Dernière heure de gloire pour la codéine?

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GBUNA femme
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Crotte.... Le Monde qui réserve l'article aux abonnées.... Je pensais qu'en faisant un article sur nous, les usagers, ils étaient cools.
Dommage, ça aurait été bien que tout le monde puisse avoir accès à l'article. Pour essayer d'atteindre le plus de gens possible....

Pensez vous que si j'achète Le Monde dans un kiosque il sera dedans?

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GretaLink homme
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PsyAgentDouble a écrit

@ Greta et sevragemaso, c'est pas la fameuse phase euphorique annonciatrice d'un effondrement ça?

Greta : ne t'emballe pas, reste prudent(e)

Je sais... C'est pas la première fois que je fait un sevrage

C'est juste pour dire que c'est largement surmontable au final, mais faut vraiment vouloir arrêter pour y arriver

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Annabelle femme
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@PsyAgentDouble

J'adore !
Manges ton fils

Le meilleur remède

Sourires de ma cuisine aussi

smiley-gen013

Dernière modification par Annabelle (22 juillet 2017 à  12:40)

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GretaLink homme
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Mascarpone a écrit

GretaLink a écrit

Bonjour, j'aimerai apporter mon témoignage si jamais ça peut aider...

Je suis accro à la codéine depuis 2 ans à raison de 3-4 boîtes de Tussipax par semaines, comme beaucoup je suis en sevrage forcé
Là ça fait 8 jours et le manque physique commence à partir, j'ai encore la sensation à la con dans les jambes mais à force on s'y habitus

Attention tout de même, ton cas est un peu particuliers car tu n'en prenais déjà pas tous les jours...Réussir à tenir sans symptômes de manque physique avec la codéine plus de 24h, c'est signe que physiquement tu n'es pas encore vraiment accro...Même si bien évidement, phsychologiquement tu y étais bien, on est d'accord là dessus...Le psychologique peut souvent avoir de grands retentissements sur le ressentis physique, mais ça n'est pas comparable à un vrai manque physiologique.

Je sais, je sais...
C'est juste mon cas personnel mais mon organisme devient vite accro au niveau des opiacés, j'ai eu les insomnies, douleurs, diarrhée, nez qui coule etc...
Et j'ai pas précisé que c'était une moyenne cette consommations, il m'arrivait d'en prendre 7/7j à une période
Après je suis assez bien psychologiquement car ce n'est pas mon premier sevrage, j'ai arrêté de boire il y a quelques années déjà et le sevrage était bien plus dur

Je ne cris pas victoire mais je sens que je suis sur la bonne vois

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coddeine homme
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Et bonjour...

Je vous colle le papier "édition abonnés" :

_________
LE MONDE | 22.07.2017 à 06h22 • Mis à jour le 22.07.2017 à 09h28 |
Par Hélène Assekour et Mattea Battaglia

Depuis l’arrêté du ministère de la santé mettant fin à la vente sans ordonnance des Codoliprane, Néo-codion et autres médicaments à base de codéine le 12 juillet, Elisabeth (prénom d’emprunt), 32 ans, panique. « J’ai pleuré plusieurs fois, confie cette mère de famille. Ce n’est pas tellement le fait de me dire que je ne prendrai plus de codéine, c’est la violence de la mesure. »

Depuis l’adolescence, elle souffre d’anxiété généralisée avec attaques de panique. D’abord traitée avec du Xanax, mais ne supportant plus les effets secondaires, elle a préféré l’auto-médication avec de la codéine, un opiacé qui a un effet euphorisant. Pas plus de six comprimés par jour, la posologie maximale recommandée. Cette mesure, « c’est vraiment nier la souffrance d’une partie de la population, estime-t-elle, comme si on était coupable de quelque chose alors qu’on a juste acheté des médicaments en vente libre ».

Le changement de réglementation décidé mi-juillet, avec application immédiate, par la ministre de la santé, Agnès Buzyn, a un objectif : empêcher l’utilisation récréative de cocktails à base de codéine par les adolescents, appelé notamment « purple drank ». Mais ce sont des consommateurs plus nombreux et plus âgés qui disent être touchés par la mesure. Près de 150 personnes ont répondu à notre appel à témoignages, usagers quotidiens ou occasionnels, frustrés ou souffrant de ne plus pouvoir aller en pharmacie pour se procurer leur antalgique.

« Le premier truc que je me suis dit, c’est “comment vais-je faire ?” », raconte Audrey Arnaud, 31 ans, infirmière. La jeune femme utilise occasionnellement de la codéine pour soulager ses migraines. « J’ai pensé aller en pharmacie pour faire des stocks, mais avec mes horaires, je n’ai même pas le temps. » Elle entend se rendre chez le médecin dès que possible pour obtenir une prescription : « Je comprends la problématique, mais c’est inconfortable. »

Passer par la case médecin

Isabelle Lambert-Sorin, consultante de 51 ans qui prend de la codéine depuis un accident de voiture en 1999 puis une agression qui l’ont laissée souffrante, se sent, elle aussi, pénalisée par la mesure. « C’est le seul médicament qui fonctionne quand j’ai de forts maux de tête. C’est quelque chose que je gère très bien, je n’ai pas l’impression d’être une toxicomane. » Elle ne prend, dit-elle, qu’un comprimé de Codoliprane par mois environ. Ce type de consommateurs devra accepter d’en passer par la case médecin.

D’autres ont une consommation bien plus élevée, au point de devenir dépendants. « Ils sont 10 % à 12 % des patients douloureux chroniques à développer une addiction tous opioïdes antalgiques confondus », explique Nicolas Authier, addictologue et président de la commission des stupéfiants et psychotropes de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), qui a recommandé l’interdiction de la vente de codéine sans ordonnance.

Parmi les dépendants, deux autres cas : les personnes qui utilisent la codéine comme un anxiolytique, et les héroïnomanes pour qui la substance fait office de substitut. Ceux-ci sont néanmoins très minoritaires, soulignent les spécialistes, depuis la mise sur le marché français, à partir de 1995, des traitements de substitution aux opiacés, la méthadone et la buprénorphine.

Elisabeth a pris un rendez-vous chez sa généraliste, mais redoute qu’elle lui impose « un sevrage sec ». Elle envisage de se rendre dans un centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie. « J’ai peur d’appeler et qu’on me propose une place en septembre », confie-t-elle.

« Jamais un seul refus »

S’il est trop tôt pour parier sur une augmentation des consultations médicales ou auprès de psychologues, Marine Mathieu, infirmière au centre de soins spécialisés aux toxicomanes de la rue Saint-Denis, à Paris, raconte avoir reçu dès le 12 juillet, jour de l’arrêté, « trois-quatre appels » de personnes souhaitant une ordonnance après un refus de leur médecin traitant. « Pratiquement personne ne nous contactait pour une addiction à la codéine avant », affirme-t-elle. En plein été, le centre manque d’effectifs pour prendre en charge les nouveaux arrivants, mais s’est adapté. « On s’est autorisé une plage horaire pour que ces personnes puissent avoir des prescriptions médicales », précise Mme Mathieu.

Aucune mesure d’accompagnement n’a été prise au niveau national. Interpellée à l’Assemblée nationale, mercredi 19 juillet, Agnès Buzyn n’a évoqué que le cas le purple drank, sans un mot pour les autres cas d’usage de codéine. Les spécialistes redoutent pourtant l’apparition de stratégies de déviation comme le développement de circuits parallèles d’approvisionnement à l’étranger, sur Internet, voire la prise de substances plus dangereuses.

