Mon histoire d'addiction a la morphine

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Zopi7.5
Psycho junior
France
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Inscrit le 09 Aug 2019
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Actuellement a l’âge ou les jeunes s’amuse, rigole profite de la vie, et il y a trois ans de cela j'ai vécu une aventure hors du communs auquel je ne n'aurai jamais sus le tournant de cette histoire, et l'impact qu'elle aurait eu sus l'apprentissage de qui suis je et sur ma vision de la vie, et des douleurs et peines qu'elle puissent nous faire endurer.

Il y a trois ans de cela en 2019 alors que je rentrais tout juste de vacances en famille et ou j'étais d'attaque pour réussir cette nouvelle année scolaire, la vie aura décider autrement de cette attaque et m'aura fais plongé dans une période sinistre, ou personne ne souhaiterai y sombrer.

Ces vacances était sur une petite ile d'Espagne ou le soleil rayonnait chaque jour et auquel chaque matin j'allais devant la mer regarder ce soleil afin de contempler la beauté qu'une source photonique pouvait me procurer.
A coté de ça, j'étais en famille, la joie de vivre était présente, je riais avec ma famille, mais tout en étant taciturne     avec le monde autour de moi, je ne souhaitais pas montrer ma réelle personnalité au gens, je voulais rester quelqu'un de discret par peur de jugement des autres, dans ma scolarité trop de gens m'ont rejeté car je n'était pas axé dans la norme et que je voulais sortir de cette norme pour différé des autres, mais peut être que ces différences les perturbait, il est légitime je pense de se poser des questions quand quelque chose n'est pas "normal", quelque chose qui n'est pas "normal" amène toujours un certain questionnement, et ces choses différente peuvent peut être devenir source d'inquiétude pour les autres, d'ou leur rejet de moi ? aucune réponse ne m'a été apporté et j'ai du vivre avec ceci dans le silence durant la quasi totalité de ma scolarité.

Après ces vacances, ou l'esprit était reposer ainsi que le corps je fus d'attaque pour ma dernière année de lycée.
Le premier jour arrive, le coeur battant la veille car peur de revivre le passé.
Ce premier jour, arrive nous sommes convoqué dans un auditorium afin de déterminer la composition des classe, je suis tout heureux car il s'avère que je suis dans la classe de personne avec qui j'avais réussis a sympathiser en première.
Une fois arrivé dans notre salle, ou notre professeur principal nous attendait, on passe au crible tout ce qu'il faut connaitre pour cette année scolaire, les enjeux, le bac ainsi que le post bac, des choses qui paraissent évidentes pour un futur bachelier mais qu'il ne l'étais pas pour moi, j'étais encore dans mon monde ou tout ira bien et ou il n'y pas raison de s'inquiéter, mais toujours avec une certaine appréhension du futur.

Les premiers jours passe, je me sens de nouveaux a l'aise avec ces connaissance qui par la suite deviendront ami(e)s, on discute on apprend a approfondir la connaissance de chacun d'entre nous.
Au niveau scolaire, je développe très vite une forte admiration pour deux de mes professeur , je trouve ces personnes d'une profonde sagesse et d'un puissant savoir qui me laisse sans voix.
Etant quelqu'un de axé science j'étais très heureux de tomber sur des profs qui me fascinait car je savais que si j'admirai qui il était, j'aurai donner le maximum pour leurs ressembler, trouver alors la sagesse de mon esprit et avoir de puissantes connaissances qui me permettrai de m'épanouir le temps de ma vie sur cette Terre perdu dans notre vaste univers.

Les premiers mois passe et tout va bien, je tiens ma cadences de travail, réussis quelque DS mais peine dans certaines matière telle que les langues, ou l'histoire.
Un soir, l'idée de m'inscris dans une salle de sport me vint a l'esprit, car je me dis que pour être performant il faut un esprit sain dans un corps sain, j'en parle a ma mère, le lendemain je suis la bas perdu ne savant pas par ou commencer au milieu de personne habituées.

Je ne pouvais m'imaginer que quelque temps après cette inscription que le tournant de ma vie allait radicalement changer pendant 3 longue années de peine.

Un soir, après la fin des cours je voulu me défouler, vider mon énergie, il s'avère que j'attaque un exercice que je n'avais effectué auparavant, je prend la barre la bloque sur mes épaules et descend lentement, la première descente était douloureuse de part la mauvaise posture, je me redresse, entame la deuxième descente, tout va bien, je remonte je pars pour une troisième descente et la je sens un puissant craquement au niveau de l'épaule droite, je me dis que ce n'est rien de très grave, mais c'était l'élément qui va permettre la réaction de multiple futur facteur qui vont me plonger au plus bas de ma jeune vie.

Une fois rentré chez moi, je préviens ma mère de l'évènement, non inquiété elle me dit de me coucher et que ça partira le lendemain, je l'écoute.
Le lendemain après une journée de cours pénible ou je reçois une note plutôt mauvaise, et a cette période, je ne supportais pas l'échec, une simple note avait le pouvoir de me remettre en question sur le fais de savoir si j'étais réellement fais pour le domaine scolaire, une belle preuve que mon esprit était esclave de simple chiffre noté en haut d'une copie...
Le soir de cette journée pénible, je ressens des douleurs vive dans l'épaule et quand je lui fais faire une rotation interne je perçois des craquement comme ci l'os était entrain de se disloquer, ma mère inquiète envisage que j'aille voir un médecin le lendemain matin.

Le lendemain arrive, et avec un mélange d'impatience et d'anxiété je vais chez le médecin, de l'impatience car je veux savoir ce que j'ai, mais de l'anxiété car les mauvaise nouvelle sont toujours dur a accepter.
Le médecin m'ausculte, prise de tension, mesure de la masse, test de glycémies, questionnement sur de potentielle élément pathologique de la famille en rapport avec le squelette, et encore bien d'autre question...
Je lui dis que quand je fais une rotation interne de l'épaule dans un certain angle, je perçois un craquement qui parait plutôt bénin selon moi, mais le médecin ne sera pas du même avis, assez "impressionné" du craquement, il ne cherche pas réellement a aller plus loins dans son analyse et par humilité il m'oriente vers un service orthopédique, car il m'annonce que cela relève d'un autre domaine de connaissance plus précis auquel il n'est pas formé en profondeur.
Avant de partir de son cabinet, il me prescrit quelque antalgique/analgésique et me prescrit des radiographies de l'épaule a faire.

A peine sortie de ce rendez vous je contact immédiatement la clinique et prend rendez vous avec cette orthopédiste, le rendez vous est fixé 1 semaines plus tard.
Durant ce délai d'attente tout se passe bien les antalgiques font leurs actions, mais ne permettent pas d'avoir un effet curatif sur le dysfonctionnement osseux qui se produit, les antalgique sont la pour me permettre de mieux vivre avec la douleurs, mais ne traite pas les causes sous jacente.

Le jour du rendez vous est arrivé, je vais a la clinique avec ma mère car il est obligatoire pour un mineur d'être accompagné d'un représentant légale devant un spécialiste médicale.
L'orthopédiste me questionne sur mes antécédent, je lui explique la même chose qu'au généraliste, et viens le moments ou il ausculte la mobilité de mon épaule, il ne trouve rien d'anormal jusqu'a que je lui fasse écouter ce craquement, la un peu désemparé car face au cliché radiographique et face a son auscultation ou il n'avait rien déceler, il comprend que il se passe bien quelque chose intérieurement.
Il me prescrit alors un arthroscanner, un examen qui consiste a injecter un produit de contraste a l'intérieur des cavité articulaire des membres pour déceler une éventuelle défaillance des membrane articulaires, comme un déchirement, un relâchement.

