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Le blog de OrgaWZ » La coke, entre extase et mal-être » 14 avril 2019 à  10:31

Bonjour amigo,
Ton message m'a transpercé. Bien rédigé pour commencer, ce n'est pas toujours le cas. Déjà le début, avec l'info line j'étais plié! Bien amené!
Tu sais je suis passé à la télé pour un truc de france 3, je devais emmener un cadreur et la journaliste vedette (non je dirai pas qui), en fiat panda, genre "vis ma vis de teufeur"! Avec la fameuse scène où j'appelle l'info-line d'une cabine téléphonique en rase Bretagne.
Surtout ton histoire de revente me parle, parfois j'y allais sans rien, et d'intermédiaire je faisais mes commissions, profitant de la peur des autres, parce que moi j'étais plutôt rassurant et on me donnait l'argent. Bien pour eux, j'arnaquais jamais. Mais quand, comme toi, on touche à la C, au lieu ou en plus d'en vendre, on est plus dans le délire, c'est plus la teuf. Et quand on vend, non plus pour sa conso, mais pour l'argent, là on ne s'amuse plus non plus.


C'est pour ton histoire de prise en charge avec sevrage en ambulatoire, que je t'écris. Très bien de partager tout ça, moi j'écrivais et personne ne voulais lire. Mais je ne comprends pas comment tu peux rentrer chez toi après les ateliers, au début au moins. En plus pour ta première cure? T'es sûr? Je ne compte plus les miennes. Au moins 8....en un an!

Oui tu auras des cravings, tu n'auras que ça. Et oui tu vas peut-être rechuter mais tu n'as pas d'autre choix que celui de te donner cette chance.
Parce que tu veux être toi, parce que tout ça c'est superflu, parce qu'on peut tomber plus bas, il n'y a pas d'autre fond que la mort. Ceux qui te parleront du coup de pied au fond de la piscine n'ont jamais coulé. Ou chacun sa métaphore.
Il n'y a pas grand chose pour le "manque" de C. On te donne des sachets d'acétilsystéine ou chépakoi, du mucomist en fait, ça a un petit effet sur l'intensité des cravings. Sinon seresta, mais pour toi, avec ta tolérance... et dans les cas sévères, comme la base ou l'IV à haute dose, la méthadone (mais après c'est ta vie et le traitement c'est à vie, parfois, refuse). Refuse aussi les neuroleptiques. Attends d'être complètement décocaïnisé pour prendre quelque décision. Comme s'engager dans un traitement de fond, long, qui fera ses premiers effets bien après ta cure. Un craving dure 20 min mais au début ils s'enchaînent.
Alors le mieux est d'être enfermé une semaine puis accompagné et sans téléphone ni CB, tu aimes lire et regarder le plafond? Non? Dis toi que l'héroïne c'est pire et l'alcool aussi. *
Pour les effets de tes conneries, ton corps est plus fort que tu ne le crois, pas de conséquences notables de l'usage de C sur des années. Ne le dîtes pas aux jeunes. Les conséquences c'est ce que vis là, elles sont psycho-sociales et il faut se les traîner, en plus des problèmes qu'on a tenté de régler, et donc laissé se développer, cachés sous le tapis, en consommant ce genre de "médicament".
Je ne connais pas là où tu vas (à moitié comme en semie?).
Mes conseils n'engagent que moi. Mais bon courage mon gars!
Commentaire plus long que le post mais il y a du questionnement dans ce dernier.
Merci …

Le blog de Anonyme 218797 » Entre Omerta et poids des street-rules : j'ai fini par poser une plain » 13 avril 2019 à  10:49

Bonjour,
Vous allez me trouver gonflé, mais, quand j'étais très jeune j'ai frappé ma "meuf" d'un coup de doc devant tout le public de Ludwig 88 au Bataclan (1992). Après ça le pire c'est que j'avais une "bonne" réputation, celle du mec qui rigole pas! Je faisais 1m67 et personne ne m'a rien dit!
La fille avait embrassé dix mecs devant moi et elle est revenue avec une lettre le lendemain (qu'est-ce qu'elle écrivait bien, d'ailleurs ça a marché).

Donc je pense qu'il y a deux sortes de personnes, face à la violence conjugale, celle qui se met à la place de son amoureux haineux, et celle qui n'accepte pas.
La dernière peut prendre une petite baffe ou être poussée.
Mais un coup et c'est fini, dix ans de mariage, enfants ou pas. Plus on attend plus c'est dur, et si l'autre a besoin de vous, il ne vous aime pas, il ne s' aime pas. Se détruira, coulera au fond, pourvu qu'il ne vous y entraîne pas.
Pour ça il faut être intransigeant, quand vous dîtes à votre amour, si un jour tu me menaces ou pire, c'est fini dans la seconde. Si ça ne marche pas c'est qu'il ne te mérite pas et que tu vas souffrir.
Ayant un tempérament addictif, on s'accroche au mal rien que pour une minute de bien. Bon courage, et attention plus on est passif, plus on risque de faire mal, trop, jusqu'au bout, le jour ou l'on fait sauter le verrou. Et là, la prison c'est pour nous.
Excusez-moi si je suis à côté de vos ressentis. Mais je ne suis que d'un seul côté.
Un coup c'est un coup de trop. C'est pour ça que je fais des clefs de bras! (je plaisante...pas, si bien sûr).
Salut Marla! …

Le blog de ismael77 » Crack ou Base, H ou Rabla, c’est quoi ce Charabia? » 12 avril 2019 à  15:13

Merci, c'est intéressant je suis d'accord, et j'aurai à dire, mais je peux pas parler de tout ça dans ce contexte, ailleurs peut-être.
A bientôt Marla, trop classe comme nom!

