Les différentes formes du cannabis en 2018 (dossier du mois) 



Cannabis 2018 – Ses différentes formes - Où cé kon va !




Alors que le monde occidental (entre autres) voit ses lois sur la consommation  récréative et thérapeutique du cannabis évoluer par nécessité, le corps médical ainsi que la grande masse des consommateurs « récréatifs » ne connaissent que la forme de barrettes de shit marocain ou de fleurs de cannabis à un prix exorbitant.

C’est un peu dommage, alors Filousky nous fait un résumé simple des différentes formes sous lesquelles le cannabis peut être consommé aujourd’hui.

1 - Les fleurs de cannabis séchées, appelées weed, beuh, herbe, marijuana, etc..

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Si leur provenance était la Colombie, l’Afrique, la Thaïllande et le Mexique dans les années 70, avec des taux de THC autour de 5%, les hollandais, les suisses, les espagnols et les américains ont développé depuis plus de 10 000 variétés hybrides Sativa/Indica et pour les espagnols des variétés Sativa/Indica/Ruderalis (les auto-florissantes). En 25ans, la moyenne des taux de THC est passé de 5% à une moyenne de 15%, certaines variétés dépassant les 20%.
Un site non « commercial » recense toutes les variétés connues à ce jour : http://fr.seedfinder.eu/

Il existe aujourd’hui 11683 différentes variétés de cannabis allant du cannabis très productif en CBD et pour ainsi dire sans THC à des variétés avec des ratios 1/1, 1 pour 2, 2 pour 1 et enfin tout un tas de variétés avec des taux de THC supérieurs à 20% et des taux de CBD inférieurs à 1%.
En Hollande, la société Bedrocan produit des fleurs de cannabis vendues par pots de 5 grammes en pharmacie (21% de THC garanti).
C’est avec cette galénique entre autres que l’on peut appliquer la réduction des risques pulmonaires par la vaporisation.

2 – Le Haschich, shit,

Les traditionnels


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99% des usagers connaissent le haschich importé principalement du Maroc qui alimente tous les réseaux du marché noir avec sa cohorte de légendes et de réalités (coupes dangereuses, etc). Ces haschich, obtenus de façon artisanale en tapant sur les gerbes de fleurs au-dessus d’un tamis donnent une première qualité qui, analysée par l’O.F.D.T.  (Afghan noir) à eu un champion du monde à 28% de THC (1978). Le marocain de base était en dessous des 10%, contenant pas mal de poussières végétales entre les trichomes pressés. Ces dernières années, les producteurs marocains se sont mis, pour certains, à cultiver des variétés apportées de l’étranger et donc à produire différents types de haschich traditionnels (moyenne autour de 15% et plus).



Les « occidentaux » Iceolator et Polinator


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Nous entrons dans une catégorie bien plus « luxe » qui reste encore méconnue de beaucoup de consommateurs, mais bien connue des centaines de milliers d’auto-producteurs :

Polinator : Haschich parfois appelé Bubble Hasch.Machine simple qui fait tourner à vitesse choisie un tambour tapissé d’un tamis à haschich dans lequel vous mettez des têtes séchées et émiettées pendant le temps que vous choisissez pour obtenir 1°, 2°, 3° frappe de haschich de telle ou telle variété. Le premier tamisage de 15 minutes donne un haschich fort, parfumé à l’herbe qui ressemble un peu au chewing –gum et qui se presse par simple pression des doigts, une sorte de 00 marocain en meilleur. Les tournées suivantes iront en qualité dégressive lente.
Ou bien, pour un usage à l’unité la 00 box (en cèdre du Liban quand même…).

Dernière méthode : la poudre de trichomes dans les grinders à récupération


Iceaolator : Sans aucun doute, la Rolls des Haschich ! Le principe est le même sauf que l’on extrait les trichomes en brassant le cannabis choisi dans de l’eau glacée (entre 0 et 3,5°C) qui par le froid casse les liaisons trichome-plante et par la vidange, emmène une bonne partie des trichomes qui sont retenus par différentes tailles de tamis successifs (220, 70 et 38 microns par exemple). Le 220 retiens la matière végétale et laisse passer tous les trichomes, le 70 microns arrête 80% des trichomes et le  38 microns retient les petits trichomes (La Jack Herer en fait pas mal, par exemple).
   
