Besoin de conseils, est ce que les TSO peuvent calmer les cravings ?

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vegas90 homme
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Bonjour à tous,

Alors voilà, j’ai pas mal cherché sur le forum mais je ne trouve pas vraiment de réponses adaptées à ma situation donc je me permet de demander conseil.

Pour faire un petit topo sur ma situation :
J’ai commencé l’héroïne en 2022 en étant totalement naïf aux opiacés, avec quand même un lourd passé de conso de tout type de drogues depuis mes 14 ans (principalement des stimulants) et une tendance addictive forte.

En commençant l’héro, naïvement j’ai pensé que le principal problème de celle ci était la dépendance physique qui me faisait très peur, car ayant déjà vécu un sevrage de benzo très difficile, je n’osais même pas imaginer celui des opiacés. Je pensais donc être « renseigné » et je me suis fixé des règles très strictes sur ma conso : ne pas consommer plus de 3 jours de suite, faire des pauses…etc
J’ai donc alterné entre héro pendant quelques jours, puis petite pause avec alcool pour remplacer (ce qui était aussi pratique pour faire baisser un peu la tolérance) puis retour à l’héro et ainsi de suite. Je précise que je consommais seul et en IV (et évidemment je n’allais pas bien du tout à cette période).
Cela a duré plus d’un an comme ça, avec plusieurs rechutes depuis, et disons que mes règles ont « fonctionné », j’ai réussi à m’y tenir, ce qui fait que je n’ai jamais ressenti de symptômes de manque physique.

Malgré tout, avec la tolérance qui montait + la recherche d’effets toujours plus intenses, petit à petit j’ai augmenté les doses ce qui a entraîné plusieurs OD avec utilisation de la naloxone et compagnie qui m’ont valu quelques aller retours à l’hôpital. Je précise que j’achetais principalement sur le DW donc à force de commander je réussissais à trouver de la came de plus en plus forte.
C’est une des raisons pour lesquelles j’ai voulu arrêter, je ne voulais plus mettre ma vie en danger constamment + l’isolement que ça induisait, la déconnexion avec la réalité, les mensonges à mes proches etc… je voulais retrouver une vie « normale ».

Sauf que voilà, en commençant j’ai complètement sous estimé l’empreinte que l’héro pouvait laisser dans mon cerveau. Je pensais gérer mon truc en évitant la dépendance physique et j’ai l’impression de m’être fait avoir comme un con.
Même si à l’heure qu’il est je ne consomme pas d’héroïne le risque de rechute est CONSTANT.
Comme beaucoup je pense, au moindre événement négatif qui se passe dans ma vie j’ai envie d’y retourner, ce qui est d’ailleurs arrivé plusieurs fois depuis. J’ai l’impression d’avoir une épée de damoclès au dessus de ma tête qui peut tomber à tout moment, et quand ça arrive, même avec toute la bonne volonté du monde, je ne PEUX pas m’en empêcher, je sens que l’hero s’est insinuée à l’intérieur de moi, qu’aujourd’hui elle y est profondément ancrée et qu’elle est bien plus forte que moi, comme une ex toxique dont je suis profondément amoureux et vers laquelle je ne peux pas m’empêcher de revenir.

Et puis surtout, même en passant plusieurs mois d’affilée sans consommer, les cravings sont un ENFER (je pense que l’IV n’a pas aidé là dessus) avec le cœur qui bat à mille à l’heure, l’impression que toutes les cellules de mon corps me supplient d’en prendre, en rêver la nuit etc… et il suffit d’un rien pour les déclencher : une prise de sang, l’évocation du sujet, même juste là d’écrire ça j’en tremble.

Du coup depuis quelques mois quand les cravings sont trop forts je consomme de la codéine, en forte dose d’un coup pour me rapprocher au maximum de l’effet du shoot. Évidemment ça ne me permet jamais d’atteindre complètement la sensation de l’héro mais ça suffit à calmer mes cravings pendant quelques jours, même si je me doute que ça les nourrit quand même sur le long terme je n’arrive pas à faire autrement.
Comme pour l’héro, j’arrive à espacer suffisamment mes prises pour éviter les problèmes de dépendance physique, mais j’avoue que je le fais aussi beaucoup pour faire baisser ma tolérance et que les effets de la prochaine prise soit encore plus intense.

Mais du coup je continue de me mettre en danger, j’ai fait une OD il y a pas longtemps, et ça m’a pas empêché de continuer après. J’étais aussi décidé à reprendre l’héroïne (enfin décidé ce n’est pas le bon mot puisque j’ai l’impression que ce n’était pas vraiment ma décision), mais coup du sort en voulant commander ma crypto s’est retrouvé bloquée pendant une semaine et j’ai pris ça comme une chance que me laissait la vie pour que je change d’avis.
Donc finalement je n’ai pas commandé mais ça repousse juste le problème de fond, qui est que j’ai l’impression que quoiqu’il arrive j’en aurais toujours envie, que chaque jour qui passe est un combat pour ne pas rechuter et que je vais devoir passer une vie entière avec ça.
Pourtant j’ai envie d’aller bien et quand c’est le cas il m’arrive de me dire (et d’y croire) « c’est bon c’est derrière moi » mais ça finit toujours par revenir. Je regrette énormément d’avoir commencé, j’ai l’impression d’avoir fait une grave erreur que je vais devoir assumer toute ma vie et ça me terrifie.

