Dernière heure de gloire pour la codéine?

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Elisa777 femme
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Coucou tout le monde (et arrêtez de vous chamailler) big_smile

Je viens vous donner mes toutes premières impressions sur le Dicodin. C'est vraiment des impressions subjectives et toutes fraîches mais je pense que le vécu de la toute première impression peut intéresser ceux qui songent demander un "tso" au Dicodin.

Je me suis levée (ou plutôt tirée péniblement du lit) à 11h30 après une courte nuit (hier encore j'étais sous prontalgine donc caféine. Petit "cachet d'adieu" vers 1h du matin, endormie complètement à 6h du mat, réveillée par mon fils vers 10h30 donc j'ai mis à peu près 1h à émerger, en léger manque comme tous les matins depuis des années).

J'ai avalé mon premier cachet avec un verre d'eau comme indiqué sur la notice et attendu un peu.
Mangé un peu. Pas de rush. Bon. J'attends.

Pour m'occuper, j'ai viré les derniers cachets de prontalgine qui restaient dans mon pilulier-semainier et j'y ai disposé les dicodin (deux par jour : un dans la case "midi" et un dans la case "nuit" vu que la prochaine prise se fera autour de 23h30).

En rangeant les cachets de prontalgine dans un vieux blister pour les remettre dans leur boîte, j'ai eu comme une grosse envie de les bouffer tout cru, bizarrement lol

Mais j'ai résisté (j'ai avalé un magnéB6 pour essayer de tromper mon cerveau).

Puis petit à petit j'ai commencé à sentir comme une leeeeeeente montée (vraiment très lente, rien de fulgurant) par contre au bout d'1h environ, force m'a été de constater que la chaleur opiacée est bien là. Peut-être même plus marquée qu'avec la prontalgine, mais je ne me sens pas comblée, c'est difficile à expliquer mais c'est au niveau de la tête je sens comme un vide caractéristique du manque (chez moi en tout cas).
Encore plus tard, j'ai l'impression que l'effet opiacé, et pas seulement la chaleur, est enfin complètement là. Ou presque. En tout cas la sensation de vide est moins gênante.

Je crois que c'est le manque de caféine.

Donc je suis actuellement en train de siroter un thé bien concentré. Si ça ne suffit pas, je vais enchaîner avec un comprimé effervescent de vitamine C + taurine histoire de ne plus avoir la tête dans le fondement (passez moi l'expression lol).

J'avais arrêté complètement le thé et le café ces deux dernières années mais faut pas croire, l'addiction à la caféine existe et je crois bien que je suis concernée :)

À mon avis, pour éviter cet effet de montée lente, trop lente, qui n'est pas vraiment agréable, il doit être important de prendre ses cachets avec la régularité d'un coucou suisse !
Ou sinon, mettre une petite alarme 2h avant le lever pour laisser le cachet monter pendant que vous dormez, histoire de ne pas rester trop longtemps en manque le matin.

Bon là ça fait plus de 2h que j'ai pris mon comprimé, je me sens assez bien.

Pas au top du top, pas aussi bien qu'avec la prontalgine.
Mais mon addicto m'a prévenue hier que j'allais avoir besoin d'un temps d'adaptation de quelques jours.

Donc je m'accroche, j'ai vraiment envie d'arrêter la prontalgine pour laisser mon petit foie se reposer et aussi de décrocher de l'effet yo-yo manque/récompense dont parlait Gentle Iron hier.

Je vous tiendrai au courant si je remarque autre chose d'intéressant dans la journée :)

Bisous à tout le monde ! Et courage, il en faut tous les jours.


PS @Mia :
J'ai bien reçu ton MP smile, mais je ne peux pas te répondre, j'ai un message d'erreur qui me dit que tu as désactivé ta messagerie.
Reputation de ce post
 
Merci pour ton retour très intéressant :) tu nous tiens au courant ?theche...cat

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Gentle Iron
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Salut Elisa,

Le temps d'adaptation est logique, surtout avec la caféine en moins.

Pour la caféine j'y avais pensé.
Des cachets de caféine peuvent éventuellement faire l'affaire, au moins le temps de la transition prontalgine/dicodin et en plus tu ingères un truc qui te fait un effet, ça peut être un bon moyen de tromper le cerveau.
Ou carrément te créer un nouveau rituel en préparant, par exemple, une boisson au macha, que tu prends sans certaines conditions (musique que t'aime bien, biscuit que t'aime bien etc...) histoire de satisfaire ton circuit de la récompense par un nouveau truc réconfortant.

Demain matin tu ne devrais pas te réveiller en manque avec une prise à 23h30,  c'est l'avantage du LP !

