit resté récréative et occasionnelle.
On peux pas s'en servir pour du fonctionnel pour ça moi je prends du 4F-MPH qui est un dérivé de la ritaline.
Et m^me ça je me demande ce que sa va donner sur le long termes car je fais que commencer.

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SimonBxl homme
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Belgique
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 05 Jun 2020
3 messages

ectatrip a écrit

L'amphétamine (speed), qui est extrêmement proche de la méthamphétamine d'un point de vue chimique, possède une pharmacologie comparable à celle de l'amphétamine, bien qu'étant plus puissante, ma ronger psychiatriquement et physiquement après quelques mois de consommation quotidienne.
J'étais en pleine santé, aucuns troubles, heureux, un mec lambda.

Après quelques semaines, tournant autour de 5g/semaine :
J'ai perdu 20kg en 1 mois.
J'ai développé un trouble neurologique.
J'ai vécu des idées suicidaires.
J'ai arrêté mon travail, quitté ma copine, éloigné de mes amis.
Je subis, encore, des troubles de l'humeur et une anxiété généralisé/trouble panique (même après 6mois d'arrêts complet).
J'ai perdu toute motivation, totalement absorber par les amphetamines.
Je dois suivre un traitement neuroleptiques, antidépresseur et anxiolytiques, dû à mes excès.

Et j'en passe.. la liste est trop longue. Je parle de speed, sûrement moins puissant et ravageur que la méthamphétamine en usage quotidien.

J'ai dû mettre plusieurs mois, qui ont été très long et compliqué, pour me guérir.

J'ai également vécu des psychoses amphetaminiques graves, dont une que j'ai partagé sur le forum :

https://www.psychoactif.org/forum/p5189 … si#p518952

Bref, je parle d'amphétamines peut-être moins destructive que la méthamphétamine en usage quotidien. Alors je préfère pas imaginer l'usage quotidien de la meth..
Je pense qu'il faut ce méfier de cette substance, ce fixer des règles RDR strictes et raisonnable.

Dans mon cas, je n'essayerais jamais la méthamphétamine, tout comme les cathinones puissantes, trop de risques importants voir mortel pour quelques heures de joies chimiques..
Chacun est libre de ces choix, nous avons la chance d'être suffisamment renseigné sur les risques liés aux stimulants en général.

Bonsoir, 

Je ne peux que confirmer tes conseils auxquels je souscrits à 100% : "Je pense qu'il faut se méfier de cette substance, se fixer des règles RDR strictes et raisonnable. Dans mon cas, je n'essayerais jamais la méthamphétamine, tout comme les cathinones puissantes, trop de risques importants voir mortel pour quelques heures de joies chimiques."

J'ai participé à une émission de radio il y a une semaine, sur la méthamphétamine (MA), destinée en particulier aux hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes. Après avoir raconté mon parcours et ma dépendance actuelle à ce produit j'ai conclu en disant qu'il ne me semblait pas possible de "gérer" la MA quand elle est associée aux plaisirs sexuels = chemsex = et que mon seul conseil était de ne jamais essayer la méthamphétamine. Je ne connais pas, je n'ai jamais rencontré une seule personne, aux USA ou en Europe, qui puisse dire qu'elle a une vie formidable, ou simplement une vie épanouie, grâce à la méthamphétamine. Avec la methamphétamine, il n’y a pas de gagnant. C'est un produit qui prend tout : santé, famille, argent, travail. 

En revanche, je ne partage pas complètement ta remarque sur le degré d'information au sujet de la MA : "Chacun est libre de ces choix, nous avons la chance d'être suffisamment renseigné sur les risques liés aux stimulants en général."

Sans vouloir généraliser, il me semble que le manque d'information sur les effets délétères à long terme de cette substance est criant, en particulier dans le milieu gay. Aucune application de rencontres en ligne (que je ne citerai pas) ne parle du Chemsex et des produits utilisés, ce qui est pour le moi le comble de la tartuferie. Il y a des pages entières sur "Qu'est-ce que le poppers ? Que sont les Infections Sexuellement Transmissible (IST) ? ou bien, qu'est-ce que la Prep ?"...mais pas un mot sur la méthamphétamine. La marge de progrès en matière d'infos est aussi importante que la distance de la Terre à la Lune. 

En réalité, j'ai compris l'ampleur des dégâts sur le système nerveux ainsi que les symptômes de la psychose liée à la MA en traduisant des études médicales sur le sujet, de l'anglais vers le français, mais aussi en lisant les rapports de l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (EMCDDA) et d'Europol. Cet exercice chronophage et complexe au début (je n'ai pas de formation médicale, ni de formation de chimiste et encore moins de toxicologue) m'a permis, enfin, de mettre des mots sur ce qui m'arrivait et de comprendre les changements comportementaux très déroutants de certains de mes partenaires, de comprendre mon isolement social et mon désintérêt pour mes amis qui devenait sidérant, ou de comprendre que mes pensées obsesionnelles de plus en plus envahissantes étaient un effet direct de mes consommation de MA.

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honete

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Ricoson homme
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Moi, ca c'est fini par une vingtaine de crises d’épilepsies pendant 2 ans, alors que j'avais tout arêté.Depuis, je suis très déprimé.
C'est attirant, mais moi, ca m'a aspiré......
RicoSon

Soyons réalistes, exigeons l'impossible !!

La majorité des imbéciles reste invincible et satisfaite en toute circonstance. La terreur provoquée par leur tyrannie se dissipe simplement par leur divertissement et leur inconséquence.

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