On en vient donc à mes questions, je suis suivi au CSAPA et en parlant de tout ça avec l’addicto, il a émis l’idée d’un TSO qui selon lui pourrait m’aider à calmer mes envies. J’ai toujours refusé jusqu’à maintenant mais la j’avoue que je suis désespéré et que je commence à me poser sérieusement la question. Il m’a parlé du subutex sublingual et du buvidal en injection mensuelle. Il a aussi dit qu’en cas de rechute ça me « protègerait » des OD, vu que j’ai du mal à consommer sans me mettre en danger.
Mais voilà je suis terrifié à l’idée de me créer une dépendance physique que j’ai toujours réussi à éviter jusqu’à lors et je me demande si ça vaut vraiment le coup. Je ne sais pas si j’ai envie de rentrer dans ce système de rendez vous obligatoires, d’ordonnances, de calcul pour avoir suffisamment de médocs pour ne pas être en manque…
Alors j’aimerais avoir des avis, est ce que la buprenorphine aide vraiment à calmer les cravings ? Y’a t-il des gens dans la même situation que moi que ça a vraiment aidé ? Et si je commence est ce que ce sera possible et pertinent d’arrêter un jour ?
Je précise que je n’ai pas envie d’un TSO que je pourrais consommer de manière récréative car je sais que j’en abuserais (mais là il y a le petit diable dans ma tête qui dit le contraire).
Et si le subutex ne marche pas, avez vous d’autres solutions ? Est ce que ces cravings finissent par passer un jour ? Est il possible de sortir définitivement de cette dépendance psychologique extrême aux opiacés sans médicaments ? Est ce qu’en allant mieux dans ma vie ça finira par s’estomper ? Je précise que je suis en thérapie et que je vais quand même mieux par rapport à quand j’ai commencé.
Donc selon vous est ce que ça vaut le coup ou vaut il mieux m’en tenir à mon régime actuel de codéine avec risque de rechute à l’héro à tout moment (et donc de mise en danger) mais avec espoir que ça aille mieux un jour ?

Voilà je suis désolé si c’est un peu long, à vrai dire je n’ai personne dans mon entourage qui consomme et je n’ai donc personne avec qui en parler. J’ai aussi rdv avec une patiente experte du CSAPA qui s’en est sortie et j’ai hâte d’en parler avec elle.

Merci d’avance pour vos réponses.

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Marco 68 homme
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Ciao
Oui le tso va t'aider sûrement, il faut pas le prendre mal, c'est comme un diabétique que doit prendre insuline à vie ou quelqu'un qui a dysfonctionnement thyroïdien et doit prendre un comprimé tous les matins. La différence est que le tso une fois arrivé à tes objectifs tu peux décider de l'arrêter, c'est dur de le faire mais pas impossible.

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Myozotis femme
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Salut vegas!

Merci d'être venu poster sur le forum :)


vegas90 a écrit

On en vient donc à mes questions, je suis suivi au CSAPA et en parlant de tout ça avec l’addicto, il a émis l’idée d’un TSO qui selon lui pourrait m’aider à calmer mes envies. J’ai toujours refusé jusqu’à maintenant mais la j’avoue que je suis désespéré et que je commence à me poser sérieusement la question. Il m’a parlé du subutex sublingual et du buvidal en injection mensuelle. Il a aussi dit qu’en cas de rechute ça me « protègerait » des OD, vu que j’ai du mal à consommer sans me mettre en danger

Ton message n'est pas trop long tkt au contraire il est hyper complet et ça nous permet de ne pas avoir à te poser de question supplémentaire car tout est écrit!
J'avoue être un peu embêtée car j'ai été sous méthadone et jamais sous sub, de fait c'est pas le TSO que je connais au long cours. Je me suis permise de citer cette partie de ton écrit car il me parle énormément. J'ai moi aussi mis du temps avant d'accepter un TSO et je me suis clairement posée les mêmes questions que toi.

Avant de commencer la méthadone, j'étais arriver à un stade où je me mettais en danger avec les consos. Vu que je n'arrivais plus vraiment à assouvir mon besoin d'opiacé, '(j'en étais arrivée au manque physique) je consommais TOUT et n'importe quoi pour apaiser' le chien. C'était insane, moi qui déteste la md j'en prenais à fortes doses, moi qui n'aime pas plus l'alcool que ça je tournais du matin au soir avec des bières fortes, je pillais les pharmacies de mes potes bref ça n'allait plus du tout.

Ah j'ai râlé, j'ai épuisé ma mère pendant dix jours et un matin je lui ai demandé de m'emmener en CSAPA (j'avais 27 ans). Ni une ni deux j'ai accepté en larmes ma première prescription de méthadone et honnêtement ma vie en a été bouleversée très positivement. J'avoue que l'induction était un peu chiante car ils augmentent les doses petit à petit mais une fois la dose de confort trouvée pwah! Mais vraiment, sortir de cet état de mal être permanent en si peu de temps ça en été presque divin.