Maintenant qu’il ne peut plus se fournir en codéine dans les pharmacies, Nicolas (le prénom a été changé), 39 ans, n’exclut pas de « racheter de la came ». « J’ai décroché plusieurs fois [de l’héroïne] grâce à la codéine, explique-t-il. Je me suis fait à l’idée d’être dépendant. En règle générale, j’essayais de m’en tenir à deux boîtes par jour, parfois beaucoup plus. »

La dépendance n’est pas toujours aussi facilement assumée. Difficile de se reconnaître accro quand on ne fréquente pas les dealers et que le produit qu’on utilise, légal, est un médicament. « On connaît la provenance, ce n’est pas cher, et on sait exactement ce qu’il y a dedans, ce qui n’est pas le cas quand on achète de la drogue dans la rue », explique Tanguy B., 33 ans, en recherche d’emploi, qui faisait encore récemment le tour des officines pour se procurer sa boîte quotidienne de seize comprimés. « Malgré les centaines de boîtes que j’ai pu acheter, je n’ai jamais eu un seul refus d’un pharmacien », assure-t-il.

« On a laissé faire »

Du jour au lendemain, avec le changement de réglementation, ces consommateurs se sentent stigmatisés. « Je n’avais aucun problème à gérer ma vie quotidienne, je n’avais pas l’impression d’être une marginale, raconte Elisabeth. Depuis [l’arrêté], j’ai l’impression d’être un mouton noir, je me sens super mal. »

Tanguy B., lui, ne le vit pas comme une mauvaise nouvelle. Et pour cause, il vient de finir son sevrage, très progressif, réalisé avec l’aide d’un addictologue : « Entre consommateurs, on n’a jamais compris comment la codéine pouvait être accessible comme ça sans ordonnance, donc on se doutait bien qu’un jour, ça changerait. J’avais fait plusieurs tentatives de sevrage dans le passé, mais pour recommencer ensuite, raconte-t-il. C’est pour ça que je suis content de l’interdiction, je ne peux plus passer devant une pharmacie et en acheter, c’est fini, il n’y a plus du tout de tentation. »

« Depuis dix à quinze ans, l’usage détourné à titre de drogue des produits codéinés est connu de tous les spécialistes, explique Claude Leicher, président du syndicat de médecins généralistes MG France. On a laissé faire, de manière délibérée, pour avoir la paix sociale, prévenir la délinquance en quelque sorte. » Désormais, il n’est plus possible de fermer les yeux.
_________

Mais quid de l'anti-douleur en tant que tel ?...
Bon, c'est la règle, il y avait un angle, elles ont retenu ce qu'elles ont bien voulu et concluent sur un :
"a.k.a "enfin on me torche le cul, guuuh" !" (@Mammon Tobin)
Je suis Nicolas (le mec qui radote, quoi...)

[EDIT]
Oh, là, olàa, détendez-vous du champi, les copains, pas plus, ça serait du vice !...
Mais merci, et je vous en prie, c'est avec plaisir...
[EDIT]

Dernière modification par coddeine (22 juillet 2017 à  14:45)

Reputation de ce post
 
Merci pour le partage, c'était important. -groovie
 
Merci pour le partage. Gentle Iron.
 
Merci :) - Elisa

Emplacement réservé à un aphorisme incroyable de finesse qui décrit tellement bien la profondeur de mon être...

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Annabelle femme
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Merci beaucoup Coddeine

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Elisa777 femme
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@Annabelle et Agent Double :

Je me retrouve assez dans ce que vous dites : la sensation de manque c'est encore quelque chose qui nous fait nous sentir en vie.
J'y ai pensé aussi.

Ça m'a fait penser à ce que dit Chuck à Blair dans Gossip Girl (une autre addiction secrète que j'ai eue à un moment... Oui, j'ai honte) après leur première rupture : "on s'accroche à notre douleur parce c'est tout ce qu'il nous reste l'un de l'autre". Désolée pour la référence un peu pourrie lol mais pour le coup ça me parle assez par rapport à  ce que j'ai pu ressentir ces derniers jours.

Après ma semaine de tentative de sevrage à la maison, j'en suis à mon deuxième jour de sevrage encadré par ma doc.

Je dois admettre que le valium m'aide énormément, c'est un soulagement. Je hais les benzodiazépines mais pour le coup l'un d'eux est en train de me sauver la vie.

À voir, parce que je sais que le début c'est de la rigolade par rapport à ce qui m'attend mais je vais tout faire pour que ça marche, discuter énormément avec ma doc à notre prochain rendez-vous hebdomadaire. Je compte négocier un allongement de mes paliers notamment. Étant sur un faible dosage initial, elle pourrait accepter. Je l'espère en tout cas.

Sinon des petits conseils qui peuvent aider  ceux qui comme moi sont en sevrage accompagné :

- achetez-vous un petit pilulier. Ça n'a l'air de rien mais ça structure pas mal la journée. Et ça évite les doubles prises accidentelles. Et même si ça coûte quelques euros ça reste un investissement pour vous aider à vous motiver.

- N'hésitez pas à revoir votre répartition sur la journée, quitte à fractionner les cachets. Par exemple je suis passée de 4 prises par jour à 5 par jour pour une quantité moindre et ça me rend la gestion du manque plus facile.

- Tenez un petit journal de sevrage (une appli mobile peut faire l'affaire) pour noter tout ce que vous ressentez à chaque fois que vous en ressentez le besoin. Vos progrès, vos difficultés, les améliorations... Tout. Ça aide aussi à maintenir votre objectif et vous donne le sentiment de rester maître de la situation.

Voilà, ces conseils ne conviendront pas à tout le monde je le sais mais je les partage avec vous parce qu'ils me permettent de refaire surface : je ne pleure presque plus.

Encore une tonne de courage à tous et toutes!

Nous sommes là pour nous serrer les coudes et c'est plus important que tout.

Dernière modification par Elisa777 (22 juillet 2017 à  14:13)


Oh, beauty is a beguiling call to death and I'm addicted to the sweet pitch of its siren.

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Mascarpone homme
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Spoiler

Mwé...Perso, je ne trouve pas que cet article reflète le remue ménage dont on ne voit ici qu'unéchantillon...Et comme d'hab, les substitués sauvages depuis des lustres sont traités comme de la merde et quantité négligeable...Par essence comme ils sont cachés, je me demande bien comment ils arrivent encore à nous sortir un chiffre ou une estimation...Sur la base de quoi? roll

Dernière modification par Mascarpone (22 juillet 2017 à  13:30)


Qui pète plus haut que son cul, fini par se chier dessus!
Le pire con, c'est le vieux con, car on ne peut rien contre l'expérience!
Ce qui est bien chez les félés, c'est que de temps en temps ils laissent passer la lumière!

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PsyAgentDouble femme
Agent sous couverture
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@Eliza777: lol! Moi c'est pire: Toddlers and tiaras ou rupaul dragrace.
Sinon perso c'est le clip de Mélanie Martinez, carousel, qui m'a fait penser à mon addiction et mon sevrage brutal....

En fait sans codé, on redevient des ados...

In a world full of hollow, i'm jumping jumping

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Elisa777 femme
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313 messages

Mascarpone a écrit

Spoiler

Mwé...Perso, je ne trouve pas que cet article reflète le remue ménage dont on ne voit ici qu'unéchantillon...Et comme d'hab, les substitués sauvages depuis des lustres sont traités comme de la merde et quantité négligeable...Par essence comme ils sont cachés, je me demande bien comment ils arrivent encore à nous sortir un chiffre ou une estimation...Sur la base de quoi? roll

Désolée, erreur réparée wink

Je suis assez d'accord avec toi.

J'ose espérer que cet article ne sera pas le dernier sur le sujet. Je croise vraiment les doigts.

@Agent double :
C'est clair! Mdr!! Nous sommes de grands adolescents qui aimons vivre un peu par procuration sans-doute :)

C'est plus facile quand on a tendance à être un peu trop émotifs pour ce triste monde.

Dernière modification par Elisa777 (22 juillet 2017 à  13:40)


Oh, beauty is a beguiling call to death and I'm addicted to the sweet pitch of its siren.

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GBUNA femme
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Merci pour l'article !!!