L'attente de cette examen est plutôt long, 3 semaines d'attente, ou pendant ces 3 semaines il fallait récupérer en pharmacie les produit de contraste, et ou pendant ce temps ma curiosité voulait absolument savoir comment fonctionnais cette examen, comment il se déroulais.
L'examen arrive, et le cabinet radiographique se situ dans un quartier de paris ou circule un grand nombre de piétons.
Une fois dans le cabinet l'attente était longue, j'étais encore une fois stressé et impatient de savoir ce qu'il allait être découvert.
Le praticien arrive m'installe sur une table d'auscultation et a l'aide d'un émetteur de rayons X il se positionne afin d'injecter le produit de contraste dans l'articulation gléno-humérale.
L'injection se passe bien, et surement du a l'anxiété un fou rire me prend au moments de l'injection, le praticien fut surpris et me dis que c'était la première fois qu'une personne réagissais ainsi a une injection, je met très probablement cela sur le coup de l'anxiété.

Apres cette examen terminer, les clichée du scanner sorti le radiologue me demande de venir dans son bureau pour analyser mon cliché, la tension est a son paroxysme, va t'il trouver quelque chose ? La réponse est mitigé, il observe une inflammation de l'articulation ce qui me provoquait les douleur mais ne trouve pas de motif justifiant ces craquements intempestif.

Une fois l'examen terminé et avec l'esprit un peu mitigé sur ce qu'il se passe, je mange avec un mère dans un restaurant dans paris, et nous discutons de l'événement passé, elle et son instinct de mère admettais que finalement il n'y avait rien c'était juste une inflammation, mais moi et mon instinct tente de lui prouver par A plus B que il n'y aucune raison légitimes que son os craque intérieurement sans raison, la raison n'est peut être par trivial, mais a chaque problème sa solution, certaine solution vont être instinctive, d'autre vont être complexe, si tout était simple la vie serait monotone...

Apres cette examens et la prise d'un nouveau rendez vous chez l'orthopédiste, le temps passe, scolarisent tout se passe plutôt bien, j'apprend a connaitre de nouvelle personnes même si cela reste superficiel, mais j'apprend en plus a d'avantage connaitre un petit groupe de personne qui jusqu'a l'heure ou j'écris ce texte son encore présente auprès de moi.

Cette nouvelle rencontre arrive, je suis face au médecin avec ma mère, il analyse les cliché dans un puissant silence, je le regarde essaye d'analyser ses expressions de visages, voir si il est plus ou moins perturber par ce qu'il va devoir m'annoncer.
Il arrive vers, moi et ma mère s'assoit sur sa chaise, et me dis qu'il y a une légère inflammation mais que tout devrais bien se passer et que cela devrait passer, mais il reste dans l'incompréhension face a ces craquements répétitif et qui je le sens intérieurement le frustre de ne pas savoir ce que c'est.

Le temps passe a nouveau, la vie continu, je me retrouve a aimer certains cours que je fais et cela me passionne et me donne des futurs idées pour le post bac.
Arriver un jour, après un cours de mathématique plutôt intéressant sur les notions d'intégrales, je me dirige vers mon cours d'histoire l'air serein mais ne savant pas ce qu'il allait se produire dans un laps de temps très cours.

Ce cours pour une fois m'intéressais, il portait sur la notion du Moyen Orient, le conflits Israel-Palestine comment les territoire était formé, comment l'économie, la religion, la guerre régissais cette région du monde, qui parait si éloigné de la France.
La fin du cours arrive, j'étais assis a coté de ma chère Hortense, et on se leva rapidement pour ne pas être en retard a notre cours de philosophie, elle part en avance, je vais moi posé quelques questions a ma professeur, et en revenant, vers ma table pour récupérer mon sac, je me penche de manière automatique pour soulever le sac, je tend mon bras droit pour l'attraper, je le soulève d'une main, et la le temps s'arrête, je ressens une douleur extreme dans l'épaule, je me précipite a l'infirmerie vois pour la première fois l'infirmière, elle qui devais avoir l'habitude de distribuer du paracétamol, ce retrouve finalement devant moi, qui souffre atrocement qui crie de douleurs dans l'établissement, un cris comme si on venait de m'arracher le bras.
Elle me demande rapidement de m'allonger, observe mon épaule et la voie complètement sorti en arrière de sa cavité gléno-humérale, elle appelle immédiatement les pompiers, ces derniers arrivent, et tentent de m'immobiliser le bras pour me transporter jusqu'à l'hôpital le plus proche, durant le trajet, la douleur s'accentue probablement du a la compression des nerfs qu'impose la tension de l'épaule sur les muscles postérieur.

Le véhicules, sirène hurlante s'impose maitre sur la route, la prise de risque est importante, car je sens que petit a petit je perd de la sensibilité, au niveau de la réaction du toucher et du mouvement, les pompiers ces héros on sus me rassurer m'écouter, me supporter dans cette phase de douleur aigu.
Puis après une attente qui me paraissait infini, le véhicule fini par s'arrêter, et on me préviens qu'on viens d'arriver aux urgence, les pompiers m'installe dans un brancard, tout en prenant la prudence de ne pas me blesser.
Allongé je passe en urgence prioritaire, moi qui pensais encore a ce moment que aux urgence, l'on n'était pris en fonction de son ordre d'arrivé et non de la gravité de l'urgence...

Une fois arrivé les pompier me dépose dans un box, qui d'apparence silencieux, devient soudainement alimenter de mes cris de douleurs.
Mes cris raisonnant dans les urgences, le personnel médical infirmier arrive, me prend ma tension, me demande ce qu'il c'est passé et préviens au plus vite une médecin.
Le médecin arrive, un homme grand qui je me rappelle m'avait déjà ausculté lors d'un accident de vélo, il comprend tout de suite que j'ai extrêmement mal et prend la décision immédiate de me perfuser, les infirmier(es) s'exécutent, et me pose avec calme et confiance une perfusion sur moi qui hurlait de douleur, dans ces cris de douleurs j'avais toujours ma curiosité qui me poussait a vouloir regarder comment ils font une perfusion, je regardais alors fixement l'infirmière, qui sortait l'aiguille de son emballage stérile, son collègue me pose un garrot afin de faciliter l'installation de la perfusion.
Je vois, qu'elle se rapproche de moi, l'aiguille plaqué contre mon artère brachiale au niveau du plis du coude, elle me dit de prendre une grande inspiration quand elle finis le décompte de 3, puis d'expirer fortement quelle a piqué.
Ça y est nous y somme 1, 2, 3, elle pique j'expire tout l'air emprisonner dans mes poumons, et réalise finalement que la pose de perfusion n'est pas si atroce comparé a ce que je m'imaginais...

Une fois la perfusion installé je la vois prendre 3 petit tubes, qui permettent de prélever du sang en cas de complication pour agir en cas de besoin, puis elle installe une pochette de solution saline, afin d'éviter les rejet d'aiguille.
Une fois cette acte médicale effectué, elle reste a mes coté et tente de me calmer avec son collègue, la douleur toujours aussi vive je ne doutais du fais que dans un laps de temps court l'on n'allait m'administrer des antalgiques, mais sans savoir lesquelles ces derniers allait être.

Le médecin reviens en compagnie de deux internes, qui sur le coup ne se rendais peut être pas compte de la "chance" qu'il allait avoir de découvrir ce que j'avais.
Le médecin examine en profondeur, me touche, légère sensibilité et motricité, se place derrière mon dos observe et remarque une belle déformation, au niveau scapulaire.
Il conclu, qu'il s'agit d'une luxation, mais pas n'importe quelle type de luxation, une luxation postérieur qui a un taux d'incidence très faible comparé a sa camarade l'antérieur, on n'estime que la luxation postérieur de l'épaule représente environ 3% des luxations de l'épaule.

Il me prescrit des cliché radiographique, mais les urgences étant saturé le délai avant d'obtenir une radio était d'environ 30 min, il décide alors sans hésitation de me prescrire des antalgique, qui allait me faire plonger quelque année plus tard.

