Lexomil a vie

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Lea2108 femme
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Bonjour,
Étant beaucoup mieux depuis 4 jours plus aucun symptômes ni problèmes cela m’angoisse et me fait peur au plus haut point de me re engager là dedans surtout avec les projets que j’ai.
Mes questions sont :

Vos sevrages se sont ils bien passé ? Si comme moi dégressif par valium ?

Il y a t’il des risques pour la santé à ne jamais arrêter le lexomil ?

Si vous avez sevré vos benzo avez vous des substances à côté ? ( Alcool ou autre ) pour supporter les symptômes ? Moi je ne pourrais jamais prendre autre chose dans tous les cas même si ça aide

Je pense pas tenir le choc psychologiquement face à ça et je me sens vraiment pas de me remettre là dedans.

Je suis perdue est ce un crime de ne pas vouloir souffrir par les omissions des médecins ? Je ne pense pas.

Bref je pense vraiment abandonner l’idee de sevrer étant donné que je n’augmente pas mes doses et que je me sens bien comme ça je veux plus jamais revivre ce que j’ai vécu.

Bonne journée à tous

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janis femme
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Bonjour Léa,

Tu dis une chose très importante, souffrir n'est pas nécessaire, absolument pas une obligation.

Si le Lexomil te réussit, tant qu il te réussit et que tu es suivi pour les aspects physiques et psychologiques alors tout va bien.

Prends bien soin de toi
Janis

J'ai pour me guérir du jugement des autres, toute la distance qui me sépare de moi-même

A. Artaud

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Massa femme
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Hola

Ma situation a l'époque: 5 mg de Temesta par jour pendant 4 ans + 1 an de Xanax 3 mg par jours ( on ma va retiré un Temesta )

Je me suis sevrée à l'aide du Valium. Mon psychiatre a remplacer le Temesta par 50 mg de valium par jour + un zolpidem. Cela a durer 6 mois en tout, le passage à zéro a été insupportable mais bref. Après, tu retrouves une vie normal, j'ai trouvé cela extrême mais j'ai réussi à passer le cap, donc courage/

Le dégressif au valium ç duré 1mois et demi.

Le Xanax j'ai été à l'hôpital 10 jours pour l'arrêter, une vraie folie ! Je suis tombé sur une psy bonne à enfermer avec ces méthodes " je te bourre de Seroquel ça va allait tu seras sevrée en 3 jours "

Inconsciente elle était ! Au final j'ai du reprendre du Temesta supplémentaire  ( l'hospi c'était avant le sevrage final Temesta )

Dernière modification par Massa (20 août 2018 à  13:32)


Live and let die

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sud 2 france homme
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Ben le lexo va forcément te jouer des tours quand à la mémoire...Après ça dépend des doses que tu prends....J'ai vu des gars la petite quarantaine qui commençaient à être limite Alzheimer...Mais ils en bouffaient min. 10 par jours...

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sud 2 france homme
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Si tu prends un demi/jour c'est pas trop méchant....(mais tu auras quad même des séquelles; au lieu d'être Alzheimer à 80 ans tu le seras qques années + tôt)

Dernière modification par sud 2 france (20 août 2018 à  17:14)

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Massa femme
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Les toubis me disent qu'ils sont toxiques pour le cerveau a long terme, les benzos en général.

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sud 2 france homme
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Oui c'est vrai...;Au + les doses sont grosses, au + les dommages arrivent vite

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Mauddamier femme
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Franchement tu te poses tellement de questions qu’il n’y a plus aucune place pour la sérénité.
Il n’est plus question de changer le lexo par du valium alors ? Je croyais que ton rdv avait été super.

Moi je prends du xanax depuis 12ans, idem pour l’imovane. Je n’envisage pas de sevrage. C’est ca ou je me tire une balle. Je n’ai pas honte de prendre mon xanax (ou un valium) quand ça ne va pas.

Si le lexomyl te convient, pourquoi passer au valium, pourquoi un sevrage ? Apparemment tu avais une surdose de fer et tu disais aller mieux au niveau maux de ventre.

Tu voudrais « réussir » par toi même ? Sans médicaments pour aider à réguler ton humeur ?

Perso, je pense que Je serai traitée à vie et du moment que les journées ne sont plus un enfer, je me sens chanceuse.

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sud 2 france homme
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@MAUDAMMIER: ton "approche" est la plus saine...Arès je pense qu'il faut savoir rester à la même dose, et être capable de baisser faire un break si dommages éventuels quitte à aller en cure

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Sufenta
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Salut

Il est bien sûr mieux de ne pas prendre des benzo sur le long terme ou à vie, pour les sujets abordés plus haut (mémoire, stress par rebond ou induit par les benzo, sensations de sevrages avec les demies vie courte, ... ).

Néanmoins il ne faut pas sacrifier sa qualité de vie au prétexte de vouloir absolument se sevrer, mais là chaque cas est différent et demande une consultation avec un psy ou un médecin qualifié..

