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prescripteur a écrit
Bonjour, il y a plusieurs explications possibles à commencer par une anxiété nouvelle, peut etre due à d'autres événements de ta vie. Essaie de voir s'il est arrivé "quelque chose" au moment où ça a commencé.
As tu commencé un autre traitement auquel tu ne penses pas dans ton exposé ? Il peut y avoir des interactions subtiles. Notamment avec les AD.
Et une consultation cardiologique "normale" se justifie à ton âge, plutot pour te rassurer que pour trouver quelque chose.
Amicalement
Salut et merci pour ta réponse,
en effet en 2020 j'ai perdu mon taf de chef logistique dans une grosse boite d'évèmentielle à Berlin à cause de la crise Covid.
mois après mois je voyais mes économies fondre comme neige au soleil jusqu'à devoir prendre un taf pourri pour éviter la banqueroute (le taf de transporteur dont je parle sur mon post).
J'ai même échappé de justesse à l'expulsion car je ne pouvais plus payer mon loyer.
Rajoute à ca le décès de mon pote d'enfance et autres problèmes en tous genre.
alors donc d'après toi, cela pourrait en être la cause, même en ayant fait une pause de 3 mois ?
et ben !!! si c'est ca purée ca craint de vieillir.
J'ai affronté des choses bien plus violentes par le passé sans qu'il n'y ait de répercussion sur ma conso de prod ou ma vie tout court.
ce qui me fait bizarre c'est que ca s'est déclaré du jour au lendemain. Il y a même un soir de juin 2021 où j'ai dû pour la première fois de ma vie appeler les pompiers parce que je me tapais une crise d'anxiété extrêmement forte après avoir seulement bu 3/ bières et fumé un pet de weed.
Les médecins aux urgence mon fait passer une batterie de test, y compris du cœur je me dis, "ils vont me dire que j'ai échappé de peu à un infarctus" mais pas du tout !!! le médecin revient et me dis "mais, pourquoi vous avez appelé les pompiers ?
car oui votre pouls est certes élevé mais pour le reste on a absolument rien décelé et votre cœur est une véritable horloge"
je lui explique en rajoutant ses ressentit côté gauche et là il me dit : "beaucoup de genre se trompent pensant sentir des douleurs au cœur alors qu'en fait, la plupart du temps, c'est un nerf qui est situé pile derrière le cœur et qui remonte dans le dos qui en est à l'origine. Dans votre cas je pense plutôt à ca"
Du coup ils m'ont même laissé repartir chez moi à 2h du matin tellement "tout allait bien". Mais dans ma tête c'est le bordel, je me dis "mais merde quoi, qu'est-ce qui m'arrive c'est un truc de fou !!!"
t'as réponse me rassure et me frustre en même temps c'est dingue.
en fait je deviens hypocondriaque/fragile ?!?!?! oh purée.
Dernière modification par Gribouille1974 (25 mars 2023 à 19:07)
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Dernière modification par prescripteur (25 mars 2023 à 20:57)
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Dernière modification par Gribouille1974 (25 mars 2023 à 23:09)
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Morefreedom a écrit
Hola everybody!
En lisant le post de base je ne peux que penser à mes multiples expériences de sniffeur de Coke. La cocaïne pour moi m’a piégé comme beaucoup d’entre nous par son aspect facilement gérable au premier abord. Puis viennent les premières descentes variables en intensité selon chacun d’entre nous mais au final la Coke en « sur-consimmation » apporte des effets secondaires TRÈS variables selon la personne concernée mais forts en intensité.
En bref
La cocaïne est déjà à la base un produit vasoconstricteur du coup elle provoque naturellement une hausse du rythme cardiaque et de la tension artérielle qui peut souvent faire penser à un problème cardiaque grave.
Ne pas diagnostiquer soi-même et consulter un médecin en cas de trouble persistant me paraît judicieux mais si c’est juste que la coke provoque une petite accélération cardiaque qui ne dure pas il faut savoir que ça fait un peu partie du jeu de cette « douce cocaïne »au premier abord.
Good vibes !
Morefreedom
salut,
je n'ai pas souvenir de ressentit comme tu en parles, pourtant la C J'en ai consommé par le nez et en base à l'amoniac mais j'étais plus "attiré" par l'héro et/ou par le Speedball en particulier, mais seulement avec la C il y avait toujours un temps de pause après avoir tapé par exemple durant 48h ou 72h ensuite je tournais à la came pour bien redescendre et je restais à l'héro pendant plusieurs semaines. Pourtant j'avais un grossiste à Amsterdam et un à Rotterdam et je ramenais de tout mais je n'ai pas sentit être dépendant à la C.