Oui, Elisa je te rejoins sur le journal, même si ça fait journal intime d'ado, c'est ce que je fais depuis une semaine, c'est bête mais ça aide à y voir clair sur certaines choses.... Mettre tout noir sur blanc ça " concrétise" nos efforts et notre réussite.
C'est la première fois de ma vie que je tiens un "journal" lol.

J'ai diminué de presque moitié ma conso sur la semaine ( sauf une journée où j'avais vraiment mal au dos) c'est douloureux malgré tout mais je tiens... Je vais stabiliser quelques semaines comme ça et après je vais diminuer tout doucement je pense que c'est plus sage.

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Syam homme
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
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Elisa : "J'attaque à mon deuxième pot de Nutella en une semaine là. Merci, Mme Buzyn."

Eliza, tu es en train d'admettre que tu te détruis par manque de codéine. Est-ce que j'ai parlé dans le vide en expliquant depuis 30 pages qu'on a des TSO à disposition ou qu'on peut continuer le traitement codéine et SI on veut s'arrêter, au moins le faire par paliers dégressifs?
Parce que là c'est que le début le Nutella. Tu vas attendre que ta vie s'enfonce en préférant accuser la ministre alors que tu peux très bien garder le contrôle de ta vie pourvu de prendre les devants au lieu de laisser des docteurs incompétents penser à ta place?

Désolé Eliza, mais accuser la ministre alors que tu n'as qu'une porte à pousser pour reprendre un traitement opiacé et mettre fin à ces compensations qui ne sont qu'un TOUT DEBUT... Ca va empirer jour après jour Eliza, quand je parle des dangers du sevrage tu penses que je parle pour les autres et pas pour toi? Qu'une divinité va avec sa baguette magique t'éviter les outrages? Cette divinité elle te dit que tu peux les éviter mais que ça demande une réaction de ta part, la réaction de comprendre que ta vie est entre TES mains et pas celles des docteurs. Aide-toi et le ciel t'aidera. Ne compte pas sur cette divinité pour te dispenser éternellement de devenir responsable et de prendre en main toi-même ton destin. Si tu ne veux pas faire cet effort alors tu resteras le jouet des docteurs et des sinistres ministres. Mais comprends qu'ils en ont rien à foutre de toi et que les accuser revient à cracher dans l'océan.

Bref tu deviens une aigrie, qui comme tous ces gens passent leur temps à accuser les ministres, mais qui ne font rien pour sortir les doigts de leur cul.

Je t'aime bien, j'ai de la compassion pour toi, je trouve injuste ce qui t'arrive. Mais je ne veux plus t'entendre accuser les ministres si toi-même tu ne fais pas ta part du travail. Et si tu fais ta part du travail, je te promets, tu verras que le ciel t'aidera pour de vrai. Tu le constateras indiscutablement. Il n'y a RIEN qui te force à faire ce qu'on te dit, RIEN qui te force à arrêter la codéine ou les opiacés, et RIEN qui t'empêche, si tu veux les arrêter, de le faire de façon convenable par la seule méthode qui permet d'éviter pratiquement à coup sûr les compensations et la dépression.

Eliza, tu n'as pas envie d'arrêter la codéine maintenant, en tout cas pas d'un coup. Arrête de te mentir. Ta situation ne va pas s'améliorer, elle va s'enfoncer si tu continues de t'abrutir de benzo et de Nutella.

J'ai lu le reste de tes messages : aigrie, aigrie, aigrie. Voilà l'avenir que tu veux pour toi? Alors que tu peux être enthousiaste et heureuse de décider ce que tu veux? Désolé mais il y a quelques jours à peine tu n'étais pas comme ça.

Greta : "C'est juste pour dire que c'est largement surmontable au final"

Ca suffit Greta, d'abord tu prétends "C'est pas la première fois que je fait un sevrage", alors là bravo, la preuve que tes sevrages marchent super bien c'est que tu consommes encore! Que vaut ton témoignage de "c'est facile"? Rien! Puisque tu n'as JAMAIS REUSSI un sevrage. Un sevrage suivi d'une rechute, c'est pas unsevrage réussi, c'est exactement ce qu'on essaye d'éviter aux lecteurs qui viennent ici se renseigner : l'éternel sevrage mal fait suivi d'une rechute ou si la rechute n'est pas possible, des choses encore plus graves : alcoolisme, dépression, tendances suicidaires et j'en passe. Et à chaque fois perte d'amour propre et de confiance en soi, culpabilité, bref cercle infernal tout simplement parce qu'on leur a menti sur le sevrage "facile" de la codéine!

Greta : "mais faut vraiment vouloir arrêter pour y arriver"

Et  toi qui n'a jamais réussi un sevrage tu viens faire la morale en disant aux gens qu'il suffit de volonté. Pur cliché complètement faut et trompeur qui cause énormément de tort à tous les consommateurs. Merci de t'abstenir...

Parce qu'écoute Greta, ca fait des jours qu'on essaye d'expliquer comment marche un sevrage à des gens qui sont dans une situation dangereuse à cause d'une décision criminelle d'une ministre incompétente. Les rares personnes concernées qui viennent se renseigner sur PA commencent à voir un peu mieux dans quel guêpier ils se sont fourrés. Ne viens pas tout foutre en l'air en racontant n'importe quoi aux gens. Et éventuellement, essaye de lire un peu et de comprendre ce qu'on explique ici depuis 40 pages, afin de ne plus faire les mêmes éternelles bêtises à te croire sortie d'affaire après avoir traversé les douleurs physiques du sevrage. Ca pourrait être utile pour toi!

Bario : "je viens de commencer mon traitement (je passe de 900mg de codé par jour à un subutex 0.4mg matin et soir) et je rejoins Porygon, le manque physique n'est certes plus là mais le manque psychologique, lui, est bien présent! Malheureusement c'est le pire (à mon sens)."

Il est possible et même probable que la cause soit un sous-dosage du subutex. C'est à vous de voir mais si le manque que vous ressentez fait tout rater ou s'il vous pousse à des comportements néfastes de compensation, je vous recommande vraiment de revoir la dose. Quitte à insister lourdement, parce que les médecins en France en général ne comprennent pas ce problème du sous-dosage et c'est une des grosses causes d'échec des substitutions.

Maso : "sous codéine toujours [...] le sexe m'intéresse plus"

C'est l'effet de la codéine. Quand tu auras terminé le sevrage (si tu le termines) TSO inclus (même effet) alors tu retrouveras intact ton désir lancinant de sexe!

Nathaniel : "Une nuit catastrophique plus tard, j'ai pris la meilleure décision de ma vie; je pouvais mentir a tout le monde, mais je ne devais jamais me mentir a moi-même. Et j'ai regardé la réalité en face, j'étais un drogué. "

Ca peut sembler peu important mais c'est pourtant comme tu le soulignes une décision révolutionnaire. Pas seulement pour la drogue mais pour tous les sujets de la vie. On a des tonnes de désirs cachés et enfouis par peur de la morale. Et on refuse de regarder en soi-même, de peur que tout cela sorte et prenne le dessus. Cette chape de plomb qu'on met sur notre "animalité" est une grosse erreur. Bien entendu il ne faut pas céder à nos pulsions lorsqu'il s'agit de faire du mal à autrui, mais ne pas céder aux pulsions ne signifie pas qu'on doit les ignorer et vivre dans le déni, le mensonge vis à vis de soi-même qui s'accompagne du sentiment d'être un nul. La société bénéficierait grandement de s'ouvrir à la tolérance, de permettre à chacun d'exprimer ses pulsions librement. Si au lieu de critiquer et d'insulter l'autre dès qu'il exprime ses pulsions secrètes, on l'écoutait, et si réciproquement il nous écoutait et si on s'ouvrait à parler, alors tout cette pression qu'on impose aux autres et à soi-même se révèlerait comme une chose totalement stérile et inutile, une chape de plomb qui cause de la souffrance à tout le monde.

