Recherche dans les commentaires de blogs

Le blog de interopid » La psychiatrie et le corps médicale quand on est inter-sexe et usager » 27 mai 2017 à  22:05

Merci de ton message Syam.
Je ne pense pas que les neuroleptiques et les internements en unité fermés puissent détruire qui on est, contrairement aux lobotomies, mais ça peut nous le faire oublier, ça rend tout tellement confus et incompréhensible qu'on peut finir par se perde soit même, ne plus savoir ce qui est vrai ou faux, ce qu'on veut vraiment.
A la fin je ne savais même plus si c'était les médocs qui me rendais aussi malade ou si je l'étais déjà  à  la base, j'ai fini par croire que c'était le cas, que j'étais psychotique, qu'on me "soignais".
Quand j'ai commencé à  avoir des symptômes qui font quand même bien pensé à  un SMN, au début c'était surtout parano, délires, malaises et convulsions, et avant qu'on m'hospitalise en neurologie pour me refoutre en HP et me mettre d'autres neuroleptiques, j'avais passé quelques semaines à  l'étranger chez un membre de ma famille qui s'avère être neurologue et qui m'avait fait arrêté mes traitements, je crois que c'est ces quelques semaines qui m'ont fait comprendre que je n'étais pas malade, et que je n'étais pas une femme, que ce n'était pas un délire et que si je souffrais autant c'était à  force d'être enfermé, traité comme un abruti, gavé de médoc et violé avec des hormones.

Mais si je m'en suis sorti c'est juste parce que j'ai eu de la chance, parce que j'avais eu quelques occasions de me rappeler que j'aimais encore vivre et que je voulais m'en sortir. Même si en sortant de mon dernier séjour en HP la condition c'était de continuer les neuroleptiques et les hormones, ce que au final je n'ai pas fais longtemps mais que je croyais faire au moment de ma sorti, et à  ce moment je ne me voyais même plus d'avenir, juste crever dans un appart dans cette ville que je ne supportais pas, sans sortir et à  me nourrir que de whisky et de vodka. D'ailleurs ce sentiment de résignation c'est quelque chose que vivent beaucoup de personnes trans et inter avant de pouvoir vivre dans leur vraie identité, quand on les empêche de le faire, parce qu'on est forcé de vivre sans pouvoir être nous même et que la vie n'à  de ce fait aucun sens, qu'on n'a pas envie de rencontrer qui que ce soit en étant quelqu'un que l'on n'est pas, en se renvoyant une image qu'on méprise, pas envie de vivre quoi que ce soit et de se voir vieillir, de se voir avoir un avenir en devant jouer un rôle qu'on déteste.

En écrivant ça je me demande toujours si je ne vais pas faire un post pour résumer la situation actuelle des inter, et aussi des trans du coup, au niveau administratif et hospitalier, et surtout des abus inhumains des médecins mutilateurs des CHU, des comités qui décident des assignations des gamins inter, des équipes sensé prendre en charge les trans et les inter qui font une réassignation avec des critère de "sélections" immondes et rétrogrades et en les traitant comme des monstres, des spécimens exotiques. Qui se permettent de parler de femmes trans comme "d'homme féminisé" et d'hommes trans comme de "femme virilisée", sans parler des chirurgiens de ces équipes qui sont souvent des bouchers et qui sont imposés aux patient.es. Il y aurai sûrement des choses à  dire là  dessus..

Enfin, pour en revenir à  ce que tu disais quand tu dis "Ca relativise assez nos petits bobos", n'empêche que je suis loin d'être le seul ici à  avoir vécu des saloperies, que ce soit en HP, en taule ou dans d'autres contexte. Et je ne suis sûrement pas non plus celui qui à  vécu les pires. Je pense entre autre au blog de babaji, mais ce n'est pas le seul témoignage que j'ai lu ici qui m'ai marqué.
Ca me fout la haine mais ça me fait peur aussi, peut être que ça aussi ça vaudra un autre post un de ses jours, la peur de la taule, d'être enfermé à  nouveau, je vois mal comment j'y survivrai vu comment à  19 ans je suis déjà  cassé de partout, surtout dans la tête. Et c'est tellement triste de devoir vivre avec la peur et le risque de finir en taule, ou même en gav, d'avoir droit aux fouilles, perqui, etc, sans pour autant avoir fait quoi que ce soit de répréhensible si ce n'est que se défoncer au même titre que ceux qui achètent leur dope au rayon alcool des supermarchés et qui n'aurons jamais de problème.
Bien sûr il y a pas mal d'UD qui volent et qui deal pour financer leur conso aussi, mais c'est souvent la précarité qui veut ça, je l'ai fais aussi surtout au début, après je me suis rabattu sur le tapin quand j'avais besoin d'argent rapidement. M'enfin même ça c'est pas légal en France..

Bon et je vais terminé cette réponse quand même vachement longue en répondant à  Mammon. Je suis à  la fois d'accord et pas d'accord avec ce que tu dis, c'est toujours des sujets compliqués. Et autant j'ai vraiment du mal avec beaucoup de chose, comme utiliser la non binarité pour tout et n'importe quoi et du coup dire trans des gens qui concrètement ne le sont pas et n'ont pas à  subir la transphobie, autant je pense qu'il faut quand même faire attention quand on commence à  dire qu'est ce qui est légitime et qu'est ce qui ne l'est pas, contre quoi il est légitime de lutté et contre quoi ça ne l'est pas, surtout quand on n'est pas forcément concerné.

