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vegas90 a écrit
On en vient donc à mes questions, je suis suivi au CSAPA et en parlant de tout ça avec l’addicto, il a émis l’idée d’un TSO qui selon lui pourrait m’aider à calmer mes envies. J’ai toujours refusé jusqu’à maintenant mais la j’avoue que je suis désespéré et que je commence à me poser sérieusement la question. Il m’a parlé du subutex sublingual et du buvidal en injection mensuelle. Il a aussi dit qu’en cas de rechute ça me « protègerait » des OD, vu que j’ai du mal à consommer sans me mettre en danger
Ton message n'est pas trop long tkt au contraire il est hyper complet et ça nous permet de ne pas avoir à te poser de question supplémentaire car tout est écrit!
J'avoue être un peu embêtée car j'ai été sous méthadone et jamais sous sub, de fait c'est pas le TSO que je connais au long cours. Je me suis permise de citer cette partie de ton écrit car il me parle énormément. J'ai moi aussi mis du temps avant d'accepter un TSO et je me suis clairement posée les mêmes questions que toi.
Avant de commencer la méthadone, j'étais arriver à un stade où je me mettais en danger avec les consos. Vu que je n'arrivais plus vraiment à assouvir mon besoin d'opiacé, '(j'en étais arrivée au manque physique) je consommais TOUT et n'importe quoi pour apaiser' le chien. C'était insane, moi qui déteste la md j'en prenais à fortes doses, moi qui n'aime pas plus l'alcool que ça je tournais du matin au soir avec des bières fortes, je pillais les pharmacies de mes potes bref ça n'allait plus du tout.
Ah j'ai râlé, j'ai épuisé ma mère pendant dix jours et un matin je lui ai demandé de m'emmener en CSAPA (j'avais 27 ans). Ni une ni deux j'ai accepté en larmes ma première prescription de méthadone et honnêtement ma vie en a été bouleversée très positivement. J'avoue que l'induction était un peu chiante car ils augmentent les doses petit à petit mais une fois la dose de confort trouvée pwah! Mais vraiment, sortir de cet état de mal être permanent en si peu de temps ça en été presque divin.
Plus de craving, une pêche d'enfer, un état psychique complétement apaisé, une conso festive satisfaisante qui ne dépassait pas les week ends, multi fonction le truc!
En ce sens, mon discours est très positif sur les TSO. Et tu verras ici, (la majorité je pense) des personnes qui ont fait le choix de garder le traitement à vie tant il est dur de trouver un médicament aussi complet sans effets neurotoxiques ou cie. Ce qui est justement génial, c'est qu'avec le TSO au final tu préserves ta santé!
L'erreur que j'ai faites par contre a été de vouloir m'en séparer trop rapidement. Je suis passée de 100mg de méthadone à zéro en 5 ans. Je le répète, c'était vraiment une erreur car je n'ai pas assez profité de ma zone de confort pour faire le travail nécessaire à un sevrage réussi. A 30mg, j'avais tellement mal que j'ai pété une durite et je suis descendue à zéro en trois mois. S'en est suivi un sevrage et un PAWS de l'enfer pendant deux ans.
Depuis je suis sous AD avec une petite dose de benzo quotidienne, mais avant d'en arriver là ça a été très compliqué. Honnêtement je ne regrette pas d'avoir arrêté mon TSO par contre je m'en veux personnellement de m'être faite autant de mal pour un simple sentiment de culpabilité....
vegas90 a écrit
Et si le subutex ne marche pas, avez vous d’autres solutions ?
La méthadone qui n'a pas tout à fait le même effet ^^.
vegas90 a écrit
Est il possible de sortir définitivement de cette dépendance psychologique extrême aux opiacés sans médicaments ?
Pas impossible mais je pense difficile.
vegas90 a écrit
Est ce qu’en allant mieux dans ma vie ça finira par s’estomper ?
Je parle en mon nom en répondant OUI!!! Lâche pas la thérapie si elle te fait du bien!
vegas90 a écrit
Donc selon vous est ce que ça vaut le coup ou vaut il mieux m’en tenir à mon régime actuel de codéine avec risque de rechute à l’héro à tout moment (et donc de mise en danger) mais avec espoir que ça aille mieux un jour ?