Le premier pas c'est de cesser d'avoir peur de soi-même, et décider de ne plus se mentir. Je crois que les gens ont peur qu'en faisant ça, les pulsions prennent le dessus mais c'est une erreur. En réalité dès qu'on s'ouvre à nos pulsions, on découvre qu'on peut les canaliser et les exprimer de façon positive. Tandis que si on, maintient la chape de plomb, c'est comme faire monter la pression dans une cocotte minute. La pression monte, et devient de plus en plus violente. Les pulsions sont de plus en plus honteuses et on les camoufle de plus en plus, surtout à nous-mêmes c'est ce qui est extraordinaire. A la fin la cocotte minute risque d'exploser. C'est la cause des pétages de plomb complet. Pourquoi se faire autant de mal? N'ayons plus peur de nous-mêmes, admettons nos désirs, nos pulsions. Cela ne veut pas dire y céder, mais simplement admettre qu'elles sont là. Le travail qu'on fera à partir de là nous rendra plus humains, plus forts, et paradoxalement nous remplira d'amour et de compréhension pour autrui. Quand l'homme est un robot qui se camoufle pour rentrer dans un moule parce qu'il ne s'accepte pas, il perd toute sa merveilleuse divinité et il finit par essayer d'imposer aux autres la même injustice qu'il s'est imposée à lui-même. Quand il s'accepte tel qu'il est en revanche, il découvre qu'il a du travail à accomplir pour canaliser ses pulsions, mais c'est là qu'il se révèle. C'est de cette façon que tous les grands génies ont fait avancer l'humanité, en acceptant leurs pulsions et en les canalisant vaillamment dans des formes plus subtiles.

C'est bien Nathaniel que tu réalises que cette décision d'apparence anodine est une vraie merveille.

Nath : "la codéine m'a permis de perdre du poids en me donnant la béquille qu'il me fallait pour faire un régime ( de 110 a 65kg ), elle m'a permis de surmonter des épreuves que j'avais laissé de coté pendant très longtemps, j'ai arrêté de boire et je suis passé a la cigarette électronique au lieu de mes deux paquets par jour - du jour au lendemain, j'ai acheté une maison, j'ai progressé dans mon boulot, je me suis épanouis socialement et culturellement. Je suis devenu celui sur qui tout le monde peut compter et qui est sympa avec tout le monde.
Après avoir fait tout ces tests, j'en était naturellement arrivé a la conclusion que, hey, la codo c'est franchement pas une mauvaise chose!"

Tu pourrais témoigner dans le fil de discussion prévu pour ça! Une preuve de plus que la codéine peut vraiment améliorer la vie et protéger contre des choses bien plus graves.

Nath : "Sauf que le plaisir n'était plus vraiment là au final, j'ai donc décidé d'arrêter.
Pas parce que je ne fonctionnais plus, que ça me faisait du mal ou quoi que ce soir, mais a cause du temps perdu et des regards des gens."

Mais aussi que quand on est honnête avec soi-même, le tableau est souvent plus mélangé que "tout blanc" wink Il ne faut pas pour autant nier les bienfaits, mais il faut faire le calcul avec un peu de rigueur.

Psychoactif propose l'analyse de vos produits (effets indésirables ou inhabituels) de manière anonyme, gratuite et par courrier (dispositif SINTES). psychoactif.org/sintes

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Syam a écrit

Elisa : "J'attaque à mon deuxième pot de Nutella en une semaine là. Merci, Mme Buzyn."

Eliza, tu es en train d'admettre que tu te détruis par manque de codéine. Est-ce que j'ai parlé dans le vide en expliquant depuis 30 pages qu'on a des TSO à disposition ou qu'on peut continuer le traitement codéine et SI on veut s'arrêter, au moins le faire par paliers dégressifs?
Parce que là c'est que le début le Nutella. Tu vas attendre que ta vie s'enfonce en préférant accuser la ministre alors que tu peux très bien garder le contrôle de ta vie pourvu de prendre les devants au lieu de laisser des docteurs incompétents penser à ta place?

Désolé Eliza, mais accuser la ministre alors que tu n'as qu'une porte à pousser pour reprendre un traitement opiacé et mettre fin à ces compensations qui ne sont qu'un TOUT DEBUT... Ca va empirer jour après jour Eliza, quand je parle des dangers du sevrage tu penses que je parle pour les autres et pas pour toi? Qu'une divinité va avec sa baguette magique t'éviter les outrages? Cette divinité elle te dit que tu peux les éviter mais que ça demande une réaction de ta part, la réaction de comprendre que ta vie est entre TES mains et pas celles des docteurs. Aide-toi et le ciel t'aidera. Ne compte pas sur cette divinité pour te dispenser éternellement de devenir responsable et de prendre en main toi-même ton destin. Si tu ne veux pas faire cet effort alors tu resteras le jouet des docteurs et des sinistres ministres. Mais comprends qu'ils en ont rien à foutre de toi et que les accuser revient à cracher dans l'océan.

Bref tu deviens une aigrie, qui comme tous ces gens passent leur temps à accuser les ministres, mais qui ne font rien pour sortir les doigts de leur cul.

Je t'aime bien, j'ai de la compassion pour toi, je trouve injuste ce qui t'arrive. Mais je ne veux plus t'entendre accuser les ministres si toi-même tu ne fais pas ta part du travail. Et si tu fais ta part du travail, je te promets, tu verras que le ciel t'aidera pour de vrai. Tu le constateras indiscutablement. Il n'y a RIEN qui te force à faire ce qu'on te dit, RIEN qui te force à arrêter la codéine ou les opiacés, et RIEN qui t'empêche, si tu veux les arrêter, de le faire de façon convenable par la seule méthode qui permet d'éviter pratiquement à coup sûr les compensations et la dépression.

Eliza, tu n'as pas envie d'arrêter la codéine maintenant, en tout cas pas d'un coup. Arrête de te mentir. Ta situation ne va pas s'améliorer, elle va s'enfoncer si tu continues de t'abrutir de benzo et de Nutella.

J'ai lu le reste de tes messages : aigrie, aigrie, aigrie. Voilà l'avenir que tu veux pour toi? Alors que tu peux être enthousiaste et heureuse de décider ce que tu veux? Désolé mais il y a quelques jours à peine tu n'étais pas comme ça.

Coucou Syam et merci pour ton message,

Bon pour le pot de nutella c'était - en quelque sorte - de l'humour avec, oui, une pointe d'aigreur.

Non-non je ne pense pas que tu parles pour les autres et pas pour moi, bien au contraire. Je ne me sens différente d'aucun d'entre nous.

En ce moment je suis surtout paumée et j'essaie tant bien que mal de rester dans le côté lumineux de la force (chez moi ça peut passer par de l'humour noir parfois - oui je sais c'est pas forcément logique)...

Déjà je vais arrêter le Nutella, pour commencer. Je finis le pot et terminé.

Ensuite, je vais continuer à persévérer dans mon processus de sevrage mais je te promets à toi (et encore plus à moi) que si jamais je sens que je suis vraiment en train de devenir une personne trop éloignée de celle que j'étais sous codéine (et que j'aimais, oui, je m'aimais pour la première fois de ma vie) je remuerai ciel et terre pour recommencer à en prendre (ou passer sous tso).

Mais avant, je veux essayer, pour voir. Parce que les benzo pour moi c'est hors de question que ce soit autre chose que temporaire, ils ont déjà failli détruire ma vie une fois.