Il prescrit de la morphine a raison de 3 mg toutes les 5 min afin d'éviter le risques de dépression respiratoire étant donner que les opiacés ralentissent la  fréquence respiratoire, ainsi que des benzodiazépine, molécule utilisé comme sédatif, anxiolytique, hypnotique, la molécule en question fut le valium une puissante benzodiazépine.

Une fois ce doux cocktail de substances psychoactif injecté, je me sens bien, je me sens même trop bien, je sens qu'au fond de moi je suis en paix, tout les petits problèmes de ma vie s'élimine naturellement, je deviens en l'espace d'un temps très court amoureux des effets que me procures ces substances que j'expérimentais pour la premières fois,
l'infirmier reviens soudainement et me réinjecte de manière lente et progressive ce nectar que j'apprécie énormément, je suis a 6 mg, et je suis très bien, très reposé limite l'envie de dormir.

L'heure de passer la radio arrive, je la passe doit me lever afin de prendre des cliché debout, et soudainement le petit nuage de bonheur que m'offrait les substances est rattrapé par la réalité et la douleur reviens cette fois ci de manière puissante et vite, comme si la tête de mon humérus voulais scinder en deux mes muscles.

Les cliché terminer je redescend rapidement dans le box, escorter par 1 infirmier et 1 brancardier qui me demande de manière récurrente si je vais bien, je leurs répond que la douleur deviens insupportable, l'infirmier réinjecte la morphine, et la étrange sensation je suis de nouveaux sur ce petit nuage de bonheur, mais sans que pour autant la douleur ne s'efface.

Une fois les cliché interprété par le médecin, il reviens me voir et me dis que l'épaule est bien désaxé mais qu'il doit attendre un confrère orthopédiste afin de me la replacer, car il s'agit d'un geste délicat dans ma situation.
Il lit sur mon visage que la douleur est toujours puissante, et décide de m'administrer un nouvel antalgique sous forme gazeux, le MEOPA, pour Mélange-Equimolaire-Oxygene-Protoxyde-d'Azote, il s'agit d'un réservoir sous la forme de bouteille composé d'un mélange gazeux, de N2O et d'O2 en quantité égale ( 50/50), que l'on administre grâce a un masque relié a la bouteille.

Je vois le personnel médical arrivé avec cette bonbonne qui avait l'air si lourde, il l'a pose prépare le matériel pour m'administrer ce gaz, et pendant ce temps j'observe que la bonbonne fais 15 litres, sur le moment je ne savais pas qu'elle surprise allait me réserver ce gaz et je me disais que 15 litre de gaz est une quantité énorme.

Il me pose le masque délicatement sur la bouche, ouvre le circuit de la bouteille et me disent de prendre de grande inspiration puis d'expirer profondément.
J'inspire, j'expire, rien.
J'inspire de nouveau et j'expire a nouveau, et la soudainement je sens que mon esprit rentre dans une sorte de dimension flottante, je plane, j'ai l'impression que tout va vite, trop vite que le temps n'est qu'une illusion et que 1 heures n'est qu'en réalité 5 min, je ferme mes yeux et j'arrive a dessiner mentalement ma pensée dans mon esprit, comme ci quand je fermais les yeux les dessins que j'imaginais dans ma pensée s'écrivait sur mes paupières.

A ce moment précis, je commence a comprendre comment fonctionne le système d'administration des antalgique, plus la douleur est vive et persistante plus l'on administre pour que le patient ne souffre pas.
Je comprend alors, que je ne veux pas sortir de l'état dans lequel je suis, et simule que la douleur est toujours persistante, alors quand réalité elle l'était mais très supportable, je cris alors pour alerter le personnel et explique mes douleurs imaginaire, sur le moment ce qui comptais pour moi était juste le bien être éphémère que m'apportais ces drogues, et je n'hésitais a aucun moment a ma grand honte de manipuler les personnel afin d'aboutir a mes fins.

Le personnels entend ma détresse et crois en mes plus gros mensonge, qu'il est difficile de déceler car la douleur est une réaction propre a chacun.
Le médecin arrive, au même moment avec l'orthopédiste, et avant de m'examiner re prescrit une dose de morphine, et un nouveaux produit, la Kétamine, ce puissant dissociatif utilisé en médecine vétérinaire et humaine comme anesthésique générale a la puissante capacité de dissocier le corps de l'esprit.

J'observe la seringue se rapprocher lentement, je la fixe, je vois lentement que le produit s'injecte et je sens immédiatement en l'espace de 3 secondes, que mon corps part,  La kétamine étant une puissante molécule favorisant la tachycardie, je me fais instantanément brancher, je vois le moniteur de l'écran s'affoler et je lis sur l'écran ce qu'il se passe en moi, un coeur qui bat a 160 au repos allonger, sans aucun effort.
Mais intérieurement je suis ailleurs, j'ai l'impression de tout comprendre, tout en étant plonger dans un sinistre chaos ou mes seules souvenirs de cette injection était la vison noir omniprésente, comme ci je venais de perdre la vision le temps de l'action de la ketamine.
Je ne vois plus rien, je ne bouge plus je suis complètement soumis aux puissant cocktail de morphine, benzodiazépine, gaz et kétamine, mais je me sens bien, je suis complètement déconnecter de la réalité, et je ne pouvais m'empêcher d'avoir cette profonde réflexion sur le couple parfait et hasardeux que formes ces quatre molécules avec mes divers récepteur post synaptique, la magie des molécules commençais a me fasciné, ne trouvez vous si incroyable qu'un ensemble de structure assemblée dont la taille est d'un dixième de millionième de mètres, est capable de modifié votre perceptions des stimulas qui vous entoure ?, vous rendre heureux, euphorique ? .

Pendant que j'étais déconnecter du monde réelle et que j'étais en plein délire, je sentais qu'on me touchais, je sentais que quelque chose essayait de me lever ou je ne sais quoi,
Il s'agissait en réalité de l'orthopédiste qui essayait avec determination de réaxé l'épaule, mais en vain, après l'intervention de 3 de ses confères personne n'arrive a me relaxer, comme si le destin faisait en sorte que j'allais pouvoir rester dans cette état complètement défoncé aux drogues.
A ce moment la je ne le savais pas, mais pendant très longtemps je ne prenais pas conscience que finalement je faisais en sorte que le médecin n'arrive pas a réduire la luxation, je contractais tout mes muscles afin d'empêcher sa manipulation de marcher, je voulais rester sous l'emprise de la drogue, je voyais la vie mieux ou dans ce monde parallèle les problème n'existe pas sur l'instant mais ce déclare dans l'après...

Les effets de la Kétamine commence a progressivement a disparaitre et je me rend compte que, je suis dans un box, sous surveillance cardiaque, masque sur la bouche le gaz a fond, en pleine nuit, toujours avec de petites douleurs, je vois un infirmier, l'interpellent et lui demande ce qu'il se passe, il m'explique que les médecin n'ont pas réussis et qu'il essayeront demain de me plâtrer pour empêcher l'épaule de de désaxer perpétuellement, il me signale que les médecins on fait des prescription en cas de besoins si je ressent de vive douleurs, il s'avère qu'a se moment précis j'étais tellement déconnecter de la réalité et toujours dans les vapes, que je n'ai pas prêter attention a cette offre croustillante ou j'aurai peut être pus de nouveau avoir un puissant cocktail.

Je finis, finalement par m'endormir protoxyde d'azote dans mes poumons, la paix intérieur ne peut être plus présente, et je pars, pars et sombre dans les bras de Morphée qui m'avait accompagnée tout cette journée...