Il n'y a que toi qui peut répondre à cette question. Nous on peut t'apporter nos témoignages mais je me permettrai jamais de te dire si tu dois prendre un TSO ou pas. Même si à travers mon post je tend à te rassurer en te parlant de mon vécu, seul toi sait ce qui est bon pour toi.
vegas90 a écrit
Voilà je suis désolé si c’est un peu long, à vrai dire je n’ai personne dans mon entourage qui consomme et je n’ai donc personne avec qui en parler. J’ai aussi rdv avec une patiente experte du CSAPA qui s’en est sortie et j’ai hâte d’en parler avec elle.
Oui je pense que ça te fera du bien d'en parler! Et j'espère que tu auras d'autres témoignages que le mien! En attendant, sur la plate forme en allant taper les mots clés dans le moteur de recherche tu trouveras beaucoup beaucoup d'échanges sur le sujet. C'est ce que j'avais fait à l'époque pour me rassurer.
Voilà j'espère avoir pu t'apporter un peu de soutien . Si tu le souhaites tiens nous au courant de la suite peu importe la décision prise (qui encore une fois t'appartient complètement).
A+
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vegas90 a écrit
Mais voilà je suis terrifié à l’idée de me créer une dépendance physique que j’ai toujours réussi à éviter jusqu’à lors et je me demande si ça vaut vraiment le coup. Je ne sais pas si j’ai envie de rentrer dans ce système de rendez vous obligatoires, d’ordonnances, de calcul pour avoir suffisamment de médocs pour ne pas être en manque…
Bonjour,
est-ce que le problème c'est la dépendance pĥysique, ou alors des cravings qui t'empechent de vivre ? A vouloir lutter contre cette dépendance, tu vis un enfer...
Je sais que la dépendance st tres stigmatisée, et que c'est pour cela que tu en as peur, mais les TSO permettent de controler sa dépendance et de contrôler son craving (dans la plupart des cas). OU est le problème ?
Pierre
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pierre a écrit
est-ce que le problème c'est la dépendance pĥysique, ou alors des cravings qui t'empechent de vivre ? A vouloir lutter contre cette dépendance, tu vis un enfer...
Je sais que la dépendance st tres stigmatisée, et que c'est pour cela que tu en as peur, mais les TSO permettent de controler sa dépendance et de contrôler son craving (dans la plupart des cas). OU est le problème ?
Je rejoins totalement Pierre.
Dans notre société de moutons à la con, il faut etre healthy, pas stressé, être anxieux, ou déprimé, ou pas au top du top en permanence est déjà mal vu.
Alors être dépendant? Mon dieu, c'est devenu un crime de lèse-majesté!
Ton anxiété ne passe pas avec une tisane bio aux racines de je ne sais quel arbre poussant exclusivement en Papouasie?!? Mais tu es irrécupérable!!!
Non mais sans déconner, pardon du language, mais ça me pompe l'air à un point?..! Oui, ça me fait bondir, et envie de leur faire avaler de force toutes leurs pilules bio!
Ces diktats du bien-être, mêlés à la stigmatisation de tous ceux sur qui ces méthodes ne fonctionnent pas, qui sont différents, juste différents, voient et appréhende la vie differemment, et surtout, qui décodent justement les injonctions contradictoires en vouent, (ce sont elles qui nous pourrissent la vie, pour commencer.)
Sincèrement, sans vouloir jouer les connaisseuses, étant moi-même sous tso, je pense qu'il y a des siruations qui deviennent invivables (à commencer par tes cravings), qui doivent être impérativement stoppés par un tso efficace ET à dose efficace (non, je précise, parce que le nombre de mal/sous-dosés que je lis ici, c'est effrayant.)
Je te conseille de tout cœur de te rapprocher du CSAPA le plus proche de chez toi, et si par chance, il y en a plusieurs accessibles, celui où tu te sens le mieux, écouté, et compris.
C'est le meilleur conseil, avec ma petite expérience, que je puisse te donner.
Tort ou raison, je ne sais pas.
Mais face à la douleur que j'ai ressentie en te lisant, c'est ce conseil qui m'est de suite venu à l'esprit.
Je t'envoie beaucoup de pensées positives, et de courage, sur ce chemin si ardu, et j'espère lire bientôt de bonnes nouvelles.
Préds bien soin de toi, Myna.
Dernière modification par Mynight (08 août 2025 à 20:21)
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Mynight a écrit
Hier à 19:43
J'ai toujours un peu peur de ne pas être à ma place lorsque je me permets d'intervenir sur des topics concernant des produits que je n'ai pas consommés
Coucou !