Le blog de Bootspoppers » Catacombe et kétamine » 10 avril 2019 à  09:25

Franchement bravo pour ton boulot! C'est une chose de vivre des choses (bis), une autre que de les narrer.
Quant aux photos perso, pas con.
J'aime bien le trip intéllo, mais malgré des usages en commun, c'est à l'opposé de la façon dont je vis mon rapport aux substances psychoactives.
Si j'avais pris des photos, ce serait de la boucherie ou glauque!
J'apprends tellement sur ce site, après deux décennies au moins d'expérience, pas un jour sans substance depuis...1992!
Ca en fait des souvenirs old school à partager.
Par exemple les mots : setting, THCN, tous les CBD, terpen rien que pour une plante (ça, en tant que cuisinier j'aurais du le savoir) et que ne sais-je pas encore?
Beaucoup de mots et sigles inconnus pour moi. Je ne suis pas vieux j'ai commencé tôt.
En tout cas, même si le sujet ne m'intéressait pas, je suis venu lire et je ne suis pas déçu. C'est ce qui compte le plus, le récit.
Merci
je peux pas encore mettre de champi, alors je te donne comme score, un SPORE, soyons sport! …

Le blog de Asrid » cohabiter avec son revendeur... » 10 avril 2019 à  09:06

Bonjour,
Je suis un homme hétéro, je me demande si, avec ce gars tu pourrais avoir une vraie histoire?
Et si tu as déjà été dans la dépendance totale comme le supplier ou lui proposer tout ce qu'il veut, le voler, le menacer, et puis on aime tjrs celui qui nous fait du bien. Alors est-ce que tu l'aimes?
Même dans les couples, d'amis, de coloc, c'est chaud parfois.
Merci!

Le blog de Asrid » citation fanzine n°2 psychoactif » 10 avril 2019 à  08:55

Pas mal! Mais dans la provoc, efficace.
Car, évidement, c'est à nous de nous libérer de cela. Puisque les chaînes sont les notres et qu'ils ont les clefs des cadenas, brisons-les, c'est ce que tu fais reufré.
Bonjour!
Déjà le mot toxico, tox, après Junki, qu'on revendiquait, mieux vaut être un voyou fier de se mettre un salaire dans le bras, mépriser le bourgeois et balayer la normalité d'un revers de main (façon trainspotting, punk), qu'un malade pitoyable (et responsable de son mal!). n'est pas si évident, même si être soigné plutôt que puni, c'est mieux.
Pour celui qui le veut et en a besoin.
Sinon, on vous dit que vous subissez une pathologie alors que vous avez juste l'impression d'avoir pris une voie sans issue. Les deux sont vrais, pour moi, sinon je ne consulterais pas. La liberté, disparue, rien ne sera plus comme avant. Et en plus, puisqu'il n'y a pas de libre choix, on est moins qu'un voyou, moins que rien, une victime, un handicapé.
Je ne sais pas ce que je préfère, le fait d'être "malade" est accepté, mais par quelle femme? Les "repentis" sont les rois du lit; les malades sont peut-être gentils, ils ne sont plus vicieux ni charismatiques et mystérieux, non, fragiles, instables, presque dévirilisés. Pour les hommes, bien sûr, et ce ne sont que des clichés en mutation. Mais les représentations sociales sont très importantes, dans la façon dont on se voit, se vit, et est perçu.
Je parle du fond mais j'aimerai bien écrire un papier pour le zine, je le poste où?
Merci …

Le blog de hyrda » Sous pression américaine, Pékin met le fentanyl à l'index » 10 avril 2019 à  08:33

Merci, je répond un peu à Morning Glory "pourquoi les dealos.."
C'est très dur à comprendre pour moi. Aux USA, où l'héro, mexicaine, n'est pas souvent propre, les "pain killers" des médecins ne sont pas adaptés, beaucoup trop puissants et addictifs. On a une dépendance dangereuse et pour quel plaisir? Piquer du nez et se retrouver sous assistance respiratoire et 50 000e de facture d'hosto puis viré par ses parents. Et l'ordo...finie on passe à l'héro, moins chère!
Ca c'est pour l'addiction involontaire.
Pour l'héro, le nouveau marché (je n'ai pas vu mais lu, moi quand j'y étais, à NYC, il y a deux ans c'était à l'ancienne, ça vaut mieux) est tout à fait différent.
Les mecs vont sur le net ou se renseignent sur la bonne marque du jour, comme nous sauf qu'au lieu de Samir ou JM t'as Skull, ou Sweet death, avec logo et sachet ou tubes plastiques avec bouchon rouge ou vert, selon.
S'il y a des OD tout le monde veut celle là! Voilà pourquoi les vendeurs n'hésitent pas à "tuer", c'est leur pub, plus il y a de morts, plus le produit est bon...
En passant, Technoplus faisait des testings en teuf, j'ai testé tout ce que j'avais et j'en reparlerai. Mais pour trouver une substance il faut la chercher.