Parfois il se peut aussi que les benzo apportent une aide ponctuellement (béquilles à un moment T) et ne deviennent plus utiles par la suite lorsque la situation évolue, ou si un relais avec un AD est fait, ou encore si une prise en charge non médicamenteuse est mise en place ..

Amicalement

SINTES: Analyse de produits :
https://www.psychoactif.org/sintes

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Mauddamier femme
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En effet, il faut savoir se gérer. Ne pas augmenter les doses et tenter par moment de « vivre » normalement.

Le xanax m’est prescrit 3x0,25. Le plus souvent je n’en prends que le soir. La journée je travaille, je fais du sport.

Mais je sais que sans imovane par exemple, la vie serait trop difficile. Se poser tant de questions n’est pas sain et à bien y réfléchir si une molécule te réussit, il ne faut pas avoir honte.

En ce moment, à cause de problèmes persos j’ai un peu de valium (14jours). J’en prends 10mg un jour sur deux.

Il te faut juste trouver ton équilibre, ensuite tu pourras essayer de réduire le dosage.

Bien évidemment, ces traitements ne sont pas anodins mais c’est pour t’aider. Je souffre d’anxiété depuis mes dix ans, pour finir par faire une pancréatite à seulement 18ans. C’est à ce moment que j’ai compris que j’en ny arriverais pas seule.

Tu vas t’en sortir, donne toi le temps. Un sevrage c’est difficile, tu dois être prête et non te l’imposer.

Aujourd’hui je prends 1 valium et 1 imovane.
Bientôt j’essaierai 1/2 valium et 1 imovane.
Bref, je ne me pose pas autant de questions car franchement je me sens bien.

Tu souffres tellement, ça me fait mal au Coeur pour toi. Je sais que tu trouveras une solution.
Prends soin de toi

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Lea2108 femme
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Merci pour toutes vos réponse

En ce moment je vis chaque jour comme si c’etait le dernier, je sais que j’ai un mois de surcis avant de ne plus manger alors je mange des trucs que j’ai jamais manger, je sais que le sexe après c’est mort alors je le fais dès que je peux au point qu’il m’ai dit stop, je sais que je sortirais plus alors j’en profite pour aller voir les gens que j’aime une dernière fois et en profiter sans symptômes.

Je vis un peu comme si ma vie allait s’arreter dans un mois ( date prévue du Valium)

Je sais pas si c’est normal ou pas.

Aujourd’hui c’est mon anniversaire je sais que c’est le dernier avant 3 ans le dernier sans symptômes sans angoisse ect alors je vais en profiter à fond.

J’essaie de faire toutes les choses que je pourrais plus faire après pendant très longtemps.

Je vais partir en Espagne ce week-end comme je n’ai jamais voyager autant que je le fasse c’est maintenant ou jamais.

Ce qui m’attriste le plus c’est que j’ai déjà eu mon dernier noël et que cette année et plusieurs années après j’en aurais plus de noël ça me fait beaucoup de peine.

C’est horrible à dire mais je me sens comme une personne en fin de vie à qui l’on a annoncé qui lui restait un mois à vivre.

J’ai mis tant de temps à avoir ma vie parfaite ma vie normale.
Ma vie elle a jamais été normale jusqu’à il y a 8 ans je voulais juste être comme tout le monde maison, travail, chien ect a croire que c’est mon destin de ne pas y avoir droit.

Je vais être obligée de le faire ce sevrage même si la dose est normale on va dire ( 1 et 1/4 par jour ) j’ai pas le choix on va me l’imposer de toute façon j’en réchapperai pas.

Sans parler que je voulais reprendre mes études et passer mon bac cette année autant dire que c’est mort.
Je vais au bas mot gâcher 3 ans de ma vie et peut être y perdre beaucoup dans la bataille.

Je ne pense qu’à ça, je me dis toujours fais le après tu pourras plus on s’en sort jamais.

Comment gâcher sa vie à 29 ans ben en faisant confiance à des toubibs incompétents et menteurs.

Bref voilà mon état d’esprit en ce moment j’hesite a fuir carrément de la ville mais j’aurais trop de mal à vivre sans mon mari.

Je sais pas si c’est un état d’esprit normal ou pas.

Merci pour toutes vos réponses chacun il a son propre vécu sa propre expérience.

Merci à tous pour vos réponses et faites gaffe aux merdes qu’on vous prescrit à la limite je pense qu’il vaudrait mieux prescrire du cannabis si ce serait légal plutôt que cette merde.

Ma mère en fume depuis 20 ans c’est une loque mais bon avec ces merdes c’est le même panier.

Bonne journée et gros bisous Léa

Dernière modification par Lea2108 (21 août 2018 à  08:42)

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Lea2108 femme
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@ Janis Merci pour ta réponse j’en parlerais lors de mon prochain rendez-vous au csapa le 30 pour voir si vraiment on est obligé ou pas de faire ce sevrage
Merci bisous

@ Massa Ton sevrage à été très rapide le mien n’est pas envisagé de cette manière c’est odieux de t’avoir fait subir une telle torture à l’hosto j’ai honte de ce que la médecine est devenue.
Tu t’en est sorti bravo à toi !!