Merci encore :)

Bises

Elisa


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KRZ homme
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Salut a tous, perso je prenait 2g de codéine /j quelque fois c'était du tramadol et du dyhidrocodeine j'ai fais quelque réserve 20 boites et me fait prescrire quelques boites supplémentaires par moi même (je dirai pas comment) mais j'avais déjà entrepris d'arrêter avant l'arrêté ministériel du coup ça m'a aidé un peu maintenant je suis sous subutex(générique) et depuis mercredi plus un gramme de codéine ou presque j'ai encore quelques klipal 50 mg et dicodin 60 mg au cas où

Et je pense ensuite arrêté le sub et me mettre a la méthadone et complètement arrêté d'ici là. smilebig_smile

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mlsscodé femme
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a tous un grd bjrs , comme prevu je suis retourner voir le medecin hier pour me faire prescrire mes cachets verts pour le week end .
je presice que je suis passer de 30 comprimes jours 3x10 a seulement 10 en 1fois donc le doc me prescrit 30cpmprime pour le week  or je ne suis pas en zone confort  idees noires douleur au dot terrible insimnie palpitation etc....
et ce matin je triuve dans ma pharma 2boite de tramadol/paracetamol ma question est
que je voudrais monter ma dose de codé  et qie lundi matin je prenne le tramadol mais a quelle dose.
boite de tramadol /paracetamol TEVA
37,5mg 325 mg
help

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KRZ homme
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8 messages

mlsscodé a écrit

a tous un grd bjrs , comme prevu je suis retourner voir le medecin hier pour me faire prescrire mes cachets verts pour le week end .
je presice que je suis passer de 30 comprimes jours 3x10 a seulement 10 en 1fois donc le doc me prescrit 30cpmprime pour le week  or je ne suis pas en zone confort  idees noires douleur au dot terrible insimnie palpitation etc....
et ce matin je triuve dans ma pharma 2boite de tramadol/paracetamol ma question est
que je voudrais monter ma dose de codé  et qie lundi matin je prenne le tramadol mais a quelle dose.
boite de tramadol /paracetamol TEVA
37,5mg 325 mg
help

Je dirait que 4 ferai l'affaire pour être dans ta zone de confort moi quand j'étais au tramadol 6 était bon pour moi mais j'étais a 8 fois 8 prise par jours de codéine (25mg)

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Antaeus homme
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4 messages
Hello,

Comme vous...10 jours complexes...il me reste 159 comprimés de Néo à répartir jusqu'à avoir un RDV dans un centre.

Dur d'arrêter après plus de 13 années quotidienne, au début une boite par jour, puis deux, puis trois, puis deux, puis une et demi, puis une pour arriver à 5 comprimés par jour le soir.

Reste qu'ils sont les plus durs à diminuer :-/

J'ai essayé des tas de drogues étant jeune, pas pour la "défonce" mais pour l'ouverture d'esprit et les expériences que cela procure, depuis l'aube de l'humanité les shamans ont utilisés des substances pour augmenter leur conscience.
Je n'ai jamais apprécié autres choses que la codéine, je ne bois pas, fume 10 clopes par jour, j'ai la chance d'avoir une famille que j'aime plus que tout, une Ame-Soeur qui est au courant de ma dépendance, un taff avec de grosses responsabilités, bref.... je n'avais pas l'impression que la codéine était un frein à ma vie.

Cette loi est une bonne chose, peut être, mais je n'arrive pas à comprendre en quoi il est mal de consommer de la codéine, j'ai posé plusieurs fois la question, en pharmacie, à des médecins, la consommation que j'ai n'est pas dangereuse, c'est juste le fait d'être accro qui induit les pro de la santé à dire que c'est mal, que ce n'est pas bien, blablabla...  Mais ou est le mal à prendre 5 comprimés le soir que de boire sans soif et être potentiellement dangereux.

Bref... ça me manque déjà de ne plus "chasser le dragon" à ma façon...

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Caïn homme
PsychoAddict
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2003 messages
Elisa,
La façon dont on ressent les choses sont personnelles. Surtout sur un forum. Je fais partie de de ceux qui lisent le thread assidûment. Je n'ai pas eu l'impression que tu étais dans l'aigreur. Tu m'as l'air assez lucide sur toi-même pour éviter cette pente.
Biz,
C.
PS : Bien évidemment je ne remets pas en cause les conseils de Syam à ton égard, il le comprendra. C'est juste une façon de voir les choses différente.
La phrase de la série est très juste, c'est un point qui a souvent été constaté dans les grandes ruptures romantiques. La souffrance est intense, semble interminable, mais c'est une sorte de processus de deuil inévitable, la seule façon de garder un lien avec l'être aimé (qui, lui, rien à foutre, est déjà en train de batifoler ailleurs, le salaud !).

Dernière modification par Caïn (22 juillet 2017 à  17:43)


La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

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PsyAgentDouble femme
Agent sous couverture
Inscrit le 21 Jul 2017
473 messages
Perso j'ai tendance à me dire que cet arrêté peut m'aider. Moi, pas tout le monde...
Moi j'ai tendance à croire que ma dépendance est génétique...avant ma dépendance à la codéine, j'étais dépendante de rien, ni clope, ni alcool, ni cannabis... j'avais pas d'amis à l'école, personne pour m'introduire a tout ça...
Par contre j'ai un arrière grand-père, un grand père, une tante et un cousin alcoolique....et une mère codeino-dependante...c'est l'original de la famille.
La première fois que je me suis retrouvée dépendante c'était volontaire. Je trouvais l'idée romantique être dépendante à un truc, le même truc que ma mère. Je ne savais pas dans quoi je me pourrais...
Toute les fois où j'ai replongée c'est suite à une migraine intenable. J'ai prit du prontalgine....puis j'ai fini la boîte. Puis une fois à la pharmacie je suis tombée sur la super promo du moment, la deuxième boîte a moitié prix...
Bref, je me gourre probablement mais je me dis que si on me retire la tentation je ne replongerai pas...

Et puis après je repense à ces fois où j'ai prix du prontalgine sans être en manque ni en douleur, juste parce que la tout de suite, j'avais besoin de courage, de motivation, d'énergie...

À voir....

@Cain: quoi? Ma codéine me trompe ??? Mais quelle s,,,,,,lope!!??!

Dernière modification par PsyAgentDouble (22 juillet 2017 à  16:43)


In a world full of hollow, i'm jumping jumping

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Fredfenriz homme
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60 messages

Mascarpone a écrit

Spoiler

Mwé...Perso, je ne trouve pas que cet article reflète le remue ménage dont on ne voit ici qu'unéchantillon...Et comme d'hab, les substitués sauvages depuis des lustres sont traités comme de la merde et quantité négligeable...Par essence comme ils sont cachés, je me demande bien comment ils arrivent encore à nous sortir un chiffre ou une estimation...Sur la base de quoi? roll

Oui cet article est assez décevant, parcellaire. Il manque beaucoup de choses, des cas différents. Je suis resté sur ma faim. Et ce chiffre, 10 à 12%, oui, c'est comme les clandestins, comment il peut sortir un chiffre alors que par définition nous, les gros accros, étions cachés? Totalement d'accord.

Enfin, finir sur ce "Tanguy", qui est bien content de l'interdiction, mouais...

Merci à toi coddéine pour le partage. Il y avait beaucoup de commentaires? Si oui, que disaient-ils en majorité?

Merci à Syam pour son post magistral. Même si ça pourrait bousculer certains, j'ai rarement lu une telle capacité d'analyse, et à travers le net. Quel bonheur de lire ça. Quand à toutes ces réflexions, profondes, cette remarque si juste sur les grands hommes. Merci.

Et merci pour les témoignages récents. De tout cœur avec vous.

Dernière modification par Fredfenriz (22 juillet 2017 à  17:12)


Une nuit sans rêves est une autre vie de perdue.

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Elisa777 femme
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313 messages
@Caïn

Merci :)

En effet je suis triste puis en colère puis révoltée puis re-triste et parfois un peu désespérée voire blasée mais je ne me sens pas spécialement basculer dans l'aigreur.

Ta comparaison avec le deuil est très juste (il n'y a qu'à voir la photo de mon avatar) parce que, Syam, je ne veux pas que tu penses que je ferme la porte au fait de continuer la codéine (que ce soit par ordonnance ou au marché noir) ni même de me tourner vers les tso.

Si tu as compris cela c'est que je me suis mal exprimée.

Je fais le deuil du confort de vie que j'avais avant et qui lui ne sera plus jamais le même : peu importe l'option que je choisirai, et je suis sûre que je finirai par trouver une option convenable, je dois dire adieu à ma petite vie où mon bonheur était si facile (il me suffisait d'aller à la pharmacie).