Ce qui aurait pu avoir un intérêt niveau qualité d'héro, pureté, n'en a pas, ou comme repoussoir, quand on ne sait pas ce qu'il y a dedans, surtout en shoot.

Déjà la naloxone qui est dans tous les stéribox en Ecosse, devrait exister là-bas, où il y a bien des pompes en pharmacie, mais c'est tout.

Bref, un opioïde sans plaisir, n'est pas récréatif, c'est un traitement. Alors ça "tue la douleur" quelle douleur? Si t'as mal? Faut de la thune, une assurance (quelle chance on a en France, merci ALD 30) sinon ce sera la prison. Car la plupart commet un délit fédéral en achetant dans le Massachuset (dsl je sais plus l'écrire) et revenant à NY State (pas l'université la campagne autour de NYC où il y a une patrouille derrière chaque écureuil).
Intérêt médical comme tout opioïde (y compris l'héroïne utilisée en médecine hospitalière en Angleterre, et en T(pas)SO Alors je comprends pas, sauf pour substitut peut-être?
C'est un peu comme le speed et la coke, le premier est dix fois plus puissant mais n'a pas le millième de l'effet euphorisant et du flash de la deuxième, inexistant pour les "médicaments" type Orténal et Dinnintel, ou autres, même si c'est puissant.
De toute façon c'est la dose qui fait le poison. Mais la nature du kiff ne se mesure pas en nombre d'OD et de chanteurs morts.
I'll be there to protect you, yeah mama, and if you need me, I'll be there. …

Le blog de Equipe de PsychoACTIF » Les champis : Le système de réputation du forum » 09 avril 2019 à  12:28

Bonjour,
D'abord merci, j'ai envie d'écrire un post (après avoir lu plus de vieux posts et les numéros du fanzine) juste pour faire l'éloge du site.
Car, outre le concept, il y a quelque chose de plus grand que nous qui se joue. De la création et du partage avec une qualité sidérante.
Pas toujours, heureusement, on est pas des machines.
Mais, d'après ce que j'ai vu (et chapeau de nous lire en plus de tout ce qui pouvait/peut apporter les problèmes légaux et moraux que l'on connaît ou pas) il n'y a pas une once (sic) de mytho, de pipo et de vantardise (ou alors je suis naïf et il y a des romanciers) pire d'apologie de la souffrance et morbidité adulescente. Mais pourquoi pas.
Donc pour les champis, si j'écris deux posts en 24h je n'aurai pas deux verts (ou rouges) de la même personne. Hum.
Les champis sont une très bonne idée, si on en voit, on se dit que ça envoie. Et ils sont toujours commentés, enfin, jusque là.
Faut-il espacer ses posts ou proposer une offre avec deux genres différents par exemple retour d'expérience/analyse sociologique.
Je crois qu'il faut laisser le temps aux gens de lire.
Par contre (et je ne m'exclue pas) c'est triste quand une faute d'orthographe dans le titre ou les premières lignes apparaît, discréditant un papier qui peut-être ne gagnerait pas, chez Pivot, la dictée, mais vaut son champimax, minoré. Peut-être le signaler sans vexer, pas évident. Mais les psycho-nautiques entre deux sots, ont moins d'à priori sur l'écrit, que le public de masse sur les vies, exposées avec courage ici. Par nos moussaillons rêvant de sensation et capitaines au long cours et les histoires de naufrages, de pirates et de Vahinés.
Des marins d'eau douce du pédiluve aux surfeurs de tsunamis en passant par les explorateurs, pécheurs et plaisanciers. Ensemble on est plus que la somme de chacun.
Merci, champi arc en ciel! …

Le blog de ismael77 » Crack ou Base, H ou Rabla, c’est quoi ce Charabia? » 08 avril 2019 à  21:33

merci, je pense pas pour les mp, parfois je pars en digression mais j'espère retomber sur les pieds. Quant au rythme je sais pas.
Salut

Le blog de ismael77 » J'ai testé la salle de shoot à Bilbao! » 08 avril 2019 à  08:30

NON FAIS PAS CA TU VAS MOURIR!!! Je plaisante (pas), on va tous mourir, mais pense à ton joli corps! Et à ton capital plaisir-naturel, la virginité ne se perd qu'une fois, et gare au mariage forcé qui suit. On peut revenir en arrière mais bon...
L'addiction est un comportement, pas une substance ou un mode de conso (même si cela est le symptôme, rarement la cause). C'est le cerveau reptilien, qui s'occupe de la faim et la soif, et de la survie, la volonté est loin d'avoir accès aux commandes.
L'addiction c'est quand ton cerveau te fait faire ce qu'il croit être bon, alors que tu ne le veux pas, car ce comportement t'apporte plus d'emmerdements que de plaisir. Parfois il n'y a que quelques secondes d'apothéose, ou pire, la psychose de la dose (pour la coke c'est un enfer sur terre et tu continues, pourquoi?) Circuit de la récompense ça s'appelle.