Pour ma part le dosage à 75mg de codeine base est un échec, j'ai remonté depuis deux jours à 100. J'ai passé une nuit correcte 7h30 (+ melatonine à 1,9mg) et une sieste ce matin de 1h30. Je souffre toujours du sjsr mais ça c'est indépendant du manque.
J'suis tellement contente d'avoir dormi longtemps !

Dernière modification par Gentle Iron (17 août 2017 à  14:21)


«À mesure que l'on monte en haut de la société, il s'y trouve autant de boue qu'il y en a par le bas ; seulement elle s'y durcit et se dore.» Honoré de Balzac (1834)

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Terson homme
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Je pense que le manque que tu ressent vient du fait que la Prontalgine était ton truc de "choix". Par exemple c'est pas rare que quelqu'un qui prend du Codoliprane ne s'y retrouve pas avec du Néo-Codion même si dans les faits c'est très similaire, c'est l'esprit qui veut "son" truc et pas autre chose. Bon je dit ça mais c'est vrai que c'est peut-être tout simplement la caféine lol

J'ai toujours pensé que le Dicodin monté en 2 h , apparemment c'est moins long, c'est intéressant pour moi car je ne l'ai jamais pris en L.P (besoin de ce foutu rush...).

Bon courage.

Dernière modification par Terson (17 août 2017 à  14:23)


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Elisa777 femme
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prescripteur a écrit

On peut toutefois imaginer qu'on mette au point un examen qui montre de façon non équivoque "un déficit endorphinique central", avec si possible un chiffre (pourcentage par exemple, comme "pouvoir endorphinique" égal à 40%). Dans ce cas, la codéine (ou un autre opiacé ou opioide) deviendrait un traitement "physique" tout à fait officiel de cette affection.

Je suis convaincue que cette affection existe réellement, qu'elle peut être provoquée à la fois par des causes internes (génétique) et externes (traumatisme psychologique) voire les deux...

À vrai dire je croyais qu'un tel examen devait déjà exister... Est-ce possible, techniquement, de mesurer la sécrétion naturelle d'endorphines d'un individu ?
Si oui n'y a-t-il jamais eu d'étude visant à dégager une norme ou en tout cas une moyenne ?

Pour expliquer mon addiction à la codéine à certaines personnes de mon entourage j'ai souvent argumenté ainsi : "je crois que j'ai un déficit dans ma sécrétion d'endorphines. Ce qui explique le trouble anxieux et les trois dépressions. La codéine, je l'envisage comme le coup de pouce d'endorphines végétales qui me permettent d'être comme toi au quotidien."

Et à aucun moment je n'ai pensé me mentir à moi-même en affirmant ça. Me "donner une excuse" pour me droguer. Ma découverte de la codéine s'est déroulée de telle manière qu'elle est arrivée dans ma vie comme une réponse à mes prières depuis l'adolescence, je voulais juste me sentir normale.
Et c'est le cas, je n'avais jamais été heureuse avant de consommer de la codéine tous les jours.

Je vais essayer de trouver des réponses ou des études sur le sujet maintenant que je vois que cette idée de déficit naturel d'endorphines n'a pas effleuré que mon esprit malade :)

Mille merci Prescripteur pour ce message qui me met un peu les larmes aux yeux : je ne suis pas folle !!


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Elisa777 femme
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Terson a écrit

J'ai toujours pensé que le Dicodin monté en 2 h , apparemment c'est moins long, c'est intéressant pour moi car je ne l'ai jamais pris en L.P (besoin de ce foutu rush...).

Bon courage.

Merci :)

Rien de scientifique, mais je plussoie tes 2h. C'est aussi le temps qu'il a mis pour se déployer complètement dans mon cas.

Comment fais-tu pour te procurer du pas LP ? Tu l'achètes à l'étranger ?


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Terson homme
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Comment fais-tu pour te procurer du pas LP ? Tu l'achètes à l'étranger ?

Non il suffit d'écraser les comprimés pour en faire de la poudre et ensuite je l'avale dans un verre d'eau. Cela dit si le L.P te convient il n'y a aucunes raisons de chercher a l'enlever.

Dernière modification par Terson (17 août 2017 à  14:43)


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Elisa777 femme
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Gentle Iron a écrit

Pour la caféine j'y avais pensé.
Des cachets de caféine peuvent éventuellement faire l'affaire, au moins le temps de la transition prontalgine/dicodin et en plus tu ingères un truc qui te fait un effet, ça peut être un bon moyen de tromper le cerveau.
Ou carrément te créer un nouveau rituel en préparant, par exemple, une boisson au macha, que tu prends sans certaines conditions (musique que t'aime bien, biscuit que t'aime bien etc...) histoire de satisfaire ton circuit de la récompense par un nouveau truc réconfortant.