À aucun moment je ne me considère comme "trop bien" pour les tso, à aucun moment, jamais, au contraire je suis tellement heureuse de savoir que cette option existe.

Mais je reste profondément triste que ma petite vie bien rangée ai été bousculée du jour au lendemain.

Ceci dit, je relativise. Ce genre de tuile arrive tous les jours (décès brutal d'un proche, diagnostic soudain d'une maladie grave, perte soudaine de son emploi...). On n'est jamais vraiment préparé à ce que ce genre de chose arrive.

J'ai eu le grand tort, une fois mon équilibre avec ma codéine chérie trouvé, de penser que ça durerait toujours et qu'après toutes ces années de souffrance liés à mes problèmes psy, j'allais être heureuse sans nuage jusqu'à la fin :)

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coddeine homme
Nouveau Psycho
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127 messages
Je viens de faire le tour de quelques threads et j'y ai retrouvé certains d'entre vous, relu des posts répétés ici, bref, j'ai trainé sur le fofo...

@Syam, je vois que tu t'accroches hard depuis toujours sur des thèmes qui me sont personnellement chers, comme la gravité d'un sevrage, la culpabilité, l'absurdité prohibitionniste et tellement d'autres choses, ça force le respect. Et toutes tes "reprises de volées", même si ça pique, je les ai amplement méritées, bien obligé de le reconnaitre ! Notes que c'est pas pour te faire la lèche, mais vraiment, je suis forcé de reconnaitre que "t'envoies du lourd"...

De vous lire (moi aussi je bien accro, d'ailleurs !) depuis cet arrêté brutal m'a presque mis en état de sevrage ! Ca m'a tellement touché que j'en suis un peu chaviré, je souffre pour vous, avec vous, je me reconnais souvent, d'une manière ou d'une autre, de près ou de loin dans tellement de témoignages...

J'ai fini par retrouver cette histoire d'addicto qui remets à l'heure une généraliste, c'est l'histoire de Tag'ada. Tag'ada, j'espère que ta toubib s'est un peu détendue. De relire ton aventure, ça m'a re-foutu la rage et ça m'a profondément ému. J'enrage de voir tant de personnes se faire rabaisser par des médecins obtus et humiliants, limites agressifs, des putains de psychopathes ! J'espère vraiment qu'elle s'est sentie merdique au téléphone, elle le méritait bien, je crois...
Je suis tellement navré et touché de voir beaucoup d'entre vous découvrir l'envers du décor, alors qu'hier encore, vous étiez des "gens biens et respectables" (que vous êtes). Cet arrêté, c'est vraiment du grand n'importe quoi, et je suis persuadé que ça va aggraver ce phantasme de "mode" du lean (les opiacés, c'est la mode depuis... toujours.) et mettre tous ces jeunes -et moins jeunes- dans une situation bien plus précaire. Et tout ça sans même une campagne de prévention, c'est par là qu'on commence, enfin ! C'est comme si on avait interdit la vente de capotes aux mineurs pour empêcher "la mode" des MST ou des grossesses précoces. Plus de capotes, plus de problèmes ! Ils peuvent plus baiser, c'est réglé...
Je crois sincerement qu'elle en à rien à carrer, des jeunes, dans le fond.

Mais je m'égare...

Je viens vous faire un petit recap' de fin de semaine, en ce qui concerne ma petite vie :

J'ai donc fait remonter ma méthadone en début de semaine, pensant que "ma" pharmacie suivrait, mais qu'il était quand même plus "secure" de shunter une boite par jour, pour rester sous les radars, petit à petit, d'ici la fin de l'été, pépère le chat, en essayant de trouver un compromis avec la metha, bref.

C'était sans compter sur...

Le fait que ça contrôle "comme des taureaux" pour de vrai. Dans mon quartier du 14e arrondissement de Paris, 2 pharmas se sont ramassées des amendes et l'une des deux un blâme en prime. Je vais essayer de faire court, mais le blame est revenu à un pharmacien militant, qui sers les "camés", vends des capotes à 20 cents, est dans la lutte LGBT, bref un mec engagé. J'en étais persuadé, je suis allé discuter et ça n'a pas loupé, il a mangé le Samedi, en premier, comme si ils s'étaient précipités chez lui, putain j'ai HONTE de mon pays.
Du coup mon pharmacien flippe grave et je le comprends, ça complique un peu les choses pour moi (pour lui aussi, croyez-moi) mais on a réussi a trouver un terrain d'entente et je suppose malgré tout que dans les faits, la situation va s'assouplir avec le temps...

Et le fait que, je l'avait presque oublié, mais la metha, je la supporte pas super (et le sub, c'est pire, en plus je finis avec des pailles dans le nez)...
Ca a pas trainé. Ce matin je me réveille en cauchemars, à moitié angoissé (mais sans raison, c'est comme ça que je reconnais), le coeur franchement récalcitrant, bref pas bien. Je reconnais bien là mes symptômes de "trop de metha" et je me dis que j'avais oublié, ça. Quand ça commence à me venir, je sais qu'il faut baisser, sans trop attendre, parce que ça ne fait que s'amplifier avec le temps. C'est un truc que je n'ai jamais réussi à faire entendre à personne.

Donc j'ai pris une décision, je m'en vais faire le tour des CSAPA, des addictos et des toubibs pour essayer d'en trouver un qui veuille bien faire l'effort ou prendre le risque de tenter autre chose. Ma période la plus stable, en termes de consommation, c'était avec la morphine. Ca a été une période de ma vie très positive. J'étais comblé par le produit, la dose n'a pas bougé une fois trouvé "ma place" et ma toxicomanie était sans impact aucun sur ma vie personnelle, professionnelle. Mais faut pas rêver non plus, je sais d'expérience qu'ils freinent des quatre fers au seul mot "Girard"...

Je sais que ça va être chaud et que je vais en prendre "plein ma gueule", mais je les emmerde, et "qui ne tente rien n'a rien". J'ai au moins la chance d'avoir du temps...

Desolé pour la pavasse, mais j'avait besoin de parler !...

Dernière modification par coddeine (22 juillet 2017 à  21:28)


Emplacement réservé à un aphorisme incroyable de finesse qui décrit tellement bien la profondeur de mon être...

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Elisa777 femme
Desperate Housewife
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PsyAgentDouble a écrit

J'ai prit du prontalgine....puis j'ai fini la boîte. Puis une fois à la pharmacie je suis tombée sur la super promo du moment, la deuxième boîte a moitié prix...

Aaaaah, les fameuses promo sur la prontalgine respect-2

Je me disais à chaque fois "si ça les embêtait vraiment qu'on carbure à la pronta, ils feraient pas de promo dessus... Un client accroché c'est un client régulier non ? Parfois ils boudent un peu mais dans le fond, ils ont besoin de nous et nous d'eux non ?"

Je veux dire... La prontalgine c'est pas donné, même en promo... Surtout quand tu en achètes plein lol

Dernière modification par Elisa777 (22 juillet 2017 à  17:04)


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Fredfenriz homme
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60 messages

PsyAgentDouble a écrit

Perso j'ai tendance à me dire que cet arrêté peut m'aider. Moi, pas tout le monde...

Pareil. Cet arrêté va sauver quelques uns d'entre nous, dont moi pour qui la codéine n'était même plus un plaisir à la fin, une habitude fade, une corvée.

Mais notre devoir à partir de maintenant est de soutenir tous nos camarades qui ont fait un choix différent, quel qu'il soit, y compris ceux qui veulent continuer la codéine, qu'il leur permettait juste d'être bien dans leurs baskets, d'être bien intégrés dans cette société dingue.

Et d'être toujours contre cet arrêté débile, qui soit dit en passant, sans être grand juriste, peut être démonté assez facilement par n'importe quel bon avocat qui aurait le courage de soutenir cette cause.