La seule merde que je n'arrive pas à arrêter c'est ce foutu subutex, j'ai tout stoppé tout seul mais le Sub je n'y arrive pas, j'ai tenté 3 sevrage en hosto en 20 ans et ca a été un échec à chaque fois, ma dernière tentative c'est mi décembre 2015 (j'ai fait de 16mg à zéro et oui je sais c'est trop hardcore mais j'en peux plus de ce medoc) j'ai vécu un enfer durant 40 jours et 40 nuits (2 semaines à l'hosto et le reste dans ma famille) au bout de 40j sans pratiquement dormir me sentant toujours aussi mal, j'ai replongé.
je ne sais pas si il y a un topic sur la dépendance à la bupré donc si il en existe 1 je veux bien le titre du sujet pour que j'aille témoigner de mon expérience avec le Sub
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prescripteur a écrit
Bonjour, il y a un forum sur les TSO et un sous forum sur la Buprenorphine. Amicalement
ok je te remercie
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Gribouille1974 a écrit
La seule merde que je n'arrive pas à arrêter c'est ce foutu subutex,
Perso cette "merde" ma permis de stopper la rabla , sans le sub j'aurais perdu job et maison,mais je comprends que c'est plus dur avec les opioides de synt
même si j'ai fait le choix de reprendre un TSO metha,à cause d'un paws , et que je me sens mieux avec que sans ,j'avais réussi à me sevrer du Sub qui n'est pas une merde tu devrais diminuer progressivement , si tu veux stopper ta substitution mais je te laisse aller sur le forum dédié :)
amicalement
Dernière modification par meumeuh (26 mars 2023 à 18:11)
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meumeuh a écrit
Gribouille1974 a écrit
La seule merde que je n'arrive pas à arrêter c'est ce foutu subutex,
Perso cette "merde" ma permis de stopper la rabla , sans le sub j'aurais perdu job et maison,mais je comprends que c'est plus dur avec les opioides de synt
même si j'ai fait le choix de reprendre un TSO metha,à cause d'un paws , et que je me sens mieux avec que sans ,j'avais réussi à me sevrer du Sub qui n'est pas une merde tu devrais diminuer progressivement , si tu veux stopper ta substitution mais je te laisse aller sur le forum dédié :)
amicalement
salut et merci pour ta réponse,
si tu savais comme j'aimerais stopper le Sub.
je vais copier / coller l'histoire que j'ai posté sur un autre sujet du forum, n'hesite pas à me dire ce tu en pense.
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meumeuh a écrit
Gribouille1974 a écrit
La seule merde que je n'arrive pas à arrêter c'est ce foutu subutex,
Perso cette "merde" ma permis de stopper la rabla , sans le sub j'aurais perdu job et maison,mais je comprends que c'est plus dur avec les opioides de synt
même si j'ai fait le choix de reprendre un TSO metha,à cause d'un paws , et que je me sens mieux avec que sans ,j'avais réussi à me sevrer du Sub qui n'est pas une merde tu devrais diminuer progressivement , si tu veux stopper ta substitution mais je te laisse aller sur le forum dédié :)
amicalement
alut,
ce post date un peu mais au cas où tu reviens parfois sur le site, je te livre mon témoignage.
en 2012 je prenais beaucoup trop de Metha, c'était des gélules mais j'avais un médecin très ... TRÉS laxiste au sujet des traitement de substitution 120mg sur l'ordo mais je pouvais prendre jusqu'à 300, dès que j'en avais plus, allez HOP chez le doc qui me disait à chaque : "t'as déjà plus rien !?!?! fais gaffe quand même, bon qu'est-ce que je te met ?"
c'était comme une liste de course je demandais ce que je voulais et il le marquait sur l'ordo, ca a duré 4 ans comme ca, de 2008 à janvier 2012, mais en 4ans je suis passé d'un poids de 95kg pour 1m86 à 145kg, j'étais en obésité morbide ... bref il fallait que ca s'arrête, c'est là que le centre ou j'allais (C.E.I.D de Bordeaux) me dit : "si tu continue comme ca tu vas pas te réveiller un jour, pourquoi pas faire un switch et revenir au Sub comme avant ?!