Demain matin tu ne devrais pas te réveiller en manque avec une prise à 23h30,  c'est l'avantage du LP !

Merci Gentle Iron, c'est une très bonne idée!!

Tu prends quel substitut actuellement toi?

Bises

Elisa


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thecheshirecat homme
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Dis moi Elisa777, tu l'as peut être mentionné mais je ne retrouve pas le post ...
Tes deux cachets de dicodin, ils te servent à substituer quelle dose de codéine ? C'est bien du 60mg L.P. on est d'accord ?
Ce serait assez intéressant d'avoir des retours réguliers sur ton ressenti avec ce TSO un peu exotique wink

Foutu citron.

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Elisa777 femme
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Voilà un peu plus de 3h que j'ai pris mon cachet de dicodin, mon magné B6, mon thé, ma vitamine C + taurine... Là je commence à me sentir vraiment bien. Une petite sieste et je serai au top je crois! Je trouverais peut-être même la force d'emmener mon fils manger une glace comme il me tanne pour le faire depuis hier big_smile

Terson a écrit

il suffit d'écraser les comprimés pour en faire de la poudre et ensuite je l'avale dans un verre d'eau. Cela dit si le L.P te convient il n'y a aucunes raisons de chercher a l'enlever.

Merci pour l'info, mais du coup tu n'es plus couvert pour 12h dans ce cas je suppose ?
Tu es à quel dosage?

PS : désolée de vous bombarder de question les amis, j'ai retrouvé le moral un petit peu et faut croire que naturel "avide de tout savoir" (la réponse est 42 oui j'sais lol) a un peu envie de rattraper le mois de déprime qu'on vient de se farcir tous ensemble tongue


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Elisa777 femme
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thecheshirecat a écrit

Dis moi Elisa777, tu l'as peut être mentionné mais je ne retrouve pas le post ...
Tes deux cachets de dicodin, ils te servent à substituer quelle dose de codéine ? C'est bien du 60mg L.P. on est d'accord ?
Ce serait assez intéressant d'avoir des retours réguliers sur ton ressenti avec ce TSO un peu exotique wink

Coucou!

Je prenais 6 comprimés de prontalgine/jour soit 120mg de codéine.

Oui, c'est bien du Dicodin 60mg LP donc le dosage est identique :)

A +3h après mon cachet je dirais que l'effet "planant" est similaire mais je peux maintenant affirmer : la chaleur opiacée est plus puissante avec le dicodin. En fait je crève de chaud là. Et j'ai davantage de démangeaisons qu'avec la codéine mais rien d'insupportable.


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Terson homme
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Ben en fait que tu prenne en L.P ou en L.I tu prend la même dose, par exemple si j'ai besoin de 60 mg pour 12 h, je prend 30 mg en L.I, j'ai un rush et 6 heures plus tard je reprend 30 mg et au final c'est quasiment la même chose sauf que j'ai mon ptit rush ^^

Ce qu'il faut savoir c'est que la DHC a en elle même des effets plus long que la Codéine. (1 heure environ de plus). Et le Dicodin est assez réputé en plug on en parle ici par ex : https://www.psychoactif.org/forum/t1624 … codin.html


Je te dis tout ça pour information, pas besoin de forcément détourner l'usage du Dicodin pour être comblé avec.

Dernière modification par Terson (17 août 2017 à  14:58)


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thecheshirecat homme
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Aha, merci pour ta réponse rapide :p
C'est bien ce que je craignait : je prends 5 fois ta dose en codéine ^^' m'est avis que ça va pas passer le coup du dicodin pour moi. Dommage !
Prends soin de toi, surtout, et c'est super si tu te sens bien :) je suis vraiment content pour toi. Profites de la vie et de ta glace wink

Foutu citron.

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Elisa777 femme
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@thecheshirecat

D'après ce que j'ai compris, c'est plus compliqué mais jouable d'obtenir de ton addicto un dosage de dicodin dépassant l'AMM. Ou peut-être peux-tu commencer par faire un sevrage dégressif de codéine pour atteindre l'AMM du Dicodin et ensuite switcher dessus ?
A voir... Courage en tout cas je t'envoie plein de bonnes ondes pour que tu tombes sur un addicto en or massif :)

@Terson

Merci pour ces infos, je note au cas où un soir j'ai envie d'un petit rush. Pas tout de suite, je vais attendre d'être vraiment bien adaptée au LP avant, mais c'est bon à savoir qu'en cas de besoin, cette possibilité existe :)

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Byebyecodé femme
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Cc bon je reviens vers vous pour une petite question . Étant à la base accro aux prontalgine et aimant ça en plus , j'ai donc depuis l'arrêté baissé à 6 en 2 prises . Étant à cours j'ai enfin réussi à me faire prescrire de la codeine mais du klipal . Jme dis chouette en plus c'est remboursé ! Mais la grosse déception ..... à part enlevé le manque QUE DALLE ! Pourquoi je ressent pas se petit truc en plus ?