@ Sud je prends 1cp 1/4 il a été augmenter d’un quart après sevrage que j’ai fais suite au choc subi, sinon en 3 ans jamais eu besoin d’augmenter et niveau mémoire c’etait pire sous sevrage avec insomnies là oui j’en avais pas aujourd’hui ni pendant traitement car je m’en serai rendue compte je pense. Je pense aussi que c’est toxique à long terme mais perdre sa vie n’est-il pas plus toxique ? Rien n’est moins sûre je préfère profiter de ma jeunesse plutôt que la gâcher au profit de la vieillesse.

@ Sufenta j’ai l’impression d’entendre mon mari lol
Je sais que ce n’est peut être pas la meilleure solution mais comme tu le dis la qualité de vie est importante aussi quand je vois quantité de personnes avec d’horribles symptômes et je sais que c’est vrai je les ai subi plus de 2 mois je ne me sens pas d’y sacrifier 2 ans de ma vie sociale ect
Par contre je suis contre les AD qui provoquent aussi une dépendance et je ne peux pas en prendre à cause des torsades de pointes que ça provoque cardiaquement et tant mieux je n’en prendrais pas.
Je suis choquée de me retrouve dans des prescriptions psychiatriques moi qui pensait prendre un traitement pour la colopathie.
Merci à toi

@ Mauddamier Le rendez vous s’est très bien passé je ne remets pas cela en question ! Elle a au moins avouer le terme de syndrome de sevrage une libération après que nombre de médecins ne m’ont pas cru.
Je sais qu’elle a donné la meilleure méthode de sevrage dans mon cas.
Maintenant j’ai peur car je vais bien très normal plus de symptômes du tout et je vis avec une épée de damoclès au dessus de la tête je ne pense qu’à ça tu as raison ce n’est pas sain aujourd’hui je suis très anxieuse car j’y pense au coucher au réveil tout le temps quoi c’est pas pour autant que je vais en prendre un mais voilà quoi je suis très stressée.
Merci à toi aussi gros bisous

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Lilas24 femme
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Bonjour Lea,

Là, tu nous fais une grosse crise d'angoisse. Quand on est en pleine anxiété, ce n'est pas la peine d'essayer de raisonner car la rationalité n'est plus là, j'en sais quelque chose.

Ces angoisses que tu expriment sont exactement comme celles qui se sont développées toutes ma vie et m'ont conduites à un TAG. Là, il s'agit de peurs irraisonnées anticipatrices. Tu as peur de quelque chose qui ne s'est pas produit et qui n'arrivera peut être jamais. Tu imagines que ta vie va être détruite par ton sevrage et tu agis de façon désordonnées comme si tu profitais à fond avant le grand saut....qui n'aura pas lieu bien sur. Moi, j'ai passé 10 ans à penser que je devenais folle, ce qui m'a conduit à bouffer 24 codoliprane tous les soirs en me couchant parce que je croyais que ça me me servait de perche d'équilibriste....aujourd'hui, je vois le ridicule de la situation mais au plus fort de mes angoisses, il y avait une forme de logique derrière cette peur car mon anxiété ne faisait que s'aggraver avec les années.

Exprimer ton angoisse ici c'est bien mais je peux t'assurer que ce n'est rien de plus qu'une méga anxiété qui est en train de te bouffer car tu as peur du sevrage et que tu te demandes même si on est pas en train de t'y forcer.

Ca, il faut absolument que tu en parles à l'addicto, c'est fondamental qu'il sache que tu es en pleine panique. De ton côté, tu n'as pas le choix que de mouliner du cerveau (c'est comme ça que j'appelle mes pensées intrusives incontrôlables) mais ce que tu peux au moins faire c'est te dire qu'il ne s'agit que d'angoisses et pas d'une froide analyse de la réalité.

Rien ne va t'empêcher de vivre, d'aimer, de voyager, de passer ton bac, de reprendre tes études ou je ne sais quoi, si ce n'est toi même. Ton sevrage ou pas n'a rien à voir, tu ne fumes pas du crack tout de même donc essaie de redescendre un peu et de te dire que certes tes pensées sont effrayantes, mais elles ne reflètent pas la réalité, seulement tes angoisses sur un futur qui n'existe pas et qui n'existera peut être jamais.

C'est dur, mais entre nous, je préfère être une anxieuse avec des peurs anticipatrices que des ruminations sur le passé. Les peurs anticipatrices peuvent finir par se contrôler et se réguler un peu avec de l'aide, pas seulement médicamenteuse (par exemple la relaxation, ça marche du tonnerre sur moi mais c'est un peu long à maitriser).