J'ai beaucoup de mal avec toutes les critiques du féminisme qu'on entend régulièrement, comme quoi ce ne sont pas les bons combats, comme quoi elles envois chier les hommes "alliés", qu'elles sont trop radicales, alors que ce genre de chose vient souvent de personnes qui ne vivent pas le sexisme et qui ne peuvent pas comprendre la colère que peuvent avoir beaucoup de femmes envers cette société qui leur dit de fermer leur gueule depuis toujours, d'autant plus quand des hommes se disent alliés des mouvements sensé être émancipants pour les femmes mais viennent ensuite s'offusquer de ne pas être au premier plan.
Mais en même temps j'ai aussi énormément de mal avec la mentalité militante, et une certaine forme d'agressivité et de radicalité (tout noir tout blanc) qui y est en général lié.

J'ai aussi pas mal de problèmes avec les milieux LGBT en général, en parti parce que je n'adhère pas à  tout ce qu'ils revendiquent et surtout parce que je ne m'y sens pas du tout à  ma place. Je pense que le mouvement LGBT est très lié avec la "culture gay", culture dont je ne me sens absolument pas proche, et je ne suis pas le seul, j'ai connu beaucoup de mecs homos qui se sentaient complètement en décalage avec cette culture et mentalité.
Et puis ensuite il y a le rejet habituel du toxico précaire, faut pas rêver, même dans des milieu soi disant tolérant, on n'est jamais tolérant avec tout le monde.. Et ça encore ce n'est pas si surprenant, mais quand on se rend compte que énormément de lieux dit LGBT voir LGBTIQ+ (I pour intersexe Q pour queer et + pour les assexuels, panssexuels et autres orientations) ne sont en réalité rien d'autre que GL(b) et où il n'est pas rare d'entendre les mêmes saloperies transphobes qu'on entends partout ailleurs, en plus de la méconnaissance totale encore une fois de l'existence des inter. Au fond pas très étonnant que j'ai très vite eu du mal avec le milieu. …

Le blog de Kmiyooo » Cocaine sevrage 1 mois après avoir connu Psychoactif :) » 23 mai 2017 à  05:35

C'est cool en tout cas que tu aies pu commencer un suivi en csapa, d'autant plus si tu te sens comprise là  bas, selon les témoignages que j'ai pu voir ici pour certain ça peut se passer moins bien que pour d'autre.

En ce qui me concerne je ne peux pas vraiment juger je ne suis aller que dans un seul, celui dans lequel je suis suivi depuis 2 ans et demi (que je trouve très bien) et ça a vraiment été un énorme changement dans ma vie, sans pour autant être dans une démarche d'arrêt de mes consos ni de commencer un TSO, ça m'a beaucoup aidé, déjà  pour l'accès au matos et aussi pour l'écoute et l'éducation à  la RdR. Egalement pour le soutient que j'ai eu pour beaucoup de mes démarches médicales et administratives.

Mais j'étais de base dans une situation particulièrement précaire et en étant particulièrement isolé c'est ce qui à  fait aussi que mon suivi là  bas à  été aussi important dans ma vie.

Et sinon je ne peux que te souhaiter bon courage pour la suite :) …

Le blog de interopid » Sevrage progressif et hasardeux de l'heroïne » 03 mai 2017 à  01:52

Oui je pense que je comprends très bien ce que tu veux dire.
Dans mon cas cette envie elle est déjà  là . A vrai dire quand j'ai commencé c'était pas si occasionnel que ça. En fait j'ai commencé par du skenan, c'était en janvier (pour parler de la première année) quelques jours après mon anniversaire d'ailleurs.
Je me suis très vite mis au shoot mais c'était encore totalement occasionnel à  ce moment là  c'est vrai. A l'époque j'avais vraiment aucune connaissance niveau RdR ou à  propos des opiacés et autres substances, autant dire que je me méfais pas particulièrement de la dépendance. Mais j'ai même passé des mois après avoir commencé le ske sans consommer du tout, tout l'été si mes souvenirs sont bons.

En septembre j'ai recommencé beaucoup plus régulièrement, j'ai fini mes stocks de ske et vu que je n'étais plus en contact avec la personne par qui j'en récupérais j'ai, par concours de circonstance, eu accès à  de la came et dès mes premières conso c'est devenu très régulier, plusieurs fois par semaines puis tout les jours au bout de même pas 2 - 3 semaines il me semble.

Ca a duré comme ça jusqu'à  début décembre, où je me suis retrouvé en manque pour la première fois parce qu'à  court d'argent. A l'époque je n'avais aucune idée non plus de ce qu'était le manque et je savais vraiment pas ce qu'il m'arrivait, c'était une sale descente aux enfers. Faut précisé aussi que c'était en 2011 et j'avais donc 13 ans, et ouais j'ai commencé tôt. La came elle m'a accompagné toute ma vie si on peut dire. …

Le blog de interopid » Sevrage progressif et hasardeux de l'heroïne » 01 mai 2017 à  18:52

pour te répondre Reck je crois que tu as mal compris certaines choses, j'en ai déjà  parlé dans mes autres posts de blog, par rapport à  mes consos d'opia en général, mes sevrages et mes problèmes de dépression?

Déjà  mes 6 sevrages c'était sur mes 6 ans de conso d'opia et aucun n'a été un échec même si certain ont eu plus de rechutes pour malgré tout arriver a une période où j'étais totalement sobre, et ou je n'avais plus le "besoin" de consommer. Et ce fut le cas à  chaque fois.

Je n'ai jamais consommer en continu pendant ces 6 ans, quand j'accroche ça dure quelques semaines et je me sevre parce que je peux pas géré une dépendance physique et j'en ai franchement pas envie non plus. Je n'ai jamais été dépendant au long terme.

