[ Expériences ]

La dépendance semble finie

franck32 a écrit

En fait j'ai une consommation épisodique et modérée, sans cravings.

Yeah !
Tu veux dire que depuis un an tu geres ta conso comme tu le souhaites en buvant peu, mais en buvant quand meme un peu ?

Je trouve que oui ce n'est pas seulement un message d'espoir pour les personnes qui galerent avec la dependance a l'alcool, mais aussi un bon message a faire passer a tous ces addictologues qui nous ont culpabilises et pressurises a mort pendant des annees avec leur dogme pourri de la abstinence totale que pour moi a fait bien plus de mal que du bien, en mettant inutilement en situation d'echec des milliers de personnes !

Profite bien, il y a toujours des nouvelles opportunites a decouvrir :)

Dernière modification par cependant (16 décembre 2024 à  20:02)

@Cependant je n'ai pas la même expérience addicto que tu décris.

J'ai adressé mon alcoolisme à un addictologue en liberal et fait une post cure.
La consommation controlée m'a été proposé en première intention.

J'ai choisi la sobriété et je pense personnellement qu'il est souvent beaucoup trop tard, beaucoup trop dur et dangereux pour un alcoolique de reboire modérément.
Je pense aussi qu'une vie sobre n'est pas "chiante" et je suis très heureux dans ma sobriété de l'alcool :).

Ceci n'engage que moi.

@franck
L'addiction c'est la perte de contrôle de la consommation et la souffrance des conséquences de celle-ci.

Si tu ne perds plus le contrôle et que tu n'as plus de conséquences négatives de tes consos, peut être que tu es au bout du chemin.

Les mouvements néphalistes, comme les AA ou d'autres aux origines plus laïques ont pour but de rassembler les gens aillant le même problème, histoire de témoigner et de se sentir moins seul. C'est le principe des groupes de paroles.
Ça convient à certains, moins à d'autres.
Pour avoir fréquenté les AA qq temps j'en ai une expérience plutôt positives. Les groupes que j'ai fréquenté n'en faisait pas trop avec la "puissance supérieure".
Chaque groupe est différent. L'ambiance dépend des personnes qui y vont.
Bien évidemment, les gens qui se tournent vers ce genre de chose étant souvent en souffrance et l'être humain étant ce qu'il est... des abus ne sont pas impossible, il faut faire attention.
De nombreux margoulins sans pitié sont prêts à prendre les derniers sous de quelqu'un de désespéré en vendant des thérapies miracles pour arrêter l'alcool.

Prenez soin de vous!

Dernière modification par BobKelso (16 décembre 2024 à  22:24)

franck32 a écrit

C'est bien qu'on ait pas tous les mêmes expériences ni les mêmes ressenti.
Je ne porte ni jugement, ni bonne parole, juste un témoignage pour dire que la reconsommation c'est possible. En tout cas moi ça me convient.

J'aime le vin, je me fais plaisir. Et puis il faut bien dire que ça facilite ma vie sociale en évitant les questions sur mon refus de consommer en société.

En tout cas ton choix de la sobriété est très estimable.

J'ai modifié mon message précédent.

Personnellement aux propositions d'alcool en société je repond "non merci" et si la question du pourquoi est sur la table, selon l'insistance, la personne va assez vite être invitée à aller se faire foutre :).

J'adore le vin, grand amateur de spiritueux de prestige aussi, tanpis j'ai fait une croix dessus, j'ai d'autres plaisir dans la vie.

Je fume des pétards, il pourrait m'arriver encore de prendre un peu de coc même si j'ai du mal à filer du fric aux narcotraficants qui jouent à Scarface et maintiennent les quartiers populaires dans la misère. (Ne nous égarons pas c'est un autre sujet!)
Je n'emmerde personne qui veut picoler ou se droguer à partir du moment où c'est fait sans mettre les autres en danger. Je conseillerais toujours a quelqu'un qui souffre de ses consos de s'adresser à des professionnels de santé.

Salut

Bravo, c’est une belle nouvelle.

Je te souhaite de rencontrer de belles personnes et surtout que tu pourras revoir tes filles.

Je te souhaite le meilleur pour l’avenir.

Super ton choix.

l'abstinence révèle bien plus qu'un arrêt d'une substance. l'alcool est tellement ancré dans nos vies depuis l'adolescence (souvent) qu'elle est vu comme une drogue à part, normalisée et considérée comme naturel, presque divine. On vendra un vin ou un cognac, et on diabolisera une weed pourtant travaillée.

Expliquer à certains qu'elle est responsable de puissante addiction et de dépendance reste encore très ignorée, ça n'arrive qu'aux autres ou alors ils visualisent une personne vraiment affectée physiquement.... alors que l'alcool mondain est partout.

Puis son coté addictif est ignoré parce qu'il s'inscrit dans du festif, du plaisir, du répétitif. l'addiction pure est camouflée de social.

moi je l'ai senti vite, ce passage du festif à l'addiction. et quand je l'ai verbalisé on ne m'a pas cru. Mais je l'ai perçu. Donc aucun déni mais une incapacité à m'en défaire puis des mois et années (pas beaucoup, trois) pour enfin comprendre que je n'y arriverai pas   seul.

L'alcool est un destructeur de relation (Bowie en parle bien), d'autres drogues aussi. Ils dértruit nos liens amicaux, affectifs, si fragile. Il crée un monde d'anxiété et impose comme vérité absolue qu'un lieu ne peut etre dynamisé d'échange que par lui.

Il va certes changer un environnement. Pourquoi pas mais le problème est que cette fonction nous ai apprise dès l'adolescence comme un impératif. Nous sommes condamnés à nous divertir et avoir des échanges libres avec les autres qu'avec ça.

1 ans te permet d'avoir des sensations (ce que ne permet pas un mois) et de vivre cette addiction comme une partie de ta personnalité. Parce u'il faut se justifier souvent, refuser, éviter telles moments et combler aussi le vide (l'alcool rempli le vide).

le stress et la solitude sont souvent les facteurs déclenchant, faut que tu es l'audace d'aller dans des groupes, de patienter d'être accepter. d'installer des routine, de sport, de balades, de vie.

Pour ta famille : construis toi un moyen pour communiquer, les lettres, petit à petit, dsl excuses sincères.

Un psy TCC pourra t'aider à comprendre ce stress, cet ennui. Thérapie courte de quelques semaines ou mois, il faut parler, verbaliser et mettre des actions franches.

La weed peut aussi développer d'autres mauvaises habitudes (moins l'addiction). Dans le sens ou ton abstinence doit aussi servir à ne pas être remplacé par d'autres Conso trop régulières. Il y a forcément des trucs à travailler.

La coke, ,j'ai connu une addiction légère mais aujourd'hui c'est deux ou trois fois pas an, donc elle n'est pas additive pour moi. Ca reste fort et ça doit rester je pense un trip bien maitrisé, qui ne doit pas s'installer dans toutes les soirées. Ce qui est le cas dans pas mal de lei d'échange aujourd'hui, elle est partout, obsessionnelle.

Pour finir, les sobres qui ont réussi qui sont heureux, artistes ou personnes lambda m'ont motivé, je voulais etre comme eux tant leur libération et leur euphorie d'être sobre était contagieuse. C'est aussi en ça qu'il ne faut pas développer un rejet ou une intolérance à l'ethanol, au début oui par nécessité, mais plutôt valoriser sa libération.