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prescripteur homme
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Je vais essayer de trouver des réponses ou des études sur le sujet maintenant que je vois que cette idée de déficit naturel d'endorphines n'a pas effleuré que mon esprit malade

C'est en fait très compliqué et ça ne peut pas se résumer en un chiffre unique. Si tu lis l'anglais voir

nihms-422084.pdf

12-8-1033.pdf

La deuxième référence met en évidence (chez la souris) un rôle favorable de petites doses de codeine en association avec  un IRS pur (inhibiteur de la recapture de la serotonine, prozac ou citalopram) mais pas avec des AD inhibiteurs de la recapture de la serotonine ET de la dopamine ou de la noradrenaline. Donc complexe.......


Amicalement


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Elisa777 femme
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@Prescripteur :

Merci ! C'est beaucoup de lecture mais j'ai tout enregistré sur mon disque dur. Merci beaucoup!!

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Gentle Iron
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Elisa777 a écrit

[...]

Je n'ai pas, pour le moment, de substitution, j'ai obtenu un répis d'un mois et demi, 1/3  prontalgine 2/3 dafalgan codéinés parce-que je partais en vacances.

Je prends rendez vous quand je rentre, la semaine prochaine dans un csapa.

Le truc c'est la codeine c'est déjà un peu mon substitut. Mais le traitement au Dicodin m'intéresse beaucoup, le subutex ayant à l'époque fonctionné dans ce qui me paraissait une urgence (à juste titre d'ailleurs, c'était nécessaire) c'est à dire me sortir du milieu. Mais je n'étais pas bien avec le traitement, j'étais juste pas mal. J'ai précipité l'arrêt. J'suis restée clean pendant un an (ou un an et demi j'sais plus trop) mais avec des nuits très courtes et ce fichu sjsr qui était pire que tout. Et j'ai eu une année où j'ai beaucoup compensé par les jeux vidéo et j'ai beaucoup déprimée.

La codéine, sans être la panacée, m'a permis de rallonger mon temps de sommeil de soulager le sjsr et de stabiliser la dépression. Je pense aussi qu'à long terme, ça m'a évité l'alcoolisme.

Pour information, les 20mg de codeine contenu dans la prontalgine correspond à 15mg de codéine base (et les 30mg du dafalgan codéiné à 22,5mg) c'est pour ça que je parle de codeine base.

C'est utile à savoir pour la conversion.

Donc 6 prontalgines = 90 mg de codé base et 8 = 120 mg.

Ça me fait plaisir de te savoir prolixe et de bonne humeur, après ces semaines d'ascenseur émotionnel ^^


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Gentle Iron
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thecheshirecat a écrit

Aha, merci pour ta réponse rapide :p
C'est bien ce que je craignait : je prends 5 fois ta dose en codéine ^^' m'est avis que ça va pas passer le coup du dicodin pour moi. Dommage !

Peut-être pas immédiatement, mais si tu opère une baisse progressive (et lente de préférence) du suboxone afin de baisser ton seuil de tolérance, il te sera peut-être possible, à terme, de switcher sur le Dicodin avec lequel tu seras peut-être plus à l'aise et ainsi garder un dosage thérapeutique à terme (avec parfois des extras plus facile à gérer).

Cela dit, si tu es à l'aise avec la buprénorphine, y a pas de raison, c'est juste au cas où.

Aujourd'hui ma dose de confort c'est 100mg de codéine base, je tapait 2g de rabla tous les trois jours (en sniffe à la fin, avec les prises régulières de crack mes poumons ne supportaient plus le dragon, en fait ils ne supportaient plus le crack non plus mais bon... Et je ne voulais pas m'habituer à l'iv, à l'époque le rdr c'était pas trop ça et les abcès de certains potes me refroidissaient.)

Voilà pour la petite histoire.

Edit: petite histoire pour te dire qu'une baisse de tolérance peut te faire renter dans les clous d'une amm à terme (j'suis claire ou pas ?)

Dernière modification par Gentle Iron (17 août 2017 à  17:15)


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franck.pharma homme
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Elisa777 a écrit

Ça tu vois ça m'étonnerait beaucoup. Si une telle chose arrivait, c'est le médecin qui aurait à répondre, pas le pharmacien !