Honnêtement, je ne vois aucun problème à ce que tu partages ton expérience même si c'est du trama . On parle d'opiacés donc no HS pour moi!!! De plus je trouve ton témoignage précieux.
Mynight a écrit
Je te conseille de tout cœur de te rapprocher du CSAPA le plus proche de chez toi, et si par chance, il y en a plusieurs accessibles, celui où tu te sens le mieux, écouté, et compris
Je me permets de faire une petite annotation. L'OP a extrêmement bien décrit sa situation et il est déjà suivi en addicto (CSAPA).
Pour moi, c'est un petit détail qui n'en est pas un. Il explique aussi qu'il n'a pas encore de dépendance physique au produit d'où sa réticence.Je n'ai pas l'impression que ça soit tant un problème de non acceptation de la dépendance car il est clairement conscient que c'est déjà le cas.
Dans ce que je lis je vois surtout la peur d'un engagement sur du long terme avec un produit et des prescriptions cadrées.
Est-ce que cela est suffisant pour refuser un traitement qui comme tu le dis Pierre aide à gérer la dépendance? Je dirais même bien la vivre.
Moi je dis que ce n'est pas une raison suffisante pour rejetter cette option. Mais je peux comprendre que ça le travaille.
Je trouve que dans les réponses ci-dessus ce n'est pas assez pris en compte. Comme tout le monde ici je pense qu'il y a comme une légère évidence sur les avantages qu'apporteraient un TSO dans sa situation mais je crois qu'il est important aussi d'entendre ses craintes à lui.
Je pense que faire le choix d'un TSO c'est faire le choix d'un engagement. Dans n'importe quelle situation pour n'importe qui la notion d'engagement peut paraître effrayante. De fait, et à titre personnel, je ne peux pas me permettre de lui dire que c'est La Solution car il faut avant tout que lui même l'assimile et l'accepte.
C'est ma façon de voir les choses en tout cas et encore une fois Vegas, ce choix t'appartient. C'est à toi de peser le pour et le contre, tu peux constater que les témoignages sont très rassurants sur les TSO (je le confirme aussi).J'espère que cela pourra t'aider à prendre TA décision.
A+
C'est tout pour moi .
Dernière modification par Myozotis (09 août 2025 à 02:24)
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Dernière modification par Nils1984 (09 août 2025 à 17:50)
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vegas90 a écrit
Après Myosotis j’avoue que ton témoignage sur le PAWS me fait aussi un peu peur…
Hey,
Ce n'était pas le but.. en fait ce que j'ai voulu t'expliquer c'est qu'il s'agit d'un traitement au long cours et qu'il faut vraiment respecter certaines règles pour éviter le PAWS (seulement si désir d'arrêter). Je te partageais juste mon parcours et ce que j'en ai retenue . Si on est bien cela est contre productif de se faire souffrir.
vegas90 a écrit
Si le traitement fonctionne et qu’il stabilise comme vous le dites, comment est ce qu’on peut savoir quand c’est le bon moment pour arrêter ?
Si le traitement fonctionne bien, en vrai aucune raison de l'arrêter.
vegas90 a écrit
Sinon si le subutex ne fonctionne pas je suppose que je pourrais toujours demander de la métha plus tard
Oui.
vegas90 a écrit
finir, la dernière inquiétude qui est arrivée hier, c’est l’idée que du coup une fois le traitement commencé mon histoire avec l’héro sera « finie », c’est très difficile pour moi de me dire que je n’en prendrai plus jamais, le petit diable sur mon épaule me dit de tout laisser tomber et de garder l’héroïne sous le coude.
Tu peux absolument consommer en parallèle de la came. Le seul truc un peu chiant c'est que ça sature les récepteurs et que la tolérance explose avec le traitement. Mais en faisant une pause TSO de 24h et avec un bon produit tu pourras encore kiffer avec beaucoup moins de risques d'OD comme te l'as dit l'addicto. Quand je vois ce qui tourne comme came sur les analyses honnêtement je bave ^^.
Oui à part un rdv tous les 28 jours chez un médecin de ville qui à la fin me laissait les ordonnances au secrétariat pour ne plus attendre en salle d'attente.
Pour les voyages, ce que je faisais ct des stocks toute l'année pour être opé pour 3 mois hors territoire par an et j'ai eu la chance d'avoir un médecin ultra arrangeant pour les dossiers à envoyer aux ambassades de certains pays. Au final je ne me suis jamais faites contrôler et à la fouille aucun douaniers n'y a porté d'intérêt.