Et les TSO ne sont pas du tout envisageable pour moi pour plusieurs raisons, déjà  parce que justement j'ai pas une dépendance au long terme, j'ai une conso d'opia occasionnel depuis des années et je ne suis pas encore arrivé au moment où je voudrais m'en séparer, parce que j'aime l'hero et que me battre contre ça ne menerai à  rien. Mais être usager actif c'est mon choix. Et éviter le plus possible de rester dépendant quand j'accroche c'est mon choix aussi. Je n'ai jamais eu pour but de ne plus jamais reprendre d'opiacés après un sevrage, et en général c'est assez inévitable que la conso occasionnel finissent par redevenir trop régulière.
Etre sous TSO quand je voudrais stopper pour de bon la came ça aurai pu être une option mais vu le système allemand c'est clairement pas envisageable pour moi, ça me ferai perdre toute liberté, et en allemagne le plus gros défaut des protocoles de substitution c'est qu'on est poussé a diminué et arrêté le plus vite possible, donc comme traitement de fond à  long terme pour des personnes qui ont vécu toutes leur vie avec les opiacés c'est loin d'être génial..

Pour ce qui est de la dépression je suis bipolaire hypomanique, je l'étais avant de consommer des opia, et c'est à  séparer de la dépression lié au sevrage. J'ai déjà  pensé et je pense toujours aux AD sans pour autant que ce soit envisageable en ce moment, peu être jamais, peu être un jour, j'en sais rien, mais j'ai fais un post à  ce sujet si ça t'interresse.

Donc non mon but n'est pas d'avoir une vie sans opiacés, parce que ce n'est pas quelque chose d'envisageable pour moi en ce moment, je dis pas que ça ne changera pas, je pense d'ailleurs qu'un jour ce sera le cas ou en tout cas que je trouverai une autre façon de fonctionner. Mais ce jour n'est pas arrivé.

Ce que ce sevrage à  de particulier contrairement aux autres c'est plus lié a ma vie actuelle, au fait que j'ai eu une phase dépressive atrocement violente de juillet à  décembre dernier qui c'était pourtant arrêté après mon sevrage de décembre. Mais j'ai perdu mon frère le mois dernier et je suis dans une période de ma vie où beaucoup de changement vont et doivent arriver.
Et d'ailleurs pour moi j'pense pas pouvoir dire que ce sevrage est fini mais je suis dans un période tellement compliquée que j'ai du mal à  savoir où j'en suis et tout ce que je sais c'est que le quotidien que j'ai actuellement n'est plus vivable, que je n'arrive plus à  me sortir la tête hors de l'eau et que je vais devoir trouver une solution transitoire, car persévérer là  dedans ne donnera rien. …

Le blog de interopid » tête d'épingle » 29 avril 2017 à  21:17

Les pupilles qui se dilatent ?
C'est intéressant si c'est ça parce que quand j'ai commencé mon sevrage j'ai eu des problèmes ophtalmiques chelous, je voyais rien quand il y avait trop de lumière et j'avais les pupilles explosées sans raison. Mon médecin avait pensé que c'était peu être une conjonctivite et que les opia avaient masqué les symptômes

Le blog de interopid » tête d'épingle » 28 avril 2017 à  23:21

[img width=712 height=716]/forum/uploads/images/1493/1493414403.png[/img]
et sinon une photo de ma bille explosée prise il y a un an, sous coke probablement si mes souvenirs sont bons

Le blog de interopid » tête d'épingle » 27 avril 2017 à  06:16

Pour le coup c'est une des rares fois où je l'ai vu aussi petite, en même temps j'ai les iris très foncées j'ai du mal à  la remarqué (j'ai du mettre la luminosité à  fond pour y voir quelque chose) mais j'ai l'impression que mes pupilles réagissent jamais énormément, même sous coke ça bouge pas, pas assez pour que je le remarque en tout cas, et sous LSD j'dois avoué que j'ai jamais pris le temps de vérifier.

Et sinon je vais te répondre en français malheureusement parce que j'ai trop honte de mon allemand trop peu utilisé et plein de fautes de grammaire, ça a beau être la langue de mon coeur c'est rarement celle de ma tête.

J'ai moi aussi lu son livre (ses deux livres en fait) dans les deux langues. - D'ailleurs j'ai entendu parlé de Christiane et lu wir Kinder vom Bahnhof Zoo à  17 ans et j'me suis rendu compte que ma vie était presque un mauvais plagiat (involontaire en plus) de la sienne, hero à  13 ans, tapin pas très vieux non plus - le deuxième je l'ai lu en sevrage d'ailleurs. Mais malgré tout même dans le deuxième il y a beaucoup de choses qui m'ont touchées, peu être parce que c'est rare de pouvoir trouver des échos qui parlent de défonce, d'addiction, de conso sans que ce soit des saloperies moralisatrices ou des clichés ignobles où les toxs ne sont que des épaves et des sous merdes. Oui là  je diverge un peu mais j'ai l'impression d'être en permanence en colère, et ça de plus en plus, d'avoir à  subir tout le temps cette image du "drogué", du type en perdition, du nuisible qui a bien cherché à  se faire enfermé ou foutre en HP, ce malade, ce dépravé, etc. Ca me fait mal, vraiment, d'être traité comme un malade inconscient, comme si j'étais incapable de faire mes propres choix et d'en assumer les conséquences, comme si j'étais totalement "manipulé" par la "drogue" et qu'il fallait me forcer a "arrêter" pour m'aider, ce genre d'idées à  la con que je ne suis même plus capable de supporter dans mon entourage et qui en général me permet de faire un tri efficace dans les gens que je fréquente (si c'est pas ça qui coince c'est le fait que je soi intersexe ou pauvre, facile de faire le ménage).