Résultat : un shit qui se presse en un tour de main au creux de la main et qui, analysé en laboratoire, donne + de 50% de THC/CBD. Les terpènes et les flavonoïdes sont préservés par cette méthode. 
Même principe pour le nombre de passages que pour le polinator. Un passage de 15 minutes donnera la crème de la crème et un deuxième passage de 20 minutes donnera le reste (il suffit de regarder la masse végétale avec un grossissement de 90 fois pour constater s’il reste des trichomes ou pas dans la masse végétale.

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L’astuce avec ce haschich frais est de le presser encore très très légèrement humide, pour de petites quantités à consommer rapidement. Il donnera en quelques minutes une boulette bien molle à surface noire et à
tranche allant du jaune au noir selon le temps de malaxage à la main.
Une autre est de le garder en poudre pour consommation dans les mois qui suivent.

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Pour l'anecdote, dans les archives de l'O.F.D.T., le haschich le plus fort jamais analysé était un Afghan noir de la fin des années 70 qui titrait 27% de THC.
La première analyse d'un shit iceolator dont j'ai eu connaissance titrait 56% de THC. Le laboratoire a demandé l'origine et est resté abasourdi quand la réponse à été : le sud du Massif central !!!
    

Les huiles

La traditionnelle


RSO ou assimilés : huile obtenue après avoir fait macérer les fleurs un certain temps dans un solvant (alcool éthylique N°1) que l’on filtre (filtre à café) afin d’ôter les impuretés végétales avant l’évaporation du solvant.
Le nom de RSO signifie : « Rick Simpson Oil ». Rick Simpson étant un activiste américain qui promeut l’utilisation de l’huile de cannabis en traitement des cancers.
Psychowiki RSO

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A la fin de cet article, on y trouve « Run from the Cure » film réalisé par Rick Simpson en 2008.

Extraction à l’huile d’olive :
Pour réaliser une extraction à l’huile d’olive, il suffira de faire chauffer au bain marie (< 100ºC) environ 10g de fleurs de cannabis dans 100 ml d’huile d’olive, pendant 90 minutes. Vous retirez ensuite le mélange du bain-marie, et vous le faites chauffer à feu doux à environ 110ºC (vérifiez avec un thermomètre) pendant 90 minutes, pour procéder à la décarboxylation des cannabinoïdes. Laissez ensuite refroidir, puis filtrez. L’extraction à l’huile d’olive sera donc à la fois très facile et sans aucun danger!



Les modernes

BHO et assimilés (DHO*, CO2, etc.).


Encore une fois, on fait appel au froid pour casser la liaison trichome-végétal en faisant traverser la masse végétale par un gaz liquide à -170°C. Le gaz traverse le végétal tassé dans un tube et ressort chargé des cannabinoïdes, terpènes et flavonoïdes. Une fois tout le solvant évaporé (bain marie et/ou pompe à vide) on obtient une huile très concentrée semi solide (à 3°C solide) qui, selon sa finition se décline en :
- Wax
- Budder
- Shatter
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ROSINE.
IL s’agit ici d’une extraction par la chaleur et la pression à partir de fleurs comme à partir haschich.
Faite « maison » avec un fer à friser les cheveux ou bien obtenue avec une presse à Rosine (presse hydraulique + chaleur).

Méthode artisanale.
Vous placez une tête de cannabis séchée dans du papier alimentaire cuisson, Vous pliez un morceau de papier anti-adhésif Slick Sheet (ou du papier cuisson), vous faites chauffer un fer à friser jusqu’à 200 °C et attendez que la température descende autour de 140°C et placez l’ensemble entre les deux mâchoires du fer. Vous appliquez une pression forte (portez des gants) pendant 3 à 4 secondes et dès que vous entendez des petits craquements, vous retirez et ouvrez le papier ou le film que vous mettez quelques secondes au     congélateur afin de durcir les gouttelettes d’huile déposées sur le support à l’aide d’un outil, le « dabber ».