Tu es intelligente et de toi même tu dois pouvoir analyser l'excès de ta réaction face au sevrage. Tu as peur, c'est tout et c'est comme ça que ta peur s'exprime. L'addicto va peut être te proposer une maintenance au lexomil le temps de réguler cette peur et ensuite tu verras.

Ce qui est certain, c'est que les benzos ne règlent rien, ils sont une béquille chimique et un jour tu comprendras que derrière ton besoin d'en prendre il y a quelque chose dont tu prendras conscience  quand tu seras prête. Même si tu fais un usage thérapeutique dans les limites de la prescriptibilité, personne n'a vocation à prendre des benzos à vie (sauf peut être des personnes souffrant de très lourds troubles psychiatriques mais là c'est un tout autre sujet).

Il ne s'agit pas d'un jugement mais tu ne crois pas qu'à terme, un jour, peut être dans 2 ou 10 ans (qui sait) il serait préférable que tu mettes ta vie en phase avec tes désirs et tes besoins profonds plutôt que de prendre des benzos à vie ?

Non, tu n'as pas le couteau sous la gorge, personne ne te force à rien, surtout pas l'addicto et tu décideras du bon moment pour te sevrer. Si pour l'instant tu ne le veux et peux pas, l'addicto comprendra et il fera peut être comme pour moi, t'aider à gérer tes angoisses avant toute autre action.

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Mauddamier femme
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Je n’ai quasiment rien à ajouter à ce que vient d’écrire Lila.
Je souffre moi aussi de Tag.
En cas de crise, impossible de rationnaliser et il semblerait que ton stress monte au point que tu anticipes ton sevrage.

Ton corps est sain. Tu dois lui apporter ton soutien (très bonne idée de manger, je fais pareil en ce moment). Quand la substitution commencera je t’assure que ça ne sera pas le cauchemar que tu décris.
Le valium fait beaucoup de bien.

J’ai également passé mon anniv’ toute seule (28ans) vendredi car malheureusement cette maladie m’a bouffée la vie ! Mais ça me donne envie de me battre et je sais que tu peux le faire aussi.

Tu viens ici pour échanger, nous parler alors je pense qu’une petite partie de toi espère s’en sortir même si tu n’évisages Que le pire.

Lila te parle de relaxation (pour les maux de ventre ça m’a beaucoup aidé), aller nager à la piscine me donnait faim, aller marcher 1h me fait l’effet d’un bon xanax. Bref, ton corps est ton allié ! C’est juste le mental qui te bloque.

Je comprends totalement ce que tu dis, ce que tu vis. Je ne sors plus depuis 10ans. Je ne participe pas aux fêtes avec ma famille, je ne vois personne.

Cela étant, mon anniversaire à été une révélation : on n’est pas obligé de subir. J’ai décidé de ne pas être une adulte handicapée à vie. Je veux au moins essayer une formation.

A mon avis, tu devrais en parler ouvertement avec la personne qui te suit, dire que ça t’angoisse de ne plus avoir de lexomyl.
Aux urgences psy, ils étaient ok pour un petit xanax + valium.

En ce moment tu vas bien et tu es entrain de te pourrir ces jours « si beaux ». Tu vas vraiment profiter de ton week end en Espagne ? On dirait plutôt une grosse crise d’angoisse alors que tu dis aller bien.

Courage ! Déjà profite de ce mois et il sera toujours temps de te poser des questions lors du rdv !

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Lilas24 femme
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Salut Maud,

C'est super de te rebeller comme ça, c'est ce que j'ai fait à un moment donné quand la souffrance a été trop forte et surtout que j'ai compris que l'anxiété avait dévoré toute ma vie. Mon TAG ne s'est pas exprimé par d'énormes crises d'angoisses ou des phobies extrêmes, il a été insidieux mais comme toi, au bout de 10 ans, j'ai fait le constat que je m'étais éloignée de tous mes proches (sauf ma mère).

J'avais même fini par me persuader que les voir me faisais du mal, alors qu'en fait j'étais enfermée tous les soirs et les WE chez moi avec mes angoisses. Je n'ai pas arrêté de bosser car j'exerce une profession libérale mais je suis devenue dépendante à la codéine qui me calmait la nuit et, je l'ai vraiment cru, m'empêchait de sombrer dans la folie. Quelle connerie, comment ais-je pu me mentir à moi même à ce point, aujourd'hui ça me sidère.

Même si Lea n'a pas un TAG, l'anxiété démesurée est une très mauvaise conseillère. Un bon coup de stress peut galvaniser et aider à se dépasser, une crise d'angoisse n'est rien d'autre qu'une vision tordue de la vie par un esprit qui perd pied peu à peu.

Je te souhaite bon courage Maud dans ta lutte mais je sens que tu es sur le bon chemin. Prendre conscience de ce qu'on a perdu, se rebeller contre la déformation de notre personnalité, c'est le début du chemin.