Plus de craving, une pêche d'enfer, un état psychique complétement apaisé, une conso festive satisfaisante qui ne dépassait pas les week ends, multi fonction le truc!

En ce sens, mon discours est très positif sur les TSO. Et tu verras ici, (la majorité je pense) des personnes qui ont fait le choix de garder le traitement à vie tant il est dur de trouver un médicament aussi complet sans effets neurotoxiques ou cie. Ce qui est justement génial, c'est qu'avec le TSO au final tu préserves ta santé!

L'erreur que j'ai faites par contre a été de vouloir m'en séparer trop rapidement. Je suis passée de 100mg de méthadone à zéro en 5 ans. Je le répète, c'était vraiment une erreur car je n'ai pas assez profité de ma zone de confort pour faire le travail nécessaire à un sevrage réussi. A 30mg, j'avais tellement mal que j'ai pété une durite et je suis descendue à zéro en trois mois. S'en est suivi un sevrage et un PAWS de l'enfer pendant deux ans.

Depuis je suis sous AD avec une petite dose de benzo quotidienne, mais avant d'en arriver là ça a été très compliqué. Honnêtement je ne regrette pas d'avoir arrêté mon TSO par contre je m'en veux personnellement de m'être faite autant de mal pour un simple sentiment de culpabilité....


vegas90 a écrit

Et si le subutex ne marche pas, avez vous d’autres solutions ?

La méthadone qui n'a pas tout à fait le même effet ^^.


vegas90 a écrit

Est il possible de sortir définitivement de cette dépendance psychologique extrême aux opiacés sans médicaments ?

Pas impossible mais je pense difficile.

vegas90 a écrit

Est ce qu’en allant mieux dans ma vie ça finira par s’estomper ?

Je parle en mon nom en répondant OUI!!! Lâche pas la thérapie si elle te fait du bien!

vegas90 a écrit

Donc selon vous est ce que ça vaut le coup ou vaut il mieux m’en tenir à mon régime actuel de codéine avec risque de rechute à l’héro à tout moment (et donc de mise en danger) mais avec espoir que ça aille mieux un jour ?

Il n'y a que toi qui peut répondre à cette question. Nous on peut t'apporter nos témoignages mais je me permettrai jamais de te dire si tu dois prendre un TSO ou pas. Même si à travers mon post je tend à te rassurer en te parlant de mon vécu, seul toi sait ce qui est bon pour toi.

vegas90 a écrit

Voilà je suis désolé si c’est un peu long, à vrai dire je n’ai personne dans mon entourage qui consomme et je n’ai donc personne avec qui en parler. J’ai aussi rdv avec une patiente experte du CSAPA qui s’en est sortie et j’ai hâte d’en parler avec elle.

Oui je pense que ça te fera du bien d'en parler! Et j'espère que tu auras d'autres témoignages que le mien! En attendant, sur la plate forme en allant taper les mots clés dans le moteur de recherche tu trouveras beaucoup beaucoup d'échanges sur le sujet. C'est ce que j'avais fait à l'époque pour me rassurer.

Voilà j'espère avoir pu t'apporter un peu de soutien wink. Si tu le souhaites tiens nous au courant de la suite peu importe la décision prise (qui encore une fois t'appartient complètement).

A+


.....Rire De Rue.....

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pierre
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vegas90 a écrit

Mais voilà je suis terrifié à l’idée de me créer une dépendance physique que j’ai toujours réussi à éviter jusqu’à lors et je me demande si ça vaut vraiment le coup. Je ne sais pas si j’ai envie de rentrer dans ce système de rendez vous obligatoires, d’ordonnances, de calcul pour avoir suffisamment de médocs pour ne pas être en manque…

Bonjour,

est-ce que le problème c'est la dépendance pĥysique, ou alors des cravings qui t'empechent de vivre ? A vouloir lutter contre cette dépendance, tu vis un enfer...

Je sais que la dépendance st tres stigmatisée, et que c'est pour cela que tu en as peur, mais les TSO permettent de controler sa dépendance et de contrôler son craving (dans la plupart des cas). OU est le problème ?

Pierre

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Merci pour cette juste description du TSO.
 
Les TSO permettent de contrôler sa dépendance: un renversement intéressant ! PTX

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Mynight femme
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J'ai toujours un peu peur de ne pas être à ma place lorsque je me permets d'intervenir sur des topics concernant des produits que je n'ai pas consommés.

À savoir, l'héroïne dans le cas présent.
Ceci dit, si je me permets de répondre à ce topic, cest par que plusieurs phrases que tu as écrites ont fait écho en moi:

Lorsque tu mentionnes que tu ne mesurais pas l'empreinte que l'héroïne allait laisser dans ton cerveau.
Eh bien je ressens très précisément la même chose concernant un médicament bien connu, contenant un dérivé opiacé (il me semble que cest le cas, le Tramadol n'est pas un opiacé, mais un dérivé chimique, c'est bien cela?)
Jamais, Ô grand jamais, il y a 16, 17 ans maintenant, je n'aurais imaginé la puissàce du Tramadol, à quel point il a une emprise énorme sur le cerveau...
Et à quelle vitesse je me suis faite avoir, moi aussi (consommation épisodique au départ, puis de plus en plus fréquente, et je n'ai même pas eu le temps de me retourner, de dire ouf, que j'en prenais chaque matin, machinalement, comme on prend un antidépresseur, ou un anxiolytique.)