Vous pouvez partir d’un haschich en ayant un fer à friser qui supporte la pression des mâchoires d’un étau. Vous serrez l’étau entre 90°C et 60°C (thermomètres sondes de cuisine) et récupérez l’huile comme avec l’herbe, dans du papier cuisson.

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Méthode plus « grossiste » :

La presse à Rosine professionnelle avec réglages de température et de pression.


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Que se soient les fleurs, les pollinators et/ou iceolator ou l’huile sous toutes ses formes les deux principaux principes actifs, le THC et le CBD vont se trouver dans les proportions allant de 100% de THC 0% de CBD à 0% de THC et 100% de CBD.

Et ne pas oublier que n’ayant pas été chauffé, il faut les décarboxyler avant de les ingérer ou de les inclure dans un E-Liquide.

Une fois obtenues ces huiles, on peut les vaporiser avec un vap-pen ou dabber, les inclures dans un E-liquid*  pour cigarette électronique, en faire des teintures*, confectionner des gélules à ingérer d’huile de cannabis plus ou moins dissoute dans une autre huile*, cuisiner des space cakes*, etc.

* ne pas oublier la décarboxylation.

E-LIQUIDES aux cannabinoïdes pour cigarette électronique (les E liquides au CBD sont autorisés) ou vaporiser ces huiles dans un vaporisateurs ou dans un vap-pen.

https://www.principesactifs.org/inhalat … il-savoir/

Ces E-LIQUIDES peuvent être obtenu avec du BHO ou de la rosine, mélangés à basse température avec de la glycérine après avoir bien décarboxylé votre concentré (35 minutes à 122°C) ou des cristaux de THC et de CBD.

Le top est d’avoir accès aux THC Crystallne ou CBD Crystalline qui sont d’une pureté approchant les 100% (99,9%) et qu’il faut aussi décarboxyler. Ces cristaux demandent un processus conséquent de production.

Dabbing
On ne peut pas parler des BHO sans évoquer le dabbing, méthode consistant à vaporiser un petit morceau d’huile sur un clou en verre ou titane chauffé au préalable.
Tant que l’on ne disposait que des clous en titane qu’il fallait chauffer au chalumeau, la différence entre vaporisation et combustion n’était pas nette. Dans un but récréatif, les adeptes du dabbing aimeront un clou bien chauffé, les utilisateurs ayant des notions de RDR utiliseront un clou à chaleur réglable et choisiront la température correspondant à la vaporisation.

Dabbing  récréatif poussé au paroxisme :


ou Dabbing « modéré » par un choix modéré de température qui donnera de la vapeur :

https://www.principesactifs.org/vaporis … nabis-bho/

CRISTAUX DE CANNABINOÏDES
THC-A Crystalline : le hash le plus fort du monde à 99,9% de pureté
CBD-A Crystalline : idem que pour le THC, pureté de 99%.

Comment le faire :


Ces cristaux sont la forme la plus purifiée du THC-A et du CBD-A. Après avoir décarboxylé ces cristaux, ils sont utilisés pour cuisiner, "Dabber", dissoudre dans de l'huile de massage, intégrer dans un E-Liquid. Pour les "dabber" ou les utiliser avec un Vap-pen, pas besoin de décarboxyler, le processus se faisant pendant la consommation..
Le prix d'un gramme de THC-A tourne autour de 200$ en Californie. Si des méthodes artisanales sont proposées ici ou là, ce sont des produits fournis par de grosses unités qui gardent le secret de purification. Le résultat est à 99,9% de cannabinoïdes sous forme acide, ce qui donnera une légère perte de matière à la décarboxylation.
Comme il n'y a plus aucune trace de terpènes ou d'autres molécules de la plante, le produit a un goût neutre.

Pour palier à ce manque de saveurs, Guild Extracts est devenue célèbre pour son « dip n dab », c’est-à-dire plonger le concentré de crystalline dans des terpènes extraits de variétés comme la Goji OG, la Tangie ou la Sherbert.