Quand je raconte ça, c'est pas la lune de miel, c'est la fin, la centième. Je suis un rat dans une roue. Argent, poudre, pharmacie, WC, taquet. Ou comment se mettre 20 euro dans la tête en 20 minutes. La durée du craving.
C'est pour ça que je n'ai jamais eu d'ami tox, tu peux pas tourner le dos. Suis-je le seul à être incapable de voler mon prochain? Il y a pitié et il y a solidarité, gardez la première, par pitié laissez la deuxième exister.

Tu sais quand j'étais petit, ma mère buvait et se vautrait sur le sol, et bien à la fin, je ne me levais plus pour l'aider. Je la regardais essayer de se relever en riant, essayant de mettre un filtre de dérision entre mon petit frère et ça. En fait j'avais espéré trop pour ne pas m'insensibiliser, à la souffrance d'autrui, et vis à vis de la vie, qui, de toute façon semblait partir avec mon insouciance.

Après, quand c'est de la coke, ou de l'héro, souvent, c'est un peu comme avoir soif dans le désert.
Ca n'excuse rien, ça explique un peu.
Merci
Tout ça j'en reparlerai c'est essentiel. C'est trop long comme réponse, à plus. …

Le blog de Equipe de PsychoACTIF » Nouveau fanzine Psychoactif : un article ou un dessin ? » 07 avril 2019 à  22:37

Bonsoir,
En fait je dois faire un article, par ex deux pages, sur un truc que je ne traite pas dans le blog, ou il peut y avoir doublon?
Avant de mettre sur blog, je peux proposer mon travail pour le fanzine (des infos?) je découvre celui de 2017.
Comme ça il y a l'un ou l'autre des sujets, ou les deux, dont une exclu, ou pas. Car il faut de l'équilibre dans votre maquette je suppose qu'on ne fait pas deux articles sur l'injection ou sur le LSD.

J'ai du road trip comme avant, et le meilleur pour la fin ou le zine :

1. Rockaway Un mois avec les crackheads de Brooklyn.
J'en dis pas plus celui devrait être pas mal.

2.Mode de prise, avec la coke, autant d'effets différents. Des muqueuses aux intraveineuses, en passant par la fumée, les mélanges. Ce qu'il faut savoir avant de faire une bêtise. Ou par curiosité.

3.La CIA et son implication dans le trafic de cocaïne, le crack aux USA. De la Colombie à la Californie, en passant par Washington.

4. Speed-Ball, 60 euros par Shoot : Les Seigneurs de la Came.
Le haut du panier de la fonsdé, plus fort t'es mort.
Roulette russe et flirt avec les hauteurs.

Tout est dans ma tête, depuis le temps!

Merci beaucoup. Dîtes moi où et quand. Et quoi. Et les autres me prenez pas mes idées! Non, chaque regard compte mais pas dans le même zine! Il y aura un équilibre à trouver. C'est pour ça que je propose plusieurs choses. …

Le blog de Equipe de PsychoACTIF » Psychoactif, le Fanzine » 07 avril 2019 à  18:11

Bonjour,
Je connaissais pas donc je commence par le début.
J'ai lu l'article sur Strasbourg et l'existence d'un local de consommation à moindre risque, vraiment bien écrit et très informatif. Je ne le savais pas et comme j'ai fait un article sur la salle de Bilbao, je retrouve des choses, aussi bien sur l'expérience que sur la façon de la raconter.
En espérant participer, en 2019, j'aurais pas le temps de lire tous les numéros.
Bon boulot!

Le blog de Bootspoppers » Test allergique IV skenan 100 mg lp » 07 avril 2019 à  17:55

Bonjour
Je reviens sur les vieux posts pour voir.
Je suis étonné que vous parliez de 23 chépakoi, moi à part les insu et les 0,5 les 1cc des steri et quelques modèles je ne connais pas d'autres mots ni taille. Amovible, intramuscu, ok.
Et pourtant je l'ai achetais parfois par paquet de cent.
Et les conversions, tout ça n'existait, enfin n'était pas accessible, et d'ailleurs n'intéressaient que les nerds de la défonce, presque personne. Au lieu de ça circulaient des légendes urbaines et vraies infos, je pourrais en faire la liste, ça ferait rire les jeunes!
C'est tellement mieux de savoir ce qu'on fait. Avant cette discussion était interdite.