Alors peu être que c'est un peu pour ça que j'ai aimé ce livre, parce que pour une fois j'avais accès à  un écho un peu différent sur une vie d'usager, peu être aussi parce que moi aussi je suis amer et pleurnichard (c'est bien possible, j'ai commencé à  être un vieux con très jeune).

Moi aussi j'ai en projet d'écrire, (enfin j'écris déjà  mais j'ai des projets de publications potentielles qui se précisent), sur la dépression et la défonce entre autre, ce sera probablement très critiquable mais tout ce que j'espère c'est pouvoir parler de la défonce comme d'une partie de la vie, pas d'une maladie, pas de cet espèce de mythe grotesque. Sans nier les problèmes qui vont avec, parce que de toute façon je les connais trop bien pour pouvoir les oublier. Des jours de souffrances pour des minutes de bonheur pur, mais pour certain ça vaut le coup.
Là  je diverge beaucoup et je ne sais absolument pas si ma réponse est compréhensible, désolé aussi d'avoir mis tant de temps à  répondre on ne peut pas dire que j'étais au mieux ces derniers temps. …

Le blog de Oxymoron » Psychiatrie ou barbarie ? » 17 mars 2017 à  20:29

Barbare c'est une évidence :rolleyes:, mais pour la came malheureusement même pas, je veux bien que les benzos ça puissent être sympa mais par contre les neuroleptiques j'vois pas ce qu'on peut y trouver d'agréable c'est l'inverse une vraie horreur ces merdes. L'image bien cliché comme quoi en HP on te file "la drogue du bonheur" pour être défoncé et voir le monde en rose si c'était vrai ce serai bien mais putain ça l'est en rien, c'est juste une camisole qu'on te met dans la tête.
Les psychiatres ça reste de très mauvais dealers comparé à  certains médecins aux ordonnances faciles

Le blog de interopid » Un jour pire parmi les pires.. » 17 mars 2017 à  17:52

[quote=Sufenta66]tiens au fait c'est marrant je pense qu'on est dans la même ville (ou coule la bière et la choucroute lol ) on se croisera peut être à  la salle un de ces jours, j'y passe aussi de temps en temps...[/quote]
De toute évidence oui, peu être même qu'on s'est déjà  croisé sans le savoir.
Ca fait déjà  plus de deux ans que je suis suivi au csapa et vraiment c'est un des rare trucs qui m'apporte un soutient solide et ils sont bien, vraiment, comparé à  d'autres csapa/caarud où j'ai pu aller occasionnellement.

Je vais y retourner demain encore enfin si j'arrive à  dormir un peu cette nuit, ça va faire 4 nuits que j'ai pratiquement pas dormi, je suis dans un état d'épuisement nerveux catastrophique, même les benzos n'y font rien..

Le blog de interopid » Un jour pire parmi les pires.. » 16 mars 2017 à  01:58

merci choctote..
Je sais pas trop quoi dire de plus, a par vous remercier pour vos messages, ça me touche, et ça me touche quelque part de voir les gens autour de moi qui compatissent, qui font ce qu'ils peuvent. Même si il n'y a pas grand chose à  faire, autant pour eux que pour moi, malheureusement. De toute façon on peut pas réaliser qu'on a perdu quelqu'un pour de bon, ça prend du temps, et avant de s'y faire c'est comme si on oubliait et que ça remontait constamment comme un coup dans la gueule, c'est ça le pire.

Le blog de interopid » Un jour pire parmi les pires.. » 13 mars 2017 à  17:58

Merci de vos messages.. Je vais essayé d'y répondre comme je peux

[b]Sufenta66[/b], je suis suivi en csapa depuis longtemps j'ai une addicto et une psy (mais en vacances en ce moment malheureusement) qui sont super et m'aident beaucoup, c'est mon suivi là  bas qui me maintient la tête hors de l'eau et dans un sens j'ai eu de la chance d'être toxico parce que sans eux je sais pas comment je m'en serai sorti.

Quand j'ai appris la nouvelle je suis allé à  la salle de conso qui a ouvert dans ma ville, elle est gérée par l'équipe du csapa et ça m'a beaucoup aidé de pas resté seul, j'ai vu la psychologue de là  bas que je connaissais pas et j'y suis retourné aujourd'hui, j'ai beaucoup parlé avec elle.

[b]Cecile&rachelle[/b], Je ne sais malheureusement pas quoi te dire.. Je pense qu'au fond les drogues ne sont jamais le problème central mais ne font que nous accompagner et parfois on touche le fond et elles sont là  pour nous y faire rester.
J'espère sincèrement que tu pourras avoir de l'aide et te sortir de ta conso devenue nocive..
Je ne tiens absolument pas à  diaboliser les usages de coke mais c'est vrai que pour avoir testé la c et en IV c'est une drogue incroyablement destructrice rien qu'au niveau mental, évidement certain peuvent gérer et y trouver leur compte au moins un temps mais la coke tout comme l'alcool et contrairement à  l'hero même avec toute la RdR possible c'est dangereux. Ce que je veux dire même si j'arrive vraiment pas du tout a m'exprimer correctement c'est que ouais avec la came on peut faire des OD, des infections en shoot et toutes ces saloperies mais la coke et l'alcool (et d'autre évidemment) ça détruit le coeur, le foie, le cerveau. Ces des substances qui restent très nocives et malheureusement ce genre de chose nous le rappel..