Le lendemain au petit réveil, 8 heures, les médecins reviennent d'assaut, me demande comment c'est passer la nuit, je leurs répond que ça allait, sans pour autant avoir profondément dormis, je me réveillait toute les 30 mins, j'étais dans un sorte de sommeil polyphasique.

Je remarque par ailleurs que je me sens extrêmement faible, en effet je n'ai pas manger depuis la veille midi, et un certain nombre de substances activant divers organes de mon corps on été administrer, un rapide test de glycémie confirme que je suis en hypoglycémie, il me donne du pain, de la confiture et de l'eau.
Je mange de manière extrêmement lente, et complètement perdu, j'ai l'impression de ne plus me souvenir d'hier, probablement du aux mélanges de drogues, entre disscociatif et benzodiazépine, il peut paraitre logique de ne pas être aux maximums de ses capacité mentale a cette instant.

Apres ce cours déjeuner, je me sens ravivé.
La douleur quand a elle est toujours présente mais étant complètement dans un état second je n'y prete pas plus attention.
Le moment viens le médecins et des internes viennent me déposer dans un box ou sont réalisé les plâtre, et commence ainsi un travail manuelle fastidieux du fais que l'idée des médecin était de faire un plâtre thoraco-brachial, qui m'entour tout le torse en enveloppant le bras.
Le plâtre est fastidieux, mais réussis a être posé, l'épaule parait stabiliser et je peux enfin rentrer chez moi, ma mère me récupère elle qui était rentrer le soir car il fut inconcevable pour elle de rester aux urgences, me voir souffrir.

Dans la voiture, on discute très rapidement et est un peux sous le choque de ce qu'il viens de se passer, je me souviens m'être endormis sur le chemins de la maison, arrivé je peine a monter les marches d'escalier comme quelqu'un qui aurait trop bu d'alcool.
Je m'allonge dans mon lit, pense a ce qu'il viens de se passer la veille sans me douter que cette journée va changer le cours des mes 3 futurs années, et m'endors paisiblement.

Le lendemain le réveil fut plutôt doux, ma mère avait récupéré les médicament qui m'étais prescrit pour lutter contre la douleur durant cette phase, en attendant de consulter de nouveaux un orthopédiste.

Je prends, sans regarder, les traitements qu'il m'on été donné, et je me pose sur mon lit et et regarde des vidéos pour me divertir, le temps passe et progressivement je ressent une sensation qui n'étais plus nouvelle, je me sentais cotonneux et heureux, un peu comme ce qu'il c'était passer la veille.
Je regarde quels traitements a été mis en place, et j'observe Tramadol 150 mg, je recherche rapidement a quoi correspond cette molécule et voit qu'il s'agit d'un opiacé comme la morphine.
Ayant un extrêmement bon. souvenir de la morphine de la veille, je suis comblé l'on viens de me donner accès a mon bonheur, le fais de n'être plus connecté a la réalité.

Sauf que je remarque, que l'effet n'est pas a la cheville de celui que la morphine m'avait procurer, et donc j'étais frustrer mais tout de même combler car c'était mieux que rien.
Dans ma tête beaucoup de chose trotte, et je cherche a savoir comment je pourrais de nouveau avoir accès a de la morphine, celle qui avait transformer une phase douloureuse en une phase ou mentalement j’étais le plus heureux.
Puis je me souviens que la veille j'avais réussi a contracter mes muscles afin d'empêcher la réduction de l'épaule, donc je me dis que je pourrais peut être la déboîter de nouveau ?

J'essaye alors de casser le plâtre, je force une fois, deux fois, et il craque, je vois alors une énorme brèche m'offrant la possibilité de nouveaux de me shooter a l'hôpital.
Je savais comment mentir a ma mère et j'avais seulement a lui dire que le platre c'était casser durant ma nuit, ce qui fut plausible étant donner que le temps de séchage complet n'étais pas atteint.
Le plâtre se casse, je fais quelque mouvement, rien, j'essaye un nouvelle angle, tend mon bras a moitié plâtré et la je sens que l'épaule se déboite mais j'arrive en parallèle a la remettre en place, ça y est j'ai trouvé la solution a mon envie de me shooter, je n'avais cas trouver un prétexte et usée de ma malsaine ingéniosité afin d'arriver a ma fin.

Le plan en place, je dis a ma mère ce qu'il se passe, et simule une douleur importante alors que il n'y en avait pas, je trouvais le juste milieux entre douleur et non douleur.
Paniquer elle appelle les pompiers, il arrivent sirène hurlante, et m'embarque avec ma mère a ce moment la je comprend que en tant que mineure je dois être accompagné par mon représentant légale pour me présenter aux urgence, ceci me posera énormément soucis plus tard…
Ma mère pendant ce temps, préviens le lycée que je ne serai présent, je reçois quelque message de camarade qui avait sus ce qu'il m'était arriver, il me demandais si ça allait, je leurs répondais que oui, en effet je vivais mes premiers moments sous drogues, et j'aimais ça.

Arriver a l'hôpital, le même protocole est appliqué et je tombe sur les même infirmiers, mais un médecin différent, le médecin arrive m'ausculte et a ce moment précis je tend mon bras au maximum afin de faire ressortir le plus possible la déformation de l’épaule pour montrer qu’il y a bien quelque chose, le médecin regarde rapidement, touche constate qu’il y a quelque chose, et m’envoi faire des radios, tout en me prescrivant se cocktail de drogues que j’avais expérimenter il y très peu de temps, il a pus observer via l’informatique que j’étais venu récemment et a du probablement voir sur le compte rendu qu’il y avait une difficulté de réduction de l’épaule, ce qui explique peut être pourquoi il a prescrit intuitivement touts ce que j’avais expérimenter il y a si peu de temps, mais qui me paraissait si loin

Pendant le temps ou je n’étais pas surveiller, je réduit moi même mon épaule a l’abris des regards pour ne pas évoquer des soupçons, et pour ne plus être douloureux, et seulement profiter de cette ambroisie qui coulait dans mes veines, sans me soucier de la douleur.
Le phénomène qui m’avantageais était que plus j’étais sous ses substances puissante, moins quand je re luxais mon épaule les douleurs était vive, et donc il était plus simple de tenir longtemps l’épaule désaxé devant les médecins.

Dans l’attente des radios, je suis sur mon petit nuages déconnecter de la réalité, je me retrouve seul avec mon esprit et dans la capacité de comprendre des questions qui pour moi n’en avait pas, j’explicite mes pensées aux personnels en demandant a un infirmier, si l’air était remplacer par du protoxyde d’azote les gens serait il plus heureux ?, Pourquoi ces drogues sont elle limités au médicales alors qu’elle permettent de se sentir bien et en paix avec sois même ?
A ce moment la j’étais très naïf et je pensais que la consommation de ces drogues, était anodine sans conséquences sur la santé, et bien je fonçais droit dans le mur en espérant le traverser.

Le temps des clichés radio arrive je devinai que ce moment ci était cruciale pour la suite et je savais qu’il fallait que je me déboîte l’épaule en exercent toute ma force vers l’avant en tendant le bras afin de ne pas être séparés de ma douce morphine, car si sur le cliché rien n’était déceler les médecin conclu qu’il n’y aurait rien et je repars chez moi..
Le même protocole est appliqué, debout, profil de Lamy, respiration retenu et expiration lorsque les rayons X on finis de traverser mon corps.

Je suis plutôt satisfait de ce que j’ai fais j’ai bien sentit que je l’avais déboiter, mais étais dans le doute car presque aucune douleur était présente et ceci évidement du a ce qui coulait dans mes veines, je comprenais alors le dilemme en jeu, vaut il mieux que je tombe sur ce médecin qui me prescrira probablement rapidement ce que je veux si j’arrive a jouer avec lui, mais au profit de ne pas passer l’examens de radiologie, et être shooter intensément sur une courte durée ? Ou vaut il mieux que je choisisse un autre, qui prescrira peut être plus progressivement, mais ainsi lors des examens radiologique je sois plus certain que mon épaule sois désaxé car moins de choses coulera dans mes veines, et donc je pourrai être shooter sur une plus grande durée?