Le blog de ismael77 » J'ai testé la salle de shoot à Bilbao! » 07 avril 2019 à  14:41

Merci,
en fait c'est fait exprès, et pas cynique, quand même honnête.
La sécurité c'est pour lui et moi, on ne mourra pas ici.
Mais si, dans la rue je vois une victime, je l'aide, je suis secouriste. Malheureusement c'est moi qu'on ramasse aussi.
Ce mépris apparent de la vie d'autrui fait écran à celui qu' on a avec sa propre vie
.
En tout cas, ceux qui disent que c'est la came qui les a rendu voleurs ou arnaqueurs l'étaient souvent avant. Pour moi prendre un franc à ma mère était impensable.
Par contre oui, tout ce quoi compte juste avant le shoot, c'est le shoot, on est en roue libre et là oui, si le gars meurt devant moi et qu'il y a déjà des pros pour l'aider, j'envoie sans aucune pitié, j'en ai déjà pas beaucoup pour moi.
A ce moment.

Le blog de prodesplantes » se défoncer avec des épices, qui aurait pu imaginer sa!!! » 07 avril 2019 à  09:35

Bonjour, vieux message, mais je suis nouveau.
J'ai pris connaissance de cette propriété de la noix de muscade (d'ailleurs vous savez qu'il y a la noix et l'enveloppe, c'est quoi le nom déjà?, et cette partie, moins chère est super pour cuisiner car plus légère) en lisant la bio de Malcom X.
Il est en manque (il prenait surtout de la C et de la H), un codétenu lui donne une boite d'allumette chaque jour, de noix de muscade. Il n'est pas précisé la quantité (les boites sont différentes là-bas, d'ailleurs il n'y en a pas...). Mais il me semblait qu'il fallait ingérer. Vu la force de l'arôme c'est une mission.
Admettons, je suis déçu par la description des effets, pour ça je fume, au pire de la rachacha, enfin pas moi mais ça devrait le faire avec un peu de ganja?
Bref tu recommandes pas?
Une fois j'étais en pavillon thérapeutique, ils disent "pas de vinaigre", il n'y a pas d'alcool dans le vinaigre (sachez-le) mais dans la méthadone oui. Je leur dis qu'il y a dans la maison (qui loge cinq toxicos) une substance psychoactive. Même en leur disant que c'est dans la cuisine (en fait avec le détachant ça faisait deux), ils n'ont jamais trouvé.
Connaître est la base de tout.
Les gens des Csapa sont rarement ok pour apprendre du bas vers le haut, alors que ce que les écucs apprennent (pas) vient entièrement des usagers. Et de la confirmation scientifique des intuitions psycho/psychanalytiques. Qu'ils étaient content de trouver quand ils tatonnaient (?) des années devant ce public insondable, fermé.
Ecoutez-nous, et faîtes tourner...les infos...à la noix! …

Le blog de Equipe de PsychoACTIF » Nouveau fanzine Psychoactif : un article ou un dessin ? » 06 avril 2019 à  10:54

Bonjour,
Merci pour les commentaires.
Je suis ici de la dernière pluie (ça se dégage), et je n'ai pas pris mes marques.
Alors j'ai ouvert un blog, et puis j'y ai mis un billet.
La première partie de "Du Caruud d'Aulnay à la salle de shoot de Bilbao".
Surpris par le nombre de vues, j'y ai mis la suite. Mais dans les commentaires! Du coup j'ai compris et copié dans le blog, qui s'affiche.
Super, mais j'ignore encore comment on met un champi, ce qu'est un spoiler, enfin je suis un mec de quarante ans pas doué en informatique, mais j'ai quand même un autre blog par ailleurs, sur d'autres sujets.
Je comprends lentement et il faut m'expliquer vite.

Je voulais donc savoir ce que je pouvais/devais faire comme format et pour quel lectorat, actualité ou pas, et quand et comment le soumettre.

Merci de votre aide.

Le blog de Bootspoppers » Ma Free base à Stalingrad » 06 avril 2019 à  10:29

Bonjour,
Bravo pour le texte.
En ce qui concerne Stalingrad et la galette, je vais écrire un article aussi sur mon blog. Mais sur la scène de Paris, peut-être la plus grosse outdoor d'Europe. En ce moment. J'ai vu l'arrivée du produit et sa généralisation, très localisée, qui a transformé la vie des gens, autour et dedans.
C'est tout une histoire, il y a un très bon documentaire sur Arte radio, "crackopolis" c'est vraiment ça, avec des choses que, même moi, ne savais pas.
Et d'autres qui seront dans mon article.
Le sujet se prête au récit comme il révèle le "c'est donc ça nos vies" dans la fourmilière, sociologie de la misère. Or en barre pour coke en stock, se bat pour du rock, doseur brisé sur le pavé, rue d'Aubervilliers, je vous inviterai à partager mon kif...de raconter!