Quand j'ai réalisé la dangerosité de ce produit, j'étais accro à des doses très élevées.
Je te dis, même pas eu le temps de dire ouf, que j'étais ferrée, et bien ferrée.

Je te passerai les détails de toute mon histoire avec ce produit, le psychiatre qui me presvrivait gracieusement 2 gélules de 200mg LP + 3 comprimés de 50mg LI/jour, sur SON initiative (je sais que c'est incroyable, et d'ailleurs, dès que j'ose en parler, même ici, j'ai peur de passer pour une mytho tellement c'est énorme...)
Oui, cest énorme, pire qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine, mais je peux jurer sur tour ce que j'ai que c'est VRAI.
Un jour, je ferai peut-être un topic sur le sujet.


Brefffff, tout ça pour dire que sachant que le Tramadol est moins puissant que l'héroïne, on est bien d'accord, j'ose à peine imagîer ce que tu endures.

pierre a écrit

est-ce que le problème c'est la dépendance pĥysique, ou alors des cravings qui t'empechent de vivre ? A vouloir lutter contre cette dépendance, tu vis un enfer...

Je sais que la dépendance st tres stigmatisée, et que c'est pour cela que tu en as peur, mais les TSO permettent de controler sa dépendance et de contrôler son craving (dans la plupart des cas). OU est le problème ?

Je rejoins totalement Pierre.
Dans notre société de moutons à la con, il faut etre healthy, pas stressé, être anxieux, ou déprimé, ou pas au top du top en permanence est déjà mal vu.
Alors être dépendant? Mon dieu, c'est devenu un crime de lèse-majesté!
Ton anxiété ne passe pas avec une tisane bio aux racines de je ne sais quel arbre poussant exclusivement en Papouasie?!? Mais tu es irrécupérable!!!

Non mais sans déconner, pardon du language, mais ça me pompe l'air à un point?..! Oui, ça me fait bondir, et envie de leur faire avaler de force toutes leurs pilules bio!lol
Ces diktats du bien-être, mêlés à la stigmatisation de tous ceux sur qui ces méthodes ne fonctionnent pas, qui sont différents, juste différents, voient et appréhende la vie differemment, et surtout, qui décodent justement les injonctions contradictoires en vouent, (ce sont elles qui nous pourrissent la vie, pour commencer.)

Sincèrement, sans vouloir jouer les connaisseuses, étant moi-même sous tso, je pense qu'il y a des siruations qui deviennent invivables (à commencer par tes cravings), qui doivent être impérativement stoppés par un tso efficace ET à dose efficace (non, je précise, parce que le nombre de mal/sous-dosés que je lis ici, c'est effrayant.)

Je te conseille de tout cœur de te rapprocher du CSAPA le plus proche de chez toi, et si par chance, il y en a plusieurs accessibles, celui où tu te sens le mieux, écouté, et compris.
C'est le meilleur conseil, avec ma petite expérience, que je puisse te donner.
Tort ou raison, je ne sais pas.
Mais face à la douleur que j'ai ressentie en te lisant, c'est ce conseil qui m'est de suite venu à l'esprit.

Je t'envoie beaucoup de pensées positives, et de courage, sur ce chemin si ardu, et j'espère lire bientôt de bonnes nouvelles.

Préds bien soin de toi, Myna.

Dernière modification par Mynight (08 août 2025 à  20:21)


°•✨️If you can't handle me at my worst, then U sure as hell don't deserve me at my best.✨️•°

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Myozotis femme
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Mynight a écrit

Hier à  19:43
J'ai toujours un peu peur de ne pas être à ma place lorsque je me permets d'intervenir sur des topics concernant des produits que je n'ai pas consommés

Coucou !

Honnêtement, je ne vois aucun problème à ce que tu partages ton expérience même si c'est du trama wink. On parle d'opiacés donc no HS pour moi!!! De plus je trouve ton témoignage précieux.

Mynight a écrit

Je te conseille de tout cœur de te rapprocher du CSAPA le plus proche de chez toi, et si par chance, il y en a plusieurs accessibles, celui où tu te sens le mieux, écouté, et compris

Je me permets de faire une petite annotation. L'OP a extrêmement bien décrit sa situation et il est déjà suivi en addicto (CSAPA).

Pour moi, c'est un petit détail qui n'en est pas un. Il explique aussi qu'il n'a pas encore de dépendance physique au produit d'où sa réticence.Je n'ai pas l'impression que ça soit tant un problème de non acceptation de la dépendance car il est clairement conscient que c'est déjà le cas.

Dans ce que je lis je vois surtout la peur d'un engagement sur du long terme avec un produit et des prescriptions cadrées.