Si tu peux, essaie de faire une TCC, thérapie comportementale et cognitive avec un psychologue. La relaxation n'est pas facile à faire seul, mais ça marche d'une manière incroyable, même en pleine crise. Le truc qui marche le mieux pour moi c'est un exercice de respiration par le ventre: on compte dans sa tête, 3 inspiration, 1 pause, 5 expirations, 1 pause et on recommence. Assez vite, les pensées anxieuses sont chassées par le fait de compter et on se sent tout engourdi. Le corps finit pas se calmer. J'ai fait ça une fois dans le métro et même au travail en allant dans la salle de réunion, c'est étonnant. En septembre, je débute la méditation qui n'aide pas à chasser les pensées anxieuses mais à les apprivoiser. C'est une toute autre histoire mais comme je sais que même sans TAG je ne pourrai pas faire disparaitre ma nature anxieuse, autant essayer d'apprivoiser la bestiole.

En dehors de cela, je trouve que raisonner, penser, ça marche aussi. Par exemple, quand j'ai fini mon sevrage de la codéine, j'ai passé 5 mois à dormir sur mon canapé car j'avais peur de me coucher dans mon lit. Je prenais la codéine la nuit et j'avais peur qu'en n'arrivant pas à dormir, les envies d'en reprendre surviennent. Il m'a fallu plusieurs mois de discussions avec mon psychologue et de raisonnement pour accepter le fait qu'une fois de plus j'avais peur d'un truc qui n'était pas arrivé et n'arriverait peut être jamais.

J'ai fini par me dire, OK, si un jour j'ai envie de replonger, j'en parlerai à mon addicto et on verra. Ca a été long, mais je redors dans mon lit.

Je trouve que c'est un bon exemple de ce que l'anxiété peut faire et comment on peut se rendre compte qu'elle déforme tout d'une manière exagérée.

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Lea2108 femme
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Je n’invente rien je l’ai vécu cet enfer pendant 2 mois et demi et déjà c’est beaucoup trop bien sûr que c’est beaucoup trop dur pour moi bien sûr que j’ai peur avec ces symptômes là c’est complètement la folie je ne peux pas comparé au crack ou autre chose evidemment car je ne connais pas mais allez sur certains site de sevrage vous y verrez tout ce que je lis :
Des gens en arrêt maladie pratiquement tous
Des gens qui ont un grand courage !!
Je ne dis pas mais je lis leur souffrance alors qu’ils enlèvent 0,30 goutte de lyxansia ou valium.
Faut le voir les symptômes décrits pareils que les miens que j’ai eu sauf que eux c’est constant toute l’annee.
Vertiges, nausée, diarrhée, raideur des muscles, anxiété, pensée noire ect ect je veux pas subir ça 2 ans j’en ai pas la force
Moi j’ai survécu à ces deux mois et heureusement.

Le lexomil avant le sevrage que j’ai fais j’en avais pas besoin je le prenais parce qu’on me l’avait prescrit même aujourd’hui d’ailleurs je ne me lève pas en me jetant sur la boîte je le prends surtout pour ne pas subir ce que j’ai subi de nouveau c’est une véritable torture.

Ma relation avec le lexomil je crois que personne la comprends avant le sevrage j’oubliais même de le prendre parfois.
J’ai peur des symptômes de l’arrêt pas de ne plus l’avoir car c’est de la merde
ce truc
Le sevrage m’a traumatisée et c’est pas pour autant que dès que je me lève je me jette sur la boîte je fais ma vie et je le prends après voilà je suis pas obsédée par le lexomil en lui même c’est les symptômes qu’il engrange qui me font peur ils existent il y a des centaines de personnes en sevrage lent qui ont toute la panoplie de symptômes que j’ai décris plus haut.
Alors bien sûr que si en diminuant que ce soit lexomil ou Valium il y aura des symptômes des effets secondaire et je veux pas les vivre ça a été beaucoup trop difficile ces deux mois.

Des que ça touche à ma qualité de vie ou à la souffrance physique j’y arrive pas.

Je vous laisse ne pas minimiser ce genre de sevrage renseignez vous sur les forums d’arret vous verrez le calvers des gens au quotidien sur des années.

Bonne journée

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Lilas24 femme
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Lea,

Personne ne minimise la difficulté d'un sevrage dégressif de tout médicament psychoactif, sauf peut être de gros mythos qui disent avoir fait ça les doigts dans le nez.

Bien sur que c'est dur et c'est souvent pour ça que tant qu'on est pas prêt, ça ne marche pas ou c'est un calvaire sans nom.

Je trouve que tes propos sont très anxieux, ça ne veut pas dire que je minimise la difficulté mais que tu pourrais peut être essayer de prendre un peu de distance en te disant que là maintenant, tu ne peux rien faire car tu as trop peur de la difficulté et que tu ne parviens pas à raisonner cette peur.

Mais dans un coin de ta tête, tu pourrais te dire que peut être un jour tu verras les choses autrement sans te laisser dominer par tes peurs.