Au début, tu devras te rendre tous les jours au CSAPA et petit à petit les rdvs vont s'espacer. Une fois stabilisé je conseille souvent de passer en médecine de ville (si possible) car tu as plus de chances d'éviter les tests urinaires à chaque renouvellement (là où je suis ça ne se fait pas mais j'ai lu trop de témoignages qui prouvent que j'ai eu de la chance à ce sujet.
En fait, si tu respectes le protocole sans "faire de vague" surtout au début tu auras de plus en plus de libertés. C'est la phase la plus chiante et injuste selon moi menfin...
vegas90 a écrit
Et si vous devez déménager ?
Pas de soucis de ce côté là !
Je laisse d'autres personnes répondre en particulier sur le sub que je ne connais pas bien .
A +
Dernière modification par Myozotis (Aujourd'hui à 02:44)
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Myozotis a écrit
Mynight a écrit
Hier à 19:43
J'ai toujours un peu peur de ne pas être à ma place lorsque je me permets d'intervenir sur des topics concernant des produits que je n'ai pas consommésCoucou !
Honnêtement, je ne vois aucun problème à ce que tu partages ton expérience même si c'est du trama. On parle d'opiacés donc no HS pour moi!!! De plus je trouve ton témoignage précieux.
Mynight a écrit
Je te conseille de tout cœur de te rapprocher du CSAPA le plus proche de chez toi, et si par chance, il y en a plusieurs accessibles, celui où tu te sens le mieux, écouté, et compris
Je me permets de faire une petite annotation. L'OP a extrêmement bien décrit sa situation et il est déjà suivi en addicto (CSAPA).
Pour moi, c'est un petit détail qui n'en est pas un. Il explique aussi qu'il n'a pas encore de dépendance physique au produit d'où sa réticence.Je n'ai pas l'impression que ça soit tant un problème de non acceptation de la dépendance car il est clairement conscient que c'est déjà le cas.
Dans ce que je lis je vois surtout la peur d'un engagement sur du long terme avec un produit et des prescriptions cadrées.
Est-ce que cela est suffisant pour refuser un traitement qui comme tu le dis Pierre aide à gérer la dépendance? Je dirais même bien la vivre.
Moi je dis que ce n'est pas une raison suffisante pour rejetter cette option. Mais je peux comprendre que ça le travaille.
Je trouve que dans les réponses ci-dessus ce n'est pas assez pris en compte. Comme tout le monde ici je pense qu'il y a comme une légère évidence sur les avantages qu'apporteraient un TSO dans sa situation mais je crois qu'il est important aussi d'entendre ses craintes à lui.
Je pense que faire le choix d'un TSO c'est faire le choix d'un engagement. Dans n'importe quelle situation pour n'importe qui la notion d'engagement peut paraître effrayante. De fait, et à titre personnel, je ne peux pas me permettre de lui dire que c'est La Solution car il faut avant tout que lui même l'assimile et l'accepte.
C'est ma façon de voir les choses en tout cas et encore une fois Vegas, ce choix t'appartient. C'est à toi de peser le pour et le contre, tu peux constater que les témoignages sont très rassurants sur les TSO (je le confirme aussi).J'espère que cela pourra t'aider à prendre TA décision.
A+
C'est tout pour moi.
Hello Myozotis (tiens, j'aime beaucoup ton pseudo, le myosotis étant une de mes fleurs favorites, et son bleu si intense et pastel à la fois, une de mes couleurs favorites.)
Tu mets le doigt sur quelque-chose que j'ai tendance effectivement à omettre lorsque j'essaie d'apporter conseil à une personne un peu perdue avec un opiacé, avec une peur de la dépendance à celui-là même.
Pour moi, l'opération automatique qui se fait dans mon esprit, sans même y réfléchir réellement, de façon un peu automatique est: "Quitte à dépendre d'un produit, mieux vaut mille fois être dépendant à un produit prescrit, cadré, gratuit au passage."
Sauf qu'effectivement, la peur, quand j'y réfléchis, de se mettre un tel fil à la patte peut carrément angoisser, et je l'imagine parfaitement.
En fait, je réfléchis trop par le prisme de ma propre expérience, du fait que j'ai été mise sous traitement il y a plusieurs années, et en étant dépendante... Donc quand il s'est agi de passer à la Méthadone, pour moi, cela ne changeait pas grand-chose, un de plus ou un de moins... (Même si les conditions de délivrances sont pénibles et très contraignantes concernant la Métha), même la délivrance de la Ritaline (j'en prends depuis plus de 10 ans à haute dose), est moins rigoureuse que celle de la Méthadone.