Est-ce que cela est suffisant pour refuser un traitement qui comme tu le dis Pierre aide à gérer la dépendance? Je dirais même bien la vivre.

Moi je dis que ce n'est pas une raison suffisante pour rejetter cette option. Mais je peux comprendre que ça le travaille.

Je trouve que dans les réponses ci-dessus ce n'est pas assez pris en compte. Comme tout le monde ici je pense qu'il y a comme une légère évidence sur les avantages qu'apporteraient un TSO dans sa situation mais je crois qu'il est important aussi d'entendre ses craintes à lui.

Je pense que faire le choix d'un TSO c'est faire le choix d'un engagement. Dans n'importe quelle situation pour n'importe qui la notion d'engagement peut paraître effrayante. De fait, et à titre personnel, je ne peux pas me permettre de lui dire que c'est La Solution car il faut avant tout que lui même l'assimile et l'accepte.

C'est ma façon de voir les choses en tout cas et encore une fois Vegas, ce choix t'appartient. C'est à toi de peser le pour et le contre, tu peux constater que les témoignages sont très rassurants sur les TSO (je le confirme aussi).J'espère que cela pourra t'aider à prendre TA décision.

A+

C'est tout pour moi wink.

Dernière modification par Myozotis (09 août 2025 à  02:24)


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Nils1984 homme
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Hell-o ^^

J'ai lu le thread avec attention mais je ne reviendrais pas dessus, je pense que les choses/idées les plus pertinentes ont déjà été évoquées.
Alors Vegas, en ce qui me concerne, je n'ai commencé à ressentir les effets du manque à l'héro après plus d'un an de conso. Il faut préciser qu'à l'époque (de 2004 à 2006 à peu près) la râbla que l'on prenait allait crescendo niveau qualité, ceci expliquant cela.
Je me souviens qu'un beau matin ma petite amie et moi avons commencé à ressentir les effets du manque. Quelle solution dans l'immédiat ? : direction CSAPA. J'ai commencé un protocole métha en 2006. Et je peux t'affirmer que ma vie s'en ai trouvé largement bouleversée/changée (les termes sont loin d'être trop forts). Au début une fiole de 60 mg, c'était le pied et je le jure OUI les cravings se sont envolés comme des feuilles au vent. La métha avait cette fonction à la fois d'éliminer toutes sensations d'anxiété, d'inquiétude et - évidemment - de manque. A partir du moment où j'ai pour une fois dans ma vie commencé à respecter certaines règles (9H00 pétante au CSAPA pour une dose etc.) j'ai eu l'impression de recommencer à "me construire". Je comprends ta crainte d'être dépendant d'un T.S.O, mais crois moi, cela équivaut à des airbags en cas de crash. La chose la plus importante, et je ne cesserais jamais d'insister là-dessus, c'est de ne pas décrocher brutalement. Un T.S.O bien dosé peut t'accompagner toute une vie, et tes craintes et tes angoisses s'évanouiront avec le temps. Oui je sais que nous vivons tous et toutes une "situation mondiale" plus que trouble totalement incertaine, l'avenir est plus qu'incertain mais l'essentiel est de tenter de t'appuyer sur l'aide puissante que représente le T.S.O : et pour ce qui est de demain, on verra... "ce qu'il y a de bien dans la douleur, c'est quand elle s'arrête". La méthadone est une alliée fidèle, si tant est que tu puisses miser ta confiance en elle. C'est ce que j'ai fait durant plus de dix ans, et je peux te jurer que je ne le regrette pas. Avec la métha, pas besoin de benzos, ni d'antipsychotiques, ni même d'alcool (je parle de ma propre XP)... Je ne peux que t'encourager de faire le premier pas... et d'avoir foi en ton devenir.

Peace frérot

Dernière modification par Nils1984 (09 août 2025 à  17:50)

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Beau témoignage. Myoz

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vegas90 homme
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Bonjour à tout le monde !

Alors déjà merci beaucoup pour tous vos retours et vos témoignages, c’était exactement ce dont j’avais besoin et votre bienveillance me fait chaud au cœur.
J’ai mis du temps à répondre car j’avoue que vos réponses m’ont quand même pas mal remué. je m’attendais à des avis plus mitigés haha alors que là il faut dire que tout le monde va dans le même sens…
Je vais essayer de répondre à peu près à tout dans ce message.

Vous avez mis le doigt sur plusieurs choses intéressantes :

Premièrement la peur de l’engagement, effectivement je suis très angoissé à l’idée d’être dépendant d’une structure, de médecins, de médicaments et ce jusqu’à nouvel ordre. J’aurais l’impression de perdre une forme de liberté à laquelle je tiens, mais après tous vos témoignages je comprends que c’est sûrement le prix à payer pour vivre plus sereinement, ce qui soulève d’autres questions.
Est ce que vous arrivez facilement à allier une vie « normale » avec une vie sous TSO, les rdv au CSAPA etc.. ? Que se passe t-il si vous devez être absents de votre lieu de vie pendant plus d’un mois (voyage par exemple) ? Et si vous devez déménager ? J’ai tellement peur que le TSO « m’enchaîne » quelque part et que je me retrouve coincé…