Car c'est arrêté, pas une loi. C'est une sorte de diktat qui ne devrait même pas exister dans un pays démocratique, mais qui peut être annulé. Il y a eu des précédents. Plus difficile pour une loi. D'ailleurs, s'il y a des juristes ici, comment un arrêté peut annuler une loi, celle de 1990, qui libéralisait les opiacés faibles et autres substances? Je n'y connaît pas grand chose.

Toujours avec vous.

Dernière modification par Fredfenriz (22 juillet 2017 à  17:23)


Une nuit sans rêves est une autre vie de perdue.

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Anonyme7126
Invité

Fredfenriz a écrit

Toujours avec vous.

On a JAMAIS arrêté !

:)

 

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coddeine homme
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127 messages
@Fredfenriz

Pour le coup de l'arrêté, je pense moi aussi qu'il est bancal à plus d'un titre. Mais comme ce n'est pas une Loi, ça complique beaucoup les choses. Je pense que c'est d'ailleurs bien pour ça qu'elle a choisi ce procédé et non pas la voie législative, ce qui me parait caractériser la volonté autoritaire et, ma foi, punitive de tout le machin.

Bref ça n'augure pas que du bon...

Pour les commentaires, je t'avoue que je n'ai même pas regardé, j'y file. En passant, le Lyrica à l'air de bien te réussir, pour le moment. Moi j'ai plutôt mal réagi, mais un ami m'en avait dit le plus grand bien, comme quoi, il n'y a pas de règles !...

[EDIT]
2 comms pour le moment, rien de bien nouveau :

AHMAD SHAH 22/07/2017 - 10h47
Elisabeth doit au plus vite consulter un médecin ou un centre spécialisé : elle est addict aux opiacés, mais comme toujours l'addict ne s'en rend compte que lorsqu'il est privée de sa drogue.

[Eeeeh, tta ggueule, aahh !]

Si vis pacem 22/07/2017 - 08h41
En soi l'idée n'est pas mauvaise. La codéine se transforme en morphine dans l'organisme. La molécule a d'ailleurs été considérée comme un antalgique de 2ème niveau pendant longtemps avant d'être de moins en moins utilisée en raison de la difficulté à anticiper son action d'un individu à l'autre. Cependant une interdiction subite, sans moyen pour prendre en charge les consommateurs, expose à des aspects pervers qui en pousseront certains vers des marchés illégaux.
[EDIT]

Dernière modification par coddeine (22 juillet 2017 à  21:41)


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coddeine homme
Nouveau Psycho
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127 messages
Je vous en colle un autre que je n'ai pas encore lu et qui est peut-etre en accès libre, pour les modos, n'hesitez pas ou mettre le post à la poubelle si c'est le cas

___________
Codéine sur ordonnance : dans les pharmacies, un certain « flottement »
D’application immédiate, la décision prise par le ministère de la santé a dû être gérée directement par les officines.

LE MONDE | 22.07.2017 à 09h44 |
Par Hélène Assekour et Mattea Battaglia

L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) – d’où est partie, en mars 2016, l’alerte relative au « purple drank », ce mélange à base de codéine qui a provoqué deux décès d’adolescents en 2017 – le reconnaît : il n’y a pas de « décision exactement similaire » à celle prise, par arrêté, le 12 juillet. A cette date, la ministre de la santé, Agnès Buzyn, a inscrit les médicaments à base de codéine sur la liste des produits délivrés sur ordonnance alors qu’ils étaient, jusque-là, disponibles en vente libre en pharmacie sous un certain seuil (30 mg par comprimé).

« Dans le cas de médicaments déjà prescrits sur ordonnance, on a pu, par le passé, constater des abus amenant à renforcer la sécurité du dispositif de délivrance », explique Nathalie Richard, directrice à l’ANSM. Ce fut le cas pour le zolpidem, somnifère connu sous le nom de Stilnox, prescrit depuis le printemps sur ordonnance sécurisée uniquement – celle utilisée pour les stupéfiants. « Autre changement pour mieux contrôler la prescription : limiter celle-ci à certains médecins, neurologues ou pédiatres. » Cela s’est fait, en 2012, pour le clonazépam, un traitement de l’épilepsie.

Il faudra donc désormais aussi passer par un médecin pour se procurer des médicaments codéinés. La décision, d’application immédiate, n’a pas pris que les patients de cours. « Il y a eu un flottement », assure une jeune pharmacienne, dans le XIVe arrondissement de Paris. Certaines officines ont stoppé la vente dès la signature de l’arrêté, le 12 juillet, quand d’autres l’autorisaient encore le 13, quelques-unes permettant encore à leurs patients de faire des stocks à la veille du 14 juillet. « Des remontées de ce type, avec des patients cherchant à constituer une réserve et des pharmaciens un peu pris au dépourvu, on en a eu les premiers jours », confirme Alain Delgutte, à l’ordre national des pharmaciens.

Ce qui a pu se vérifier dans certaines pharmacies n’est néanmoins pas un constat général. Patrick Guérin, dirigeant d’OpenHealth, spécialiste français du traitement des données de santé, qui récupère au jour le jour les ventes de plus d’une pharmacie sur deux, n’a pas constaté de « phénomène de stockage significatif » autour du 12 juillet. « Il y a eu un léger pic de ventes hors prescription le 13, note-t-il, mais qui ne semble pas significatif à la veille d’un long week-end. »

« Mini-scène »

La pharmacienne du XIVe n’a pas eu de difficultés à renvoyer ses clients vers leur médecin traitant ; elle n’a eu à subir « qu’une mini-scène ». Une autre, dans le centre de Paris, a le sentiment de « bien gérer les demandes », même si elle ne cache pas ses réserves : « On va voir revenir des patients avec une ordonnance renouvelable et la posologie maximale. Est-ce que ce n’est pas plus dangereux pour eux, une réserve à domicile, que de se fournir boîte après boîte ? » Autre crainte : « Quand vous avez face à vous une personne intolérante aux anti-inflammatoires, en pleine rage de dents ou crise de migraine, on n’aura pas grand-chose à lui proposer de réellement efficace pour la soulager », renchérit une collègue.

Et pourtant, personne, ni l’ordre national des pharmaciens, ni l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine, ne conteste, sur le fond, la mesure. C’est la méthode qui pose question. « Les changements de réglementation dans un délai aussi court sont extrêmements rares, reprend M. Delgutte. Il faut gérer des stocks de produits qui ne peuvent plus être conseillés ni vendus. »

Le risque passait-il nécessairement par une modification des règles de prescription ? A l’ANSM, on fait valoir qu’une interdiction de vente aux mineurs aurait été plus longue à obtenir. « Cela aurait nécessité un arsenal législatif plus lourd et n’aurait pas permis de protéger les jeunes de 18 ans ou plus », explique Mme Richard. « A la veille des vacances, il n’était pas tolérable de s’exposer à d’autres cas graves », plaide la spécialiste, en défendant une mesure « rapide » mais « pas précipitée ».
_________

Ouais donc c'est bien ça : si on avait du faire une Loi on aurait du discuter (et on l'aurait eu dans le cul) donc on a préféré utiliser la force.
Ca commente, mais je sais pas si c'est une bonne idee de le coller là, non plus. Dites-moi.
16 comms. Interessant, a mon sens. Je colle ? Je colle

_________
JACQUES MARTIN -BERNE 22/07/2017 - 16h41
Les pharmaciens ne doivent pas livrer de la codéine sans ordonnance. Le médecin m'avait prescrit ce médicament pour faire diminuer la douleur provoquée par trois côtes cassées( 4 avril 2017) .Quand j'ai voulu en racheter sans ordonnance , le 14 avril , pour calmer la douleur encore forte, j'ai dû aller voir le médecin. Le pharmacien m'a dit que c'était toujours avec ordonnance.Le médecin m'a prescrit de la codéine pour quatre jours supplémentaires, point barre.C'est la loi. C'est dangereux.