Telle était le dilemme, et donc je commençais a réfléchir et a tout analysé, je faisais un raisonnement peu fondé, mais qui aura peut être son sens, j’essaye de déterminer en partant de principe logique quand les divers médecins font il leurs rotations en semaines, de quelle heures a quelle heures sont il aux urgence ?, quelle box faut il que je vise pour espérer tomber sur le bon médecin ? Comment d’avantage simuler ? Comment optimiser ce déboitement d’épaule de manière a ce qu’il sois le plus proches d’une vrai luxation ? Comment essayer de manipuler, ces gens qui nous veulent notre bien afin d’aboutir a mes fins ?, bref ce flot de questionnement intense va régir une bonne partie de mon temps libre a essayer de toujours optimiser ma démarche pour qu’elle sois plausible et réaliste afin d’éviter les soupçons et donc d’être éloignée de ma nouvelle relation avec ce petit groupement d’atome qui me donne raison de vivre.

Je redescend alors aux box, le médecin interprète le Cliché, et a mon plus grand bonheur elle est désaxé et il me prescrit de nouveau, quand le sons injecte proviens de sa bouche je ne peux m’empêcher intérieurement d’avoir se petit sourire en pointe, car j’étais de nouveau parti pour planer.

Un petit temps après, il arrive avec l’orthopédiste, observe, tente de réduire, le gaz est a fond dans mes poumons, l’oxygène de mon sang est maintenant en étroite collaboration avec le protoxyde d’azote et comme des copines, elles ne veulent pas être sépares a mon plus grand bonheur.
Le médecin n’arrive pas a la réduire, je contracte trop mes muscles, me dit il, je lui dit que je suis tétanisé par la douleur, alors que finalement j’exerçais toute ma force pour éviter qu’il me soigne, je ne voulais pas quitte a détruire ma santé progressivement être séparé de ce qui me rendait heureux.

Les médecins décide alors de m’orienter vers la salle de réveil, afin d’être réduit sous coma artificiel, j’étais excité car j’allais découvrir de nouvelle sensation mais anxieux a la fois car un acte anesthésique n’est jamais anodin.

Le brancardier m’amène aux 2 eme étage, tout le monde était déjà prêt, on me branche, on me questionne, masse, taille nécessaire aux dosage de produits anesthésique.
Puis une questions que je trouvais marrante, était, consommez vous des drogues ?
Hélas il n’y as pas moins de 5 minutes, l’on viens de m’injecter de la drogues, puis même dans l ‘état ou je suis arrivé la bas j’aurai très bien, aller plus loin et dire que oui je consomme des drogues, telle que le café par au final, on peut définir une drogues comme toutes substances psychoactif capable de modifier des processus cérébrale.

Bref, les questions fini, je vois l’anesthésiste sortir une grosse ampoule rempli d’un liquide blanc et je lis propofol, un anesthésique de courte durée.
Je vois l’aiguille de sa seringue prélevé ce nouveau nectar, elle s’approche me dit que tout vas bien aller, elle ouvre la valve du cathéter, inséré la seringue et injecte progressivement, je sens que je pars, j’essaye de luter, mais le propofol est trop puissant, et je me sens trop bien enfin complètement déconnecte de la réalité a ne plus penser a rien, en 10 secondes j’étais parti et ma vie ne tenais que dans les mains du personnels médical présentement.

Je me réveille je ne sais combien de temps plus tard, et je me vois réduis avec un sorte d’attelle qui a été fabriqué pour me maintenir l’épaule.
Je reste sous surveillance quelque temps, afin d’éliminer un minimum le contenu de mon corps.
Puis je repars combler de cette expérience chez moi.
Je sens instinctivement que j’ai trouvé le bon filon, et qu’il faut juste que je trouve la manière la plus optimal de miner pour avoir le plus grand rapport bénéfice/effort.

Apres se second épisode qui confirme définitivement ce que je veux, je veux être déconnecté je ne veux plus faire d’effort je veux rester bloqué dans cette état de conscience modifié.
Je réfléchis tout de même a comment faire, pour mener cette état et les études, car je savais que une fois sous l’emprise de stupéfiant il m’était impossible de réfléchir a un problème donner, je ne pouvais répondre que aux questions qui tournait dans ma tête.
Je me dis alors, que les études sont rattrapable, alors que une occasion comme j’ai présentement ne se rattrape pas, mais je veux tout de même réussir a obtenir mon baccalauréat.
Pour cela, je me suis basé sur les divers cliché qui tournais autour du bac, comme quoi l’on peut l’obtenir sans s’acharner dessus, ayant quelque facilité dans certains domaines au coefficient important dans la filière de mon bac je me dis alors que je peux tenter l’aventure.
Je vais alors pendant environ 3 mois de l’année ne plus aller en cours, et seulement profiter de l’occasion présente.
Evidement que je ne dis ça a ma mère, et je vais donc faire en sorte de montrer que le problème est réelle et qu’il est donc impossible pour moi d’aller en cours car a tout moments mon épaule peut se désaxé.

Je vais donc réitéré, l’expérience le lendemain, pompier, urgence, salle de réveil…
La machinerie est en route et je suis comblé du moments présent.

En rentrant chez moi, ma mère commence vraiment a douter de la véracité de mon problème, pourquoi ? Tout simplement car les médecins lui ont dit que il est très peu probables qu’un telle enchainement de luxations s’enchaine, alors que quand je sors des urgences, je suis stabilisé et que donc rien ne devrais se reproduire.

Je me demande alors comment je vais pouvoir faire, pour continuer cette folle aventure, sans que ma mère sois au courant, car je savais que intérieurement elle se posais des questions sur le pourquoi il se passe ceci.

Jusqu’a mes 18 ans je ne vais pas pouvoir, sortir d’un hôpital sans être récupérer d’un représentant légale.
Je vais donc continuer mes affaires, mais être prudent afin que les médecins ne se posent de questions.

Deux, trois jours plus tard après avoir réfléchi a ça, je sens comme une envie irrésistible de vouloir consommer, et c’est ici que l’addiction arrive, car j’utilisais des produits antalgiques a des fins récréative.
Je me sens faibles, et je n’arrive pas a contrôler mes pulsions, je surconsommer le tramadol qui m’est prescrit, cela apaise légèrement mes envies, mais j’en veux toujours plus.

Je décide donc, comme je ne suis plus a l’école, de me balader dans Paris, je retire mon attelle   prend mes envies avec obsession, monte dans le premier métro et me voila 15 minutes plus tard dans le 18 eme, j’avais chercher la veille, ou se situais l’hôpital le plus proche de celui ou j’avais été précédemment afin de ne pas trop être suspicieux pour ma mère qui elle rentrait du travail vers 18h.
Car j’avais pris en compte le facteur temps, je ne savais jamais combien de temps j’allai rester bloquer a l’hôpital.

Je me balade alors devant ce gigantesque hôpital, cherche le panneau des urgences, le vois avance d’un pas déterminer pour retrouver ma bien aimée.
Je suis devant les portes des urgences, regarde autour de moi, personnes, je contracte tout mes muscles et me déboîte l’épaule toujours de manière controlé.
J’arrive aux urgences d’un pas vifs, simules des cris de douleurs, me dépêche vers l’accueil, l’enregistrement est rapide.
Je suis pris directement, l’infirmière m’interroge sur le pourquoi je consulte.
Je suis mis dans un box, en attendant avec impatience ce que je suis venu chercher ici.
Le médecin arrive, vérifie, on me perfuse, et injecte ce que je suis venu chercher.
Il reviens 5 minutes plus tard, et me demandes si c’est la première fois que cela m’arrive ?
Je lui dis que oui, alors que c’était totalement faux, il me regarde d’un air douteux, et me rétorque qu’il a lu sur informatique que j’étais aller dans l’autre hôpital il y a deux jours.
Un peu pris aux piège, et ne savant pas comment gérer cette situation je cris de douleurs afin de faire diversion, cela marche.
Etant dans une situation ou je me dis que je suis repérer, je ne cherche pas a vouloir plus, je le laisse faire sa manipulation.
Une fois l’acte terminer ma mère est appelé, et viens me chercher.