Qu'un médicament vendu sans ordonnance soit à l'origine d'un drame, forcément l'opinion publique va jeter la pierre sur les pharmaciens.
Mais si c'est un médicament sous ordonnance, c'est le prescripteur qui est le responsable, c'est lui le plus "gradé" dans le circuit.

Là tu exagères franchement.

J'aimerais bien voir un médecin se défendre d'une surdose prescrite à un patient en se déchargeant sur le pharmacien "C'est LUI le coupable monsieur le juge, il avait qu'à pas suivre les conneries que j'avais écrites sur mon ordonnance ! C'est le méchant pharmacien qui a mal fait son travail"...

Tu exagères un peu. Si le médecin prescrit un médicament dans une certaine quantité, en son âme et conscience et en connaissance des risques encourus et du fait qu'il pourrait être amené à s'en justifier, le pharmacien s'il s'interpose le fait forcément pour un motif moral.

Donc je continue à penser qu'une bonne partie des "objections médicales" de la part de pharmaciens sont en réalité morales. Cachées sous un motif médical.

Et bien Elisa, tu te trompes très lourdement sur ce coup là, mais je ne t'en veux pas : beaucoup de personnes ignorent les véritables responsabilités de chaque professionnel, tu n'es pas la seule. Parfois même les médecins eux-mêmes ignorent les responsabilités du pharmacien, donc on ne peut pas reprocher à un patient de les ignorer aussi. Je vais essayer de synthétiser pour que ce soit plus clair du coup.

Il n'y a pas de "plus haut" gradé entre médecin et pharmacien : juste 2 professionnels de santé, titulaires d'un doctorat, et experts dans leur domaine de compétence respectif (le diagnostic pour le médecin, le médicament pour le pharmacien).

A l'hôpital, la grille de salaire des médecins et des pharmaciens est la même. Tu te doutes que les pharmaciens ne peuvent pas réclamer une rémunération équivalente aux médecins, sans avoir de responsabilités équivalentes, ce ne serait pas possible.

La loi est très claire : elle dit que le pharmacien doit refuser de délivrer tout traitement qu'il estime inadapté sur le plan médical.

La justice et ses magistrats confirment cette loi en condamnant systématiquement les pharmaciens en cas d'accident médicamenteux causé par une prescription non-recommandée.

Donc quand tu dis que ça t'étonnerait beaucoup que le pharmacien soit inquiété en cas d'accident médicamenteux du à un haut dosage prescrit par un médecin, bah tu te trompes : c'est le cas régulièrement, et toutes les décisions judiciaires le montrent. Il n'y a même pas dé débat possible sur ça, car c'est un fait indiscutable.

Quand tu dis que tu aimerais bien voir un médecin se décharger sur un pharmacien en cas de surdosage prescrit, bah ton voeu est exaucé, je te le sers sur un plateau :
http://sosconso.blog.lemonde.fr/2017/04 … harmacien/

"Surdosage : le médecin se défausse sur le pharmacien
Frédérique R. (médecin) ne conteste pas sa responsabilité, mais elle demande que la pharmacie B. soit condamnée à la garantir à hauteur de 60 % des condamnations prononcée à son encontre, « compte tenu de la réitération de la faute commise » : elle reproche à la pharmacienne de n’avoir pas identifié l’erreur de prescription à deux reprises, à l’occasion de la délivrance du médicament, et de son renouvellement."


Tu vois Elisa, c'est surréaliste non ? Ce que tu croyais être de la science-fiction (un médecin qui se défausse sur le pharmacien en cas de procès) c'est en fait la routine en cas de procès pour accident médicamenteux. Il ne faut pas être bisounours, quand la machine judiciaire est lancée, chacun essaye de se défausser un maximum sur les autres. Il est évident que le pharmacien ayant la meilleure formation médicale sur les médicaments, et ayant le devoir de refuser toute prescription inadaptée, il sera la cible idéale de l'avocat du médecin qui va essayer de se défausser un maximum sur lui.

Pour les 6 Stilnox par jour (au lieu de 1 maximum dans les recommandations), en cas d'accident, d'après les jugements similaires que l'on peut trouver sur internet, le pharmacien peut au mieux espérer ne prendre que 50% de la responsabilité (le médecin prenant les 50% restants). Mais la plupart du temps, c'est 70% pour le pharmacien (et 30% pour le médecin).