Marion M 22/07/2017 - 14h48
Je remercie le gouvernement car en tant que migraineuse avérée et diagnostiquée comme telle j'ai le choix entre prontalgine en prise ponctuelle en cas de crise ou alors des traitements beaucoup plus lourds avec beaucoup plus d'effets secondaires sur le long terme. À cause de décisions précipitées qui ne résoudront rien comme celle ci je dois donc dépenser une consultation chez le médecin et prendre le temps d'un autre patient qui lui a vraiment besoin de consulter pour une simple ordonnance...!!

Tibo 22/07/2017 - 14h02
Désagréable impression de vivre en liberté surveillée, d'être considérée comme un mineur à vie, ne pouvant décider par moi-même . Un problème, vite une interdiction. A quand l'interdiction de la misère qui pousse des familles entières à vivre sur les trottoirs, à l'interdiction des rats dans les prisons françaises, aux mouroirs indécents pour personnes âgées... Vite, s'il vous plait, un arrêté.

nono 22/07/2017 - 12h10
une décision stupide qui va encore creuser le trou de la sécu. pour un mal à la tête un peu fort, on va devoir maintenant appeler SOS médecin ! personnellement , le codoliprane me soulage de migraines fortes qui surgissent de temps en temps. sur les 2 gamins morts, un avait pris de la codéine dans des médocs sur ordonnance prescrits à la mère d'un de ses amis. donc rien à voir avec les médicaments vendus sans ordonnance.

Grosdidier Etienne 22/07/2017 - 11h55
Enfin, qu’est-ce qu’on a prévu pour tous les gens addicts à la codéine, en plein été, avec les centres de consultation spécialisés fermés, et de toute façon à l’agonie faute de crédits et de personnels formés à,recruter ? C’est le genre de décisions prises dans une urgence absurde, totalement non préparée et donc inconséquente avec des effets collatéraux très important qui mettent dans une colère noire. Interdire la pholcodine était nécessaire et largement suffisant dans un 1er temps.

cela ne fait pas sens 22/07/2017 - 11h37
Il est drôle de voir qu'ici on incrimine la codéine... et non l'alcool ! Pourtant le purple drink est bien un mélange des deux. L'alcool tue 50000 personnes par an, et combien pour la codéine ? Deux depuis le début de l'année ? Est-ce qu'on ne devrait pas interdire 25000 fois plus l'alcool finallement ?

Grosdidier Etienne 22/07/2017 - 10h27
Une décision absurde, avec une mise en oeuvre absurde. Le seul AINS vendu sans ordonnance est à ma connaissance l’ibuprofène, considéré comme un pallier 1. On n’a donc plus de pallier 2 hors prescription, parce que des gamins se shootent (depuis pas mal de temps) à la pholcodine, dérivée de la codéine, qu’ils assicient à l’alcool et à un coktail de trucs variés. On ne va pas faire disparaitre le comportement en faisant disparaitre le produit, il va être remplacé par autre chose.

rico 22/07/2017 - 11h04
D'autant qu'on parle de deux morts.va t on interdire les scooters aux mineurs, eux qui tient 5 fois plus chaque jour ? C'est Ridicule.

WPM 22/07/2017 - 11h10
Le cocktail aspirine 500 mg + paracetamol 500 mg fonctionne parfois bien comme antalgique. (La codéine n'est pas un AINS, je ne comprends pas bien votre commentaire).

Grosdidier Etienne 22/07/2017 - 11h42
Non, mon commentaire n’est pas clair. Comme pallier 2 on a globalement les ains sauf l’ibuprofène de pallier 1 et l’association codéine (dérivé de la morphine)-paracétamol. Tous les ains de pallier 2 sont sur prescription, il n’y a donc plus de pallier 2 en libre accès. Sauf situation très particulière, la balance bénéfice risque de l’aspirine comme antalgique est très défavorable et ne peut pas être conseillée.

Grosdidier Etienne 22/07/2017 - 11h49
C’est une décision d’une brutalité inouïe, maltraitante, sans aucune concertation avec les professionnels. Elle impacte un nombre considérable de gens dans leur vie quotidienne. Sur le plan addicto, la réponse au mésusage est l’information, la prévention et le soin. Le pharmacien quand il vend un médicament a tout son rôle à jouer dans cette chaine. C’est pas le dealer ou le site internet qui va prendre le relais pour orienter sur une cs jeunes consommateurs.

WPM 22/07/2017 - 12h18
Grosdidier Etienne Ce que je voulais dire c'est que l'association AINS+paracetamol est plus efficace que chacun des 2 principes isolés. Il ne semble pas que 500 mg d'aspirine soit très dangereux, si l'on prend en compte les contre-indications classiques. Une revue, ibuprofène+paracétamol semble être l'association la plus efficace.: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26544675

Marcelle Atlan 22/07/2017 - 10h19
Je croyais naïvement que le statut spécial accordé aux pharmaciens pour la vente de médicaments était aussi fondé sur une compétence spécifique : celle de faire ce qui leur était demandé par les pouvoirs publics quand cela leur était demandé.

Help 22/07/2017 - 10h30
Oui M. Atlan, cependant la gestion des stocks c'est important, voyez-vous. C'est que ça coûte.

Laurent Jacques 22/07/2017 - 10h35
Et ?

Dernière modification par coddeine (22 juillet 2017 à  17:52)


Emplacement réservé à un aphorisme incroyable de finesse qui décrit tellement bien la profondeur de mon être...

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PsyAgentDouble femme
Agent sous couverture
Inscrit le 21 Jul 2017
473 messages
Bon ba voilà, j'ai plus de codéine, j'ai prit ma dernière dose ce matin et je viens de refiler ma boîte volée à un type qui souffrait... le genre de winner que je déteste. Mais la, ché pas, c'est un peu devenu la famille.
Le type a tapé un scandale à la pharmacie puis u e fois mis en échec il a fuit. Je l'ai retrouvé une rue plus loin en train de chialer à un arrêt de bus à côté d'une flaque de vomit fraîche.
Le type m'a sorti tout un tas de billets qu'il voulait me donner...il aurait tout donné !
Comment on peut laisser les gens dans cet état là ?? :'(

In a world full of hollow, i'm jumping jumping

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Caïn homme
PsychoAddict
Inscrit le 04 Oct 2013
2003 messages
Comme je vous le disais, je viens ici en clandestin. Ma meuf n'aime pas trop que je garde un contact avec "le monde la drogue" (brr). Je crois qu'un tox ne pourra jamais, jamais putain, expliquer à un non-tox ce que c'est que d'être tox. C'est comme ça, plus d'un demi-siècle sur cette terre et c'est une des rares choses que j'ai comprises. ça explique cet arrêté à la con, par exemple, mais bien d'autres réactions, préjugés, croyances à la con.
L'article est décevant mais ça pourrait être pire (on va la jouer beckettien). Les crétins qui disent, ouais super je vais enfin pouvoir m'arrêter parce qu'avant je pouvais pas résister. Mais mon con, on va pas interdire ce qui convient à certains parce que ça ne convient pas à d'autres. Ha c'est ce qu'on fait déjà, bontempi comme disait Dominique A.

La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

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Fredfenriz homme
Nouveau Psycho
Inscrit le 19 Jul 2017
60 messages
Merci pour tout coddeine. En effet, les commentaires sont pas terribles. Et l'autre article que tu as trouvé aussi. Il donne l'impression que tout se passera bien au final, alors qu'on est qu'au début...

Édith: les nouveaux commentaires que tu as collé sont déjà plus intéressants, beaucoup d'avis sensés, malgré quelques méconnaissances basiques.

Psyagentdouble, tu es quelqu'un de bien. Rien que pour le cas de la connaissance que tu viens d'évoquer, situation terrible, ma haine contre cet arrêté stupide monte encore d'un cran.

Merci pour tout.

Dernière modification par Fredfenriz (22 juillet 2017 à  18:02)


Une nuit sans rêves est une autre vie de perdue.

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