Je repars avec elle, et tente de lui expliquer comment je me suis retrouvé la bas.
Je lui raconte des mensonges, elle n’as pas l’air convaincu, mais bon je ne suis pas plus apeuré que ça.

Après cette événement, je me dis que aller a l’hôpital, sans être majeur dans ma situation est compliqué sans se faire réprimander par ses parents.
C’est pour ça que je vais alors, essayer de me contenter des médicaments qu’il me sont prescrit, et essayer de me déboiter l’épaule mais de manière moins récurrente pour refaire baisser la vigilance du coté parentale et médicale.

Je ne suis plus a l’école, ne suis plus les cours, je passe mes journées dans mon lit avec cette attelle qui ne m’est d’aucune utilité car au final, il n’y a rien, je la garde seulement pour que ma mère ne décèle pas mon jeu malsain.
Je passe alors mes journées à prendre ce petit stock de médicaments que j’avais précieusement garder en cas de besoin, ces derniers me servait a tenir et retrouver un état proche de celui dans lequel j’étais a l’hôpital, afin de patienter le temps de faire descendre la vigilance.

Ce jours la je prend alors, un cachet, j’attends la petite montée de plaisir, 30 min plus tard rien.
Je me demande pourquoi rien ne se produit ?, j’attends encore 30 min et toujours rien.
Je décide d’en reprendre 1, et la 30 minutes après je sens un petit état cotonneux.
Je ne le savais pas encore, mais je venais d’augmenter ma tolérance aux opiacé, le cerveau étant un organe incroyablement intelligent ce dernier sait s’adapter lors d’exposition trop importante a une molécule sur une période longue, ce qui signifie que plus je prenais une molécule donner sur un temps long, plus au cours de ce temps si je voulais retrouver des effets similaire a ce des mes premières prise je devais augmenter les doses.

La vie continue, je reste bloqué chez moi a attendre impatiemment le bon moment pour retourner a l’hôpital.
Pendant ce temps, je ne fais rien je deviens complètement léthargique, soumis a mon bonheur artificiel qui se trouvais dans mon tiroir.
Des que je m’ennuyait ou que je ne me sentais pas dans l’état que je voulais, je l’ouvrais prenais une boite, prenais les cachets, les regarder avec passion et les avalait.
Les effets arrivait j’étais comblé et j’attendais qu’il disparaisse pour en reprendre.


Le temps d’attente avant ma prochaine fois est long, trop long je commence intérieurement a ne plus tenir, je cherche par A plus B comment je peux avoir ce que je rêve nuit et jour.
Je test des choses malsaine, je tente de me casser l’avant bras en frappant de tout mes forces sur des barres d’acier avec, répétition et entrain, je veux que cet os se brise, je veux ma dose.
J’essaye de me casser le tibia en frappant de toute mes forces sur l’arête d’un meuble, je suis désespérer rien ne se brise, la douleur me fais arrêter, malgré la prise d’antalgique pour essayer de me briser de manière a souffrir le minimum possible.

Je commence a me perdre, je ne supporte pas d’être dans un état de conscience non modifié.
Je le cache a ma mère et mon père, je ne veux pas qu’il le sache, je voulais persévérer dans cette voie.

Quelque temps après ces événement, je décide qu’il est temps de passer a l’action, un soir vers 23h je me déboîte, l’épaule, vais voir ma mère d’espérer, elle est au fond du gouffre se demande quand est ce que ce calvaire allait se finir.
Elle prend les devants, je monte dans sa voiture et directions, les urgences.
Arrivé, je reconnais le médecin je suis comblé et tout excité car je vais avoir ce que j’attentais depuis un certain temps.
La soirée se passe, ma mère rentre me laisse entre les mains des médecins, je joue mon meilleure jeux tout se passe bien, et puis arrive le moments ou je monte en salle de réveil.
meme personnel est la il me reconnaissent, me demande d’attendre 5 minutes le temps de préparer les médicaments.
A ce moment précis dans ma tête je voulais réellement savoir si il doutais de ce que j’avais, je prend mon téléphone, active le Dictaphone, le cache sous les draps afin qu’il ne voit pas ma supercherie.
L’anesthésiste arrive, injecte le produit, je m’endors avec anxiété, en espérant qu’il ne trouve pas le téléphone.
Je me réveille l’épaule est remise, je regarde sous les draps, le téléphone est la je vais pouvoir savoir ce qu’il se disais pendant que j’étais endormis.
Je reste la nuit en salle de réveil, une pompe de morphine est installé et quand je le souhaite je peux presser un bouton qui me libère 2 mg de morphine par période de 5 minutes.
Je suis soulagé, j’ai réussis a avoir ce que je voulais depuis un certain temps.
La nuit passe le lendemain un orthopédiste arrive, me parle et me demande de prendre rendez vous avec un professeur reconnu en chirurgie orthopédique.

Je reviens chez moi, me repose.
Je me réveille prend rendez vous avec ce professeure reconnus, et ensuite écoute l’enregistrement de la veille.
Je comprend difficilement ce que se dise le personnels, a cause des draps qui atténue le bruit.
Mais je comprend vaguement, qu’il n’on l’air de se douter de rien.
Mon plan avait l’air de marcher, la vigilance avait redescendus.
J’avais alors trouver un pseudo équilibre entre me droguer a l’hôpital et chez moi, car a chaque fois que je sortais de l’hôpital je sortais avec une ordonnance de 1 mois.
Pour éviter les soupçons des pharmacies sur les importantes quantités de médicaments psychotrope que je récupérais, j’alternais d’une a une et ça marchait.


Merci d'avoir lu ce n'est pas encore finis, j'écris ceci pour vous demandez de faire attention avec la morphine, ca peut très vite finir en ouroboros même lors de la premiere prise !

Happy day to you :)

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Biscuit homme
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J'ai commencé à lire ton récit parce que c'est un sujet qui me concerne et je me souviens que sur le sujet qui parlait de drogue et de mensonge tu avais dit avoir été confronté à ce genre de problème comme je l'ai été.

Après avoir lu quelques paragraphes j'ai trouvé ton récit bien écrit, il donne envie de lire la suite donc je suis allé me faire couler un café pour lire le reste !

Je me reconnais dans ton histoire surtout au début, au fondement de cette triste histoire malheureusement, le rejet pendant ta scolarité. J'ai vécu la même chose pendant une bonne partie de ma scolarité parce que différent, de la même façon. Donc mise à l'écart, sentiment d'être indésirable, brimades, autoculpabilisation, ect.
Heureusement ça a fini par s'arrêter au lycée, surtout les 2 dernières années.

Mon traitement antalgique avec des palier 3 a commencé veritablement à ce moment là, en 1ere, et ça a surement un impacte avec le fait que ensuite c'est partie en cacahuète parce que ça comble un mal-être, une blessure profonde, le de rejet des autres, et on se trouve finalement bien mieux dans notre monde intérieur, dans cet état d'ataraxie éphémère, qui se transforme en une quête perpetuelle vers cet état qu'on n'arrive plus à retrouver avec le temps et la tolérance qui grandit, mais qu'on ne cesse de continuer à tenter de le retrouver, en vain.