Alors que la puissance potentielle de la Crystalline pourrait effrayer, les personnes ayant pu y goûter rapportent un high très propre, stable et inspirant, en plus de n’avoir aucune trace potentielle de solvant.
(newsweed)

Catégorie : Actualités - 02 février 2018 à  20:49

Reputation de ce commentaire
 
Vraiment passionnant,clair ,et très instructif ! C du beau boulot :) La lie
 
Topic très instructif et sympa a lire. Archimède
 
Superbe post ultra complet !!! Un véritable puits de sciences :) Reck.
 
Passionnant / Mélatonine
 
très complet ! Mr No
 
Génial, je ne captais rien aux vidéos YT en vo, là tt est clair!



Commentaires
#1 Posté par : Archimede 12 février 2018 à  13:04
Salut !
Merci pour ce sujet passionnant.
J'en ai profité pour déterrer une vieille photo de ma gallerie et la publier dans le topic "prix et photo de prods" d'un moonrock (Bud entouré d'extraits cités plus haut dans le topic).

Archimede a écrit

Salut,
Voici 2 petits Moonrocks acheté en Juillet a Amsterdam.
40€ pour 1,2g. C'est cher mais c'était l'occasion d'essayer pour la première fois un vrai Moonrock.
Bud de Girl Scoot Cookie, huile extraite a l'alcool et kief.

Le gout est très bon, fort goût de BHO/Hash délicieux en bouche. Effet sédatif/anxiolytique +++ et légèrement psyché.
Ce petit gramme a constitué les 3 meilleurs joints que j'ai fumé de ma vie.
Pour moi, le prix était justifié (bien qu'ils se font probablement une bonne marge).

https://www.psychoactif.org/forum/uploads/images/1518/1518436630.png

J'aimerai confectionner une teinture au cannabis, j'attends d'avoir la matière nécessaire (Récolte). L'usage sublingual pour le hit du cannabis fumé ou l'ingestion pour le psyché des édibles, ça a l'air fort pratique sur le papier !
Savez-vous que c'était jadis une des formes sous lesquelles était commercialisé le cannabis ?



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#2 Posté par : La lie 12 février 2018 à  21:36
Merci , car il est vraiment cool ton article Fil , et pour moi , étonnant toutes ces formes et combinaisons possibles .
J'avais hésité à cliquer ce sujet , m'imaginant trouvé qu'un bref récapitulatif sommaire , et j'ai été agréablement surpris de la fraicheur de ce qui s'apparente pour moi à un vrai petit reportage . C'est super instructif tout en étant accessible à tout le monde .
Bien joué ! bravo

Et les gars du sud du Massif Central , je t'en parle même pas , ils sont trop forts ! Bordel de merde , 56% , c'est criminel de faire ça , les gars ! lol
Moi , perso , j'crois pas que je m'y risquerais à tester un tel monstre , quand j'vois dans l'état dans lequel j'arrive à me mettre avec de simples petites beuh !


Mais sinon tout ça ,moi ça me donne envie de tenter des choses avec mes petites locales quand se sera l'époque  .... smile


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Salut Archimède salut

Tu comptes t'y prendre comment pour réaliser ta teinture ?
C'est à visée purement récréative ou plus à destination médicale ton projet ? thinking

 
#3 Posté par : Archimede 13 février 2018 à  11:51
Salut La Lie,
C'est dans un but totalement récréatif, étant donné que le cannabis oral fonctionne peu chez moi j'aimerai essayer par voie sublinguale :)

Je compte suivre cette marche à suivre pour confectionner cette teinture.

 
#4 Posté par : La lie 13 février 2018 à  17:31
Merci Archimède merci-1

Je reviens du lien laissé , j'ai tout lu le post d'ouverture , et ça me semble jouable ce truc smile...

T'es sûr que tu préparais bien ton bazard quand tu as essayé en oral thinking ?

Moi ,tous mes premiers essais quand j'y connaissais strictement rien , s'étaient soldés par de cuisants échecs , tu m'étonnes je faisais ça à la flotte wink ...
Depuis je fais ça mieux ,  avec du "gras" , et les années ou je plante je me fais un plaise 2~3 fois l'an , avec des "déchets" de manucure bien généreux .
Les résultats sont monstrueux , et v'là les calottes que je prends avec ça ! ... J'adore ! smiley-gen013
Le bordel me tient presque 24 h , et j'en arrive à me taper des hallus ! surpris

 
#5 Posté par : Archimede 15 février 2018 à  17:46
Ça fonctionnait quand même, mais c'était loin du trip psychédélique attendu. C'était plutôt un stone/high typique du cannabis fumé mais en plus fort et durable.