Ensuite la peur de la stigmatisation, c’est vrai que je ne l’avais pas vraiment conscientisé avant que vous en parliez mais comme beaucoup j’ai sûrement beaucoup de biais négatifs sur la dépendance. J’ai l’impression que le TSO rendrait le truc officiel, comme si après j’aurais l’étiquette « dépendant » à jamais sur mon front, alors que jusqu’à maintenant j’arrivais à peu près à (me) le cacher. Je ressens quand même une grosse honte vis à vis de ça, comme une forme de défaite, alors qu’en vous lisant je comprends que je ne devrais pas, au contraire.
J’ai aussi l’impression que ça signifierait qu’après il faudrait que j’en parle autour de moi, à ma famille, mes proches qui ne sont pas au courant parce que ça risque de prendre une certaine place dans ma vie que je ne pourrais pas nier. J’ai aussi peur des personnes futures que je pourrais rencontrer, je sais que j’aurais peur de leur en parler, peur du rejet et de la stigmatisation que ça pourrait occasionner de leur part…

Après Myosotis j’avoue que ton témoignage sur le PAWS me fait aussi un peu peur… j’en avais déjà entendu parler sur le forum et ça fait partie d’une de mes grosses inquiétudes.
J’ai peur du jour où il faudra arrêter (s’il faut arrêter un jour), des complications psychologiques que ça pourrait entraîner, des rechutes possibles après et donc l’impression d’avoir fait ça pour « rien »… Si le traitement fonctionne et qu’il stabilise comme vous le dites, comment est ce qu’on peut savoir quand c’est le bon moment pour arrêter ? Peut on être sûr que ça ne reviendra pas après ? Et si non, du coup est ce vraiment pertinent d’arrêter un jour ?

Bon après vous parlez tous de méthadone et que vous m’avez plutôt convaincue sur son utilisation, mais mon médecin m’a surtout parlé du subutex qui, selon lui, est plus adapté à ma situation car moins compliqué à mettre en place, et avec une demi vie plus courte donc plus facile à arrêter. Est ce que vous savez si le subutex peut avoir les mêmes effets positifs que ceux que vous décrivez avec la méthadone ? Sinon si le subutex ne fonctionne pas je suppose que je pourrais toujours demander de la métha plus tard ? Si quelqu’un a une expérience avec la buprenorphine je suis preneur.

Et puis évidemment je suis aussi inquiet à propos des effets secondaires, est ce que vous en avez eu ? Si oui lesquels et est ce que ça vous gêne au quotidien ?

Pour finir, la dernière inquiétude qui est arrivée hier, c’est l’idée que du coup une fois le traitement commencé mon histoire avec l’héro sera « finie », c’est très difficile pour moi de me dire que je n’en prendrai plus jamais, le petit diable sur mon épaule me dit de tout laisser tomber et de garder l’héroïne sous le coude. Je me dis que cette sensation disparaîtra sûrement sous TSO, et puis il faut dire que cette discussion me déclenche des gros cravings donc ça aide pas haha, mais bon en commençant le traitement je sens que je vais devoir me faire violence…

Voilà je crois que c’est à peu près tout, vos avis me font beaucoup réfléchir et me font évidemment pencher du côté du TSO, j’ai jusqu’à la fin de l’été pour prendre une décision je vous tiendrai au courant. En tout cas merci pour tout votre soutien et votre implication je ne m’attendais pas à autant de réponses et même si ça me brasse je vous suis vraiment reconnaissant.

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Myozotis femme
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vegas90 a écrit

Après Myosotis j’avoue que ton témoignage sur le PAWS me fait aussi un peu peur…

Hey,

Ce n'était pas le but.. en fait ce que j'ai voulu t'expliquer c'est qu'il s'agit d'un traitement au long cours et qu'il faut vraiment respecter certaines règles pour éviter le PAWS (seulement si désir d'arrêter). Je te partageais juste mon parcours et ce que j'en ai retenue wink. Si on est bien cela est contre productif de se faire souffrir.

vegas90 a écrit

Si le traitement fonctionne et qu’il stabilise comme vous le dites, comment est ce qu’on peut savoir quand c’est le bon moment pour arrêter ?

Si le traitement fonctionne bien, en vrai aucune raison de l'arrêter.

vegas90 a écrit

Sinon si le subutex ne fonctionne pas je suppose que je pourrais toujours demander de la métha plus tard

Oui.


vegas90 a écrit

finir, la dernière inquiétude qui est arrivée hier, c’est l’idée que du coup une fois le traitement commencé mon histoire avec l’héro sera « finie », c’est très difficile pour moi de me dire que je n’en prendrai plus jamais, le petit diable sur mon épaule me dit de tout laisser tomber et de garder l’héroïne sous le coude.

Tu peux absolument consommer en parallèle de la came. Le seul truc un peu chiant c'est que ça sature les récepteurs et que la tolérance explose avec le traitement. Mais en faisant une pause TSO de 24h et avec un bon produit tu pourras encore kiffer avec beaucoup moins de risques d'OD comme te l'as dit l'addicto. Quand je vois ce qui tourne comme came sur les analyses honnêtement je bave ^^.

vegas90 a écrit

Est ce que vous arrivez facilement à allier une vie « normale » avec une vie sous TSO, les rdv au CSAPA etc.. ?