Je sais pas comment on met un champi

Le blog de MasterPerlo » Ma 1ère drogue "dure" » 05 avril 2019 à  13:12

Bonjour,
La première fois? L'alcool, je n'en m'en souviens pas. J'avais moins de trois mois.
Je rigole pas. En Bretagne, en ce lieu et ce temps là (pluvieux) on calmait les bébés avec de la zozote (lambig, calva et lait), ou du cidre comme pour moi.
Donc je peux parler de ma première trace d'héroïne, à quatorze ans. Mais ça mérite deux pages!
merci
ISMAEL 77

Le blog de ismael77 » Du CAARUD d'Aulnay à la salle de shoot de Bilbao » 05 avril 2019 à  13:03

[u]J’ai testé la salle de shoot à Bilbao![/u]

Ceci n’est pas un guide de narco-tourisme, mais un partage d’expérience.
Même si, je l’avoue, le smartphone m’a permis de savoir où aller, à Porto (je le raconterai plus tard), et en l’occurrence, au pays basque espagnol.
C’est important de savoir qu’à l’étranger, on est plus vulnérable, on ne connaît ni les pratiques ni la police. A Bilbao, ils, police basque et guardia civil, attendent la plaque française et le sac à dos au tournant. Et pourtant…
Sur le plan google map, la salle de shoot se trouve à côté de la gare, enfin d’une gare, Santander. De toute façon, si peu connaissent, tout le monde sait la réputation du barrio. Dans cette vile vivante, on dort pour 30e dans un hôtel et la suite au Carlton est à 100e! Très bourge d'un côté, moins de ce côté.
De toute mùanière, je suis blacklisté dans tous les Carlton, Ibis, et tous les Hilton de la terre (ou plutôt formule 1…). Il suffit d’une tache de sang et, pire, d’une seringue planqué dans le speed et pas ramassée.
Je choisis un hôtel moyenne gamme avec salle de bain. Sans jamais défaire le lit c'est pas pour dormir.
Bon à savoir, les hôtels pas chers en Espagne sont souvent dans le centre ville, parce qu’ils n’ont pas l’appellation hôtel mais pension. Finalement ça devient du guide touristique, pardon ce fut mon métier! Je reviens au sujet.

[i]C’est une maison bleue...au dessus de la colline[/i].
Ce quartier, au lieu de l’habituelle «calle de mierda», se nomme San Francisco, de la rue du même nom, et oui on se croirait à Haight Ashburry en 67...en plus africain. Bien sûr la coke est reine mais tous les dealers vendent H et C. La H est brune, moche et juste bonne à enlever le manque, et encore.
La C par contre, est servie au poids et la qualité varie, mais une fois arrivé dans le quartier vous en avez pour dix minutes, allez toujours vers les darons subsahariens, et vous aurez les poches pleines selon vos moyens. Pour moi c’est fini tout ça.
Le premier contact (je déconseille tout contact!) doit se faire de manière amicale, et on doit pouvoir tester dans les toilettes d’un café. Demander son nom et son tel au gars, qui à chaque fois s’appelle Ismaël! Mieux, vous allez chez lui, ou lui à votre hôtel (éviter les voitures). Le mec, souvent (choisir un caractère doux, ça se sent) africain de quarante ans, honnête, va te livrer quand tu veux, 24/24 à ton hôtel ou dans un bar. Toujours faire miroiter de futures affaires, de toute façon ça risque de se faire, et assure la qualité des premières. En fait tu as vite trop de plans! Donc les consommateurs sont en position de force, vu l’offre. Et là tu ne vérifies plus la qualité, c’est en confiance. Pour la C jamais de problème et la H ferait l’affaire, pour un néophyte peut-être.
Voilà, t’as ton «képa», enfin, bombe bonne, et tu peux soit la prendre dans la rue, à l’hôtel ou dans les toilettes chez ton dealer ou dans son bar. Un jour le gars, voyant que je ne sortais pas, j’enchaînais mon troisième d’affilé…, a flippé et m’a viré, j’ai passé un sale quart d’heure dehors en angoisse. J’ai des histoires sur Barcelone où certains offrent la jouissance de la cuisine pour...cuisiner, et en jouir, beaucoup à dire aussi sur cette belle ville.

Restons à Bilbao, on vient d’arriver.
J’ai toujours rêvé d’un endroit où être sans crainte, et stress, qui font rater les veines et avorter le kif. Même à l’hôtel, une fois le flash passé, je planque tout dans une parano de fou, entend des gens derrière la porte, persuadé que la «sécurité» ou le FBI va arriver! J’entends déjà les sirènes et elles ne viennent pas de Copenhague mais de Colombie. Je me douche et sort, tout transpirant, me griller en causant au veilleur, comme un mec chelou, que je ne suis pas du tout (hum).

Donc la salle de shoot me paraît offrir cela, l’IV sans la peur.

[b]Comment cela se passe t-il là-bas?[/b]

D’abord, et c’est l’un des points faibles, les horaires sont contraignants, pas le soir ni le week-end!
Moi j’ai des habitudes diurnes, mais le soir le risque est grand à cause de l’accumulation et des massacres à la tronche shooteuse. Mais pour un français, c’est déjà bien!
En Espagne il n’y a pas de steribox, qui est pratique, il y a tout et on peut poser dessus son matos pour ne pas le mettre sur le sol des waters. Il y a des kits en sachet, avec une pompe démontée à tête amovible, de longues aiguilles, et 1 ou 2cc, le réservoir se détache parfois par erreur (pas bon). Il y a le sterifilt ou autre filtre hyper serré, chez mdm, mais pour le kit en fait non il n’y a pas de filtre du tout, les injecteurs reviennent aux filtres de cigarette, on en perd trop autrement ou pas le choix. C’est vrai que c’est beaucoup plus fort. Pas de petit coton à la salle (parfois oui). On touche la limite entre réduction des risques et recherche de la maximisation de l’effet, mais le problème n’en serait plus un si c’était légal, un produit pur.
Bon, après m’être fait arnaquer une première fois, comme il se doit, j’ai trouvé un gars pour profiter de mon ignorance, c’est le jeu. Mais, quand on sait, on a toujours ce qu’on veut, et tout de suite, pas dans une demie heure. Quelques dizaines d’euros et j’ai ce qu’il faut. Pas de la balle, on dirait donc je dois savoir la bonne dose à mettre. C’est le moment, je frappe à la porte discrète de cette rue en pente. Qui se trouve vraiment en bas de la colline depuis la rue San Francisco, 500 mètres plus haut.