Je dis "OK on fait comment, parce que je connais le problème qu'il y a quand on passe de metha à sub"
et là on me dit : "tu vas faire ton switch à l'hosto dans un service d'addictologie"
j'accepte et me voilà le 30 janvier 2012 rentrer à l'hopital suburbain du bouscat à Bordeaux (un centre que je conseil car le médecin chef du service est vraiment un type formidable)
le 1er jour le doc me dit : "on va attendre le temps que ton corps évacue le plus de metha avant de commencer le Sub afin d'éviter une crise de manque"
J'accepte mais j'étais tellement imbibé de metha que le lundi passe, puis le mardi, mercredi sans rien prendre du tout, j'étais en chien mais c'était supportable (je l'ai tellement été que j'avais un peu l'habitude)
le mercredi matin le doc rentre dans la chambre et me dis : "on commence le sub aujourd'hui ?"
je lui dit que non, je préfère encore attendre car le manque est supportable et connaissant ce que ca fait de passer de metha à sub trop rapidement (UNE HORREUR) je lui dit que je préfère encore attendre.
le jeudi même question et même réponse, le doc hallucine :
"ca fait 4j que t'as rien pris et tu n'est qu'un peu en sevrage c'est dingue j'avais jamais vue ca"
il revient le vendredi, même question et je dis : Mouais je le sens pas encore" mais cette fois il me dit :
"le problème c'est qu'on est vendredi et je ne serais pas là ce weekend et je veux pas te laisser sans rien jusqu'à lundi ca peut être dangereux.
T'inquiète je t'en donne que 2mg et on voit comment tu te sens, je pense qu'après 4j sans rien ca devrait aller"
Il me met 2mg sous la langue et s'e va continuer sa tournée des chambres.
10mn passe, 20, 30 .. rien au bout de 45mn je sens un truc désagréable qui me parcours le corps, bien sur j'identifie direct ce foutu manque qui arrive.
arrivé à presque 1h je me tord de douleur dans lit, la plus grosse crise de manque jamais vécu dans vie de tox, c'était d'une violence inouïe, les infirmières en panique de me voir dans cet état appellent le doc en urgence, dans mon lit les impatiences dans les jambes étaient tellement douloureuses et violentes que je donnais des coups de pied et des coups de poings dans le cadre du lit, tout en vomissant, grelottant sous une couverture chauffante, haletant de douleur ... etc
le doc débarque dans la chambre et je lui supplie d'arreter ca et de me redonner de la metha pour stopper cette crise, il refuse car on avait passé un accord avant de commencer, je lui avait dit :
"si je vous supplie de la metha, ne me donnez rien, je dois y arriver"
lui de me dire : "compte sur moi"
du coup il refuse mais reste avec moi à tenter de me parler, rien y fait, le crise de manque est si violente que mon voisin de chambre venu pour un sevrage alcool demande à sortir tellement il est choqué.
Le doc me dit je ne vais pas te donner de metha mais je ne peux pas te laisser ainsi et pour la première fois de sa carrière il decide de m'injecter en IV un calmant, je n'ai jamais su ce que c'était mais au bout de 5mn je m'endors.
Je me réveille 30mn plus tard, je suis dans une nouvelle chambre, seul avec une infirmière assise à coté de moi et qui me tient la main.
Plus de manque et je me sens même plutôt bien, la femme me dit :
"hé ben, nous n'avions jamais vue ca ici, c'était impressionnant vous nous avez fait une belle frayeur"
même après 4j sans rien prendre j'ai dérouillé comme jamais auparavant.
La journée se passe et le lendemain matin un infirmière revient avec 2mg et me dit, cette fois sa devrait aller.
TU PARLES, une heure après, rebelote crise de manque mais beaucoup moins forte que la veille, le personnel hallucine d'autant plus qu'ils savent que je suis pas du genre à faire de la comédie, j'en chie mais 4h plus tard ca se calme et je fini la journée tranquille.
Le dimanche matin, et allez c'est repartie pour tour !!!
en manque mais c'est plus ou moins supportable, ce n'est que le lundi que j'ai pu enfin prendre du sub sans ressentir de manque, le vendredi je rentrais chez moi, le switch était terminé, j'étais soulsagé mais surtout à moitié choqué de ce que j'avais vécu, c'était limite traumatisant car des décro hardcore j'en ai connu (comme nous tous ici) mais là ca dépasse tout ce que j'avais connu auparavant.
Franchement j'aurais jamais penser un jour me taper une crise de manque d'une telle intensité, c'était un truc de fou et pour moi et pour le personnel du service d'adicctologie.
Grace au sub j'ai pu perdre du poids et même guérir de ma dépression de 2012 à 2014 j'ai vécu les plus beaux moments de ma vie alors qu'en 2011 j'étais au fond du trou en totale dépression à attendre de crever dans mon lit un jour.
Je peux le dire aujourd'hui cet épisode du switch metha vers sub est le truc le plus horrible que j'ai pu vivre niveau douleur dans toute ma vie de tox.