D'ailleurs, maintenant que j'y réfléchis (grâce à toi, on a bien souvent besoin des autres pour s'ouvrir l'esprit:)), pour ma part, je ne bouge quasi jamais, je suis très casanière, je vais au pire passer des week-ends à droite à gauche avec mon homme, mais nous voyageons peu, et la dernière fois, c'était en Italie, donc dans l'espace Schengen, sans réelle frontière donc, je suis éducatrice canine en club canin le week-end et je vais probablement monter ma propre petite société, pour exercer de chez moi la semaine.
Autant dire que devoir aller chez le médecin chaque mois depuis que je suis passée à la forme gélule, puis à la pharmacie (où l'équipe est très empathique, super, et qui ont suivi toute mon histoire, depuis que j'étais encore sous Tramadol), effectivement, être sous Méthadone n'est pas fort contraignant.
MAIS, et ceux qui travaillent en ayant à se déplacer très souvent? Et ceux dont la passion est de voyager, ou tout du moins partent à l'étranger hors EU tous les ans?
Ceux qui bougent beaucoup (je suis une sacrée casanière mdr)???
Ça doit être une sinécure par moments, pour beaucoup de consommateurs, et justement, je le réalise en ce moment: Nous voulons partir aux USA depuis un bon moment, et y retourner plusieurs fois pour pouvoir visiter toutes les différentes zones de cet immense pays.
Eh bien il se trouve que j'ai appris que j'avais de (lourdes) démarches à faire pour déclarer au préalable (avec l'ambassade je crois), mes traitements, dont deux stupéfiants, la Ritaline, et encore pire: La Méthadone... Et j'en prends 140mg/jour...
Impossible de trouver clairement sur le net les bonnes infos sur les démarches exactes à faire, il va falloir que je prenne RDV avec mon addictologue au CSAPA spécifiquement pour ça!
Donc oui, le fil à la patte que représente la décision de se mettre sous TSO est loin d'être anodine, et je ne peux que comprendre cette hésitation, même si au fond, je continue de penser que c'est la meilleure solution, elle n'est pas sans revers de médaille...
Merci pour cette précision, qui n'en est justement pas une petite, je trouve, et qui est quelque-chose que je prendrai d'avantage en compte dans mes futurs messages de tentative d'aide.
Merci donc, Myozotis, passez tous une très belle journée, je vais lire si il y a eu d'autres réponses sur le post.
Dernière modification par Mynight (Aujourd'hui à 10:55)
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Mynight a écrit
MAIS, et ceux qui travaillent en ayant à se déplacer très souvent?
Tu peux te voir prescrire ton TSO sur tout le territoire français grâce au principe des feuilles relais entre CSAPA. J'étais moi même itinérante dans l'hexagone et j'ai toujours fonctionné comme ça. Tu demandes à ton prescripteur d'origine de la faire en même temps que la dernière ordonnance.
Peu importe la destination en France ta feuille relais DOIT être acceptée par un autre CSAPA pour ton renouvellement (on ne peut pas te le refuser). L'idéal c'est d'anticiper le rdv à l'avance si tu restes longtemps au même endroit. Tu dois prévenir le CSAPA de la commune dans laquelle tu seras au minimum une semaine avant pour prendre rdv pour le renouvellement! Délai obligatoire... En tout cas oui tu peux bouger. Jamais eu de renouvellement de prescription dans d'autres pays de l'espace Schengen donc j'avoue je sais pas. Marco peut être .
Lourdes non mais il faut anticiper. Comme dit plus haut perso j'ai vraiment eu de la chance, mon prescripteur avait même une fois triplé mes doses sur l'ordonnance pour que je puisse partir 3 mois. Et oui c'est le prescripteur qui va t'accompagner dans les démarches (dont papiers à
envoyer aux ambassades) mais avant d'en parler avec lui je te conseille de regarder les nouvelles réglementations ANSM ;
https://ansm.sante.fr/vos-demarches/pat … edicaments
Je te conseille de le faire vraiment à l'avance pour pouvoir partir avec ton autorisation car les délais sont longs (environ 3 mois). J'avoue les derniers voyages je suis seulement partie avec une ordonnance et la demande en cours. Zéro problème.
J'arrête le HS
A+
Dernière modification par Myozotis (Aujourd'hui à 17:59)
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