[b]Arrivée à la salle.[/b]
La porte de la salle passe inaperçue, quand j’y étais il n’y avait pas l’autocollant médecin du monde dont parle Le monde, dans son excellent article (lien en bas de page). Je suis repassé devant trois fois, avant de frapper à la seule porte de la Calle Bailen correspondant à la localisation.
Je suis accueilli par un colosse, puis on me présente à Pierre, un genre d’éduc, français, une chance. A part ces deux là il y a deux infirmières.
Pierre m’explique le fonctionnement, tu n’as droit qu’à un seul shoot par demie heure. Ce qui a des effets pervers. D’un côté cela évite la compulsion et la surdose par accumulation, de l’autre cela incite à mettre le maximum, à faire un speed-ball plutôt que l’un des deux seul.
Bonne ambiance, je m’apprête, impatient comme il se doit, à entrer dans le saint des saint, la salle de consommation. Mais en pénétrant dans le local, un type de 40 ans est en pleine OD d’opiacé (pour faire une OD avec la came du coin faut être vierge ou sevré). On lui envoie de l’oxygène, il a pas l’air bien derrière son masque, il serait mort s’il avait été dans des toilettes publiques.
On me dit d’attendre. Non, ça me dérange pas du tout (il peut mourir ça changera rien pour mon fix), on me laisse entrer, ils sont étonnés par mon absence de compassion. Pour moi c’est un inconnu, un con, ou une victime du «un seul shoot», soyons honnête, je voulais mon kif. Vite. C’est ça l’addiction.

Voilà comment ça se passe :
Le matériel est varié, on a la choix de sa pompe et de son filtre, même si les plus filtrants sont recommandés. On nous dit partout de ne pas aspirer trop vite, liquide dans la seringue mais pourquoi? Surtout, il y a une demi-douzaine de «plans de travail», avec champs stériles. De l’acide citrique en poudre, garrot, et la lumière du jour pénétrant par les fenêtres et complétée par les néons. Ca change de la lumière bleutée anti-teshou des mac donalds de Rotterdam. Tiens, un autre sujet de récit de voyage!
Je met ma poudre, Pierre dit «tu es sûr de vouloir mettre tout ça?», «oui». Effectivement, c’est parfait. Et je me sens en sécurité. Je tchatche le pauvre agent d’accueil français pendant ma phase euphorique. Il flippe un peu! Pourtant je suis pas véner comme garçon.
Voilà il faut attendre en chill, mais ce n’est pas un coffee non plus. Le côté médical peut rebuter, mais pas moi, au contraire. En fait j’aurais aimé qu’ils me fassent l’injection, mais ça n’est pas possible…On comprend pourquoi.
En vérité pas grand-chose à dire, tant cela devrait être normal, et il reste du chemin.
Ici on parle de pays de coke. Pour la frontière et le trafic, mais autrement ce n’est pas mieux qu’à Paris. Enfin c’est moins cher.

Le piège. La Police guette.
L’histoire de cette salle, remonte à l’épidémie des 80’s et 90’s, l’Espagne a connu beaucoup de Sida et d’OD. Et la côte basque est le lieu de passage de la coke. Là où je vis, Biarritz, les surfers locaux , ou plutôt loco ont trouvé des kilos de coco, en ballots, dans l’eau. Pure. Voir le film «surf gang» génération héro, héroïque des vagues à l’âme, champions d’un surf marginal, fonsdés à la came. Ces trouvailles, pêches à la noix (de coco), sont devenues des motos neuves, des morts et de lourdes peines.

De l’autre côté des montagnes, en Espagne (en France il n’y a rien), les mecs consommaient dans la rue, comme à Séville où les mères défilaient avec les photos de leur fils mort. Pas pour les disparus de la dictature, contre la came qui accompagna la movida.

La salle n’a pas été seulement un lieu d’aide, mais une façon d’empêcher les gars de choquer les voisins (quand on achète un appart pas cher grâce la mauvaise fréquentation du quartier, comme les nouveaux bobos de Barbès, ou de Brooklyn, on ne doit pas être surpris!). Comme à Paris avec les «non à la boutique» en banderole rue Beaurepaire. Not in my backyard. Pourtant ça marche, dans les limites de la loi. Et des préjugés.