Je ne sais pas si je retoucherai à  la coke un jour, honnetement j'ai pensé acheter un demi g je sais pas trop pourquoi, pour la même raison pour laquelle j'avais commencé, pour essayé de le comprendre, de comprendre ce qu'il a trouvé dans la coke et ce qui l'a détruit pour de bon.. Mais même si je le fais après ça j'pense que je pourrai plus toucher à  ce qui a tuer mon frère... Et le pire c'est que ma soeur en prend aussi, j'aurai préféré que ce soit l'hero dans un sens.. Et j'ai peur qu'elle aussi elle perde pied... Je pourrai pas le supporter.

[b]ale[/b], et pourtant je me sens terriblement coupable, parce que je savais qu'il allait mal depuis décembre, il avait eu une rupture difficile avec la personne qui partageait sa vie depuis presque 5 ans et on s'était beaucoup engueulé parce qu'il était vraiment à  bout. Et je croyais qu'il finirai par revenir vers moi mais il en a pas eu le temps. J'arrive pas à  m'enlever ça de la tête, je me dis que j'aurai pu y faire quelque chose et ça me fait mal. Et je sais que je serai pas capable d'aller à  l'enterrement, c'est trop tôt et j'ai trop peur que la dépression revienne et que je soi incapable de la gérer. Je supporterai pas d'aller dans cette ville sans qu'il soit là . Avant il habitait à  Berlin mais comme je l'ai dis il avait déménagé cet été à  Hamburg dans sa ville natale, je n'étais allé le voir qu'une seule fois là  bas.. Cette ville elle m'est étrangère et sans lui ce sera trop dur. Mais je compte partir quand je serai prêt pour faire mon deuil, y retourner et retourner à  Berlin là  où il vivait à  l'époque, là  bas je me sentais chez moi. Ca m'avait rendu triste qu'il parte d'ailleurs moi qui compte m'installer à  Berlin pour de bon dans quelques mois maintenant.

Et pour le manque comme j'ai dis je vois mon addicto demain, j'ai enfin reçu ma came mais c'est un maigre soulagement. Je vais pas me sevrer tout de suite, j'en suis pas capable, même si je tiens pas à  rester dépendant. Je vais voir avec elle pour pouvoir me sevrer progressivement, avec du tramadol, de la codéine ou peu importe, même si ça doit prendre plusieurs mois, j'suis plus capable de souffrir. Je sais que c'est qu'une grosse semaine à  passer et qu'il suffirait de serrer les dents, je l'ai fais suffisamment de fois pour le savoir mais cette fois je sais que j'en serai pas capable. …

Le blog de marmotte » Rechute » 01 mars 2017 à  00:45

C'est dur ce que tu décris, vraiment. Et je suis loin d'être le mieux placé pour parler de conso et de sevrage de stim parce que le peu que j'en connais c'est rien comparé à  toi et aux difficultés que tu as. Mais je voulais juste te dire, en dehors de tout jugement sur ce que tu as pu faire c'est certainement pas à  moi de te juger, essai de garder espoir et tenir bon malgré tout, je reste convaincu qu'il y a un mieux quelque part, même si ce n'est qu'y croire. J'espère sincèrement que tu trouveras des gens en mesure de t'aider et de te soutenir.

Edit, j'ai vu que tu venais de t'inscrire, si tu as besoin d'aide ou de réponses à  tes questions il serai peu être préférable que tu postes ou que tu ouvres un sujet dans les forums, tu auras sûrement plus de réponses.

Le blog de Boris Vian » Benzo mon amour » 26 février 2017 à  17:00

très beau texte en tout cas, il me parle beaucoup..

Le blog de interopid » La sobriété, devoir se faire la guerre pour trouver la paix ? » 26 février 2017 à  16:15

En fait je tourne à  la came depuis maintenant 6 ans, enfin came, skenan et parfois tramadol LP. Hero et skenan en IV depuis aussi presque 6 ans. Parfois quotidiennement, parfois par session, et parfois des pauses aussi. J'ai déjà  fais 5 sevrages "physiques" des opia.

La C c'était juste une période d'expérimentation qui à  durée même pas un mois. Et d'ailleurs ça me manque pas tant que ça même si je retenterai un de ces jours (j'ai écris un autre poste qui parle de ça dans ce blog). Parce que la coke c'est pas ma drogue, les stimulants c'est pas un truc que je pourrai supporter très vite parce que ça me fait trop peur et que je me sens pas dans un état dans lequel je voudrais rester comme avec l'hero.

D'ailleurs ce post parle surtout de la sobriété par rapport aux opia parce que c'est bien ça le "problème". Je sais pas fonctionner sans, que ce soit avec ou sans dépendance physique.

pour te répondre Kétaklak, ça fais un an que j'ai commencé la c, uniquement en sniff jusqu'à  début janvier. C'était juste récréatif et pas très souvent, je crois que j'avais dis avoir tapé 3 ou 4 g en un an. Comparé au sniff l'IV (et la base aussi même si j'ai jamais testé) c'est pas la même chose, j'ai jamais ressenti quoi qui puisse ressembler à  un flash en sniffant mais en IV putain j'en suis revenu, bien plus violent que la came, ça monte vite et très fort et ça part aussi très vite et après un craving méchant..

frenchkris, j'ai fais un sevrage de benzos et deux d'alcool aussi et franchement j'ai trouvé ça bien pire que les opiacés... pour la c même si c'est pas du manque physique il me semble j'y ai jamais eu droit et j'ai bien l'intention que ça reste le cas …