Pendant des années, à chaque fois que j'essayais de retirer un cachet de codoliprane, je le reprenais dès le lendemain soir car je n'y arrivais pas, j'avais envie et je trouvais ça trop dur.

Un jour, j'ai évolué et j'ai pu faire mon sevrage en me rendant compte au passage que je n'ai eu aucun manque avant d'avoir atteint la moitié de la dose initiale prise. Ensuite, malgré le manque, j'ai été au bout, parce que j'en avais plein le dos de la codéine qui n'était qu'une béquille chimique cachant très mal mon anxiété. Le jour où j'ai cessé de croire au miracle de la codéine, j'ai trouvé une force insoupçonnée en moi pour en finir.

Laisse toi juste la possibilité dans un coin de ta tête de te dire qu'un jour, tu en auras peut être marre du lexomil et que tu cesseras de croire que personne ne comprend le rapport unique que tu as avec lui (on a tous cru un jour avoir un rapport particulier que personne ne pouvait comprendre avec l'objet de notre dépendance).

Bon, j'arrête de relancer le sujet car ta réaction est douloureuse et je ne veux pas accroitre cette sensation chez toi. Bon courage, fait du mieux que tu peux pour toi.

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Anonyme1756
Invité
Léa,

Je crois que tout le monde entend ta souffrance et personne ne la nie.

Lila24 et les autres participants t'ont fait des magnifiques réponses et sur le fond je n'ai rien à ajouter et je pense qu'il faut les écouter.

Il y a une chose à laquelle je souhaite réagir toutefois. Tu as vécu une période très pénible ces derniers mois concommittante à ton sevrage de lexomil. Je comprends tout à fait que tu veuilles naturellement expliquer tous tes symptômes par le sevrage forcé, surtout si tes symptômes ont disparu aujourd'hui et que sur différents forums internet tu retrouves des témoignages qui s'apparentent au tien. Garde tout de même en tête que ce peut être une illusion, en partie une coïncidence et qu'il peut y avoir d'autres facteurs qui entrent en jeu, et qu'il faut rester vigilante pour être attentive à ce qui d'autre pourrait contribuer à te mettre dans cet état.

Ce genre de situation m'est déjà arrivée, c'est-à-dire avoir subitement un tas de symptômes qui se déclenchent sans qu'on puisse en déterminer la cause, et aujourd'hui je dirais que la cause qui avait finalement été avancée à l'époque, si elle avait peut-être quelque fondement, n'était qu'une parmi d'autres causes certainement prépondérantes, et j'ai perdu beaucoup de temps à l'ignorer ce moment-là.

Je t'encourage à laisser le temps au temps, à ne pas retenir qu'une seule hypothèse et à ne pas te persuader absolument que le lexomil a induit chez toi des changements absolument irréversibles et que tu ne pourras jamais vivre sans. C'est certainement plus complexe que cela, même si au aujourd'hui tu es intimement persuadée du contraire.
 

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OrgaWZ homme
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Moi qui suis actuellement sous benzos à très hautes doses (au quotidien, 1,5mg de xanax, 24mg de lexomil et 20mg de stilnox, mêmê si c'est pas exactement un benzo le stilnox), j'ai franchement peur d'en chier au moment d'arrêter quand je vous lis toutes et tous surpris !!! Quelqu'un a-t-il déjà vécu un sevrage en partant de doses pareilles ?

Dernière modification par OrgaWZ (21 août 2018 à  17:41)

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Mauddamier femme
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Lilas24 a écrit

au bout de 10 ans, j'ai fait le constat que je m'étais éloignée de tous mes proches (sauf ma mère).

J'avais même fini par me persuader que les voir me faisais du mal, alors qu'en fait j'étais enfermée tous les soirs et les WE chez moi

Je pense que nous partageons  Des expériences totalement similaires. Beaucoup d’anxiété durant l’adolescence, me rendre malade chaque matin avant d’aller en cours, anorexie, insomnies.
Du coup après le bac j’ai dis stop. A mon sens, j’avais atteint mon maximum. Après j’ai refusé toutes les invitations à sortir, puis je faisais la morte à noël, je ne partais même plus de peur d’être loin de mes affaires.

A s’isoler, on alimente une sorte de psychose je crois. Les choses les plus banales deviennent des problèmes.

Je suis tombée sur un psychiatre qui m’a diagnostiquée Autiste Asperger et qui m’a quasiment
Coupée du reste du monde. Et voilà 10ans + tard.

Comme toi je n’ai que mes parents et je me dis que la vie a forcément quelque chose à offrir ! La moindre des choses c’est dessayer. J’en ai marre de rester cachée. Ok, je prends moins de médoc mais c’est quoi cette vie ?

Je me balade souvent avec un film sur ma tablette. Ça me permet de rester dans ma bulle mais j’adore le sport.
On a tous nos petits « trucs » pour surmonter l’angoisse. Les exercices de respirations fonctionnent très bien ! J’ai respirelax sur mon téléphone !!