Pour terminer, je vais citer une phrase d'un grand avocat parisien, Jean Vilanova, professeur de droit à l’université de Lille :
« Au moindre doute, mieux vaut pour le pharmacien de téléphoner au prescripteur puis, au besoin, refuser de délivrer le ou les médicaments. Mieux vaut se fâcher avec un médecin qu’avec un magistrat ».

J'espère d'après avoir lu ce message, tu comprendras que le médecin big boss qui prend toutes les responsabilités, c'est de la science-fiction dans les séries TV américaine à la Docteur House. La réalité c'est que le pharmacien engage sa responsabilité personnelle sur chaque délivrance, que ce soit sur ordonnance ou non.

Est-ce que c'est plus clair pour toi maintenant du coup ?

Dernière modification par franck.pharma (17 août 2017 à  17:33)

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Sevragemaso homme
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84 messages

(...)toutes les décisions judiciaires le montrent. Il n'y a même pas dé débat possible sur ça, car c'est un fait indiscutable.(...)
Quand tu dis que tu aimerais bien voir un médecin se décharger sur un pharmacien en cas de surdosage prescrit, bah ton voeu est exaucé, je te le sers sur un plateau :
http://sosconso.blog.lemonde.fr/2017/04 … harmacien/

Désolé mais ça n'est pas - tout à fait - le cas ici. Visiblement les juges du fond reprochent à la pharmacie de n'avoir contacté le médecin à l'origine de la prescription, c'est ce qui caractérise la faute ici, ils ne se sont pas renseigné après avoir vu que le dosage était trop élevé.

En gros les juges reprochent réellement un manque de contrôle de la part de la pharmacie, si celle-ci avait simplement refusé la délivrance sans contacter le médecin(faute aussi), pour qu'un préjudice intervienne par la suite, elle aurait probablement condamné la pharmacie (seule) de la même façon (les juges semblent baser toutes leurs décisions sur l'avis de l'expert homologué, dans le cas d'une addiction ce sera un addictologue par exemple).

Condamnation in sodium en raison d'une faute des deux : médecin pour surdosage (sur le fondement de l'arrêt Mercier : cad : au regard des données scientifiques concernant le cas particulier du patient) / pharmacien pour défaut de contrôle (qui a délivré le médicament 2 fois sans contrôle malgré un surdosage apparent).

Dernière modification par Sevragemaso (17 août 2017 à  18:30)

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franck.pharma homme
Psycho junior
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211 messages

Sevragemaso a écrit

(...)toutes les décisions judiciaires le montrent. Il n'y a même pas dé débat possible sur ça, car c'est un fait indiscutable.(...)
Quand tu dis que tu aimerais bien voir un médecin se décharger sur un pharmacien en cas de surdosage prescrit, bah ton voeu est exaucé, je te le sers sur un plateau :
http://sosconso.blog.lemonde.fr/2017/04 … harmacien/

Désolé mais ça n'est pas - tout à fait - le cas ici. Visiblement les juges du fond reprochent à la pharmacie de n'avoir contacté le médecin à l'origine de la prescription, c'est ce qui caractérise la faute ici, ils ne se sont pas renseigné après avoir vu que le dosage était trop élevé.

En gros les juges reprochent réellement un manque de contrôle de la part de la pharmacie, si celle-ci avait simplement refusé la délivrance sans contacter le médecin(faute aussi), pour qu'un préjudice intervienne par la suite, elle aurait probablement condamné la pharmacie (seule) de la même façon (les juges semblent baser toutes leurs décisions sur l'avis de l'expert homologué, dans le cas d'une addiction ce sera un addictologue par exemple).

Condamnation in sodium en raison d'une faute des deux : médecin pour surdosage (sur le fondement de l'arrêt Mercier : cad : au regard des données scientifiques concernant le cas particulier du patient) / pharmacien pour défaut de contrôle (qui a délivré le médicament 2 fois sans contrôle malgré un surdosage apparent).

Dans cette situation ici présente, il est effectivement reproché avant tout au pharmacien de ne pas avoir contacté le médecin prescripteur, car effectivement c'est de toute façon toujours la première chose à faire. Mais même si le pharmacien prend bien la peine de contacter le médecin prescripteur, et que le prescripteur confirme sa prescription, cela n'exonère pas le pharmacien de sa responsabilité.
Je remets une autre décision de justice :