Le blog de interopid » La sobriété, devoir se faire la guerre pour trouver la paix ? » 24 février 2017 à  19:11

[quote=sud 2 france]pas grand monde n'est capable de gérer une conso IV de coke.....alors te flagelles pas inutilement non plus[/quote]
C'est pas vraiment ça, c'est surtout que je me suis fais pas mal peur mais ça je l'ai déjà  dis. De toute façon j'l'ai déjà  dis aussi je dis pas que je regrette non plus parce que l'experience du flash de c était bien sympa quand même

Le blog de interopid » Bipolarité, dépression, opiacés, AD et questionnements » 18 février 2017 à  18:47

Salut! content de te recroiser ici Ale :)

[quote=ale1797]Je me reconnais dans certaines phrases que tu as écrites,j'aurais pu dire les mêmes choses bien que je suis loin d'avoir ton recul et ton sens de l'analyse.[/quote]
C'est pas forcément toujours une bonne chose d'avoir comme moi l'habitude de tout intellectualiser tout le temps. A force ça me fatigue de tout le temps avoir à  me prendre la tête et de toujours tout essayé de rationaliser, m'enfin je marche comme ça je fini par m'y faire :rolleyes:

Pour ce qui est de porter plainte, déjà  bien souvent tu entendras dire de la part de personnes inter (mais valable pour tout les abus) que ça fini malheureusement par faire plus de mal que de bien de devoir à  nouveau se justifer, se battre pendant des mois/années pour au final pas grand chose.. Sinon j'avais évoqué les abus que j'ai eu en clinique et ceux aussi que j'ai eu pendant mes internements en HP avec l'avocate qui s'est occupé de mon dossier pour mes papiers d'identité, elle a dit ce à  quoi je m'attendais, se battre en justice contre le corps médical c'est des années de procédure pour en général que ça n'aboutisse à  rien. Ce qui me pose le plus problème c'est que mes dossiers médicaux, comme ceux de beaucoup d'autres personnes intersexes, ne m'ont jamais été restitués mais comment prouver au tribunal l'existence de dossiers qui ont été détruits ou qui n'ont peu être jamais existés.. Sachant qu'en plus en tant qu'UD avec passé psy il y a peu de chance qu'on me prenne au sérieux. Quand je suis passé en évaluation en psychiatrie à  16 ans pour décidé de l'arrêt du suivi (rdv expédié en 15 minutes de la part d'un psychiatre qui m'a fait subir des années de cauchemar, que ça se finisse comme ça ça m'avait laissé assez amer..) il avait été dis il me semble que mon dossier allait être archivé, mon père aurai pu théoriquement demandé à  le récupérer jusqu'à  mes 18 ans mais ni lui ni mi n'avions le courage de se replonger là  dedans.

Au sujet des régulateurs de l'humeur, c'est bien l'un des trucs qui me fait le plus peur, perdre mes sentiments, être déshumanisé en quelque sorte. Et comme je l'ai dis je n'arriverai pas à  me contenter d'une vie fade et morne pour ne plus avoir à  subir la dépression.
En plus j'ai déjà  d'énormes problèmes de fatigue chronique, en parti dû a la bipolarité je suppose mais aussi dû à  la déficience hormonal que j'ai malgré un traitement, si les traitements AD/régulateurs devaient encore empirer cet état ce ne serai plus vivable.
J'aurai aussi trop de mal à  supporter la prise de poids, j'en ai déjà  eu une importante avec la reprise d'un traitement hormonale (passé de moins de 50 à  70kg, avant j'étais maigre et c'était tout aussi problématique mais je dois avoué que j'ai du mal à  m'habitué à  mon corps tell qu'il est maintenant). Pareil avec la perte de libido, j'ai du mal a supporter une libido dites "masculine" avec mon traitement ce qui a tendance à  la faire baisser assez drastiquement, en plus de l'instabilité des conso qui n'aident pas non plus de ce coté, j'aimerai préserver le peu qu'il me reste de libido.

En tout cas merci de m'avoir apporté ton témoignage par rapport aux traitements, tu pourrais me dire sous quelles molécules tu étais ? Tu peux me répondre en MP si tu préfères …

Le blog de interopid » La psychiatrie et le corps médicale quand on est inter-sexe et usager » 18 février 2017 à  18:25

Merci de ton message Bawa :merci:

[quote=Bawa]On remarque au passage la délicatesse des cols blancs qui ont eu la bonne idée d'appeler "anti-psychotique" un médoc qu'on dispense à  une personne qui, justement, l'est..[/quote]
Et encore si ce n'était donné que dans le but de soigner la psychose.. C'est dingue quand on y pense de donner un traitement de base fait pour soigner les symptômes de la schizophrénie/psychose à  des gens qui justement n'ont aucuns troubles psychotiques.. Selon moi il faudrait quand même commencer à  comprendre qu'il y a un gros problèmes dans les prescriptions massives de neuroleptiques en HP

Le blog de interopid » La psychiatrie et le corps médicale quand on est inter-sexe et usager » 18 février 2017 à  00:15

[quote=Tetris68]Ça me dépasse j'avoue, l'absence complète d'empathie chez les autres, surtout des médecins, me met toujours hors de moi, quand je lis ça ma colère devient épidermique car je n'arrive pas a comprendre le cheminement qui mène a une tel absurdité.