Dans ton histoire on voit surtout la naissance d'une dependance psychologique au début avec cette prise de ces substance qui ont comblés tes blessures intérieures et t'ont emmené dans ce monde imaginaire où tu vas bien au final, avec cette envie de le retrouver coute que coute, quitte à devoir te faire vraiment du mal pour le retrouver.

Parfois ça peut aller vraiment vite pour tomber dans la spirale infernale

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anonyme 710 homme
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Salut l'ami,

J'ai lu avec attention ton post et j'ai remarqué une chose vraiment intéressante.

Mon grand père, médecin, me racontais souvent qu'au début des années 70, il allait en conférence sur l'addictologie, en pleine essor étant donné que les psychotropes était devenu facilement disponible. Une l'avais fortement intéressé : celle sur le syndrome du coup de foudre toxicomaniaque.

Il n'est pas reconnu officiellement tout simplement parce qu'on ne peux pas le diagnostiquer. Mais il se définit par une sensation extrêmement plaisante lors d'une première consommation d'un psychotrope. Il est extrêmement rare mais peut se rencontrer lors de la prise d'opioïdes forts (morphine, oxycodone, héroïne très souvent, Fentanyl quasiment jamais) par voie parentérale (IV, SC ou IM).
Dans presque 100% des cas, le syndrome du coup de foudre entraînera un comportement extrêmement addictif et débouchera sur une forte dépendance.

Etant donné que tu es encore jeune, je ne peux que te conseiller d'aller consulter un addictologue en CSAPA ou directement à l'hopital en parler à un médecin. Sans motif valable, l'hopital ne pourra plus te délivrer d'opioïde étant donné que ce sont des stupéfiants. De même, en l'absence d'une ordonnance valide, tu ne pourras pas demander à la pharmacie de te délivrer de la morphine ou un traitement de substitution comme la buprénorphine ou la méthadone.


Fait attention à toi l'ami,

Az

Dernière modification par anonyme 710 (11 mai 2021 à  14:16)


La société se détruit en cherchant son plaisir dans la déchéance

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Biscuit homme
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anonyme 710 a écrit

Etant donné que tu es encore jeune, je ne peux que te conseiller d'aller consulter un addictologue en CSAPA ou directement à l'hopital en parler à un médecin. Sans motif valable, l'hopital ne pourra plus te délivrer d'opioïde étant donné que ce sont des stupéfiants. De même, en l'absence d'une ordonnance valide, tu ne pourras pas demander à la pharmacie de te délivrer de la morphine ou un traitement de substitution comme la buprénorphine ou la méthadone.


Fait attention à toi l'ami,

Az

C'est le debut de l'histoire ici et si je ne dis pas de bêtise je me souviens que Zopi a suivi un traitement et il est maintenant sevré ! 
Il va pouvoir nous le confirmer !

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anonyme 710 homme
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Biscuit a écrit

C'est le debut de l'histoire ici et si je ne dis pas de bêtise je me souviens que Zopi a suivi un traitement et il est maintenant sevré ! 
Il va pouvoir nous le confirmer !

Encore mieux wink


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Tonnyl'anguille31 homme
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Sacré récit ! Plus palpitant que bien des films à suspense tongue

J'espère que ça va mieux pour toi en tout cas

" celui qui se transforme en bête , se délivre de la souffrance d'être un homme"

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Zopi7.5
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Biscuit a écrit

J'ai commencé à lire ton récit parce que c'est un sujet qui me concerne et je me souviens que sur le sujet qui parlait de drogue et de mensonge tu avais dit avoir été confronté à ce genre de problème comme je l'ai été.

Après avoir lu quelques paragraphes j'ai trouvé ton récit bien écrit, il donne envie de lire la suite donc je suis allé me faire couler un café pour lire le reste !

Je me reconnais dans ton histoire surtout au début, au fondement de cette triste histoire malheureusement, le rejet pendant ta scolarité. J'ai vécu la même chose pendant une bonne partie de ma scolarité parce que différent, de la même façon. Donc mise à l'écart, sentiment d'être indésirable, brimades, autoculpabilisation, ect.
Heureusement ça a fini par s'arrêter au lycée, surtout les 2 dernières années.

Mon traitement antalgique avec des palier 3 a commencé veritablement à ce moment là, en 1ere, et ça a surement un impacte avec le fait que ensuite c'est partie en cacahuète parce que ça comble un mal-être, une blessure profonde, le de rejet des autres, et on se trouve finalement bien mieux dans notre monde intérieur, dans cet état d'ataraxie éphémère, qui se transforme en une quête perpetuelle vers cet état qu'on n'arrive plus à retrouver avec le temps et la tolérance qui grandit, mais qu'on ne cesse de continuer à tenter de le retrouver, en vain.

Dans ton histoire on voit surtout la naissance d'une dependance psychologique au début avec cette prise de ces substance qui ont comblés tes blessures intérieures et t'ont emmené dans ce monde imaginaire où tu vas bien au final, avec cette envie de le retrouver coute que coute, quitte à devoir te faire vraiment du mal pour le retrouver.

Parfois ça peut aller vraiment vite pour tomber dans la spirale infernale

C’est exactement cela, comble un vide intérieur par quelque choses d’éphémère paraît être la meilleure solution sur l’instant mais je l’ai très vite regretté après...


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Zopi7.5
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Biscuit a écrit

anonyme 710 a écrit

Etant donné que tu es encore jeune, je ne peux que te conseiller d'aller consulter un addictologue en CSAPA ou directement à l'hopital en parler à un médecin. Sans motif valable, l'hopital ne pourra plus te délivrer d'opioïde étant donné que ce sont des stupéfiants. De même, en l'absence d'une ordonnance valide, tu ne pourras pas demander à la pharmacie de te délivrer de la morphine ou un traitement de substitution comme la buprénorphine ou la méthadone.


Fait attention à toi l'ami,

Oui c’est bon je me suis totalement sevré en cold turkey après un séjour en HP et maintenant 4 mois sans rien je me sens nouveau wink.

Et toi du coup tu en ai ou ?

Az

C'est le debut de l'histoire ici et si je ne dis pas de bêtise je me souviens que Zopi a suivi un traitement et il est maintenant sevré ! 
Il va pouvoir nous le confirmer !


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konohamaru femme
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anonyme 710 a écrit

Salut l'ami,

J'ai lu avec attention ton post et j'ai remarqué une chose vraiment intéressante.

Mon grand père, médecin, me racontais souvent qu'au début des années 70, il allait en conférence sur l'addictologie, en pleine essor étant donné que les psychotropes était devenu facilement disponible. Une l'avais fortement intéressé : celle sur le syndrome du coup de foudre toxicomaniaque.

Il n'est pas reconnu officiellement tout simplement parce qu'on ne peux pas le diagnostiquer. Mais il se définit par une sensation extrêmement plaisante lors d'une première consommation d'un psychotrope. Il est extrêmement rare mais peut se rencontrer lors de la prise d'opioïdes forts (morphine, oxycodone, héroïne très souvent, Fentanyl quasiment jamais) par voie parentérale (IV, SC ou IM).
Dans presque 100% des cas, le syndrome du coup de foudre entraînera un comportement extrêmement addictif et débouchera sur une forte dépendance.

Etant donné que tu es encore jeune, je ne peux que te conseiller d'aller consulter un addictologue en CSAPA ou directement à l'hopital en parler à un médecin. Sans motif valable, l'hopital ne pourra plus te délivrer d'opioïde étant donné que ce sont des stupéfiants. De même, en l'absence d'une ordonnance valide, tu ne pourras pas demander à la pharmacie de te délivrer de la morphine ou un traitement de substitution comme la buprénorphine ou la méthadone.


Fait attention à toi l'ami,

Az

wow, je viens de me rendre compte que c'est exactement ce qu'il s'est passé pour moi. Après une opération très douloureuse au poumon, j'étais en réanimation et la nuit j'avais eu une crise de douleur. Les réanimateurs m'ont shooté une énorme dose de morphine et je me suis jamais autant sentie bien.
Depuis j'ai des gros problèmes d'addiction avec plusieurs produits.