http://www.responsablesante.com/article … 85143.html

"Le Conseil d’État s’est prononcé sur la mise en œuvre de ces dispositions (11 mai 2007, n° 289518). Dans cette affaire, une officine pharmaceutique avait délivré de grosses quantités d’antibiotiques sur la base de prescriptions qui ne correspondaient à aucun schéma thérapeutique éprouvé ni conforme aux données de la science. Ces nombreuses prescriptions exposaient les patients concernés à des risques (antibiorésistance, effets indésirables). Le juge a considéré que la délivrance de ces produits présentait un caractère fautif, même si le pharmacien avait pris la précaution de contacter au préalable le médecin prescripteur. La faute qui lui est alors reprochée est d’avoir accordé une trop grande confiance à l’auteur des prescriptions litigieuses qui s’était borné à confirmer de manière générale et impersonnelle le bien-fondé de ses prescriptions.
Le pharmacien qui considère qu’une prescription hors AMM est contraire à l’intérêt du patient doit donc contacter le médecin prescripteur. La décision de ne pas délivrer l’ordonnance doit être prise en toute indépendance, conformément à l’obligation prévue à l’article R. 4235-3 CSP.
"

PS : l'ordre des pharmacien a envoyé une lettre à tous les pharmaciens il y a 2 ans pour leur rappeler que la décision de délivrance devait se prendre en toute indépendance du médecin (pas de lien de subordination) et que le pharmacien peut être condamné pour excès de confiance envers le prescripteur.

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Sevragemaso homme
Nouveau Psycho
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84 messages
Extra ! j'étais tombé sur cet arrêt après avoir rédigé mon message ! (CE 11/5/7
Je comprends le problème pour les pharmaciens qui doivent être un peu parano avec tout ça, mais si tu regardes bien la décision du CE, tu trouves ça : (au premier considérant)

associations atypiques d'antibiotiques pendant des durées prolongées, des médicaments contre indiqués, des traitements pendant des durées excessives et/ou avec des posologies anormalement élevées ou hors indications thérapeutiques retenues par les autorisations de mise sur le marché desdites spécialités ;

puis au second :

prescriptions ne correspondaient à aucun schéma thérapeutique dûment éprouvé et conforme aux données actuelles de la science et qu'elles exposaient les patients concernés à un risque majoré d'antibiorésistance et d'effets indésirables et présentaient un caractère dangereux et que le caractère fautif de telles délivrances n'était pas effacé par la circonstance que les pharmaciens aient au préalable contacté le médecin prescripteur

Ils font une enquête plutôt poussée visiblement, il semble que dans ce cas de figure, c'était vraiment foufou dans tous les sens.
Visiblement c'est à ça qu'il faut faire le plus attention (ce que j'ai surligné), c'est le principe de l'arrêt Mercier, en effet, ça demande des connaissances très élevées pour les pharmaciens !

compte tenu du nombre de délivrances en cause, du caractère anormal et répétitif des prescriptions émanant toutes du même médecin, du nombre des patients concernés, des quantités de médicaments en cause, des dangers auxquels leur délivrance exposait les patients, et du fait que le médecin prescripteur, contacté, s'était borné à confirmer de manière générale et impersonnelle le bien-fondé de ses prescriptions, les dispositions de l'article

Et donc la décision qui relève que c'était bagdad chez le médecin, que ces justifications étaient visiblement bof bof et que du coup, les pharmaciens ne pouvaient se réfugier derrière le fait d'avoir obtenu une explication du médecin traitant (qui n'a pas convaincu les conseillers + experts).

(histoire d'éviter de faire un gros HS, je te laisse un MP, je suis vraiment curieux des difficultés pratiques face aux textes/décisions si ça te gêne pas)

Dernière modification par Sevragemaso (17 août 2017 à  19:22)

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Elisa777 femme
Desperate Housewife
Inscrit le 16 Jul 2017
313 messages
@Franck
Ok je veux bien te croire mais en cas de désaccord entre le médecin et le pharmacien, comment on fait ?

@Gentle Iron
Merci pour ces précisions sur la codéine base c'est super intéressant.

Donc j'étais à 90mg de codéine base, le dicodin est à 80mg de dihydrocodeine base (c'est écrit sur la boite) donc légèrement inférieur mais d'un autre côté le dicodin est légèrement plus fort que la codéine. Donc l'un dans l'autre ça doit revenir au même je pense ?

J'espère que tu trouveras rapidement ton substitut.

Au fait c'est quoi le sjsr ?

@tout le monde (et plus particulièrement aux accros à la prontalgine/migralgine)

Vers 17h je me suis retrouvée avec le super mal de crâne + nausées.

Eh bien pour le coup, ça je sens que c'est le manque de caféine qui fait des siennes.
J'ai bu un autre thé ça s'est un peu calmé, mais sinon il ne me reste plus que des dolirhumes à la maison et c'est hors de question pour moi de reprendre du paracetamol aujourd'hui. Je préfère encore souffrir je crois.