La codéine.. alala... je vois deux gynécologues juste pour avoir des ordonnances. Je n’en prends pas tous les jours. On va dire deux fois par semaine c’est ... assez magique et franchement je t’applaudis de t’en êtres sorti !
Tu es quelqu’un de très fort psychologiquement parce que cette dépendance est très difficile à combattre.

Ensuite, je trouve que tu as beaucoup de recul et d’analyse sur toi même. Je crois que c’est la base pour « se comprendre » et donc être capable d’aller chaqye jour un peu + loin sans dépasser ses limites.

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Lea2108 femme
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Salut à tous,
Oui vous avez un parcours assez similaires toutes les deux.
Moi c’est le syndrome de sevrage qui m’empechait de sortir et avoir une vie sociale.
Ce sont les symptômes qui me force à le prendre pas le fait d’un manque d’une pulsion à vouloir toujours le prendre j’en ai même pas dans mon sac c’est pour dire.
Je pense pas être accro mais dépendant oui car si je l’arrete j’ai de gros symptômes et c’est ces symptômes là qui nuisent à ma qualité de vie et tout le reste. Avant prise et sous prise j’ai toujours eu vie sociale ect bien différent de vous deux moi ce sont les symptômes et être malade qui m’isole pas le médicament en lui même.
S’il provoquerai pas de symptômes à l’arret il serait à la poubelle à l’heure actuelle.
J’ai décidé de stopper d’arreter les frais au sens propre comme au figuré.
Je garde ça et on verra bien pour le moment tant que je ne suis pas malade comme à l’arret ça me pose pas de problèmes.
Hier à croire que c’etait la fin de ma vie super anniversaire ect j’ai claqué 10k dans la journée je vais y laisser mon héritage c’est même pas la peine c’est une mauvaise pente que je prends.
Aussi j’ai décidé de garder le lexomil et je vais expliquer pourquoi.
A l’arret beaucoup trop de symptômes que je suis incapable de supporter.
Sinon je l’aurais déjà mis à la poubelle.
Je n’aime pas le lexomil il est juste là pour pas que je souffre si je l’arrête sans syndrome de sevrage de ces merdes ça ferait longtemps que j’en prendrais plus.
Secondo moi j’ai toujours tout fait pour tomber dans rien malgré ma vie je me suis faite leurrer sur la nature du médicament puisque j’ai fais le rapprochement avec ça que 2 mois après symptômes pour dire à quel point j’etais ignorante et naïve sur les prescriptions.
Aujourd’hui le problème est là mais c’est pas moi qui me le suis créer aussi j’estime ne pas avoir à payer pour l’incompetence médicale justement de tout ce que vous dites votre isolement.
Moi c’est pas la prise qui m’isole mais l’arrêt a cause des symptômes proche de la torture.
Je pense ne jamais avoir été en si mauvaise santé que sous syndrome de sevrage quel enfer plus jamais.
Je refuse de foutre ma vie en l’air parce qu’un docteur ne m’a rien dit.
Niveau tolérance ça a l’air d’aller puisque j’ai pas besoin d’un effet je suis pas en recherche d’effet anxiolytiques ou quoi je veux juste qu’il me donne aucun symptômes de sevrage.
J’ai pas augmenter en 3 ans et je compte pas l’augmenter.
Je suis revenue à un cp jour car le quart rajoute me fatigue trop en journée.
Il a été utile le moment du choc pour me remettre en place mais maintenant plus besoin je le sens à ma fatigue donc ça dégage.
Moi j’ai décidé de ne pas payer les fautes médicales et de continuer à avoir ma vie.
Moi il ne m’a pas été prescrit aussi dans le même cadre que vous j’ai pas d’anxiete à part sous syndrome la c’était horrible.
Pour préciser que sur leurs notices c’est faux genre « rebond de l’insomnie » MDR j’ai toujours eu un gros sommeil avant la prise je suis grosse dormeuse et j’ai quand même eu l’insomnie ce sont des menteurs qui assument pas que c’est leur merde qui provoque ça pas nous !!
Enfin voilà aujourd’hui j’ai bien compris que je suis toxicomane et contre mon gré ben je l’assume je peux pas vivre sans pas à cause d’un besoin mais des symptômes de l’arret.
Celui qui veut me faire croire que je suis accro à ce truc c’est faux c’est ces symptômes que je redoute donc je pense que j’ai plus rien à faire ici étant donné qu’on ne se comprends pas.
Bonne continuation et je remercie encore ceux qui m’ont dis d’aller en csapa pour mettre enfin un nom sur ce qui clochait chez moi.

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Mauddamier femme
Au pays imaginaire
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Au lieu de lire des témoignages qui alimentent ta peur et ton anxiété, pourquoi ne cherches-tu pas des remèdes naturelles ?

Pour Lila c’est la respiration, moi j’aime courir. Je fais aussi du tai-chi. N’y aurait-il pas près de chez toi une piscine ? Un club de gym ?