Oui à part un rdv tous les 28 jours chez un médecin de ville qui à la fin me laissait les ordonnances au secrétariat pour ne plus attendre en salle d'attente.

Pour les voyages, ce que je faisais ct des stocks toute l'année pour être opé pour 3 mois hors territoire par an et j'ai eu la chance d'avoir un médecin ultra arrangeant pour les dossiers à envoyer aux ambassades de certains pays. Au final je ne me suis jamais faites contrôler et à la fouille aucun douaniers n'y a porté d'intérêt.

Au début, tu devras te rendre tous les jours au CSAPA et petit à petit les rdvs vont s'espacer. Une fois stabilisé je conseille souvent de passer en médecine de ville (si possible) car tu as plus de chances d'éviter les tests urinaires à chaque renouvellement (là où je suis ça ne se fait pas mais j'ai lu trop de témoignages qui prouvent que j'ai eu de la chance à ce sujet.

En fait, si tu respectes le protocole sans "faire de vague" surtout au début tu auras de plus en plus de libertés. C'est la phase la plus chiante et injuste selon moi menfin...

vegas90 a écrit

Et si vous devez déménager ?

Pas de soucis de ce côté là !

Je laisse d'autres personnes répondre en particulier sur le sub que je ne connais pas bien wink.

A +

Dernière modification par Myozotis (Aujourd'hui à  02:44)


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Myozotis a écrit

Mynight a écrit

Hier à  19:43
J'ai toujours un peu peur de ne pas être à ma place lorsque je me permets d'intervenir sur des topics concernant des produits que je n'ai pas consommés

Coucou !

Honnêtement, je ne vois aucun problème à ce que tu partages ton expérience même si c'est du trama wink. On parle d'opiacés donc no HS pour moi!!! De plus je trouve ton témoignage précieux.

Mynight a écrit

Je te conseille de tout cœur de te rapprocher du CSAPA le plus proche de chez toi, et si par chance, il y en a plusieurs accessibles, celui où tu te sens le mieux, écouté, et compris

Je me permets de faire une petite annotation. L'OP a extrêmement bien décrit sa situation et il est déjà suivi en addicto (CSAPA).

Pour moi, c'est un petit détail qui n'en est pas un. Il explique aussi qu'il n'a pas encore de dépendance physique au produit d'où sa réticence.Je n'ai pas l'impression que ça soit tant un problème de non acceptation de la dépendance car il est clairement conscient que c'est déjà le cas.

Dans ce que je lis je vois surtout la peur d'un engagement sur du long terme avec un produit et des prescriptions cadrées.

Est-ce que cela est suffisant pour refuser un traitement qui comme tu le dis Pierre aide à gérer la dépendance? Je dirais même bien la vivre.

Moi je dis que ce n'est pas une raison suffisante pour rejetter cette option. Mais je peux comprendre que ça le travaille.

Je trouve que dans les réponses ci-dessus ce n'est pas assez pris en compte. Comme tout le monde ici je pense qu'il y a comme une légère évidence sur les avantages qu'apporteraient un TSO dans sa situation mais je crois qu'il est important aussi d'entendre ses craintes à lui.

Je pense que faire le choix d'un TSO c'est faire le choix d'un engagement. Dans n'importe quelle situation pour n'importe qui la notion d'engagement peut paraître effrayante. De fait, et à titre personnel, je ne peux pas me permettre de lui dire que c'est La Solution car il faut avant tout que lui même l'assimile et l'accepte.

C'est ma façon de voir les choses en tout cas et encore une fois Vegas, ce choix t'appartient. C'est à toi de peser le pour et le contre, tu peux constater que les témoignages sont très rassurants sur les TSO (je le confirme aussi).J'espère que cela pourra t'aider à prendre TA décision.

A+

C'est tout pour moi wink.

Hello Myozotis (tiens, j'aime beaucoup ton pseudo, le myosotis étant une de mes fleurs favorites, et son bleu si intense et pastel à la fois, une de mes couleurs favorites.)

Tu mets le doigt sur quelque-chose que j'ai tendance effectivement à omettre lorsque j'essaie d'apporter conseil à une personne un peu perdue avec un opiacé, avec une peur de la dépendance à celui-là même.
Pour moi, l'opération automatique qui se fait dans mon esprit, sans même y réfléchir réellement, de façon un peu automatique est: "Quitte à dépendre d'un produit, mieux vaut mille fois être dépendant à un produit prescrit, cadré, gratuit au passage."

Sauf qu'effectivement, la peur, quand j'y réfléchis, de se mettre un tel fil à la patte peut carrément angoisser, et je l'imagine parfaitement.
En fait, je réfléchis trop par le prisme de ma propre expérience, du fait que j'ai été mise sous traitement il y a plusieurs années, et en étant dépendante... Donc quand il s'est agi de passer à la Méthadone, pour moi, cela ne changeait pas grand-chose, un de plus ou un de moins... (Même si les conditions de délivrances sont pénibles et très contraignantes concernant la Métha), même la délivrance de la Ritaline (j'en prends depuis plus de 10 ans à haute dose), est moins rigoureuse que celle de la Méthadone.