Je vais passer à la pharmacie demain acheter de l'ibuprofene et des comprimés de caféine pour faire, en fait, un sevrage dégressif de caféine ...

C'est dingue.

- Votre vie après l'arrêté du 13 juillet, Elisa777?
- J'ai eu des moments difficiles mais au moins, maintenant, j'ai réussi à me sevrer de ce fléau qu'est la caféine lol

PS : c'est de l'humour hein, je n'ai rien du tout contre la caféine et ceux qui en consomment :)

Oh, beauty is a beguiling call to death and I'm addicted to the sweet pitch of its siren.

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Gentle Iron
Maison Sucrée Maison
Inscrit le 18 Jul 2017
345 messages
Ah oui le sjsr c'est le syndrome des jambes sans repos (ou maladie de Willis Ekbom).

J'ai tendance à abrevier beaucoup !

«À mesure que l'on monte en haut de la société, il s'y trouve autant de boue qu'il y en a par le bas ; seulement elle s'y durcit et se dore.» Honoré de Balzac (1834)

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Elisa777 femme
Desperate Housewife
Inscrit le 16 Jul 2017
313 messages
Ok merci beaucoup !

Je ne peux qu'imaginer je ne l'ai jamais vécu (je touche du bois).

Courage à toi <3

Oh, beauty is a beguiling call to death and I'm addicted to the sweet pitch of its siren.

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franck.pharma homme
Psycho junior
Inscrit le 08 Sep 2013
211 messages

Sevragemaso a écrit

puis au second :

prescriptions ne correspondaient à aucun schéma thérapeutique dûment éprouvé et conforme aux données actuelles de la science et qu'elles exposaient les patients concernés à un risque majoré d'antibiorésistance et d'effets indésirables et présentaient un caractère dangereux et que le caractère fautif de telles délivrances n'était pas effacé par la circonstance que les pharmaciens aient au préalable contacté le médecin prescripteur

Ils font une enquête plutôt poussée visiblement, il semble que dans ce cas de figure, c'était vraiment foufou dans tous les sens.
Visiblement c'est à ça qu'il faut faire le plus attention (ce que j'ai surligné), c'est le principe de l'arrêt Mercier, en effet, ça demande des connaissances très élevées pour les pharmaciens !

Oui Sevragemaso, le pharmacien doit veiller à ce qu'un traitement qu'il délivre respecte les "données acquises de la science".

Or 6 Stilnox par jour ne respecte pas les données actuelles de la science, qui recommandent 1 Stilnox maximum. Donc le pharmacien pourra être inquiété de la même manière que dans ce jugement de 2007.

Elisa777 a écrit

@Franck
Ok je veux bien te croire mais en cas de désaccord entre le médecin et le pharmacien, comment on fait ?

Changer de médecin et/ou changer de pharmacien... Sinon la situation reste bloquée.

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Gentle Iron
Maison Sucrée Maison
Inscrit le 18 Jul 2017
345 messages

Elisa777 a écrit

Ok merci beaucoup !

Je ne peux qu'imaginer je ne l'ai jamais vécu (je touche du bois).

Courage à toi <3

Ce qui est pour beaucoup ici un symptôme du manque est pour moi une condition permanente (accentuée x10 en cas de manque.)

Mais ça va, il y a pire dans la vie et du coup j'ai des jambes et des avant bras hyper musclés ^^


«À mesure que l'on monte en haut de la société, il s'y trouve autant de boue qu'il y en a par le bas ; seulement elle s'y durcit et se dore.» Honoré de Balzac (1834)

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thecheshirecat homme
Psycho sénior
Inscrit le 09 May 2017
839 messages
Franchement, Gentle, je sais pas comment tu supportes ça.
Moi c'est ce qui me fait péter des cables lors de mes manques. Tout le reste, j'encaisse, mais ça, ça ... c'est le démon personnifié. Je me démonte à l'havlane, y a que ça qui fonctionne pour pouvoir dormir deux heures, mais j'ai la main lourde niveau benzo donc je me méfie de moi pour ça.
Tu arrives à trouver quelque chose pour te soulager ? Ou c'est comme ça et tu fais avec ? Ca pourrait être utile à d'autre, je parie ^^

Foutu citron.

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Anonyme95 femme
Psycho junior
Inscrit le 25 Jul 2017
254 messages
Moi j'ai aussi ce syndrome à cause du manque et je trouve que c'est insupportable. Impossible de dormir. Chapeau à ceux qui supportent avec philosophie.

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Byebyecodé femme
Nouveau membre
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18 messages
Excusez moi si j'insiste mais quelqu'un saurait pourquoi mon corp ne réagi pas au klipal amies que niquel avec prontalgine ?

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