Pour ce qui est de la préparation, je doute qu'elle soit la cause du problème étant donné que les 2 accompagnants avaient eux vécus une belle perche... Ou alors leur organisme (attention ce n'est que pure spéculation) absorbé mieux le THC-a que le mien est du coup la decarboxylation était mal faite ? Ou celle-ci était bien faite mais mon organisme "digère" autrement ?

Je n'ai pas une tolérance de fou, je fume un joint le soir avant de dormir et il m'arrive même de ne pas fumer en semaine... Me week-end par contre c'est selon l'envie (Donc c'est quasi non-stop à partir de 16/17h). Un joint normalement chargé (0.3g pour 2 personnes) me convient pour ressentir des effets déjà plaisants.
Donc ce n'est pas un problème de tolérance.

Mes déchets de manucure j'en fais du BHO pour dabber une journée tous les 6 mois. Du coup, à chaque fois que je préparais mes laits, c'était avec des fleurs. J'aurai peut être dû m'entraîner avec de la manucure lol

Salut salut

 
#6 Posté par : La lie 16 février 2018 à  04:33

Ça fonctionnait quand même, mais c'était loin du trip psychédélique attendu. C'était plutôt un stone/high typique du cannabis fumé mais en plus fort et durable.

Sur moi , y'a vraiment un truc en + , et j'avoue vachement agréable  , comparé à la fumette où après + de 2  décennies +/- intensives suivant les époques , j'ai encore très vite tendance à taper des trips de "petits joueurs" du style
"Ô mon dieu, qu'est ce qu'il m'arrive j'vais mourir !" lol
D'un autre côté je n'ai essayé qu'avec des manucures de beuh relativement sages , et non avec des vieilles beuh assassines ...

Pour ce qui est de la préparation, je doute qu'elle soit la cause du problème étant donné que les 2 accompagnants avaient eux vécus une belle perche... Ou alors leur organisme (attention ce n'est que pure spéculation) absorbé mieux le THC-a que le mien est du coup la decarboxylation était mal faite ? Ou celle-ci était bien faite mais mon organisme "digère" autrement ?

C'est comme à beaucoup de trucs ,où nous réagissons tous différemment . J'ai l'impression de mieux supporter en ingestion , et pour des amis qui encaissent grave la fumette c'est le contraire , et ils ne s'imagineraient pas boire la 1/2 des "laits" que je m'envoie ....


 
#7 Posté par : Mister No 22 février 2018 à  21:55
Sympa ces infos, merci du partage.

L'usage sublingual pour le hit du cannabis fumé ou l'ingestion pour le psyché des édibles, ça a l'air fort pratique sur le papier !

C'est pas le même hit, mais en sublingual, tu sens le pic plasmatique. Cela reste plus subtil. Pas de combustion quoi.

Si leur provenance était la Colombie, l’Afrique, la Thaïllande et le Mexique dans les années 70, avec des taux de THC autour de 5%, les hollandais, les suisses, les espagnols et les américains ont développé depuis

C'est partiellement inexact et incomplet. La puissance du cannabis ne s'exprime pas qu'en taux de THC.

Certaines plantes titraient beaucoup plus en THC et d'autres contenaient du THCV, le rendant plus puissantes que ce que tu trouves en shop, y compris les extraits très concentrés qui ne rivalisent pas dans la même catégorie.

Ensuite, dans les 70, ce sont les ricains en premier lieu qui ont commencé à hybrider pour sortir les premières haze et créés les premières skunks. Rapidement, la Hollande a attiré des passionés, mais les graines et les clones voyageait aussi.
Avant cela, tu pouvais trouver des pépites, parfois au Sahel, parfois au Laos. Des landrace quoi, avec des pépites.

Qu’est-ce que la Haze?

La Haze (Brouillard) est la variété hybride de cannabis 100% Sativa la plus célèbre et la plus cultivée à travers le monde entier. Son origine remonte au début des années 1970, dans la région de Santa Cruz en Californie.