Enfin bref désolé si c'est pas l'endroit pour dire ça, je suis un peu a fleur de peau et ton histoire m'a beaucoup touché.[/quote]
Franchement tu n'as pas à  t'excuser, j'ai le même ressenti par rapport à  la psychiatrie et à  la mentalité étriquée de beaucoup de médecin.. J'ai aussi beaucoup de mal encore aujourd'hui à  lire des témoignages au sujet de l'HP ou des neuroleptiques, sûrement des souvenirs encore trop sensibles..

Le pire étant sûrement les gens totalement étrangers à  ça qui cautionne ces pratiques, évidement si ils avaient à  le subir ce serai moins drôle. Je sais pas si c'est clair ce que je dis. Je parle de toutes les personnes biens pensantes qui trouves ça normal d'enfermer les toxicos tant que ça les fait décrocher, de mutiler les gamins inters tant que ça les rend normaux dans la société, les gens qui disent agir pour ton bien alors qu'ils ont juste un sale complexe de supériorité qui les fait croire qu'ils ont la vérité et qu'ils savent mieux que toi ce que tu devrais faire de ta vie, parce que pour eux tu n'es souvent rien d'autre qu'un déchet. …

Le blog de interopid » La psychiatrie et le corps médicale quand on est inter-sexe et usager » 18 février 2017 à  00:08

Faut pas confondre intergenre et intersexe, le terme intergenre (qui revient à  dire non binaire) est assez controversé parce qu'il contribue à  invisibiliser les intersexes et mettre encore plus de confusion à  propos de quelque chose de déjà  peu connu.

L'intersexuation ce n'est pas un genre c'est un sexe biologique, anatomique, comme le sexe mâle ou femelle. Quelqu'un d'intersexe peu se sentir homme, femme ou non binaire comme les personnes nées de sexe mâle ou femelle, et qui ont pas forcément un genre correspondant à  leur sexe pour le cas des personnes trans.

Mais je trouve aussi que le terme non binaire est sur-employé depuis quelques temps, comme les cis se disant genderqueer et prenant la parole en tant que trans alors que concrètement ils ne font ni transition sociale ni transition physique et ne font que ne pas coller aux stéréotypes féminins ou masculin, ce qui est quand même le cas de la plupart des gens, cis ou trans.
ici un article intéressant à  ce sujet, écris par un mec trans :
http://imnotacisboy.blogspot.fr/2016/09/comment-je-suis-devenu-problematique.html

En ce qui me concerne je suis un homme, sans pour autant collé aux stéréotypes masculins, sans être hétéro, sans vouloir non plus changer mes organes génitaux de naissance qui me vont très bien comme ça. …

Le blog de interopid » La psychiatrie et le corps médicale quand on est inter-sexe et usager » 17 février 2017 à  22:06

Merci beaucoup de ton message Tetris68.

C'est un témoignage comme tant d'autre, que ce soit chez les UD ou chez les inters, des témoignages qui font mal en coeur il y en a un paquet malheureusement et je doute être le plus à  plaindre.

Si je suis fort je sais pas, probablement un peu mais on l'est tous, on est tous capable d'encaisser des choses dont on se serai cru incapable, et paradoxalement on se rend compte après que ça laisse plus de traces qu'on l'aurai cru et qu'il y a des traumatismes irréversibles, et qu'il faut vivre avec.

Le blog de interopid » un an d'amour-haine avec la coke » 16 février 2017 à  20:47

[quote=Spiral32]Non insiste pas.alors ;)[/quote]
En même temps je me connais, bien que j'ai clairement pas en projet d'aller acheter un g dans les prochains mois je préfère encore prévenir que guérir parce que ce serai trop facile de dire aujourd'hui non c'est bon j'y touche plus. Vu où j'en suis dans mon rapport aux consos je me doute que j'aurai envie de retaper un de ces jours. Alors je préfere encore limiter les dégâts.

Mais il faut avouer que pour le coup je me suis vraiment fait peur, j'y pense encore régulièrement. J'ai fais la grosse connerie de penser que je pourrai gérer une conso de stimulants comme je gerais mes conso d'héro, ske ou autre opia/depresseur. J'étais pas du tout préparé au craving qui vient après le flash.

C'est pour ça qu'en y réfléchissant si je devais re shooter de la c c'est sûr que je prendrais ça en compte, en en ayant peu sur moi déjà , 0.5g au max et je pense aussi essayé le speedball ou en tout cas de combiner coke + opia en descente histoire de limiter les dégâts encore une fois. Au mois cette histoire ça m'aura appris à  pas déconner avec les stims, c'est toujours ça a prendre …

Le blog de interopid » La psychiatrie et le corps médicale quand on est inter-sexe et usager » 15 février 2017 à  02:59

merci beaucoup CoachMigui pour ton message :) Et oui je pense essayer de poster quelques trucs prochainement, c'est plus facile d'ailleurs de partager avec un peu de brune dans le sang.

[quote=groovie]salut !

Alalala... la psychiatrie..si tu es pas pété de thunes, c'est difficile d'avoir un cadre de soin décent... Alors en plus si on est un UD et qqu'on eest non binaire...

Sinon la france c'est un pays où on stérilise les personnes qui changent de sexe non? je pense qu'on a beaucoup de retard dans ce domaine.. et j'ai pas compris un truc; un tribunal t'a forcé à  avoir des opérations chirurgicales?!

c'est insultant de considérer les personnes non binaires systématiquement comme des malades..c'est archaïque mais cela ne me surprend pas de la part du personnel soignant..
:rolleyes:[/quote]
Je ne suis pas non binaire, je suis un homme intersexe, ce que j'expliquais au début, né avec un sexe non défini comme mâle ou femelle, si tu veux plus d'info je te conseille d'aller voir le site de l'OII francophonie ainsi que les interventions de Vincent Guillot.