Le truc c’est que tu fais une énorme fixation sur le sevrage (ça me fait penser au jour ou la codéine n’à plus été vendue). Tu te fais peur en lisant plein de choses alors que chaque personne est différente.

Dis toi que rien n’est immuable. Si le valium ne te convient pas, que tu as besoin de + de temps, tu verras avec les urgences, un psy ou un médecin traitant.

Tu peux d’ores et déjà commencer à boire des tisanes relaxantes, écouter sur YouTube (relaxation/hypnose). Tu peux aller pratiquer un sport avec ton mari. Tu peux manger (ça c’est bien ce que tu fais).

Au lieu d’anticiper négativement, de te répéter combien les 3 années à venir vont être horribles, remplace ces pensées négatives par des projets et tient t’en. Il faut que tu sois fière, un sevrage ce n’est pas rien. Oui c’est de la souffrance mais tu va enfin te libérer de tout ça.

Il ne va rien arriver de dramatique, essaie de te dire que c’est toi même qui te fait vivre le pire. Lors d’énormes crises d’angoisse, je m’assois, je respire et j’essaie d’analyser avec + ou moins de rationalité.

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Lea2108 femme
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Non mais je veux pas souffrir il en est hors de question en fait c’est très gentil pour toutes vos réponses mais je vais clore le débat je prendrais la décision qui sera là meilleure pour moi ce qui m’a donné l’anxiete c’est le syndrome de sevrage je n’en avais pas avant !! C’est pour ça on est pas pareil j’avais ni anxiété ni insomnie ni rien avant syndrome de sevrage.
Je revis ça pour rien au monde j’ai décidé de rester comme ça et continuer à vivre normalement hors de question de souffrir c’est même pas envisageable j’ai assez galerer dans ma vie.
J’envisagerai un sevrage si j’augmente trop les doses ou si je vois que le ttt me convient plus moi tant que j’ai pas ces symptomes ignobles d’arret c’est ce qui compte.
Vous ne comprennez pas je vous dis en toutes les langues que c’est le sevrage qui m’a donné de l’anxiete vous me dites pour calmer l’anxiété d’en refaire un ? Non mais ça a aucun sens.
Je clos le débat de mon côté et je refuse de changer quoi que ce soit souffrir par erreur médicale pas question ni moi ni mon mari ne méritons ça.
Bonne journée et bonne continuation à tous.
Au revoir

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Ael homme
Nouveau membre
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 19 Sep 2018
1 message
Bonjour à tous,

Je suis nouveau sur le forum. Vos témoignages me touchent, je suis moi-même un grand anxieux, peut-être légèrement autiste, mais ni diagnostiqué ni traité.

Je suis passé par une phase d'isolement social mais en suis sorti grâce au soutien d'un ami de jeunesse qui m'a tiré de mon trou de force et m'a intégré à un groupe ouvert, équilibré et sain qui m'a fait beaucoup de bien.

Je n'ai jamais atteint les niveaux d'angoisse décrits par certains ici mais j'ai beaucoup de mal à me projeter, à agir, et j'ai l'impression de saboter par inaction tout ce que j'entreprends. Depuis toujours, mon refuge est dans la lecture, les jeux vidéo, les vidéos...

Bref, je m'épanche sur mon cas mais ce n'est pas ce qui m'amène ici. A la lecture des témoignages de Maud et Lilas sur les bienfaits de la relaxation et de la marche, je réalise qu'un autre outil pourrait vous aider: la spiritualité. Cette approche m'a beaucoup aidé, et me permet de savoir en permanence que j'ai un backup, que je peux me reconnecter avec mon "vrai moi" pour me retrouver apaisé.

Je ne vous parle pas ici de spiritualité religieuse ou sectaire, mais d'approches plus scientifiques de la question.

Pour ma part j'ai lu du Eckhart Tolle (un autiste Asperger, en passant), qui fournit beaucoup de techniques pour mieux s'ancrer dans le moment présent (et donc se désolidariser de ses peurs) et différencier son égo de son soi réel pour savoir "se" retrouver, ce que je trouve très apaisant. Il tire ses enseignements de grands courants spirituels et en fait une synthèse beaucoup plus accessible pour les cartésiens dont je fais partie.
"Le pouvoir du moment présent" notamment est particulièrement intéressant.

Une autre lecture qui redit sensiblement les mêmes choses mais avec une autre approche est un livre écrit par le Dr Serge Marquis : "On est foutu, on pense trop !. Comment se libérer de Pensouillard le hamster". Là encore, il apprend à différencier la "petite voix anxiogène dans la tête" qu'il appelle le Pensouillard (l'Ego pour Eckhart Tolle), et à ne plus vivre dans la peur d'un avenir projeté anxiogène.
Celui-ci est particulièrement accessible, je vous conseille de commencer par là.

J'espère que ça pourra en aider certains, pour moi ça a été plus efficace que la relaxation simple (que j'ai aussi pratiqué étant plus jeune).

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