[u]La police ne joue pas le jeu.[/u]
Après avoir fait mon fix, je quitte la salle où j’ai rencontré une fille. Elle a de la bonne C et pas chère, dit-elle. Son logement est au coin, en haut au croisement de haight et Ashburry, non San Francisco/Bailen. Je l’attends dans le hall. Elle redescend en un instant avec, bizarrement, le sachet ouvert dans la main. Le temps de la voir sur les dernières marches, cinq policiers font leur entrée.
Je me retrouve vite seul dans ce hall, totalement nu, devant des hommes et des femmes en uniforme. Et puis les baffes pleuvent, je ne sais même pas pourquoi, bam bam bam. Je commence à avoir les larmes au yeux, espérant pleurer pour les amadouer. Car, en Français que je suis, avec quatre grammes d’héro, je pense aller en garde à vue ou en prison. J’en suis sur. Je préfère les coups!

Une autre fois, sans coups, ce coup-ci, les flics m’ont saisi le matos, pas l’argent (jamais). Sur mon portable le dernier numéro, le seul espagnol, le papier sur moi aussi, indiquent le nom du vendeur, Ismaël, et son 06. Pourtant (j’ai appris l’espagnol entre temps) ils me font faire un tour en voiture de la police basque. «Tu donnes ton dealer et on te rend le matos». Il n’y a pas à hésiter, ne JAMAIS balancer, même si l’autre l’aurait fait, question de mentalité. Et j’aurai pu accuser n’importe qui et peut-être récupérer mon truc. Mais je sais déjà qu’ils vont me laisser partir, grâce à l’expérience précédente.


Si on descendait voir comment c’est à Porto? Avec la politique de dépénalisation de la consommation?
Après j’ai aussi Paname, la banlieue de Paris, la Bretagne, Brooklyn, et Rotterdam. Et ma narration du macadam, les putes et la came...
L’addiction au sexe, est-ce que cela rentre dans ce cadre psychoactif? Du gonzo, du vécu, du profond et du marrant.
Dîtes-moi si c’est trop long, trop de digressions, enfin s’il y a des choses qui vous intéressent plus que d’autres.
Merci.

Je n’écris que ce qui se trouve dans ma tête, pas de copié collé ou d’internet, ou alors après la rédaction, pour vérifier. Mais vérifier quoi? Ma mémoire?
J’ai l’impression (parfois désagréable) de me souvenir de tout, et de vivre avec en permanence.
C’est lourd à porter, c’est ma vie, mais pas toute ma vie. Sauf que tomber de sa hauteur fait moins mal que du 7ème ciel! La marche est une succession de chutes, rattrapées, et la blanche de rechutes, l’essentiel est de se relever. Et apprendre à tenir, en équilibre. On plane sur son thermique, se laisse aller au vertige de la chute, et on s’écrase en catastrophe. Down on the ground.

[i]«If you want to get down, down on the ground, cocaïne»[/i]'e-u(u Eric Clapton

On pense que cette chanson fait l’apologie du produit, c’est le contraire.

Pour de vraies informations il y a ce lien :

/www.lemonde.fr/societe/article/2010/09/24/a-bilbao-une-salle-de-consommation-accueille-depuis-sept-ans-les-toxicomanes_1411811_3224.html …

Le blog de Equipe de PsychoACTIF » Nouveau fanzine Psychoactif : un article ou un dessin ? » 03 avril 2019 à  09:50

Bonjour l'équipe de Psychoactif!
Ca fait longtemps que je cherche à partager des expériences, récits, vécu, et informations.
J'allais, je vais, faire un overblog, mais très perso. Aussi, sur ce thème, c'est pas évident de s'exprimer. Mais vous avez aussi des blogs!

Je suis partant pour un article, mais j'ai trop d'idées. Alors je peux commencer par la deuxième, la RDR vécue par un usager.

Mais y en a derrière, comme toute vie déstructurée il y a plus à raconter que l'amour dans un champs de blé. Mais ce qui me plairait ici, c'est comme sur ASUD, libérer la parole du tabou du plaisir. Et de la souffrance, et je dis ça pour tous. Les héroïnomanes sont les premiers à dire "le queman même pas mal", tu parles, tu voulais mourir et t'appelais ta mère!
Bref les drogues, ça fait du bien, et ça peut faire très mal.
Ca fait de bonnes histoires.

Je vous propose :

Du Caarud d'Aulnay à la salle de shoot de Bilbao, l'injection dans la rue?

Mon parcours correspond (premier rail en 92) à l'histoire de la RDR, j'ai un poster d'Anne Copel dans ma chambre et un abonnement à EGO...

Cette politique m'a sauvé, trop tard pour les morts du sida et les OD des "grands frères" ceux qui nous ont mis le nez de dedans mais qu'on a jamais revu.
La RDR, du junki voyou repenti, au malade, substitué, remis. L'identité et le consommateur face à la société.

Le Crack à Paris, plus grosse scène du monde? Comparaison avec Lisbonne et Brooklyn .

Des mots pour ne pas dire, la base et le crack, la rabla et l'héro.
Escamoter les maux.

Bon voilà, entre autres, et sur commande si le sujet est dans mes cordes!
Merci d'exister, on est moins seuls! …

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