A cette grande époque, deux frères connus sous le nom des « Haze Brothers », cultivaient et croisaient des plantes de cannabis à partir de graines des meilleures variétés Sativa importées, que leur fournissait leur ami et voisin  Sam The Skunkman .

Tout commença par un croisement entre une landrace (variété pure) Sativa du Mexique et une autre landrace Sativa de Colombie. L’année suivante, les meilleures femelles de cet hybride furent croisées avec un mâle d’une variété landrace Sativa du Sud de l’Inde. Enfin, des femelles sélectionnées de cet hybride furent croisées avec un mâle d’une landrace Sativa de Thaïlande !

https://www.alchimiaweb.com/blogfr/histoire-haze/

Les hollandais sont arrivés plus tard, ensuite les Suisses ont accueilli des breeders avant que le vent tourne et puis l'Espagne ensuite, fort et vert.

J'ai fumé des haschs au début des années 80 bien plus puissants que les extraits high tek.
Un gramme, tu n'aurais pas pu les fumer en trois joints.
Pareil pour certaines herbes africaines déjà typées très indica^^, toujours à la même époque ou des mythiques Thai stick ou autres sativa noirâtres.
Après le premier joint, tu attends que ça aille mieux. Le genre de matos où les joints restent collés au cendrier même pas finis.
Plus tu sélectionnes et croises en hybridant pour développer le THC, moins les plantes obtenues produiront du CBD voire plus du tout ou presque.
Dans la sélection massale d'Antan, tu trouvais des perles.
Il faut préserver tout ce qui peut l'être.
Faites des pépins tant que vous le pouvez il reste encore de l'herbe qui sente pas les beuh hype consanguines.

http://www.cannabisonline.es/foro/viewt … mp;t=37125

Les variétés paysannes ont disparu, soit éradiquées, soit remplacées, celles qui restent se diluent dans la prohibition et le breeding moderne.

Landrace

Contrairement aux lignées pures et souches pures homozygotes, la landrace est hétérogène, car elle se reproduit sans contrôles stricts, le paysan ou le cultivateur se restreignant le plus souvent à éliminer à chaque génération les individus qui ne lui conviennent pas. Le terme de variété pure ou de souche pure ne lui correspond pas, c'est simplement un abus de langage.


Voici la vraie définition de landrace donnée par le Pr Michel chauvet, agronome et ethnobotaniste à l' INRA de Montpellier:

«Pour les plantes, je traduis couramment par "variété locale", mais on pourrait aussi dire "variété de pays". Pour info, le terme landrace a déclenché une longue polémique à la FAOil y a quelques années. La délégation éthiopienne le trouvait offensant, voire raciste, car il laissait entendre que ce type de variété était le produit de la nature (du terroir), et non celui des paysans. Ils ont donc cherché à imposer "farmers variety", dans le même sens. J'avais à l'époque, pour dégonfler le problème, rappelé qu'en français, le problème était bien moins "grave", car entre "variété de pays" et "variété paysanne", il n'y a pas loin.

Ce terme est surtout employé par les sélectionneurs, qui l'opposent aux "cultivars" (c'est-à-dire aux "cultivars modernes"), qui sont par définition et par la loi, "distincts, homogènes et stables". La "landrace" au contraire est hétérogène, car multipliée sans contrôles stricts, le paysan se contenant souvent d'éliminer les hors-types à chaque génération.

Comme le dit André Bervillé (généticien botaniste) on l'applique essentiellement aux plantes multipliées par graines. Une autre traduction possible, et plus technique, est celle de "variété-population". Mais on a au moins deux grands cas. L'un est celui des espèces allogames (le cannabis en fait partie), dont tous les individus sont différents et qui se croisent plus ou moins en panmixie -reproduction au hasard conduisant à des croisements aléatoires entre individus- L'autre cas est celui des espèces autogames, où les variétés locales sont des mélanges de lignées et de leurs hybrides.»

Un forum à parcourir pour ceux qui s’intéressent à cette plante. Une mine pour comprendre les croisements, leurs résultats, la génétique par exemple. On apprend sans s'en rendre compte avec beaucoup de plaisir.


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