Mais au final c'est bel et bien le sub qui m'a sauvé, le problème c'est que je n'arrive pas à l'arreter alors que je ne tape plus de came depuis plus de 15ans ca ne me dit plus rien.
J'ai tenté des sevrages en hosto mais lorsque t'en chie pendant 40 j et 40 nuits mais malgré une volonté guerrière de m'en sortir, au bout d'un moment, t'en peux plus de souffrir ainsi jour après jour sans ressentir une réelle amélioration, je craque et repars chez le doc pour une ordo, nouvel échec.
40j , 40 nuits en chien croyez moi, c'est long, c'est très long.
alors oui mon problème c'est qu'á chaque fois je suis trop dosé pour arrêter d'un coup (de 16mg a zéro) c'est Hardcore mais baisser j'ai du mal car il suffit d'un jour ou tout va mal pour en reprendre sachant pertinemment que ca ne me fera rien.... bref
j'en vois pas le bout.
par exemple en 2020 j'étais descendu de 16mg à 4 mg en 6 mois mais je perds mon taf à cause de la crise Covid et me voilà à ré augmenter les doses et revenir à 16 c'est un cercle infernal qui ne s'arrête pas.
J'ai eu assez de volonté pour tout arrêter par moi même, Benzo (alors que tout le mode me disait que stopper les Benzo c'était super dur, moi j'ai diminuer mes doses durant un an et je n'ai même pas ressenti de sevrage le jour où j'en ai plus pris) , alcool, cannabis, héro, C, ecstasy, rachacha etc.
J'ai réussi à me débarrasser des drogues avec la simple volonté et la conviction que j'avais en moi que je pouvais le faire seul et sans aide.
Je fut un succès chaque coup mais le Sub !!!!!!!!
je ne comprends pas comment ca se fait que je n'y arrive pas.
purée mais même la clope j'ai réussi facilement arrêter pendant plus d'un an sans problème, j'ai simplement rechuté récemment à cause de la perte récente d'un pote d'enfance.
Mais dès que je vais mieux, je recommence, par contre pour le Sub !!!!
J'ai l'impression que j'en verrais jamais la fin tellement ce medoc rend addicte
Dernière modification par Gribouille1974 (26 mars 2023 à 23:36)
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Gribouille1974 a écrit
ce post date un peu mais au cas où tu reviens parfois sur le site, je te livre mon témoignage.
Je l'ai lu sur le post d’origine , enfin je sias que j'ai fait un commentaire il y a 2 ou 3j comme quoi direct 2mg c'est bcp trop si ton métabolisme est super lent
amicalement
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Zarathoustra a écrit
Totalement.
La coke me provoque ça... je tape de plus en.plus gros pour avoir cette montee originelle puis elle vient mais contrairement à avant je suis perché et je sens mon coeur, mon corps en surtension.
C'est tres désagréable car le syndrome de faire un avc domine. Ça palpite.
Il y a un rapport plaisir/effets secondaires défavorables.
Puis ça cogite : ça se trouve on va me retrouver dans mon pieu mort....merde.
Donc j'ai basculé vers les psyché.
Et là c'est le paradis.
Bon ben je me sens moins seul.
Sans dec c'est trop relou, ce weekend encore tout le monde s'amuse et moi je tape juste une trace, 5mn plus tard : " Bordel, j'vais crever, j'vais crever, j'vais crever, dans 2mn je m'écroule par terre"
et puis, rien se passe et c'est comme ca dès que je tape une trace depuis début 2021.
je me vois comme que dans un film lorsqu'il y a une scène de crise cardiaque.
J'ai même la trouille de prendre une grande respiration, c'est complètement irrationnel !!!
D'autant plus que je pense avoir un coeur en très bon état, j'ai fait énormément de sport de l'Age de 5 jusqu'à 18ans (Rugby, athlétisme, Handball, natation, skateboard)
même aujourd'hui à 48 ans malgré mon passé dans les bas fonds de la galère où j'en ai mis plein la gueule à on corps, je récupère hyper vite après un effort physique, j'ai fait pas mal de déménagement le plus souvent dans des immeubles de 5 étages sans ascenseur du coté Berlin-Est pendant que les autres collègues doivent s'asseoir pour reprendre leur souffle moi je ne suis pas essoufflé et ne pars pas en Tachykardie.
Mes dernières analyses sanguine sont parfaite à part un peu de cholesterol, même mes Gamma GT sont dans la norme ... bref j'ycomprends rien car je me rencontre que je deviens l'hypocondriaque type alors qu'avant (il y a encore 3ans) j'étais pas du tout dans cette parano.
Dernière modification par Gribouille1974 (01 avril 2023 à 14:23)
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