Et oui on est obligé de déclarer les enfants inter comme homme ou femme du coup pour changer mes papiers j'ai dû faire plusieurs opérations dont une ablation des gonades (les gonades c'est les testicules ou les ovaires quand elles sont développées, pas développé dans mon cas mais qui auraient dû être ovaires) qui a été totalement foirée. …

Le blog de interopid » La psychiatrie et le corps médicale quand on est inter-sexe et usager » 14 février 2017 à  19:09

Merci pour vos messages !

Pour répondre un peu globalement
C'est clair que je suis très opposé aux méthodes de la psychiatrie et à  la prescription abusive de camisoles chimiques (et dans la plupart des cas c'est abusif). Ma psychologue actuelle dit à  juste titre que sans consentement il n'y a pas de possibilité de soin, je dénigre pas à  100% l'utilité des neuroleptiques, même si le prix est lourd à  payer j'peux comprendre que certaines personnes se sentent mieux avec quand elles ont de lourds troubles psy etc. Mais les prescriptions devrait être fait déjà  avec le consentement des patients et surtout en les informant vraiment de ce que c'est et de comment ça marche. Parce que sous neurolpetiques on est plus capable d'avoir un consentement avisé par rapport à  son suivi et son traitement la plupart du temps, on est plus capable de réfléchir du tout. Mieux vaut encore attachés les gens que les attacher dans leur tête..

Pour les benzos c'est le même problème même si c'est un peu différent, je trouve que les effets des benzos sur la conscience sont quand même moins désastreux que les neuroleptiques mais c'est prescrit à  outrance par beaucoup de généralistes. J'ai pris des benzos en récréatif (principalement zolpi) mais faut avouer que quand on a connu les opiacés le "bien être" des benzos ça se pose là .

En ce moment je suis sous atarax pour dormir (50 à  100mg) et occasionnellement sous bromazepam/zolpidem aussi pour l'insomnie même si j'essaie d'éviter les benzos le plus possible.

Faudra que je fasse un autre poste pour parler de la dépression (bipolaire hypomaniac jusqu'à  preuve du contraire) des opia et des AD, parce que je suis encore en plein questionnement par rapport aux AD, j'en ai pour l'instant jamais pris et j'dois avouer que l'effet inhibiteur, la potentielle perte de sentiment et tout le reste me fait trop peur pour penser commencer un traitement malgré des passages de dépression sévère qui me pourrissent la vie.

Quand je suis sorti d'HP j'ai commencé à  voir un premier psychologue, à  fond dans la doctrine des narcotiques anonymes et qui essayait de me convaincre que faire une opé génitale pour la réassignation masculine c'était un "sacrifice nécessaire", avec le recule il m'a plus enfoncé qu'aidé. Mais c'est sûr que depuis que je suis suivi en csapa les choses se sont quand même pas mal arrangé. J'ai toujours des troubles psys (dépression, bipolarité, troubles alimentaires, j'ai jamais été psychotique même si ça a pas empêcher qu'on me gave d'antipsychotiques..), pas mal de traumatismes à  trimbaler, et des consos qui continuent à  déraper de temps à  autres. J'ai une psychologue et une addicto très bien et je commence le suivi avec un psychiatre relativement opposé à  la psychiatrie, à  voir ce que ça donnera.

A titre d'info, maintenant j'ai 19 ans. Alors je sais que je suis tout jeune ici mais ça fait déjà  6 ans que je prends des opiacés, le temps passe vite. Un des trucs qui m'a le plus plombé justement c'est d'avoir été usager mineur, j'ai pas eu accès à  aucun suivi addicto avant mes 17 ans, pareil pour le matos et le minimum d'infos RdR. Un des trucs qui m'a le plus apporté à  l'époque c'est ce site même si avec le recule je me dis que j'aurai dû m'informer un peu plus au lieu de faire n'importe quoi par moment. La prise en charge des mineurs ça reste très compliqué, parce qu'à  moins de les foutre en HP (ou de les rediriger dans des programmes sectaires) les médecins font pas grand chose, il y a aussi les consultations jeunes qui sont souvent qu'une vaste blague à  mon avis. …

Le blog de inconnue » premiere drogue dur - 3mmc » 13 février 2017 à  21:27

Salut !
Alors déjà  je préviens que je ne connais absolument pas cette substance ni les RC donc à  ce niveau je ne pourrai pas t'apporter de réponse

Je voulais juste te dire que selon moi c'est une mauvaise idée de penser par le prisme drogue "dures" / drogues "douces". Parce que concrètement il n'y a pas de drogues dures ni de drogues douces, toutes les substances ont leur particularités, ça ne veut pas dire pour autant qu'il n'y en a pas de plus "fortes" sur certain aspect, de plus nocives ou de plus addictive.
Mais par exemple j'pense que pour beaucoup la md ou le LSD ne serai pas considéré comme "drogues dures".

A la limite il vaut mieux différencier les drogues selon leur famille, stimulants, hallucinogènes, opiacés etc... pour en jauger l'intensité. Parce que chercher à  savoir si le LSD c'est une drogue plus "dure" que le tramadol par exemple ça n'aurai aucun sens.

Pour la dépendance encore une fois je ne connais absolument pas le prod mais je dirai que le dosage est loin d'être le principal facteur, c'est aussi et surtout une question de fréquence et une question de ce qui se passe dans ta tête, si tu ressens du craving, une envie forte de reconsommer, l'impression que tu vas moins bien ou que t'es pas dans ton état normal quand t'arrête de consommer, etc.. …

Remonter

Pied de page des forums