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anonyme 710 homme
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konohamaru a écrit

wow, je viens de me rendre compte que c'est exactement ce qu'il s'est passé pour moi. Après une opération très douloureuse au poumon, j'étais en réanimation et la nuit j'avais eu une crise de douleur. Les réanimateurs m'ont shooté une énorme dose de morphine et je me suis jamais autant sentie bien.
Depuis j'ai des gros problèmes d'addiction avec plusieurs produits.

C'est assez fou étant donné la rareté du syndrome.

Généralement, avec les opioïdes et les euphorisants, quasiment tout le monde ressent une sensation de plaisir extrême (Sauf badtrip, réaction psychotique sévère, surdosage, etc.). Mais ce syndrome vas au delà d'une simple sensation...c'est tout un monde qui s'ouvre...

Honnêtement, je sais que pour moi c'est assez spécial. J'ai déjà consommer du fentanyl en SL, la sensation était formidable mais la descente absolument épouvantable. J'en ai pris deux fois, la deuxième j'ai fait un léger surdosage et j'ai tout jeter.

En revanche, j'ai absolulement adoré le Tramadol mais pas du tout le niveau d'un coup de foudre.

En tout cas c'est assez flagrant dans ton post et juste le cerveau est fou.


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Cobe non binaire
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anonyme 710 a écrit

Salut l'ami,

J'ai lu avec attention ton post et j'ai remarqué une chose vraiment intéressante.

Mon grand père, médecin, me racontais souvent qu'au début des années 70, il allait en conférence sur l'addictologie, en pleine essor étant donné que les psychotropes était devenu facilement disponible. Une l'avais fortement intéressé : celle sur le syndrome du coup de foudre toxicomaniaque.

Il n'est pas reconnu officiellement tout simplement parce qu'on ne peux pas le diagnostiquer. Mais il se définit par une sensation extrêmement plaisante lors d'une première consommation d'un psychotrope. Il est extrêmement rare mais peut se rencontrer lors de la prise d'opioïdes forts (morphine, oxycodone, héroïne très souvent, Fentanyl quasiment jamais) par voie parentérale (IV, SC ou IM).
Dans presque 100% des cas, le syndrome du coup de foudre entraînera un comportement extrêmement addictif et débouchera sur une forte dépendance.

Comment faire la différence entre ce syndrome et une découverte "classique" des opioïdes ?

Toutes les personnes que je connais ayant un petit faible pour les opiacés parlent de leur première fois comme d'une révélation. Même moi je me souviens de ma première prise comme quelque chose d'incroyable et d’extrêmement plaisant, j'ai tout de suite compris que j'avais découvert quelque chose qui allait être important pour moi alors que j'avais seulement avaler quelques mg de codéine. Alors une première fois par voie parentérale ça me semble normal d'en prendre plein les yeux non ?

Je ne sais pas si tu as d'autres infos sur cette théorie, j'ai pas trouvé grand chose sur google mais je suis assez curieux, c'est toujours cool ces vieilles théories un peu oubliées wink

Dernière modification par Cobe (13 mai 2021 à  15:22)


Prototype personnel de Dieu, mutant à l’énergie dense jamais conçu pour la production en série. Il était le dernier d’une espèce : trop bizarre pour vivre mais trop rare pour mourir.

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anonyme 710 homme
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Cobe a écrit

Comment faire la différence entre ce syndrome et une découverte "classique" des opioïdes ?

Toutes les personnes que je connais ayant un petit faible pour les opiacés parlent de leur première fois comme d'une révélation. Même moi je me souviens de ma première prise comme quelque chose d'incroyable et d’extrêmement plaisant, j'ai tout de suite compris que j'avais découvert quelque chose qui allait être important pour moi alors que j'avais seulement avaler quelques mg de codéine. Alors une première fois par voie parentérale ça me semble normal d'en prendre plein les yeux non ?

Je ne sais pas si tu as d'autres infos sur cette théorie, j'ai pas trouvé grand chose sur google mais je suis assez curieux, c'est toujours cool ces vieilles théories un peu oubliées wink

Il n'y a pas de réponse à ta question, c'est pourquoi il n'est pas officiellement reconnu.

En fait, c'est surtout les sensations qui primeront. Et pour tout savoir, quand j'été au collège, etc. les policiers qui venaient nous dire "L'héroïne rends accro à la première prise", c'est de cela qu'il parlait, du coup de foudre.

Tout le monde ne vit pas son premier trip de la même façon. Mais une vision du coup de foudre pourrait être le paradis à proprement parler, une vie absolument idyllique et dont l'usager veut à retrouver tout le temps. D'ou la forte dépendance que ce syndrome peut occasionner.

4 pages à lire, mais franchement incroyable : https://www.edimark.fr/Front/frontpost/ … s/7386.pdf

Tous, en effet, sont loin de réagir de la même façon : certains adolescents ne répètent pas ces consommations à cause de l’effet négatif de la drogue : “parce que ça me donne des angoisses”, ou “ça ne m’a rien fait”.
D’autres, au contraire, les réitèrent à cause d’une “sensation” agréable, d’une “révélation” ou d’un “coup de foudre”, d’un “apaisement” qu’elles leur procurent, ou précisément parce qu’elle “ne leur font rien”.

Dernière modification par anonyme 710 (13 mai 2021 à  17:38)


La société se détruit en cherchant son plaisir dans la déchéance

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Mychkine homme
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Très intéressant récit.

Je veux juste apporter une nuance sur ce qui se dit plus haut : toutes les personnes appréciant les opiacés n'ont pas vécu une première fois agréable...

J'ai découvert l'héroïne il y a quelques mois, et malgré une qualité de produit convenable, ma première fois a été désagréable, entre le piquage de zen, les vomissements, l'absence de sensation positive (symptômes probablement dus à un surdosage, mais la codéine déjà testée auparavant m'avait, à doses normales, simplement rendu un peu vaseux). Mais j'ai consommé plusieurs fois cette semaine, car la sensation est devenue très agréable, et j'ai du user de ma volonté pour ne pas terminer le pochon (surtout à cause des effets sur la santé physique que je redoute).

Bref, c'est compliqué toutes ces histoires d'addiction.

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Zopi7.5
Psycho junior
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Inscrit le 09 Aug 2019
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Mychkine a écrit

Très intéressant récit.

Je veux juste apporter une nuance sur ce qui se dit plus haut : toutes les personnes appréciant les opiacés n'ont pas vécu une première fois agréable...

J'ai découvert l'héroïne il y a quelques mois, et malgré une qualité de produit convenable, ma première fois a été désagréable, entre le piquage de zen, les vomissements, l'absence de sensation positive (symptômes probablement dus à un surdosage, mais la codéine déjà testée auparavant m'avait, à doses normales, simplement rendu un peu vaseux). Mais j'ai consommé plusieurs fois cette semaine, car la sensation est devenue très agréable, et j'ai du user de ma volonté pour ne pas terminer le pochon (surtout à cause des effets sur la santé physique que je redoute).

Bref, c'est compliqué toutes ces histoires d'addiction.

Alors je ne sais pas du tout si cela a un rapport mais étant donné que j’vais constamment de la qualité médicale qui coulait dans les veines, c’est peut être un facteur aussi qui explique pourquoi j’étais tomber fou amoureux de la morphine dès la première fois


La piraterie n’est jamais finie

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Mychkine homme
Artichaut dans une caisse d'oranges
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367 messages
C'est bien possible, d'autant que le soulagement lié à la douleur a probablement pu jouer un rôle dans l'association produit/sensation positive que tu as vécu, association qui a persisté par la suite à ce qu'il semble..

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