D'ailleurs, maintenant que j'y réfléchis (grâce à toi, on a bien souvent besoin des autres pour s'ouvrir l'esprit:)), pour ma part, je ne bouge quasi jamais, je suis très casanière, je vais au pire passer des week-ends à droite à gauche avec mon homme, mais nous voyageons peu, et la dernière fois, c'était en Italie, donc dans l'espace Schengen, sans réelle frontière donc, je suis éducatrice canine en club canin le week-end et je vais probablement monter ma propre petite société, pour exercer de chez moi la semaine.
Autant dire que devoir aller chez le médecin chaque mois depuis que je suis passée à la forme gélule, puis à la pharmacie (où l'équipe est très empathique, super, et qui ont suivi toute mon histoire, depuis que j'étais encore sous Tramadol), effectivement, être sous Méthadone n'est pas fort contraignant.

MAIS, et ceux qui travaillent en ayant à se déplacer très souvent? Et ceux dont la passion est de voyager, ou tout du moins partent à l'étranger hors EU tous les ans?
Ceux qui bougent beaucoup (je suis une sacrée casanière mdr)???
Ça doit être une sinécure par moments, pour beaucoup de consommateurs, et justement, je le réalise en ce moment: Nous voulons partir aux USA depuis un bon moment, et y retourner plusieurs fois pour pouvoir visiter toutes les différentes zones de cet immense pays.

Eh bien il se trouve que j'ai appris que j'avais de (lourdes) démarches à faire pour déclarer au préalable (avec l'ambassade je crois), mes traitements, dont deux stupéfiants, la Ritaline, et encore pire: La Méthadone... Et j'en prends 140mg/jour...
Impossible de trouver clairement sur le net les bonnes infos sur les démarches exactes à faire, il va falloir que je prenne RDV avec mon addictologue au CSAPA spécifiquement pour ça!eek


Donc oui, le fil à la patte que représente la décision de se mettre sous TSO est loin d'être anodine, et je ne peux que comprendre cette hésitation, même si au fond, je continue de penser que c'est la meilleure solution, elle n'est pas sans revers de médaille...

Merci pour cette précision, qui n'en est justement pas une petite, je trouve, et qui est quelque-chose que je prendrai d'avantage en compte dans mes futurs messages de tentative d'aide.

Merci donc, Myozotis, passez tous une très belle journée, je vais lire si il y a eu d'autres réponses sur le post.heart

Dernière modification par Mynight (Aujourd'hui à  10:55)


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Merci beaucoup pour ton message Mynight.

Pour ne pas faire de hors sujet je vais juste tenter de répondre à tes questions wink.

Mynight a écrit

MAIS, et ceux qui travaillent en ayant à se déplacer très souvent?

Tu peux te voir prescrire ton TSO sur tout le territoire français grâce au principe des feuilles relais entre CSAPA. J'étais moi même itinérante dans l'hexagone et j'ai toujours fonctionné comme ça. Tu demandes à ton prescripteur d'origine de la faire en même temps que la dernière ordonnance.

Peu importe la destination en France ta feuille relais DOIT être acceptée par un autre CSAPA pour ton renouvellement (on ne peut pas te le refuser). L'idéal c'est d'anticiper le rdv à l'avance si tu restes longtemps au même endroit. Tu dois prévenir le CSAPA de la commune dans laquelle tu seras au minimum une semaine avant pour prendre rdv pour le renouvellement! Délai obligatoire... En tout cas oui tu peux bouger. Jamais eu de renouvellement de prescription dans d'autres pays de l'espace Schengen donc j'avoue je sais pas. Marco peut être wink.

Mynight a écrit

Eh bien il se trouve que j'ai appris que j'avais de (lourdes) démarches à faire pour déclarer au préalable (avec l'ambassade je crois), mes traitements, dont deux stupéfiants, la Ritaline, et encore pire: La Méthadone...

Lourdes non mais il faut anticiper. Comme dit plus haut perso j'ai vraiment eu de la chance, mon prescripteur avait même une fois triplé mes doses sur l'ordonnance pour que je puisse partir 3 mois. Et oui c'est le prescripteur qui va t'accompagner dans les démarches (dont papiers à
envoyer aux ambassades) mais avant d'en parler avec lui je te conseille de regarder les nouvelles réglementations ANSM ;

https://ansm.sante.fr/vos-demarches/pat … edicaments

Je te conseille de le faire vraiment à l'avance pour pouvoir partir avec ton autorisation car les délais sont longs (environ 3 mois). J'avoue les derniers voyages je suis seulement partie avec une ordonnance et la demande en cours. Zéro problème.

J'arrête le HS wink

A+

Dernière modification par Myozotis (Aujourd'hui à  17:59)

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Tu peux bouger, mais c'est important d'anticiper pour ne pas être en rade ! PTX.

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